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mercredi 30 décembre 2015

La femme, le désir et la peur


Aux cultes de la Grande Déesse ont fait suite les religions patriarcales.



À la terreur sacrée qui peut emplir un disciple devant les mystères de la vie a succédé la crainte du châtiment venu d’un Dieu courroucé et vengeur. À une sexualité ressentie sacrée, lien et porte entre terre et ciel, s’est substituée une sexualité profane qui a asservi le corps à diffé­rents impératifs (plaisir, argent, pouvoir, procréation, etc.) : à ce stade d’asservissement, pornographie, « libération sexuelle » ou sexualité pro­grammée, impuissance ou « nouvelle chasteté » sont d’une certaine façon équivalentes, témoins d’une même mutilation, la coupure d’avec la source sacrée. La Grande Déesse a été remplacée par Pan, vous savez, ce dieu qui fut proclamé roi de l’Univers et qui ressemblait en tous points (cornes, sabots, corps velu et voix rocailleuse) à un satyre ! C’est à ce satyre, qui agressa maintes nymphes, que nous devons le mot « pani­que ». L’univers est en proie à la peur parce que, depuis Pan et bien avant lui, on a refoulé, nié, massacré les nymphes, disons les valeurs féminines, parce qu’on a violé Lucrèce ou Philomèle, parce qu’on a répudié Mélusine ou Bethsabée.
Il est difficile d’entrevoir des solutions à cette violence, à cette peur, car elles renvoient au cœur humain et non à une quelconque loi de sécurité. Au lieu de se construire un abri antiatomique, l’être humain a pour tâche urgente de s’ouvrir, de s’éveiller, de lâcher prise. Car avoir peur c’est presque toujours avoir peur de perdre, avoir peur de mourir.
Comme femme, devant l’agression de certains regards ou comporte­ments masculins, j’hésite entre Judith, Philomèle et Suzanne : celle qui coupe la tête de l’homme, qui tranche ce désir ténébreux ; celle qui persiste et témoigne, et de la blessure fait un chant ; celle qui reste sereine car ces regards ne peuvent saisir ni souiller l’être profond. Comme femme, devant les violences perpétrées par certains hommes, je ressens plus le mal que la peur : je souffre de ce que la lumière, la pureté sont encore et toujours blessées, la confiance bafouée, l’amour insulté.
S’il n’y avait en moi ce sens aigu de la solidarité et de la complicité entre femmes qui me fait hurler et maudire au nom de toutes mes sœurs bâillonnées, enfermées, excisées ou violées, s’il n’y avait en moi ce cri de la Nature fouillée et massacrée, je ne saurais devant la violence de l’autre que pleurer ou prier. Pour moi, je n’ai pas peur : c’est ma façon d’innocence.
Et sans doute revient-il à la femme, par sa patience, par son espoir, par son don d’éveiller les sources enfouies, sans doute lui revient-il de transmuter la peur en clarté, la violence en harmonie, et le désir en amour. Mais pour accomplir cette mission en notre âge de fer, la femme doit être prudente autant que sage, éviter bien des pièges, et se garder (en silence, en solitude, voire en chasteté), se garder proche du Mystère et de la Divinité.



Le rite de la ménopause


D'autres moments dans votre vie offrent l'occasion de rites de passage ; certains, comme le mariage, sont encore célébrés, mais d'autres ne le sont plus et vous laissent une impression de vide dans les phases transitoires. Ainsi, la ménopause, tout comme la première menstruation introduit un changement spectaculaire dans la manière dont vous exprimez physiquement et percevez intérieurement votre féminité, appelant à une certaine forme de reconnaissance. La ménopause vous affecte de différentes manières et peut se manifester au début par un rythme menstruel devenant de plus en plus irrégulier.




 Si vous avez eu conscience des différentes phases précédentes de votre cycle, vous êtes à même de mieux en accueillir les symptômes et la signification qu'une autre n'ayant aucune connaissance de son caractère authentique. Les cycles irréguliers sont les ultimes présents que vous devez savourer avant de voir disparaître votre rythme mensuel ainsi que le mode perceptuel et ses composantes énergétiques cycliques. Comme l'enfant, la femme ménopausée oriente toutes ses énergies créatrices dans une seule direction ; mais contrairement à l'extériorisation énergétique de l'enfant, la ménopause entraîne une intériorisation. 

Si l'enfant présente un profil énergétique linéaire et la femme réglée un profil cyclique, par contre la femme ménopausée présente celui d'un point ou d'une source. Entre puberté et ménopause, votre féminité comporte une suite d'introversions nécessaires à la régénérescence et au retour des énergies créatrices dans la clarté du monde extérieur, alors qu'en phase ménopausique, vous plongez dans le secret de votre être intérieur et ne retournez pas à votre phase juvénile permise par l'écoulement sanguin. Ce renouveau ne se produisant plus, votre énergie ne s'exprime plus dans le monde matériel, mais se révèle sous une autre forme dans votre moi intérieur. Votre perception de l'existence n'est plus cyclique : un équilibre s'est réalisé entre ces deux mondes. 

Ménopausée, vous proposez à l'enfant de partager votre connaissance et votre expérience du monde intérieur, de la source créatrice divine et de la spirale symbolisant la lignée familiale. Vous manifestez aussi à tous amour et sollicitude, non par votre passé de mère nourricière et de soutien, mais comme initiatrice à la conscience spirituelle. Même au sein de notre société actuelle très matérialiste, ce monde intérieur se reflète dans les nombreuses femmes âgées qui forment des assemblées religieuses ou spirituelles. En tant que guide et initiateur spirituel actif, toutes celles qui sont en phase ménopausique, ou ménopausées, sont respectivement vos filles et vos sœurs. 

En célébrant votre rite de passage ménopausique, vous montrez que vous accueillez favorablement la disparition de votre cycle et l'éveil à votre monde intérieur. Cela marque votre ultime plongée dans l'introversion pour devenir la reine des « enfers », le guide des âmes et la mère de l'ombre. Comme dans le cas des premières règles, ce rituel vous aide à sentir le changement intervenu dans votre conscience et votre vie, tout en s'adaptant à votre personnalité. Les suggestions suivantes fournissent un schéma général pouvant servir de base à ce rite personnalisé :

1. Accueil favorable du passé et de la nostalgie liée à son caractère révolu.
2. Ultime plongée dans l'introversion et fin de l'ancien mode perpétuel.
 3. Eveil au monde intérieur comme reine des « enfers » ou mère de l'ombre.

