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samedi 31 janvier 2015

Le Pouvoir des femmes



Le temps est venu d’exprimer, de révéler et de partager avec magie et mystique cette connaissance que détiennent les femmes. Le temps est venu pour les femmes d’en découvrir davantage sur leurs propres mystères: les processus de leurs menstruations, de l’accouchement et de leurs cycles émotionnels. Le temps est venu de partager cela avec les hommes. Plusieurs femmes se demanderont: « Qu’ai-je à partager? Je ne le comprends pas moi-même. » Alors, le temps est venu pour vous de regarder à l’intérieur et de vous demander: « Quelles sont ces sensations en moi? Si je devais expliquer à quelqu’un ce que c’est qu’être femme, qu’est-ce que j’expliquerais? Comment puis-je devenir davantage une déesse dans un corps de femme, davantage une magicienne? » La Déesse intérieure est celle qui sait et qui transfert l’information d’un système à un autre. 

Au fil de cette décennie, on remarquera une augmentation notable d’enseignants et de dirigeants féminins, car la Déesse s’incarne dans sa propre espèce. Cela ne veut pas dire que la Déesse n’œuvre pas avec les vibrations mâles, car les hommes apprendront aussi à incarner la Déesse. Quant il s’agit de la Déesse, aucune discrimination ni colère n’existent. La Déesse est une entité qui permet beaucoup. À travers les âges, elle a permis qu’une foule de choses se produisent afin que tous puissent apprendre. Aujourd’hui, elle demande de rendre hommage à ce qu’elle a permis d’engendrer grâce au mystère intrinsèque du sang – de par l’offrande même de sa propre matrice. 

Le sang et ses mystères offrent la clé permettant la compréhension de votre être, de votre lignée génétique et de la Bibliothèque vivante elle-même. Vous faites partie de tout l’itinéraire suivi par votre sang, vers le passé et vers l’avenir, pour ainsi dire. Vos ancêtres et prédécesseurs vous sont accessibles, vous pouvez les ressentir, en faire l’expérience et les influencer en concentrant une attention lucide sur le sang. En tant qu’être humain, vous vous développez et vous nourrissez grâce au sang de vos mères. Cette substance riche et vitale apparaît grâce aux femmes, comme par magie. Autant du point de vue masculin que féminin, les saignements de la femme ont été considérés à la fois comme un acte de puissance et une malédiction apportant la honte et le ridicule. 

Le sang est un symbole vivant établissant la preuve cyclique de votre connexion aux ancêtres et aux codes de conscience conservés dans tous les êtres. Vous êtes une bibliothèque génétique, et classées dans l’essence de votre esprit, se trouvent les archives d’expériences personnelles, planétaires et célestes. Ces expériences s’offrent à vous par votre sang, dans votre forme tridimensionnelle. 

 Votre sang comporte des trésors d’histoires. Il déborde de formes et de dessins d’une nature géométrique qui s’organisent suivant vos états de conscience et vos intentions. Afin d’acquérir une perspective nouvelle face à la vie, il vous faut être prêt à reconsidérer et à effectuer des changements. Vos pensées sont inscrites dans votre sang. Elles s’y impriment empruntant une écriture distincte suivant vos sentiments, et irradient vers l’extérieur pour que tous les mondes puissent les lire. Vous constituez la somme totale de votre être sous forme physique grâce à votre sang. 

Le sang est produit dans les cavernes osseuses qui servent à la structure du squelette. Il s’enrichit ou se carence selon le schéma de votre intention et s’associe à votre aptitude à déchiffrer la vie comme une suite d’enseignements auto-générés. Il peut facilement être enrichi et restructuré. 

Votre sang peut être modifié et enrichi par l’intention. L’intérieur de votre cerveau recèle des particules infimes qui sont comme des aimants affectés par les rayons du soleil. De grandes vagues d’énergie et des codes télépathiques pour l’établissement de civilisations sont transmis sur les voies cosmiques à partir des Pléiades vers votre Soleil. Votre Soleil transfère cette énergie vers vous et vers la Lune. Les énergies pénètrent votre crâne et sont préservées grâce à un procédé électromagnétique par ces petits aimants dans votre cerveau. 

Extrait : Les Pléiadiens, Terre, canalisés par B. Marciniak 


vendredi 30 janvier 2015

Le retour du féminin divin



Votre vous divin 
Je suis persuadée que le féminin divin apparaîtra dans le cœur, dans l’esprit et dans les actions des femmes. 

La grande mère cosmique ne descendra pas du ciel, mais elle s’exprimera à travers les choix de vie que feront les femmes au cours des prochaines années. 

