La vie de AMMA –
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Tout au sud de l’Inde, dans une région où terre et eau se mêlent harmonieusement, une femme est née. Elle est devenue une figure emblématique de l’Inde. Sa vie est consacrée à l’Amour. Elle parcourt la planète afin de le partager avec tous ses semblables. Amma est véritablement un être hors du commun.
Un canal serpente entre les cocotiers, les berges offrent au regard du voyageur ses jardins de manguiers, de bananiers et ses interminables cocoteraies. De belles demeures apparaissent entre la végétation et des enfants sautent, en riant, dans les eaux du canal. Nous naviguons lentement sur les Back Watters, ces longs bras d’eaux qui remontent le long de la côte sablonneuse du Kerala, entre le littoral battu par les vagues de la mer d’Arabie et les terres luxuriantes qui vont gravir les collines et la jungle des Ghats. Entre les canaux et la mer, une longue langue de sable s’étire, c’est le domaine des pêcheurs. Devant chaque village, leurs longues pirogues reposent sur la plage, prêtes pour la pêche de l’aube. C’est dans l’un de ces villages de palmes et de torchis que naquit Soudhamani, au sein d’une de ces familles de pêcheurs plongées dans un environnement de survie et de pauvreté. A l’aube du 27 septembre 1953, l’enfant, étonnamment bleue alors que sa peau aurait dû être noire, vint au monde, un sourire aux lèvres.
La petite fille marcha dès l’âge de 6 mois, puis elle étonna son entourage familial par ses extases soudaines. Dès 5 ans, elle se mit à composer des bhajans (chants dévotionnels) dédiés à Krishana, la divinité qui enflammait son coeur.
Mais l’âpreté de la vie quotidienne la rappela au monde. Alors qu’elle n’avait que 9 ans, Soudhamani dut remplacer sa mère malade dans toutes les taches domestiques, qui sont nombreuses au sein d’une famille pauvre dépourvue de machines ; corvée d’au (pas d’au courante), traite de la vache, préparation des repas, vaisselle, linge et remplacement de la mère manquante auprès des frères et sœurs… si bien qu’elle dut quitter l’école où elle excellait. Jamais elle ne se plaignait : elle offrait à Dieu chaque geste de son travail et ne s’arrêtait que vers minuit, non pour dormir mais pour chanter et prier, offerte totalement à Krishna.
La petite fille marcha dès l’âge de 6 mois, puis elle étonna son entourage familial par ses extases soudaines. Dès 5 ans, elle se mit à composer des bhajans (chants dévotionnels) dédiés à Krishana, la divinité qui enflammait son coeur.
Mais l’âpreté de la vie quotidienne la rappela au monde. Alors qu’elle n’avait que 9 ans, Soudhamani dut remplacer sa mère malade dans toutes les taches domestiques, qui sont nombreuses au sein d’une famille pauvre dépourvue de machines ; corvée d’au (pas d’au courante), traite de la vache, préparation des repas, vaisselle, linge et remplacement de la mère manquante auprès des frères et sœurs… si bien qu’elle dut quitter l’école où elle excellait. Jamais elle ne se plaignait : elle offrait à Dieu chaque geste de son travail et ne s’arrêtait que vers minuit, non pour dormir mais pour chanter et prier, offerte totalement à Krishna.
L’incarnation de la Mère Divine
Le comportement étrange de l’enfant commença à intriguer puis à exaspérer sa famille. Sudhamani fut maltraitée puis chassée de la demeure familiale. Elle dut dormir à la belle étoile sous les cocotiers. Elle passa pour mentalement dérangée. Personne n’était capable de comprendre sa véritable nature que seuls les oiseaux venaient visiter. Ces années de rejet social et de solitude furent fécondes pour elle. Elle développa une immense compassion pour tous les êtres et s’efforçait de soulager les souffrances de ses voisins. Elle s’en remettait au Pouvoir Divin, et entrait plus profondément encore dans cet espace du cœur où se révèle la Présence Divine. Il lui arrivait de volet quelque nourriture dans la maison familiale afin de donner à manger aux plus démunis. Ce qui lui valait de recevoir des coups.
C’est à l’entrée de l’adolescence que son aspiration spirituelle devint comme la brûlure d’un feu intérieur. Elle tombait fréquemment en extase, dansait et chantait son ivresse pour Krishna et son esprit, fondu en Dieu, quittait ce monde. Elle accéda ainsi à une union mystique totale avec son Seigneur. Elle fut ensuite visitée par la Présence de la Déesse, la Mère Divine, et fut embrasée du désir intense de s’unir à son essence, jusqu’au point d’identification suprême avec la grande Shakti, l’énergie Cosmique Féminine, source de toute vie dans l’univers.
Pendant cette période, Soudhamani se livra aux pratiques spirituelles les plus rigoureuses afin de répondre à cet appel. Elle en vint à oublier son corps, cessa de manger et passait ses nuits à chanter et à prier. Elle s’immergeait en de longs samadhis (union, totalité, accomplissement, achèvement, mise en ordre, concentration totale de l’esprit, contemplation) qui pouvaient durer des nuits et des jours. Elle ressentait la présence de la Déesse en toutes choses : la caresse du vent, le goût du sable, le tronc des arbres ; la Mère Divine était partout. Soudhamani en pleurait de joie.
C’est à l’entrée de l’adolescence que son aspiration spirituelle devint comme la brûlure d’un feu intérieur. Elle tombait fréquemment en extase, dansait et chantait son ivresse pour Krishna et son esprit, fondu en Dieu, quittait ce monde. Elle accéda ainsi à une union mystique totale avec son Seigneur. Elle fut ensuite visitée par la Présence de la Déesse, la Mère Divine, et fut embrasée du désir intense de s’unir à son essence, jusqu’au point d’identification suprême avec la grande Shakti, l’énergie Cosmique Féminine, source de toute vie dans l’univers.
Pendant cette période, Soudhamani se livra aux pratiques spirituelles les plus rigoureuses afin de répondre à cet appel. Elle en vint à oublier son corps, cessa de manger et passait ses nuits à chanter et à prier. Elle s’immergeait en de longs samadhis (union, totalité, accomplissement, achèvement, mise en ordre, concentration totale de l’esprit, contemplation) qui pouvaient durer des nuits et des jours. Elle ressentait la présence de la Déesse en toutes choses : la caresse du vent, le goût du sable, le tronc des arbres ; la Mère Divine était partout. Soudhamani en pleurait de joie.
Plus tard, Soudhamani décrivit la Grande Déesse ainsi : « Souriante, la Mère Divine devint une masse de lumière et se fondit en moi. Mon mental s’épanouit, baignant dans la lumière multicolore du Divin ». La nature spirituelle de Soudhamani fut enfin reconnue. Un petit ashram de palmes et de bambou naquit sous les cocotiers. La jeune femme pris le nom de Amritanandamayi. Ses disciples la nommèrent « AMMA », c’est-à-dire « Mère ».
L’ashram d’Amma à Amritapuri…. à LIRE ICI……
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