Que vous choisissiez de célébrer ce rite au début ou à la fin de la période ménopausique, vous pouvez y intégrer l'exercice de visualisation suivant pour vous aider à accueillir et comprendre ce changement. La manière dont vous envisagez l'avenir sans votre cycle menstruel dépend de votre vécu précédent. En être libérée marque, pour beaucoup d'entre vous, la fin de la période consacrée à répondre aux besoins d'autrui et le début d'une phase existentielle vous permettant de vivre pour vous-même. La célébration du rite du passage à la ménopause, vous donne la possibilité d'accueillir votre passé, de pleurer sa perte et de vous concentrer sur votre nouvelle manière de percevoir la vie, enfin de prendre conscience de la fin d'une existence et du début d'une autre passionnante. 

Parfois la ménopause est considérée comme un signe de déclin, d'inutilité croissante et annonciateur de mort. Mais elle représente l'occasion d'une plus grande satisfaction et la possibilité de vous exprimer davantage. Pendant les différentes phases de votre cycle menstruel, vous avez déjà connu celles de votre vie, aussi ne devez-vous craindre ni l'énergétique de la femme âgée, ni l'ultime métamorphose qu'est la mort.


 Sur le blog de Francesca : http://etredivinaufeminin.blogspot.fr/EXTRAIT de Les forces du cycle féminin de Miranda Gray

mardi 29 décembre 2015

LA FEMME - MÈRE


Si vous voulez avoir de bons enfants, aimez DIEU !

À toutes les femmes, je peux donner des principes qui leur permettront d'avoir des garçons et des filles tels qu'elles les souhaitent.



Aux jeunes gens et aux jeunes filles, je peux dire quel est le but de leur vie. Vous allez vous marier ? Sachez que le mariage est un acte béni. Mais il y a trois sortes de mariages: le premier, nous l'appelons un contrat commercial, le second, c'est l'association d'un maître et d’un serviteur, c'est-à-dire l'homme maître et la femme servante, ou le contraire; et le troisième, est une union harmonieuse.

Quand l'homme et la femme vivent sagement, avec amour, et l'un pour l'autre; quand la femme ne fait jamais de reproches à son bien-aimé, même s'il est coupable, et l'entoure toujours d'affection, alors, d'un tel mariage peuvent naître de bons enfants, des sages, des saints, des serviteurs de l''humanité.

Si la femme enceinte nourrit de grandes idées humanitaires, elle transmettra à son enfant les meilleures qualités, elle est comme un Dieu pour l'être qu'elle porte en elle, et elle peut durant cette période, transmettre toutes les valeurs qu'elle veut à cet embryon. Alors qu'une fois né, l'enfant devient indépendant en pensées et en sentiments. Si, pendant le temps de gestation, la femme transmet toutes ses qualités d'amour et de sagesse à son enfant, celui-ci conservera toute sa vie une bonne disposition envers sa mère, et sera toujours prêt à se sacrifier pour elle.

Lorsqu'un fils ou une fille demande à sa mère pourquoi elle l'a mis au monde, j'en conclus qu'elle, ou le père, a éprouvé des pensées ou des sentiments négatifs pendant la grossesse. Les enfants reflètent les pensées et sentiments de leurs parents : telle est la conclusion de la science spirituelle actuelle.

Il faut des écoles, où les jeunes puissent étudier, les grandes lois qui leur permettront de devenir de bons parents, en même temps que des constructeurs de la société future.

Avoir un enfant sain, intelligent et bon, est le résultat d'un travail que les parents ont dû effectuer consciemment sur eux-mêmes pour édifier une belle et solide maison destinée à le recevoir. Si cette base manque, il est préférable qu'ils ne se marient pas. " Engendrez et multipliez-vous ", mais en respectant les lois de l'Amour, de la Sagesse et de là Vérité.

Il est grand temps de créer de bonnes conditions pour la femme qui doit enfanter, ce qui implique pour elle de grandes responsabilités. La seule force qui puisse relever le monde est l'Amour.

C'est pour cela qu'un homme ne doit jamais s'unir à une femme qu'il n'aime pas, et pour laquelle il n'est pas prêt à tout sacrifier. La même loi s'applique aussi à la femme. Il faut que l'enfant soit le fruit du constant amour du père et de la mère; un tel enfant est alors né à la présence de DIEU, et prêt pour la nouvelle époque. Seuls les parents vivant dans l'Amour ont la possibilité de réformer le monde et de créer des " hommes nouveaux ".

Si vous avez des enfants que vous n'aimez pas, bien des épreuves vous attendent; avez-vous donc besoin de tels enfants ? Pour que naissent des enfants prêts à vivre selon la loi christique, il faut que leurs parents aient eux-mêmes vécu d'après cette loi dans leurs vies précédentes, et qu'ils l'aient véritablement incorporée. Autrement, leurs fils et leurs filles risquent de suivre un tout autre chemin; de tels enfants, on dit qu'ils n'ont rien en, commun avec leurs parents, et en effet de grandes divergences entre eux sont inévitables.

Une harmonieuse entente doit régner dans la famille, et entre les enfants et la mère; celle-ci pourra alors, grâce à son amour, entrer en contact avec les Êtres d'une haute hiérarchie qui l'aideront à éduquer ses enfants. Dans le cas contraire, de basses influences la perturberont et l'entraveront dans sa tâche éducative. La même loi vaut pour le choix des relations: si vous choisissez pour amie une personne ayant des pensées et sentiments analogues aux vôtres le contact avec les Êtres élevés vous sera facilité; mais si cette harmonie intérieure réciproque manque, le résultat sera inverse.

Connaissant ces lois, soyez donc attentifs aux liens que vous nouez dans le monde physique et qui peuvent favoriser votre évolution ou lui nuire. Il est dit dans les Écritures que " les mauvaises compagnies corrompent les bonnes moeurs, " La qualité fondamentale de la femme est la compassion, la miséricorde.