Ce retour du féminin ne se manifestera pas uniquement dans les actions des femmes, mais également dans celles des hommes. Ceux-ci sont autant victimes de ce déséquilibre que les femmes, bien qu’ils détiennent assurément, en surface, les rênes du pouvoir ; en refusant de céder aux femmes les rênes qui leur revenaient, les hommes se sont nui à eux-mêmes. Ainsi, le retour du féminin divin apparaîtra tout autant dans le cœur et dans l’esprit des hommes car ceux-ci comprendront – du moins ceux qui sont assez évolués pour s’en apercevoir – qu’ils ne peuvent plus continuer de vivre comme ils le font et que la Grande Terre, la Grande Mère sur laquelle ils vivent, a été blessée. Ainsi, le retour du féminin divin consistera partiellement en un changement d’attitude envers la planète puisque la Terre est effectivement un aspect féminin dans la psyché collective de l’humanité. 

-      Comment pourrait-on expliquer que la réémergence du féminin divin n’est pas « une conquête de la planète par les femmes » ? Je pense que c’est ce que plusieurs hommes craignent profondément. 

Au niveau de l’inconscient, plusieurs hommes de pouvoir sont réticents et craintifs devant la montée du féminin. A un niveau très fondamental, c’est lié à la survie. Les homes qui détiennent un poste supérieur de pouvoir perçoivent comme une menace l’accession des femmes au même statut et au même revenu qu‘eux. Peut-être qu’à un profond niveau inconscient, certains hommes craignent la montée du pouvoir féminin parce qu’ils projettent dans le féminin l’image de méduse en colère brandissant son épée pour les vaincre. Bien que ce soit là une forme du féminin adoptée par certaines femmes, ce n’est pas l’expression principale du féminin divin. 

Le féminin divin cherche à être en équilibre avec sa contrepartie. Le désir de relation est profondément inscrit dans sa nature. Les hommes n’ont donc rien à craindre de la montée du divin féminin. En fait, je pense qu’ils se sentiront libérés de ne plus avoir à supporter l’illusion d’être les seuls responsables du monde, un concept vraiment illusoire. 

Dans le Manuscrit de Marie-Madeleine , j’ai fait allusion à un autre aspect du phénomène en disant que le passage le plus difficile pour l’homme était la séparation d‘avec sa mère, à cause de sa grande dépendance à sa mère durant le s premières années de sa vie. Cet asservissement est inscrit dans sa psyché. Chaque homme doit trouver lui-même le moyen de le transcender. Chaque homme doit trouver lui-même le moyen de dissocier de la mère de son enfance, la femme de sa vie. Le retour de l’équilibre de la femme par rapport  à l’homme est donc une affaire très complexe. Elle affecte votre culture et votre psychologie à tous les niveaux. Aux hommes qui s’interrogent sur la signification de l’équilibre entre le féminin et le masculin, je dirais qu’il signifie une liberté nouvelle, la fin de l’illusion d’isolement, la fin de la nécessité du martyre, et la naissance d’un monde nouveau dans lequel il vaudra la peine de vivre. 

Les Hathors et Marie Madeleine ; Issu du livre : 2009 La Grande Transformation – L’année de la cocrétation – série Kryeon canalisé par Lee Carroll - 


LA FEMME D’HIER



 
 
Quelles furent, jadis et naguère, les professions les plus enviées par les jeunes Françaises ? Quelles sont-elles aujourd’hui ? s’interroge en 1930 un journaliste du Petit Parisien, qui exhume une enquête réalisée à la fin du XIXe siècle et destinée à cerner les aspirations des élèves de l’époque.




Le travail industriel de la femme, son accession aux professions commerciales ou libérales uniquement exercées autrefois par les hommes, sont le résultat d’une évolution toute moderne, et qui s’est produite surtout depuis la Première Guerre mondiale dans les mœurs et les conditions de la vie sociale, écrit Jean Lecoq dans Le Petit Parisien.

Sans doute, les femmes ont travaillé de tout temps ; mais leur activité se bornait à la pratique de quelques métiers essentiellement féminins, et qui leur étaient, d’ailleurs, strictement réservés. On vous dira qu’au Moyen Age les femmes étaient admises dans certaines corporations qui, plus tard, ne furent ouvertes qu’aux hommes ; qu’il y avait par exemple à Paris, au XIIIe siècle, plusieurs « mirgesses » — femmes médecins — et quelques apothicairesses. C’étaient là de pures exceptions. La grande majorité des femmes, en ce temps-là, ne songeaient guère à envahir les métiers masculins.

