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mercredi 2 janvier 2019

Etre sorcière en 2019



C’est s’intéresser à tout ce qui nous entoure, avoir une conscience étendue qui nous permet de respecter tout type de vie. C’est respecter autant les animaux que les plantes ou les humains. Avant de pouvoir ouvrir sa conscience sur ce qui nous entoure, être une sorcière nécessite un travail sur soi. Un travail constant. Comme je le disais, cela nécessite d’aller guérir en nous les parts blessées. En nous guérissant nous même, nous nous octroyons la possibilité d’allers guider et soigner les autres.

Etre sorcière, c’est accepter d’être entre les mondes. C’est accepter d’être le médiateur. Il est pour cela primordial de réfléchir à chacun de nos actes ou actions, car être sorcière, c’est aussi accepter de  ne pas porter tort à autrui.

La magie est simple, et pourtant elle est exigeante. Tout a toujours un prix. Si nous effectuons un rituel alors que nous n’avons pas songé aux conséquences, nous subirons en retour l’énergie qui aura été amplifiée par le récepteur. C’est ce qu’on appelle communément le choc en retour. Ce choc en retour n’est pas un fantasme. Il est bien réel.

Je peux partager avec vous mon expérience dans le domaine.



J’ai été durant des années, victime d’actes de magie noire de la part de mon ex belle-mère. Etant forte, ce n’est qu’à l’usure que les effets se sont faits sentir. Quand j’ai décidé de changer de vie, de quitter mon ex mari, mon champs d’énergie était au plus bas. J’étais anorexique, et n’avais plus le gout de vivre. Jusqu’au moment où j’ai rencontré un merveilleux médium qui m’a guidée, aidée, et permis de prendre conscience de ma réelle puissance. Je me suis donc reliée à la Magie, et ai fait un rituel qui me permettait de renvoyer à son expéditeur ce que depuis des années je supportais.

J’ai donc commencé à aller de mieux en mieux. Par contre, celle qui était à l’origine de mes soucis de santé à eu le choc en retour décuplé. Elle a passé 15 jours à l’hôpital, entre la vie et la mort. Mes enfants retrouveront ensuite dans ses affaires des écrits dans lesquels elle me souhaitait ce qu’elle avait reçu en retour.

Depuis lors, je suis en paix avec elle. Je ne lui veux aucun mal. Au contraire. Grâce à ce qu’elle m’a fait, je suis devenue puissante. Elle m’a permis de prendre toute ma place. Pour cela j’ai beaucoup de gratitude.

Comme vous le voyez, il est important de sortir rapidement des sentiments les plus lourds, tels que la peur, la colère, l’envie, la jalousie.

Etre sorcière, c’est aussi faire taire son égo, c’est lâcher prise par rapport à tout ce qui nous titille, et contre lesquels nous ne pouvons rien. C’est aussi accepter le fait que l’argent est une énergie comme une autre, que nous pouvons l’utiliser, mais pas en faire une fin en soi.

Etre sorcière c’est pour ma part, devenir SAGE.
 
Cette sagesse est venue chez moi avec l’âge. Je n’ai aucun remord, je n’ai aucun regret.

Etre sorcière, c’est aussi et surtout accepter que l’on ne peut parler de ce que l’on est, avec tout le monde. Parfois même nos proches ne peuvent concevoir qui nous sommes et pensent que l’on est quelque part des « doux-dingues ».


Il y a un adage qui dit que nul n’est prophète en son pays, et c’est vrai. Etre sorcière c’est avoir la sagesse de savoir quand parler et quand se taire. C’est savoir que nous recevons des informations qui ne sont pas perceptibles par le commun des mortels. C’est accepter que l’on reçoit des dons qui nous permettront d’agir dans le visible, mais aussi dans l’invisible. Car être gardienne de l’entre deux mondes, c’est ça aussi… pouvoir agir sur ce qui est visible, mais aussi invisible. C’est guider tant les humains qui en font la demande, que les âmes qui viennent à nous.

Être Sorcière, c’est aussi accepter qu’on est une femme, que cette femme a droit a avoir une place de choix. Qu’elle ne doit plus être reléguée à un rôle annexe. Être cette femme, c’est accepter de se mettre en paix, tant avec soi même qu’avec les autres. C’est accepter de faire la paix. De voir notre coeur s’ouvrir, et d’en prendre soin avec amour et douceur. A l’heure actuelle, la femme et la sorcière sont intimement liées. Elles ont encore besoin l’une de l’autre. Mais plus tard, elles pourront reprendre leur chemin personnel. Sans qu’il n’y ait plus de danger.