À notre époque, elle néglige cette précieuse qualité et aspire à devenir semblable à l'homme. Mais si la femme n'est pas miséricordieuse, si elle devient insensible aux souffrances de son prochain, elle n'est plus alors une femme. Quand une femme veut exprimer quelque chose, il faut qu'elle commence par penser, et qu'ensuite seulement elle parle. L'homme et la femme doivent être justes et raisonnables. Être mère ne signifie pas seulement donner le jour à des enfants ; il s'agit aussi de leur transmettre une bonne éducation qui puisse réveiller le Divin déposé en eux. Sinon, ils risqueront, en grandissant, de s'opposer à leurs parents, de s'éloigner d'eux, et de ne s'en souvenir, une fois mariés à leur tour, que lorsqu'il s'agira de leur faire soigner leurs propres enfants.

Certaines jeunes filles se marient et deviennent mères non parce qu'elles ont une haute conscience de leur mission, mais parce qu'elles cachent d'autres désirs. Le jeune homme aussi s'engage souvent dans le mariage sans être conscient de la responsabilité qu'il prend. La femme est la dernière création de DIEU; et l'on sait que chaque ultime création est plus parfaite que les précédentes.

DIEU a créé d'abord les mondes végétal et animal, puis l'homme, et enfin la femme, qui est, de ce fait, la plus parfaite. DIEU inspira à Adam une âme vivante, et à Ève, l'intelligence. Il est donc faux de dire que la femme est uniquement intuitive et inintelligente. En réalité, la femme est plus intelligente que l'homme; celui-ci est fort, il peut lutter, mais il n'est pas, en général, grand psychologue.

On dit que l'homme est instruit, génial. Mais sachez qu'une mère stupide et grossière, ne pourrait mettre au monde un enfant génial !

Le père peut être quelconque, mais la mère doit être intelligente. Cela démontre que l'intelligence paternelle, se communique plus difficilement, que l'intelligence maternelle. C'est en unissant la raison du père, et l'intelligence de la mère, que le résultat est le meilleur. Les mères qui ont une pensée calme, équilibrée et l'âme en paix, engendrent des enfants sains.

Mais celles qui, pendant leur grossesse, ont eu des inquiétudes, des soucis, à cause de mauvaises conditions de vie ou pour d'autres raisons, mettront au monde des enfants maladifs et chétifs. C'est la procréation de l'enfant qui donne à la femme les conditions de se manifester pleinement dans sa haute tâche. Voilà pourquoi la femme désire, même inconsciemment, devenir mère.

Les lois du Monde divin ne permettent pas à la femme de se marier avec un homme qu'elle n'aime pas; l'homme doit également aimer la femme qu'il épouse. Les mêmes lois font un devoir à la future mère d'aimer, de désirer son enfant avant même sa conception; et l'enfant aussi doit aimer sa mère avant de s'incarner pour venir sur la terre.

Ce sont là des principes que les hommes d'aujourd'hui devraient connaître. Quand le père et la mère sont en union de pensées et de sentiments, ils ont une progéniture saine et intelligente. Le mariage, dans sa haute conception, a pour but de donner la possibilité à une âme de se développer dans les meilleures conditions de la vie sur la terre. Cette âme, descendant du monde invisible, compte sur la mère pour l'orienter et la mettre dans la bonne voie.

La femme et l'homme qui sont joyeux et qui chantent, peuvent mieux éduquer leurs enfants. Le berger sait le moment propice à la conception des brebis, mais l'homme ne connaît rien de pareil pour concevoir un enfant. Il dit : " Qu'importe le moment où l'enfant est conçu; l'essentiel est qu'il naisse, et cela quand DIEU le voudra : " Effectivement, DIEU peut tout donner, mais les parents ont le devoir de s'instruire pour connaître les meilleures conditions de conception et de naissance de leur enfant.

Les planètes ont une influence, bonne ou mauvaise, non seulement à l'instant de la naissance, mais aussi à celui de la conception. Les êtres raisonnables connaissent ces moments et s'y conforment. Ils y obéissent aussi pour entreprendre un travail important.

En disant que l'homme crée son destin, c'est-à- dire qu'il peut organiser sa vie suivant une ligne ascendante, nous sous-entendons qu'avant que la chose soit manifestée nous pouvons la créer dans sa forme idéale. Les anciens Grecs étaient plus avancés que nos contemporains; quand une femme était enceinte, on lui aménageait un cadre harmonieux, avec de jolies statues, des tableaux, des fleurs, etc.... On ne peut inculquer un don à un être, s'il ne l'a en germe dès sa naissance, les parents, et la mère tout particulièrement, doivent, avec délicatesse et compréhension, encourager leur enfant à développer les bonnes dispositions qu'il possède.

Lorsque deux personnes s'aiment, l'une est positive et l'autre négative; l'une donne, l'autre reçoit; l'une crée, l'autre construit. Ensuite, les rôles peuvent changer, mais que ce soit toujours avec amour et harmonie. Les femmes plus âgées ont des enfants bons et intelligents. Les plus jeunes engendrent des enfants aimants, affectueux. L'enfant qui naît durant la nuit a été conçu le jour, sous l'influence de la lumière; celui qui vient au monde le jour a été conçu sous l'effet du calme nocturne. Cela démontre que la loi des contrastes et des compensations existe dans la nature.

La jeune fille se marie pour trouver, en son futur enfant, le bien-aimé dans lequel elle déposera sa foi, son espérance et son amour.

Être mère, cela ne signifie pas limiter son amour à ses seuls enfants, mais l'étendre à tous les autres. Et la santé de ses enfants dépend aussi en grande partie de la bonne disposition qu'éprouve une mère pour les enfants d'autrui. Dans une famille, le bonheur exige que le père et la mère prennent tous deux part à l'éducation de l'enfant. Si les gens connaissaient la signification et l'importance de la nourriture: qu'ils prennent, ils pourraient mieux influencer leur propre éducation et par là, celle de leur enfant.