Si, au XVIIIe siècle, le féminisme commença à marquer quelques instincts de conquête, ses ambitions furent, par la Révolution d’abord, par Napoléon ensuite, sévèrement réprimées. Les « Grands Ancêtres » n’étaient rien moins que féministes : chaque fois que les femmes voulaient se mêler de politique, ils les renvoyaient à leurs foyers. Quant à l’empereur, on connaît son mot à Mme de Staël : « La femme la plus remarquable, c’est celle qui a le plus d’enfants. »

Bref, c’est seulement dans le dernier quart du XIXe siècle que, timidement, les femmes commencèrent à regarder un peu pus loin que le foyer familial, et les jeunes filles à rêver de quelque profession autre que celles qui, de temps immémorial, étaient réservées au sexe faible.

Les métiers féminins d’hier
Quelles étaient ces professions ? La plus ancienne codification qui existe des statuts industriels, le Livre des Métiers, d’Etienne Boileau, nous apprend qu’au temps de saint Louis les métiers dont la matière première est la soie ou le fil d’or étaient réservés aux femmes. Seuls les femmes pouvaient être « fileresses à grands et à petits fuseaux et tisserandes de soie. »


Au XVe siècle, le plus important des métiers réservés aux femmes est celui de lingère. Paris compte un nombre considérable de travailleuses de l’aiguille, mais c’est là, à peu près, le seul apanage féminin en matière industrielle. Dans la plupart des métiers mixtes, des métiers qui peuvent être exercés par les deux sexes, la femme est toujours subordonnée à l’homme : elle n’a point le droit d’y acquérir le titre de « maîtresse » et doit se contenter toute sa vie de celui de « compagnonne.

Il en fut ainsi jusqu’à la suppression des jurandes et des corporations. Mais bien des femmes n’avaient pas attendu cette suppression pour devenir patronnes ; et au XVIIIe siècle, à Paris, la plupart des maisons les plus estimées dans les industries de la mode étaient dirigées par des femmes. Néanmoins, bien des années encore devaient se passer avant que les femmes songeassent à s’évader des métiers féminins.

Vers 1880, l’autorité scolaire fit, à Paris, une enquête caractéristique à ce sujet. Les institutrices des écoles primaires de la Ville demandèrent à leurs élèves d’indiquer les professions qu’elles avaient l’intention de prendre, et de donner les motifs de leur préférence. Les réponses furent consignées dans un rapport de M. Gérard, alors directeur de l’Enseignement primaire de la Seine.

Or, savez-vous quelle est la profession qui vient en tête de cette enquête, et avec une avance considérable sur les autres métiers féminins ? Eh bien ! C’est la profession de couturière. Près de quarante pour cent des jeunes filles interrogées répondirent que c’était là leur idéal. Et elles donnèrent à leur choix toutes sortes de bonnes raisons : « Il est toujours très utile, pour une femme, de bien savoir la couture », dit l’une ; « Une femme qui ne sait pas coudre n’est bonne à rien », dit une autre. Celle-ci déclare modestement : » Je ne puis parvenir à mieux » ; « C’est mon goût, dit cette autre, et maman me répète souvent qu’on ferait de moi une bonne travailleuse ».

En voici une qui estime que cet état n’est point incompatible avec l’instruction : « J’ai mon brevet de capacité, mais cela n’empêche pas ». Quelques-unes ont donné des motifs plus futiles : « On est toujours sûre d’être habillée à son goût » ; « On n’est jamais si bien habillée que par soi-même » ; « On ne se fatigue pas beaucoup, on reste assise » ; « J’aime mieux faire aller mes doigts que mes jambes ». Enfin, voici la réponse d’une jeune personne pratique : « La façon, aujourd’hui, coûte plus cher que l’étoffe : c’est un bon métier ».

Après l’état de couturière, la profession la plus fréquemment indiquée était celle d’institutrice. Peut-être un certain nombre des fillettes qui s’étaient prononcées en faveur de cette profession voulaient-elles ainsi rendre hommage à leur maîtresse d’école ; il n’en est pas moins vrai que plus d’une réponse témoignait d’une vocation sincère :

« Profession difficile, mais si noble et si belle. — C’est la profession la plus noble. — j’aime beaucoup les enfants. — Je serai utile à mes semblables. — Je serais heureuse de me dévouer. — Je trouve que c’est une grande gloire d’instruire le peuple. — On doit être heureux d’instruire les autres. — Rien ne m’intéressera plus que de voir l’intelligence des enfants se développer peu à peu ».