Dans mon cabinet de soin, je rencontre aussi bien des femmes que des hommes.

Tous sont en souffrance, de la même manière. En effet, nous descendons tous, quel que soit notre sexe, d’une femme, qui descend d’une femme, qui descend elle-même d’une femme, et ainsi de suite jusqu’à l’aube des temps, sans interruption.

Il est donc de notre devoir à tous d’aller guérir ces femmes qui, dans nos lignées ont souffert de ces années sombres de persécution et de destruction. Cette guérison est primordiale car elle apaisera les cris de souffrances qui sont en nous, intégrés dans notre ADN. Ces cris de supplices de toutes ces femmes qui ont été persécutées simplement parce qu’elles étaient femmes et différentes.

Mais en soignant ces lésions profondes, nous pouvons aussi nous mettre ne paix avec ceux qui ont persécuté ces femmes. Ceux en qui la haine de la Femme était telle que tout sentiment d’humanité avait disparu.

Tous ces persécuteurs ont été les artisans de la destruction en surface de ce qui a de plus sacré en la femme.

J’aime dire en surface, car fort heureusement pour nous, l’humain est ainsi fait, il s’adapte pour survivre. Les femmes de savoir se sont donc enfoncées dans l’inconscient collectif, avec ce qu’il y a de plus sacré. La flamme Divine.

A l’heure actuelle, cette flamme remonte. Cependant les siècles d’obscurantisme et de pouvoir masculin, ont la vie dure. Partout dans le monde, des femmes se lèvent, elles osent affronter la vindicte masculine, mais aussi le pouvoir patriarcal et le pouvoir masculin en général.

Chaque jour, à travers le monde, des femmes meurent pour défendre cette volonté de se ré-approprier leur corps, leur féminité, mais aussi leur pouvoir.

Pour nous, mais aussi pour ces femmes, il est important de nous libérer de nos bagages de souffrance.

Y arriver seules, n’est vraiment pas aisé. Il est important, à l’heure actuelle de réveiller le sentiment de « sororité » qui va nous permettre nous les femmes, de ressentir l’appel des autre femmes et de nous relier à elles. Il est l’heure pour nous toutes de nous ouvrir et de nous relier. Des groupes de femmes sont occupés à éclore un peu partout dans le monde. Ces groupes permettront à l’humanité d’aller mieux. Ils permettront aux femmes de se sentir plus fortes et surtout en sécurité. C’est l’heure du réveil des « tentes rouge », des covens de sorcières, des groupes de parole pour les femmes, et j’en passe encore beaucoup d’autres.

Si j’en avais les moyens, j’aimerais lancer un appel à l’humanité toute entière. Leur rappelant à tous que sans une femme, ils ne seraient pas ici bas. A tous ces hommes, qui abusent de leur pouvoir d’homme, pour nier la femme dans ce qu’elle est de plus précieux, j’aimerais leur rappeler que sans une femme pour les porter, pour les mettre au monde, les nourrir, les aider à faire leurs premiers pas, ils ne seraient pas là.


Malgré les difficultés, j’ai foi en l’être humain. J’ai envie de croire qu’il peut s’améliorer. Occupons nous un peu plus de nous même au lieu de concentrer notre attention sur la violence extérieure. Tout ce qui est  autour de nous, est projection de notre peur, de nos égos. Apprenons à nous contrôler, à évincer nos pulsions. De cette manière, c’est le monde autour de nous qui se portera mieux.

Bien sûr, toutes les femmes ne sont pas bonnes, pas plus que tous les hommes mauvais. C’est juste que certains ne sont pas encore aptes à se relier à leur sacralité. Apprenons à ne pas jeter la pierre à l’autre. Faisons chacun notre examen de conscience qui nous permettra de cette manière, d’agir en premier lieu sur nous même.

En cette fin d’année, je voudrais vous souhaiter de vous mettre en paix avec le pouvoir féminin qui est en vous tous. Je vous souhaite d’honorer les sorcières, les magiciennes, les enchanteresses, les chamans, les guérisseuses, qui ont marqué vos lignées de leurs discrètes pierres blanches. A travers leurs existences, c’est votre magie qui est honorée. Elles ne sont plus pour la majorité d’entre elles que des ombres du passé à qui l’on  ne sait même plus donner de nom. Leurs identité à été niée mais leur force vitale est toujours bien présente.