Jusqu'à l'âge, de sept ans, la nourriture des enfants devrait être préparée par la mère elle-même (avec amour ). Toute mère qui ne s'occupe pas elle-même de son enfant et le laisse aux soins de mains étrangères est semblable à un coucou. Un lien étroit existe entre l'amour et la miséricorde. L'amour est la cause de la naissance de l'enfant; ensuite, c'est la miséricorde venant d'en-Haut qui commence à s'occuper de lui conjointement avec les parents.


sur le blog de Francesca http://herosdelaterre.blogspot.fr/  retranscription des livres de Peter DEUNOV 

samedi 26 décembre 2015

Les activités féminines traditionnelles


A l'origine, vos compétences étaient l'expression d'énergies créatrices s'appliquant à la survie, la tradition, la beauté, l'harmonie, la maternité, la connaissance et la sagesse, reflétant ainsi le vécu féminin et l'influence réciproque existant entre vous et la vie.





C'est pourquoi votre faculté créatrice était respectée et considérée comme essentielle à la survie du pays et reconnue comme le reflet du divin. Vous apportiez la stabilité et fondiez la communauté, faisant du foyer un havre de paix, de sécurité, de réconfort où on se sentait « bien ». En particulier chez les nomades, c'était la femme qui bâtissait le logis, fournissant ainsi un refuge à sa famille et à l'homme. Vous pourvoyiez également à la nourriture en cultivant la terre, faisant pousser des plantes nourricières et les cueillant à la bonne saison. Vous faisiez la cuisine, préparant des aliments qui, restés à l'état brut, n'auraient pas été comestibles, de même que des conserves afin de manger pendant la période hivernale. Par votre connaissance des plantes, vous assuriez guérison et bien-être.

Vous puisiez dans les ressources naturelles pour réaliser les objets indispensables à la survie et au confort. Les peaux étaient utilisées pour se loger, se vêtir et se parer. Plus tard, les toisons des moutons et des chèvres domestiques furent filées pour donner de la laine et tissées pour fabriquer des vêtements. La tradition voulait souvent que vous réalisiez les poteries destinées à stocker les conserves, fassiez la cuisine, portiez l'eau ainsi que les nattes et les paniers fabriqués de roseaux et de branchages entrelacés. Les multiples tâches quotidiennes prenaient souvent un caractère votif dans l'expression religieuse féminine et la décoration était présente afin de refléter la beauté du monde environnant.

Ces compétences en décoration étaient sans importance au regard de la survie et du bien-être matériel immédiats de la famille, mais elles introduisaient la conscience de la beauté au sein de la communauté pour devenir plus tard des caractéristiques importantes dans le commerce entre les peuples. Vous avez aussi créé la famille, non seulement en mettant au monde des enfants qui perpétueraient l'espèce, mais également par le concept d'appartenance. Les relations, dont vous avez posé les fondations, sont devenues source d'une organisation apportant aide, soutien et compassion en cas de besoin. Votre aptitude à instaurer la continuation de la vie a introduit les concepts d'ascendance.

Vous êtes également responsables de la transmission des compétences et des traditions nécessaires à la survie des enfants, favorisant chez eux la compréhension du rôle de l'humanité dans la nature, établissant ainsi les futurs caractères et traditions de la communauté. Même avec l'accroissement de la domination masculine, les aptitudes créatrices féminines sont toujours recherchées, quoiqu'elles aient perdu beaucoup du respect et du rang initiaux qui leur sont dus. Au fil du temps, vous êtes devenue le producteur de biens et de divers services ainsi que de vêtements et de nourriture, mais tout ce que vous produisez devient immédiatement propriété masculine. Votre aptitude « magique » à créer se trouve éclipsée par le droit de propriété masculin. L’expression active de vos énergies créatrices par le biais de l'intellect ou de la spiritualité vous est fermée.

Vous conservez encore votre importance dans la procréation d'enfants, notamment d'héritiers mâles, mais votre aptitude à former leur personnalité et leur intellect a été récupéré par les hommes. Jusqu'aux années 1960 dans la société occidentale, les femmes en tant que créatrices du foyer et procréatrices des enfants avaient encore de la valeur, mais, dans les domaines intellectuel, sexuel et spirituel, cela était limité et souvent réduit à l'idée de « protéger le bonheur de leurs maris et de leurs enfants ». Elles utilisaient toujours leurs compétences pour nourrir, vêtir, façonner les objets, fonder une famille et un foyer, mais cette importance, sauf en temps de guerre, était considérée comme très secondaire au regard du travail et du rôle masculins.

Avec les années 1970 et la montée du féminisme, il s'opère un changement notable. Vous commencez à exiger qu'on vous offre la possibilité de mettre vos capacités en pratique dans des domaines autres que domestiques. L'image de l'intellectuelle met à profit vos facultés créatrices dans la communication, la réalisation de projets, la conceptualisation, la mise en place de structures, d'où l'obligation d'être organisée. Cependant, pour obtenir cette reconnaissance, vous avez dû entrer en compétition avec les hommes sur leur propre terrain et l'issue de cette bataille est la dégénérescence de l'ultime expression matriarcale de la maternité et de la fondatrice du foyer. Le fait que vous envisagiez vos compétences féminines traditionnelles dans le domaine créatif en termes masculins, fait que vous les considérez comme moins importantes qu'une activité « convenable », voire même avilissantes. Aussi, celles qui ne souhaitent pas renoncer à leur rôle traditionnel de mère subissent une pression croissante des deux côtés puisque les femmes leur reprochent de trahir leur cause et les hommes de ne pas participer à l'acquisition de revenus financiers

A la faveur de la « liberté » revendiquée par le féminisme, la société polarise le rôle des femmes, le faisant osciller entre la « bonne » ou la « mauvaise » mère et entre la « bonne » ou la « mauvaise » employée. L’image de la maternité comme source et force de la société est tombée en désuétude et, au pire, les mères sont aujourd'hui considérées comme une charge financière les soins prodigués en gynécologie/obstétrique et l'accouchement pratiqué en milieu hospitalier diminuent la maîtrise que vous exercez sur votre corps et risquent d'assimiler la mise au monde d'une enfant à une chaîne de production rentable.

L'image qu'a la société de la mère n'est plus une image de dynamisme, mais celle d'une femme molle, dépourvue de toute force d'âme personnelle ou intellectuelle. Vous, qui abandonnez votre activité professionnelle pour fonder une famille, avez souvent beaucoup de mal à retrouver un travail rémunéré lorsque vous le souhaitez. 