Puis venait l’état de fleuriste : « Quoi de plus agréable que de pouvoir représenter ces belles fleurs que l’on voit dans les jardins. — J’ai toujours mieux aimé les bouquets que les poupées » ; et celui de modiste : « C’est un métier doux » ; celui de plumassière : « C’est un métier délicat » ; celui de repasseuse : « C’est un métier propre et coquet : on travaille toujours dans le linge blanc ».

Quelques jeunes filles souhaitaient devenir caissières, parce qu’elles avaient beaucoup de goût pour les chiffres. D’autres rêvaient d’être dessinatrices : « N’ayant que six ans, disait l’une d’elles, j’allais tous les dimanches au Louvre, j’admirais les tableaux peints par les grands hommes, et je me disais : « Quand je serai grande, je tâcherai d’imiter tout ce que je vois ».

Quatre voulaient être religieuses ; deux sœurs de charité. Un certain nombre de réponses se répartissaient entre les professions les plus variées : boulangère « parce qu’on aura toujours besoin de boulangers » ; brodeuse : « Avec ce métier-là, on est toujours propre » ; cartonnière, coloriste, compositrice d’imprimerie, confectionneuse, coupeuse, corsetière, dentellière, éventailliste, giletière, graveuse sur or, maîtresse de piano, passementière, peintre sur porcelaine, polisseuse, relieuse, etc.

Deux de ces jeunes personnes exprimaient le désir d’être sages-femmes. Et une seule — oui, une seule, sur sept mille fillettes interrogées — poussait ses espérances jusqu’à vouloir devenir « auteur ». Mais cette demoiselle s’écriait tout aussitôt : « Je sens bien que je suis trop ambitieuse ».

Ce qu’elles souhaitent aujourd’hui

Voilà donc à quoi rêvaient les jeunes fillettes à la fin du XIXe siècle. Imaginez pareille enquête faite aujourd’hui, s’exclame Jean Lecoq en 1930. Quel renversement des vocations !... La profession de couturière qui, jadis, tenait la corde, serait rejetée bien loin derrière les autres ; il en serait de même de tous les métiers manuels exercés uniquement par les femmes autrefois. Et il est fort probable que ce ne serait plus une seule fillette, mais quelques centaines pour le moins, qui caresseraient l’espoir de devenir « auteur » et n’estimeraient pas de leur part cette ambition excessive.


J’imagine que plus d’une penserait plus volontiers à être star de cinéma que giletière ou dentellière, poursuit notre journaliste ; et je crois bien que la profession qui, de très loin, distancerait toutes les autres serait celle de dactylo... Que les temps sont changés ! Avant guerre — nous sommes en 1930 — il fallait, dans tous les métiers féminins, payer son apprentissage : les gains de l’ouvrière étaient minimes, et l’on faisait des journées de dix heures, sans compter les veillées.

L’application des lois sur la protection de l’ouvrière a mis ordre à cela. La journée de huit heures, la semaine anglaise, la suppression des veillées ont modifié heureusement les conditions de travail. Non seulement l’ « arpète » ne paie plus pour apprendre, mais c’est elle qui est payée tout de suite... Et cependant, le recrutement est de plus en plus difficile... Ecoutez plutôt les plaintes des Chambres syndicales de la Couture et de la Mode...

L’aiguille est délaissée, observe Lecoq ; c’est la machine à écrire qui triomphe partout. Le préjugé de la supériorité des professions dites libérales, auquel les hommes ont à peu près renoncé depuis la guerre, semble avoir trouvé un refuge dans l’élément féminin. La modiste, la couturière, si expérimentées qu’elles soient, demeurent des ouvrières ; la dactylo est une manière de petite bourgeoise qui s’imagine, si ses parents furent de modestes travailleurs manuels, qu’elle a monté quelques degrés dans la hiérarchie sociale.

Ainsi va le monde... conclut notre journaliste. Et l’on demeure confondu de voir avec quelle rapidité ont évolué les idées sur lesquelles la jeunesse échafaudait naguère ses rêves d’avenir et ses aspirations.

(D’après « Le Petit Journal illustré », paru en 1930)


mardi 27 janvier 2015

Message de la Déesse Planétaire




 Salutations à vous tous. Je suis la Déesse planétaire et en guise de dispense spéciale pou vous, pionniers de la grande transformation, j’ai le plaisir de communiquer avec vous depuis le Grand Temple de Transmutation. Cela est possible par l’entremise d’un hologramme lumineux et énergétique.

 Aujourd’hui, je veux attirer votre attention et raffiner votre sensibilité afin que la synergie et la coopération planétaires puissent prendre leur envol.