Profitons de cette fin d’année pour reconnaitre leur combat, leur légitimité. Les reconnaitre nous permettra d’être enfin en paix.

Pardonner leurs malédictions de souffrance, nous permettra de  nous pardonner et de nous libérer.
Pardonner ceux qui les ont torturées nous aidera à nous pardonner également.

extrait de l’article de Nathalie Pevenage  Site web : www.lithosetangelique.be

Pour aller plus loin : Âme de sorcière – Ou la magie du féminin  d’Odile Chabrillac – Éditions Solar


Féministes avant l’heure, les sorcières ont laissé en héritage leurs savoirs et leurs pouvoirs, autant de clés au service d’une féminité libre et puissante.

Symbole subversif de la révolte féministe, la figure de la sorcière est aujourd’hui de retour, prête à questionner nos choix, notre rapport au monde, à la nature, au corps, à la rationalité, à la sexualité… Et ce qu’elle a à nous apprendre peut réellement changer nos vies. Loin du folklore et des clichés, les sorcières sont porteuses d’un savoir riche et multiple, qui dérange et bouscule l’ordre établi. Pourquoi les a-t-on massacrées au XVe siècle, pourquoi a-t-on cherché à les oublier ? Car elles ont osé, en leur temps, défier l’église, l’autorité (masculine en particulier) et l’idée même de propriété ; elles savaient dire  » oui  » lorsqu’elles avaient envie et  » non  » quand elles le pensaient.

Se réapproprier leur histoire, leurs savoirs, leurs pouvoirs, c’est autoriser chaque femme à retrouver sa puissance, en faisant d’elle une digne héritière des guérisseuses et des sages-femmes d’antan. C’est ouvrir de nouveaux possibles, dans tous les champs (politique, artistique, écologique, philosophique, humain surtout), c’est oser se revendiquer différente, puissante et néanmoins bienfaisante.

Cette lecture contemporaine de l’héritage des sorcières résonne avec acuité à l’heure du renouveau féministe.

– Une petite histoire des sorcières : ce que l’on sait aujourd’hui des sorcières, ce qu’elles représentaient, pourquoi elles ont été chassées…

– Les pouvoirs et les savoir-faire des sorcières, autant de champs d’exploration du féminin, du bien-être et de développement personnel :

la nature comme espace d’authenticité et de liberté
la liberté de parole, du corps, de la sexualité (nudité, polyamour, transgression des tabous…)
l’émancipation via la solidarité féminine
le travail manuel : cuisine, jardin secret, travail de la terre, du bois
les recettes médicinales et le secret des plantes pour soigner et guérir (phytothérapie, aromathérapie…)
les rituels : l’art du feu, musique, formules magiques, kundalini, tarot, des techniques pour charger un lieu, augmenter son taux vibratoire, booster son intuition…


FÉMININ SACRÉ ou RELIGION PRIMORDIALE de L'HUMANITÉ


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Le culte de la Déesse Mère Universelle des Origines est un culte matricien qui vénérait le pouvoir originel de la femme. La Femme était magique comme la Terre. Elle donne la vie et la nourrit. Tel était le pouvoir devant lequel on s'inclinait. Le lien entre la Terre et la Femme donne naissance au culte de la Déesse Mère, fertile et nourricière.