Bien que les sociétés soient légalement tenues d'offrir des débouchés équivalents, il est dit qu'une femme voulant quitter sa profession pour élever ses enfants est de l'argent gâché. Par ailleurs, les autres représentations de vos compétences créatrices traditionnelles ont perdu du terrain; là où autrefois elles étaient le moyen de la survie, l'expression de l'expérience et de la compréhension de la vie, maintenant leur importance est ramenée au niveau de passe-temps sans grande valeur. Les énergies et capacités créatrices féminines peuvent proposer beaucoup à la société et les femmes d'aujourd'hui commencent à se ménager la possibilité de les exprimer à nouveau dans des domaines auxquels elles avaient accès dans le passé, mais aussi dans d'autres jusqu'alors fermés au vécu féminin.

Vous n'avez cependant pas de rôles bien définis et il en est de même pour l'expression de vos énergies créatrices. L'emploi que vous en faites dans la maternité, comme directrice de société ou comme femme éclairée, toutes ces fonctions ont de la valeur et participent à la nature féminine. Pour que l'ensemble de la société accueille le langage de vos énergies sous toutes ses formes, qu'il s'agisse de celles de la Vierge, de la Mère, de l'Enchanteresse ou de la Sorcière, vous devez d'abord reconnaître leurs différents aspects, puis les laisser s'exprimer et les accueillir favorablement chez d'autres femmes.


EXTRAIT DE LA FEMME LUNAIRE de Miranda Gray -Editions Jouvence

Un mode de Vie spirituel compatissant



Cet article n’a pour simple but que de démontrer les analogies possibles entre la spiritualité wiccane et le mode de vie végétarien/végétalien/vegan. La voie WiccaVegan n’est nullement supérieure à d’autres voies païennes, elle n’est pas une tradition, du moins pas encore. Cet article se veut objectif et sans jugement. Je souhaite juste vous faire partager une autre vision de la pratique au quotidien, une autre voie possible et peut-être un plus grand respect pour le combat des défenseurs des droits des animaux souvent moqués et marginalisés par la majorité de la population.

L’Amour de la Nature et le souci de la préserver, d’y vivre de manière harmonieuse sont des constantes dans la pratique wiccane. La Nature est considérée comme étant la puissance divine manifestée. C’est la Terre Mère, réchauffée et animée par les énergies du Soleil, qui est le pôle central de la spiritualité wiccane. Les temples sont les forêts, les sources, la Mer... Chaque lieu naturel est considéré comme sacré et comme manifestant un des aspects du divin. Les animaux tiennent également un rôle important, notamment dans le chamanisme. Chaque animal peut être un protecteur qui nous apporte un enseignement particulier.

Chacun d’entre nous possède dans sa psyché un totem animal qui nous apporte protection, sagesse et force.

La Nature est donc source d’admiration, de vénération mais aussi d’enseignement. Elle enseigne l’humilité, les rythmes, et aussi l’impermanence des choses. Beaucoup de wiccans manifestent leur respect de la Nature par des gestes écologiques au quotidien : tri des déchets, lutte contre la pollution, limitation du gaspillage, préférence pour les matières naturelles... Chacun à son niveau tente de préserver la Nature, source de sa spiritualité et de son culte.

Certains se tournent également vers un mode de consommation alimentaire plus éthique selon leurs possibilités, comme l’agriculture Biologique et/ou locale, et parfois vers une alimentation végétarienne. La règle de base de la wicca (ou Rede) est la suivante : «Fais ce que tu veux, à condition de ne nuire à personne».

Cette règle se décline autant pour la collectivité que pour l’individu. Ne pas nuire c’est ne pas nuire aux autres, mais également ne pas se nuire à soi-même. Cette règle de base propose une vision libertaire de l’individu. Individu qui devient ainsi responsable. Responsable de son destin et responsable de ses actes. Cette responsabilité peut se manifester en prenant en considération toutes formes de vies : humaines, végétales, minérales mais aussi animales.

La Vie est Une, toujours sacrée... Sous toutes ses formes ! C’est la même Essence qui anime l’homme, l’animal ou la plante. Les uns n’ont pas plus de valeur que les autres (seul l’homme s’imagine parfois être plus important...). Au niveau des dieux, nous sommes tous reliés, nous sommes tous UN ! C’est pourquoi il est dit : Si vous faites du mal à autrui, c’est à vous-même que vous faites du mal... Ou bien : Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse... Or le terme «autrui» concerne bien tous les êtres sensibles, et pas uniquement les êtres humains. Derrière une apparence de séparation et de dualité... la Vie est Une ! Chaque être humain a une âme qui est le principe spirituel résidant dans le corps, principe ontologique susceptible de se réincarner.

Mais bien plus, la wicca reconnait dans chaque être vivant ce même principe spirituel, à des degrés divers d’évolution. Les animaux ont une âme, parfois décrite comme une âme de groupe, les plantes et même les éléments de la Nature sont «animés».

Le Rede, qui met l’accent sur la liberté et la responsabilité individuelles, fait de la wicca une religion prompte à dénoncer les abus et contraintes de la société occidentale actuelle. Quand nous prenons le temps d’observer les conditions de vie et d’exploitation des animaux dans notre monde, nous ne pouvons qu’être profondément choqués par ce système.

Il en va de même pour les êtres humains qui vivent dans des conditions extrêmement précaires et qui souffrent de malnutrition et de manques de soins. Mais saviez6vous que le végétarisme est un acte écologique et humanitaire ?  En effet, de par le monde, 1,28 milliards de bovins occupe 25% des sols de la planète, ce qui provoque la déforestation notamment au Brésil, connu pour être le 1er pôle de production intensive d’animaux de consommation.

Pour gagner 50 kg de protéines, un bœuf doit consommer 790 kg de protéines végétales, autant de nourriture qui pourrait à terme contribuer à limiter la famine de par le monde. Si on mangeait seulement 10% de protéines animales sur notre planète, la surface agricole libérée par le bétail permettrait de nourrir 1 milliard d’êtres humains. Les animaux de ferme intensive produisent chaque année 654 000 tonnes de méthane, un des gaz à effet de serre responsable du réchauffement de la planète : 93% de cette quantité provient des bovins.