En ces temps les femmes portaient la vie dès les premières menstruations, la vie du clan s'ordonnait autour de la relation entre la mère et l'enfant. On trouve des ouvertures aux formes vulvaires peintes en ocre rouge, honorant le sang de la vie, des femmes, des lunes. Le lien entre la Terre et le Ciel, les menstruations étant en lien avec les cycles lunaires. Le symbole du serpent est associé au culte matricien.
Les pierres levées sont vénérées comme des points d'accumulation d'énergie, des points d'acupunctures: l'Oeil Cosmique de la Déesse. Ce sont des lieux de culte qui s'articulent autour du cercle pour célébrer les rythmes des saisons: solstice et équinoxe, pleine lune et nouvelle lune.
Depuis 6000 ans, soit récemment dans l'histoire de l'humanité on a cessé de vénérer la Terre et l'élément féminin. La révolution agricole a bouleversé la relation à la terre. Il ne suffisait plus d'accepter les bienfaits de la Terre mais de vouloir en maitriser les forces prodigieuses. Quand l'homme s'est sédentarisé, il a voulu posséder la Terre puis la Femme.
Le symbole du "conquérant" a remplacé ceux de la Terre nourricière et par là même la place des femmes dans la société. Privée de ce pouvoir, la femme a perdu la liberté d'être en tant qu'être sexué, porteuse de vie et de vitalité.
Le culte de la matrice a été diabolisé, l'entrée du temple, l'utérus, le vagin, la YONI séparées et sectionnés.
La ROUE MEDECINE de la réconciliation de l'Homme et de la Femme est cette comme-union entre l'énergie des organes de la vie et l'énergie du coeur. Ce qui a été séparé peut à nouveau être réuni. Le masculin portant le féminin et inversement.
La RÉCONCILIATION et L'UNION de ces principes Masculin et Féminin commencent par les FEMMES, car tout commence dans le ventre des FEMMES.

L'AVENTURE HUMAINE COMMENCE DANS LE VENTRE DES FEMMES. 







Osho aimerait que les femmes prennent le pouvoir


Osho, pourquoi avez-vous toujours insisté sur le fait que les femmes sont meilleures que les hommes en matière de gouvernement, d'administration, et d'attention? Est-ce que vous expérimentez cela dans votre commune ou est-ce seulement une théorie ?


Je ne parle jamais en théorie.
Tout ce que je dis vient de mon expérience et, tant que je n'ai pas une vue pratique, je ne fais pas de déclaration théorique à ce sujet. La théorie vient plus tard, la réalité vient en premier.
Les femmes n'ont pas été au pouvoir depuis des millénaires. L'homme a toujours été au pouvoir et son pouvoir n'a fait que créer des guerres et des destructions. L'humanité n'a pas évolué, elle a été au service de la mort.
J'aimerais que les femmes prennent le pouvoir. Au début, il y aura des difficultés parce que tant de choses sont réprimées chez une femme que cela va exploser. Elle peut aller à l'autre extrême. C'est comme un homme qui jeûne depuis dix jours et vous placez ensuite de la nourriture délicieuse devant lui. Il est obligé de manger plus que nécessaire. Il peut tomber malade. Ce que le jeûne n'a pas été capable de faire, la nourriture délicieuse peut le faire - il peut même mourir.
Il y a une période intérimaire que nous devrons accepter à cause des millions d'années de pouvoir réprimé. Mais cela va s'atténuer; ça va prendre du temps mais ça va disparaître. Lorsque la femme est certaine de son pouvoir, elle n'agira pas pour se venger, elle ne détestera pas les hommes. Ce n'est que pour un peu de temps, jusqu'à ce que tout le passé soit effacé de la conscience de la femme.
La femme est une meilleure dirigeante pour la simple raison qu'elle a un cœur plus aimant, plus humain - elle est plus gentille et plus compatissante.
Ensuite, peu importe qui règne. Celui qui a le mérite, homme ou femme, règne. Et la qualité fondamentale du dirigeant réside dans le fait qu'il doit être le serviteur du peuple, que son pouvoir de gouverner n'est pas le pouvoir de torturer.
Donc, à la fin, ce sera un phénomène mixte. Dans tous les domaines - dans les bureaux, à la maison, au gouvernement, dans les champs - partout, l'homme et la femme ne doivent pas être considérés comme une espèce distincte.
Mais nous devons nous repentir pour le passé et compenser les femmes pour ce passé. Le passé leur a tant fait de mal - qui va effacer toute cette histoire de leur conscience ?


Au début, elles seront méfiantes. Elles peuvent agir avec toutes sortes de vengeances, mais cela va se régler bientôt. Vous ne pouvez pas vous venger des gens qui vous compensent pour ceux qui vous ont torturé. Nous ne les avons pas torturées; elles ne peuvent pas être antagonistes envers nous.
Cela prendra un peu de temps à régler, peut-être quelques années. Laissez les hommes et les femmes se mélanger à chaque étape de la vie. De la maternelle à l'université, ils devraient être mélangés et il devrait être clair qu'ils ne sont que des parties complémentaires les unes des autres. Mais ils ne doivent pas devenir similaires, ils doivent conserver leur individualité. Ils doivent chercher et trouver ce qui fait d’elles des femmes, ce qui fait d'eux des hommes, et en quoi ils sont différents - pas par conditionnement, mais par compréhension.
Nous devons créer un monde où personne n'est supérieur et personne n'est inférieur, et ce sera un monde beaucoup plus naturel.
Vous pouvez entrer dans n'importe quelle maison et voir immédiatement si une femme y habite ou non. Elle a un sens esthétique, elle a une certaine clarté à propos de la beauté. L'homme est grossier; il n'a aucun sens esthétique. Il peut continuer à vivre dans une maison sans se soucier de son apparence et il sera parfaitement heureux. Il lui manque juste cette sensibilité.
J'étais à l'université pour étudier - et je suis un homme paresseux. J'avais mon lit juste à côté de la porte pour pouvoir laisser mes chaussures devant la porte et sauter dans le lit. Je n’avais donc pas à me soucier du reste de la chambre. Je ne suis jamais entré dans l'autre partie de la chambre à cause de la poussière qui s'accumulait.
Dans ma classe il y avait deux filles. Une était très intéressée par moi. Elle venait tous les dimanches pour nettoyer ma chambre. Je lui ai dit: «Tu perds ton temps inutilement parce que je ne rentre jamais dans la chambre. Tu peux voir que mon lit est juste à côté de la porte. Je saute simplement dans le lit, je ferme la porte et je m'endors. Pourquoi devrais-je me soucier de toute la chambre et du nettoyage? Je ne peux pas faire de telles choses! "
Mais elle disait qu'elle pensait toute la semaine à ma chambre et qu'elle ne devrait pas ressembler à ça.
Je pouvais voir la différence quand elle venait nettoyer la chambre, fixer les tableaux sur les murs, nettoyer mes livres, les ranger au bon endroit. Je savais qu'il y avait une grande différence. C'était beau. Mais je lui ai dit: " Tu ne peux pas me forcer. J'apprécie ce que tu fais. Je l'aime bien ainsi mais je ne peux pas le faire. "
Pendant deux ans sans interruption, elle venait tous les dimanches pour faire le ménage. Et comme elle était la fille du percepteur de la ville, cela a provoqué un grand scandale à l’université, car elle avait beaucoup de domestiques chez elle. Le percepteur était le plus haut fonctionnaire du district. Elle espérait qu'un jour j'allais le faire moi-même, mais je lui ai dit que c'était trop tard. Et quand il fait nuit, qui se soucie de savoir si les livres sont époussetés ou non, que la chambre est propre ou non ?


La femme a le sens de la propreté, de la beauté, du bon agencement des choses. Au Japon, les femmes ont développé de nombreux arts. Arrangement floral… même boire du thé est une cérémonie qui est faite comme si vous étiez entrain de méditer.
La femme peut contribuer énormément à rendre la société humaine plus délicate, plus belle. Et si les femmes gouvernent la société partout dans le monde, je ne pense pas que nous ferons la guerre, car chaque fois qu’un homme part à la guerre, c’est la femme qui souffre. Soit une mère souffre du décès de son fils, soit une femme passera toute sa vie à attendre son mari qui ne reviendra jamais.
L'homme se bat; la femme souffre. Et chaque fois qu’il y a l'invasion d’un pays par un autre, c’est étrange… les soldats qui envahissent violent les femmes comme si le but réel n’était pas de conquérir le pays mais de violer les femmes.
La femme est la perdante. Soit le père meurt, soit le mari ou le fils… mais c'est toujours la femme qui souffre, puis elle est violée, violée brutalement. Ces soldats ne peuvent pas faire l'amour, ils ne peuvent que violer.
Donc, mon idée est que la femme garde son caractère unique. Nous ne voulons pas d'hommes de seconde main; c'est insultant.
L'homme doit également rester unique. Les hommes et les femmes devraient se fondre et se fondre l'un dans l'autre, non pas comme des êtres contradictoires mais comme des êtres complémentaires. Cela changera toutes les qualités qu'ils avaient séparément. La femme deviendra plus forte, l'homme deviendra plus sensible, et ainsi, ils fonctionneront ensemble comme une seule unité.
D'accord?
OshoThe Sword and the Lotus, Ch, 5 Q 2

Par Osho Traduit de l'anglais par Meditationfrance


Note de Meditation france: Les femmes au pouvoir, une tendance mondiale et irréversible ?
Si la carte politique du monde reste très majoritairement masculine, les politologues constatent qu'aujourd'hui les femmes sont devenues incontournables en politique et que nous sommes qu'au début d'une "puissante vague féminine". 