Outre l’immense impact écologique du végétarisme, le boycott de la souffrance animale est généralement le facteur déclenchant d’une prise de conscience alimentaire. Les producteurs de viande, d’œufs et de produits laitiers ont été amenés, par la très forte compétitivité dans l’agroalimentaire, à considérer les animaux comme des objets et des marchandises.

Oserai-je vous parler des conditions de vie abominables des poules de batteries, qui toute leur courte vie sont enfermées sans jamais voir la lumière du jour dans des cages exiguës qui leur tranchent les pattes, en ayant l’incapacité de remuer leurs ailes ? Aurai-je le courage de vous conter l’histoire de votre bol rempli du lait de ces pauvres vaches enchainées à leur stalle et violées pour produire encore plus de lait, à qui on enlève leur petit dès la naissance, ces vaches qui pleurent la séparation d’avec leur veau durant des jours ? Ces mêmes veaux qui sont attachés plusieurs mois au sol, avant d’être abattus, pour empêcher leurs muscles de grossir et ainsi garder leur chair tendre. Continuerai-je avec l’élevage des poulets, entassés dans le noir et la saleté, et ebecquetés à vif, tous ces porcs qui naissent par milliers dans des enclos boueux et jonchés des cadavres de leurs congénères ?

Et que dire des animaux marins, poissons et crustacés, qui ont un système nerveux et donc qui ressentent la douleur ? Pour regarder la vérité en face et prendre enfin conscience de l’importance de nos choix alimentaires et de nos actes quotidiens, je vous recommande l’excellente vidéo en 10 parties : Earthlings (terriens)1.

Une solution est possible pour empêcher ce massacre :  le végétarisme ! Mais en pratique, comment doit-on s’y prendre ? Est-ce dangereux pour la santé ? Et ce choix éthique complique-t-il la pratique de la wicca ? Il faut distinguer différents degrés de végétarisme: • Les lacto-ovo végétariens consomment des oeufs et du lait, mais ont abandonné la viande et le poisson (et autres crustacés).

• Les ovo-végétariens se nourrissent d’œufs mais ne consomment plus de lait et autres produits animaux, inversement pour les lacto-végétariens qui eux ont gardé le lait dans leur alimentation mais ont exclu les œufs, la viande et le poisson.

• Les végétaliens (ou végétariens stricts) ne consomment ni viande, ni produits et sous-produits animaux. Ils se nourrissent exclusivement de végétaux : légumes, fruits, graines, céréales, protéines végétales comme le tofu et le seitan (protéines de blé), etc.

• Le veganisme est un mode de vie basé sur le refus de cautionner toute exploitation animale (même s’il n’y a pas souffrances) et ne peut se limiter à un régime alimentaire. Les vegans sont des végétaliens qui vont encore plus loin dans leur démarche pour le respect des droits des animaux : ils ne consomment aucun produit issu de l’exploitation animale (miel, gélatine animale, huile de poisson) et n’utilisent aucun produit animal pour se vêtir (laine, soie, cuir, fourrure). Il est bien évident que les vegans n’achètent aucun produit testé sur les animaux en laboratoire et dont la composition contient des sous-produits animaux (lanoline, soie, miel,  propolis, etc.).

Les vegans boycottent aussi les spectacles de cirque avec des animaux, les parcs d’attraction genre «Seaworld» et les corridas, qui portent atteinte aux droits des animaux et sont le théâtre de la souffrance et de l’asservissement des animaux. C’est la forme de végétarisme la plus aboutie.

Pour des informations complémentaires, je vous recommande les très bons sites de Veganimal et Veg’asso

Une alimentation végétarienne n’a rien de dangereux pour la santé, bien au contraire, car de nombreuses études montrent que les risques de cancer et de maladies cardio-vasculaires sont réduits de moitié. Voici la position de l’Association Américaine de Diététique et des Diététiciens du Canada à propos du végétarisme et du végétalisme :

«Les régimes végétariens menés de façon appropriée sont bons pour la santé, adéquats sur le plan nutritionnel et sont bénéfiques pour la prévention et le traitement de certaines maladies... Une alimentation végétalienne bien planifiée et les autres types d’alimentations végétariennes sont appropriés à toutes les périodes de la vie, y compris la grossesse, l’allaitement, la petite enfance, l’enfance, et l’adolescence.»5

Tout ce dont vous avez besoin pour une bonne santé se trouve dans les végétaux :

PROTEINES
Légumes secs (pois-chiches, lentilles, haricots, soja, etc.) et produits transformés à base de soja (tofu et tempeh) et à base de blé (seitan)
CALCIUM
Oléagineux (noix, amandes, noisettes, noix de cajou), eau du robinet, fruits secs (figues, abricots, dattes) légumes à feuilles vertes fournissent du calcium de haute biodisponibilité (49% à 61%). Ne pas oublier un apport régulier en vitamine D (soleil) et un exercice physique régulier.

FER
Tofu, pois-chiches cuits, lentilles, flageolets, sésame (Tahin), quinoa cuit, graines de tournesol grillées, épinards, abricots, farine d’avoine...

A noter que les tanins du thé noir et du café limitent l’absorption du fer !

VITAMINE D
Exposition régulière au soleil

VITAMINE C
Agrumes (orange, mandarine, citron, cerise acérola)

VITAMINE B
Céréales complètes (pain, pâtes, riz, avoine) également riches en glucides, en minéraux et en fibres.

ZINC
Noix, noisettes, pissenlits, ail, haricots blancs, pois-chiches cuits, lentilles cuites, flageolets, graines de potiron moulues grillées, germe de blé...

MAGNESIUM
Algues, cacao en poudre, noix du brésil, noix de cajou, haricots blancs, noisettes, flocons d’avoine, amandes sèches...

La VITAMINE B12 est un nutriment qu’on ne peut retrouver dans une alimentation à base de végétaux. Un complément vitaminique est alors indispensable, ainsi que la consommation régulière de spiruline et levure de bière enrichi en B12.

La nourriture végétalienne est non seulement éthique, mais aussi excellente pour la santé et délicieuses au palais. Il existe de nombreuses astuces pour substituer le lait et les oeufs dans les préparations culinaires. Je vous recommande ce site très complet : http://www.cuisinez-vegetalien.net/

Comment allier le végétarisme/végétalisme/véganisme à la pratique de la wicca au quotidien ?