Plus de 100 femmes siègent à la nouvelle Chambre des représentants aux Etats-Unis, un record historique. Donald Trump, selon un sondage d’Axios publié le 5 novembre 2018, serait battu à plate couture par Michelle Obama si celle-ci optait pour une carrière politique. En France, Emmanuel Macron a respecté sa promesse : la parité au sein du gouvernement avec au total 17 femmes aux plus hautes fonctions depuis le dernier remaniement. Pour lutter contre les inégalités salariales entre les femmes et les hommes, le gouvernement français a dévoilé jeudi 22 novembre une nouvelle mesure : un « index », déployé à partir de 2019, qui évaluera les inégalités dans les entreprises et qui devront y remédier sous peine de pénalités financières. Au Mexique, le nouveau président, Andrés Manuel López Obrador, a récemment promis que son futur gouvernement respecterait la parité. L’exécutif espagnol a pris les devants, en nommant près de deux tiers de ministres femmes. En Nouvelle-Zélande, pays pionnier pour le droit de vote des femmes (1863), continue de montrer l’exemple. Le 21 juin 2018, la Première ministre, Jacinda Arden, a donné naissance à une petite fille : avec le soutien de son compagnon, elle prouve ainsi que même une chef de gouvernement peut assumer pleinement famille et carrière.



samedi 17 mars 2018

La responsabilité des femmes




Depuis un certain temps, nous entendons parler du rôle important que jouent les femmes dans la lutte contre la destruction de l’environnement.  Après tout, il est dit que le système patriarcal est à l’origine de nos problèmes environnementaux – avec son seul souci du profit net et un mépris total des effets de l’industrie sur la qualité de l’air et de l’eau, les habitats des animaux, la santé humaine et notre approvisionnement alimentaire.




Ce dont nous avons besoin, c’est d’une approche plus féminine qui perçoit la valeur de la préservation et de l’entretien de notre monde naturel. Certes, il y a beaucoup d’hommes qui se préoccupent énormément de l’environnement et qui travaillent activement à la protection de notre magnifique planète. 

Mais voici le problème : face aux graves effets de la dégradation de l’environnement, les femmes appauvries sont celles qui ont le plus à perdre. Partout dans le monde, ces femmes ont la responsabilité principale de répondre aux besoins du ménage.

En d’autres termes, il leur incombe de veiller à ce que lui et leurs enfants ne meurent pas de faim, tout en leur fournissant un abri sûr. Et parce que les femmes sont généralement moins bien classées dans les pays en développement, elles ont moins d’options en matière de contraception et elles ont plus de difficultés à trouver du travail pour subvenir aux besoins de leur famille. 


Lorsque les ravages des changements climatiques (inondation, sécheresse et autres catastrophes naturelles) entrent en scène, ces femmes et leurs familles sont extrêmement vulnérables. 

C’est pourquoi de nombreuses ONG se concentrent sur l’autonomisation des femmes à travers l’éducation et les microcrédits pour lancer des entreprises. Souvent, une partie de cette éducation comprend l’apprentissage de l’importance de préserver l’environnement et de développer des pratiques plus durables avec du combustible pour la cuisson, la culture des aliments et la conservation de l’eau. 

L’une des réussites de cette tendance est celle des “gardiennes de graines” indiennes, pionnières du mouvement de l’agriculture biologique et actrices majeures de la protection de l’environnement pour les générations à venir.

Un rayon de lumière dans un monde génétiquement modifié !


Plus de 90 % du coton cultivé en Inde est aujourd’hui génétiquement modifié. 

Non seulement le coton Bt est un cauchemar environnemental – nécessitant une utilisation intensive de pesticides chimiques “car les agriculteurs cultivant cette plante GM font maintenant face à des superbactéries résistantes à la Bt, de nouveaux ravageurs secondaires, la diminution des ennemis naturels, l’écologie déstabilisée des insectes et la nécessité de continuer à pulvériser des pesticides chimiques pour faire face à la situation de plus en plus incontrôlable”, dit Lo Sze Ping, responsable du programme Greenpeace Chine – mais aussi, parce que le coton n’a pas naturellement évolué pour s’adapter à l’écosystème dans lequel il pousse, la plante n’est pas aussi robuste que les variétés traditionnelles.