Finis les petits sacs en cuir ou en peau contenant des herbes : préférons le coton, matière naturelle par excellence et éthique s’il est Bio ! Comment remplacer le lait et le miel au sabbat d’Imbolc ? Tout simplement par du sirop d’agave (sève issue d’un cactus) et du lait de soja ou de riz ! Et pour les traditionnels œufs décorés d’Ostara ? Il existe des petits oeufs en bois à moindre coût qui se substitueront parfaitement aux vrais œufs ! 

Avec quoi décorer mon dreamcatcher ? Laissez les plumes sur le dos des oiseaux et utilisez plutôt du feuillage ou des petites perles colorées ! Et les bougies de l’autel ? Abandonnez les bougies en cire d’abeille et la glycérine (dérivé de la pétrochimie) et procurez-vous des bougies en stéarine, une matière naturelle et éthique de meilleure qualité (ne coule pas). Vos repas de Sabbats sont facilement réalisables dans le cadre d’un régime végétal, profitez de la richesse de notre mère la Terre pour laisser libre court à votre créativité.

Ci-contre, une recette de saison (et oui, attention à la saisonnalité !).
Il existe une multitude d’alternatives végétales et éthiques que l’on peut substituer aux matières et produits issus de l’exploitation animale. Personnellement, je vais plus loin en prenant aussi en considération  l’exploitation des êtres humains et je m’efforce de boycotter les pentacles et autres athamés «made in china» en achetant mes articles rituels ou autres ingrédients issus du commerce équitable et/ou local (ou dans la mesure du possible, en les fabriquant moi-même). Nous avons la chance désormais de voir fleurir nombre d’ateliers en ligne proposant de l’artisanat païen.

Plusieurs autres sites marchands d’articles païens ont choisi aujourd’hui de privilégier le commerce équitable et l’utilisation de matières naturelles et parfois issues de l’agriculture biologique. La tendance végétarienne/végétalienne/vegan est donc tout à fait compatible avec un mode de vie wiccan. En espérant vous avoir fait découvrir une autre vision des choses, un autre point de vue et surtout vous avoir fait prendre conscience de la noblesse du combat des associations qui luttent et militent pour la cause animale, sous la moquerie et le dédain des autres.

Je vous laisse méditer sur les citations de ces illustres végétariens... «La grandeur d’une nation et ses progrès moraux peuvent être jugés par la manière dont elle traite les animaux.» Gandhi (1869-1948) «Maintenant je peux te regarder en paix, désormais je ne te mange plus.»  Franz Kafka (1883-1924) Remarque faite pendant qu’il admirait un poisson.

«Rien ne peut être plus bénéfique à la santé humaine et augmenter autant les chances de survie des espèces sur la Terre que l’évolution vers un régime végétarien.» Albert Einstein (1879-1955)

Soyez bénis...

Quelques liens utiles pour approfondir vos recherches:

Association Végétarienne de France : http://www.vegetarisme.fr/
Infos Végétarisme : http://www.vegetarisme.info/ <Vegeterra : http://vegterra.free.fr/
Associations:
Animal Amnistie : http://animalamnistie.free.fr/
Vegan Society
Boutiques en ligne:
Un Monde Vegan : http://www.unmondevegan.net/
Téléchargements:
Guide «Végétarien et végétalien ; vivre sans manger d’animaux» Format PDF (1,36 Mo) :
 

Transmis par Arcadia Máiréad Kildare du Magazine http://lunebleuezine.files.wordpress.com/


mercredi 23 décembre 2015

Un retour aux sources essentielles de la féminité



Tous les observateurs des évolutions sociales sont d'accord au moins sur une chose : le XXIe s. sera marqué simultanément par une prise en compte des valeurs féminines et par le relatif déclin d'un certain nombre de comportements qualifiés de masculins : force, logique rationnelle, volonté d'imposer plutôt que de convaincre. Cette "féminisation" de la vie sociale s'exprime d'ores et déjà à travers quelques tendances de fond : l'importance accordée au relationnel, à la souplesse et à la nuance ; la reconnaissance de l'intuition et de la sensibilité, du consensus et de la convivialité ; la recherche d'équilibre et d'harmonie.


Cette affirmation des valeurs féminines transforme aussi l'idée que les femmes se font d'elles-mêmes et de leur vie. Lassées de jouer les super-women en mimant les comportements masculins, les nouvelles générations profitent des droits acquis par le féminisme mais désirent aller plus loin dans l'exploration de leur féminité. Un peu partout sur la planète, des femmes se retrouvent pour dessiner ensemble l'esquisse d'une identité nouvelle, davantage en quête d'harmonie intérieure que de revendications économiques ou sociales. En retournant aux sources essentielles de la féminité, cet ouvrage dresse un certain nombre de cartes qui se révéleront utiles dans l'exploration de cet espace intérieur. 



"Femme ?" est un livre original et décoiffant qui dresse un portrait de cette femme moderne où s'harmonisent les divers aspects de la féminité : aussi bien son corps, sa sexualité, sa sensibilité, son intelligence, sa créativité que sa spiritualité... et ses mille autres secrets. Les approches superficielles du féminisme, d'origine psychologique ou sociale, ne répondent en général à aucune question fondamentale. L'auteur, par contre, propose ici une analyse approfondie qui prend en compte les caractéristiques essentielles de l'archétype féminin. 



Notre époque doit offrir aux femmes une possibilité d'épanouissement et de réalisation qui leur permette, non seulement de se libérer des oppressions anciennes, mais aussi d'affirmer leur rôle de messagères pour l'affirmation des précieuses valeurs de l'âme dans une monde de violence et de nivellement. Il ne s'agit plus d'imiter les comportements masculins mais d'exprimer une identité interne et une dimension d'âme faite de sensualité, de sensibilité, de subtilité, d'intuition et de mémoire. 


Cette qualité d'âme est indispensable pour étayer et renforcer la présence spirituelle de la conscience supérieure face à la dure hégémonie du monde matériel. Chaque jeune fille est animée par l'idéal du Prince charmant qui est avant tout le Principe spirituel auquel son âme virginale désire fusionner. La force créative féminine est alors le complément naturel et harmonieux de la force créatrice masculine.