Ce manque d’adaptation oblige généralement les agriculteurs à irriguer davantage avec de l’eau qui se fait de plus en plus rare. Pour les exploitations agricoles en Inde qui sont alimentées par la pluie, cette situation est désastreuse si les moussons deviennent imprévisibles, ce que nous constatons déjà.

En plus de cela, les graines de coton Bt sont chères pour les agriculteurs.

Les semences de coton hybrides ne peuvent pas être replantées après la récolte, ce qui oblige les agriculteurs à alourdir leur fardeau financier en achetant de nouvelles semences sur le marché [
source]. Ensuite, il y a le coût de l’utilisation accrue des produits chimiques. 
L’ensemble du cycle est mauvais pour les moyens d’existence et la santé des agriculteurs, ainsi que pour l’environnement.

Entrer chez la petite exploitante indienne et les “gardiennes de graines”


Dans le village de Bhimdanga à Odisha, dans l’est de l’Inde, un groupe de femmes s’est réuni pour créer de petites fermes biologiques couvrant 310 acres – avec une banque de stockage spéciale qui conserve une variété de semences comme le millet, l’okra, le potiron, la citrouille, les lentilles, le coton et le riz kalajira – “une variété locale parfumée [qui] nous donne un rendement élevé”, dit Nabita Goud, une productrice biologique et équitable. “Nous la préservons maintenant.”


Elle n’est qu’une des 18 gardiennes de graines qui participent au projet de conservation des graines. En deux ans, six banques de graines ont été établies dans cinq villages de la région, qui sauvegardent 50 variétés de graines de fibres et de cultures vivrières.

“Le programme vise à promouvoir les entreprises de graines dirigées et contrôlées par des femmes“, a déclaré Arun Ambatipudi, l’une des fondatrices de Chetna Organic.

Chetna a été créée il y a 10 ans pour améliorer les moyens d’existence durables des familles de petits exploitants qui dépendent de l’agriculture pluviale. 

Environ 56 % de l’Inde dépend de l’agriculture pluviale. Malheureusement, les agriculteurs conventionnels sont généralement obligés de s’endetter sans fin en raison des aléas climatiques, du coût des semences et des pesticides, des sols pauvres et des fluctuations du marché.

“Nous pratiquons l’agriculture biologique“, dit Nabita, qui exploite trois acres de terres. “Il y a des défis. La variété traditionnelle de coton a un rendement inférieur à celui de la variété hybride, mais nous savons que c’est bon pour le sol et l’environnement. Et bio, c’est meilleur pour la santé.”

Depuis que la culture mixte biologique est pratiquée à Bhimdanga, même si le coton échoue, la sécurité alimentaire individuelle des agriculteurs est assurée. Selon Ramprasad Sana, entomologiste et directeur technique de Chetna Organic, le programme a assuré la sécurité alimentaire de 600 familles de la région.

La banque de graines permet aux agricultrices de partager et de stocker facilement les semences. Un agriculteur “prélève” un kilo de semences et “rembourse” le prêt avec 1,5 kilos après sa récolte. 


Grâce à ce système, les agriculteurs biologiques n’ont plus besoin d’acheter de graines sur le marché. Rien qu’en 2016, 1594 kilos de graines ont été distribuées à 603 agriculteurs.

“Avec femmes comme Nabita reprennant le contrôle de leurs graines, de leur sol et de leur sécurité alimentaire, les petits exploitants de Bhimdanga deviennent partie intégrante d’une communauté prospère et durable qui conserve le patrimoine semencier indigène de l’Inde et protège sa souveraineté alimentaire“, note Bijal Vachharajani, journaliste pour le Guardian.

Enfin, Kavita Mukhi, militante indienne pour l’alimentation biologique et éco-nutritionniste, nous rappelle : “Consommer des aliments respectueux de la planète, ce n’est pas seulement nourrir notre corps. Il s’agit de prendre soin de notre terre. Nos corps avancent, mais notre terre est là pour rester et nourrir les générations à venir. Chaque choix que nous faisons vers la manière dont nous décidons de vivre fait une différence pour l’air que nous respirons, l’eau que nous buvons et le sol dont nous dépendons.”

SOURCE : Carolanne Wright - Site web : www.wakeup-world.com