Sortir des stéréotypes pour retrouver l'archétype de la féminité

Si l'homme représente, dans le meilleur des cas, l'esprit, la structure et la force, il se doit de respecter et de défendre cette complémentarité enrichissante que représente la femme-énergie, cette shakti sacrée qui entoure l'axe vibral de l'esprit et qui, selon la magie de l'instant, se révèle muse, mère, femme ou fille... Pour s'intégrer aux étages supérieurs de sa nature où peuvent se conjoindre en équilibre la Forme, l'Énergie et l'Esprit, la femme doit apprendre à maîtriser et à transformer les forces de destruction qui sous-tendent sa nature profonde. 


Il ne peut exister d'échange évolutif et qualitatif entre homme et femme qu'en évitant les pièges d'une dépendance amoureuse. De même que la transmutation alchimique réclame la purification du souffre - principe masculin - et du mercure - principe féminin - la communion entre l'homme et la femme est d'autant plus forte et harmonieuse qu'ils ont su préciser, l'un et l'autre, leur rôle et leur identité. L'androgynat intérieur est cette pierre philosophale qui résulte ensuite de la quintessence et de l'intégration des qualités du sexe complémentaire. 



L'auteur retrouve ici l'esprit des grandes traditions initiatiques issues d'une Synthèse primordiale déformée au cours du temps par des intérêts religieux et politiques divers. Il actualise, approfondit et redimensionne cette connaissance initiatique grâce à une longue expérience personnelle de psycho-physiologue et d'instructeur acquise dans de nombreux pays. "Femme ?" est un recueil de certains des entretiens parmi les trois mille enregistrés par IJP. Appel Guéry (licencié ès sciences et en psychologie) depuis 1986 et dans lesquels il trace, à partir d'une relation vivante avec son auditoire, les perspectives d'une identité galactique de l'être humain à l'aube du troisième millénaire. 


Ces entretiens expriment le résultat de nombreuses années de recherche et d'expérimentation pour dégager le principe féminin des stéréotypes qui enferment et réduisent la femme aux rôles sociaux de mère ou d'amazone ayant pour seule référence la forme matérielle. Dans ces entretiens, IJP. 

Appel Guéry s'adresse à un public quelque peu averti de ses recherches. Il utilise parfois des termes, des notions et un langage utilisés notamment dans son œuvre majeure, la Science Unitaire de l'Intra-univers comprenant deux cents chapitres, où il décrit, à partir d'une inspiration supérieure, les rapports complexes entre conscience, énergie et matière. L'apparition d'un nouveau champ de recherche nécessite la création d'un nouveau langage. Quelques-unes des notions utilisées ici par l'auteur appartiennent à un langage qui doit, avant tout, être perçu à partir d'une résonance interne sans être réduit à une définition intellectuelle très limitative. 

Certains passages doivent donc être abordés d'une manière intuitive - comme le sont les ouvrages initiatiques, poétiques ou alchimiques - en écoutant, au-delà des mots, la vibration intérieure qu'ils éveillent, la voix secrète qu'ils évoquent, la vérité spirituelle dont ils se font l'écho. Cette approche novatrice, tant dans la forme que dans le fond, pourrait intriguer certains lecteurs : c'est le propre des pensées innovantes que de se heurter aux pensées dominantes avant de trouver, dans l'évolution des esprits et le renouvellement des générations, une compréhension et une reconnaissance.


De l'occultation à la réinvention des valeurs féminines


En perdant peu à peu toute la compréhension ésotérique des enseignements initiatiques, l'exotérisme religieux s'est enfermé dans une interprétation littérale des textes en oubliant trop souvent de se ressourcer à l'inspiration créatrice qui donne accès aux véritables clés. Interrogeons les textes religieux sur leur conception de la féminité. Selon saint Paul, dans la première épître aux Corinthiens : "Ce n'est pas l'homme qui a été tiré de la femme, mais la femme de l'homme. Et l'homme n'a pas été créé pour la femme mais la femme pour l'homme." 


Il récidive dans le premier épître à Thimothée : "Je ne permets pas à la femme d'enseigner ni de dominer l'homme. Qu'elle se tienne donc en silence." Le théologien Tertullien déclare quant à lui : "Femme, tu devrais toujours porter le deuil, être couverte de haillons et abîmée dans la pénitence, afin de racheter la faute d'avoir perdu le genre humain." Si saint Augustin considère que dans le domaine de la foi, la femme est égale de l'homme, il invoque l'ordre naturel pour affirmer son infériorité face à l'homme. Elle ne peut commander, intervenir dans des activités judiciaires, ni enseigner dans l'Église ou au dehors. Pour Gratien (XIIe s.) et saint Thomas d'Aquin (XIIIe s.), la femme est coupable du péché originel et les hommes doivent la contrôler... 

L'ostracisme vis-à-vis des femmes dont font preuve nombre de religions réside dans la perte des clés opérationnelles qui permettent un rapport magique et créatif entre les sexes. Faute de comprendre comment fonctionne cette complémentarité, on en est venu à diaboliser la dimension de la féminité. Cette diabolisation conduit à une négation et à une méconnaissance de toute la richesse émotionnelle, subtile et vitale de l'être humain. Cette perte des valeurs féminines explique en partie le fanatisme, l'inquisition voire le masochisme profond de certains fondamentalismes religieux. 


Le féminisme a été une réaction salutaire d'émancipation et de libération face à un tel obscurantisme fondé sur l'occultation et la répression des valeurs et des spécificités féminines. Si le combat féministe a porté ses fruits dans un certain nombre de secteurs de la vie publique, il s'est avéré décevant dans la sphère privée car il n'a pas su proposer de modèle ou de vision rénovée de la féminité. Un certain nombre de femmes explorent ensemble les voies nouvelles de cette féminité inspirée. Cet ouvrage a pour but d'aider ces "formes-âmes" à mieux comprendre la complexité des jeux de l'âme, en leur apportant des informations pour défendre leur essence subtile et participer ainsi, dans le meilleur aspect d'elles-mêmes, à l'évolution et à la transformation de l'humanité.