 Vous êtes en train de parcourir les avenues de l’évolution stellaire, ce qui sous-entend un nouvel ordre de la structure vibratoire de la Terre. Une planète basée sur des structures tridimensionnelles passera à l’intégration de la tétradimensionnalité, ce qui constituera un tremplin vers une interaction multidimentionnelle des cinquième, sixième et septième dimensions de votre planète et de votre système solaire. Ce changement de fréquence vibratoire n’est qu’une variation de la longitude de l’onde électromagnétique de la Terre à travers la Grande Pyramide éthérique située entre le Soleil, la Lune et Jupiter. Nous vous disons que tout cela est connecté avec les matrices des Pléiades et d’Orion, qui sont le noyau évolutif primordial de la biochimie de votre planète. 

La radiation stellaire, à l’instar des rayons cosmiques, intensifiera son impact sur les champs terrestres unifiés, ce qui signifie que les forces magnétiques modifieront ses corps magnétiques.  La Terre est en soi un système intermédiaire d’évolution et un champ expérimental de structures, de connaissances et d’énergies qui fonctionnent grâce aux organismes vivants de votre écosystème. Non seulement vous faites partie d’un système physique par l’entremise de divers organismes biologiques et chimiques, mais en plus vous portez l’archétype d’ascension spirituelle dans votre corps de lumière, qui est en fait vote propre pyramide supérieure. Ces données techniques sont nécessaires, car le phénomène de l’évolution n’est pas seulement un concept mystique dépouillé de tout fondement scientifique, comme aime bien le prétendre un certain secteur intellectuel et scientifique de la planète. 

Maintenant, nous procédons à l’ouverture du Portail de temps cosmique réel qui a été fermé durant une longue période, vous isolant ainsi du cycle d’évolution supérieure ; derrière la trame hypercomplexe de l’évolution, vous constaterez l’intervention des Hiérarchies Spirituelles supérieurs et des forces d’involution qui contrôlent l’espace-temps artificiel des mondes mythiques d’évolution. Tout cela a entraîné de grandes guerres galactiques entre les Seigneurs de la lumière et les Renégats évolutifs. 

Chers pionniers et pionnières de la Lumière, vous êtes aujourd’hui au carrefour d’une mutation qui vous permettra d’entrer dans le nouveau cycle cosmique de création supérieure. Ce cycle est composé de moments d’une grande accélération vibratoire qui vous pousseront, comme jamais auparavant, à chercher des réponses et des solutions aux dysfonctions émotionnelles que vous vivez présentement. Cette pression énergétique et vibratoire vise à provoquer l’ouverture des canaux magnétiques éthériques de vos corps inférieurs et à les ajuster à votre corps de lumière. Nous pouvons illustrer ce point au moyen d’une table d’échecs, où le roi ou dieu solaire et la reine lunaire sont en conjonction tétraédrique avec la tour de Jupiter, provoquant dès lors une réaction électromagnétique chez le fou de la Terre. Ce que j’entends par là, c’est que vous vivez des moments extraordinaires qui font office de structures d’entrée permettant l’initiation de l’humanité à la multidimensionnalité. Ainsi, le lignage évolutif conçu pour les matrices génératrices des Pléiades et d’Orion activera et ouvrira des portails interstellaires pour que les Seigneurs des Flammes cosmiques puissent installer les nouveaux schémas évolutifs. 

Ne paniquez pas le jour où la mutation géophysique, magnétique et vibratoire prendra de l’ampleur et modifiera votre vie. Comme vous le savez, cela aura pour but de mettre en place une nouvelle réorganisation stellaire qui entraînera des modifications dans vos corps inférieurs et votre conscience spirituelle et cosmique. Ces changements furent programmés il y a 12 500 ans, après l’effondrement de la civilisation de l’Atlantide qui a provoqué la fermeture des portails de lumière pyramidale d’Orion et des Pléiades. Mais aujourd’hui, selon la loi cosmique d’évolution, le moment est venu d’ouvrir et de remettre en activité ces portails de lumière afin de vous accorder aux méridiens astrophysiques et géophysiques de la Terre. Bientôt, votre planète entrera dans le point zéro de l’activation énergétique du Verseau, où descendront des Flammes de Conscience illuminée. Cela déclenchera la renaissance des codes génétiques et vibratoires des Seigneurs d’Orion et des Flammes des Pléiades, qui sont actuellement dans le plan éthérique de la Grande Pyramide. 

Vous êtes les fils et les filles de la Terre, qui a besoin de votre coopération, de votre attention et de votre sensibilité spirituelle car, en tant que structure d’évolution, elle est l’image et l’archétype de votre évolution stellaire. Cela étant, la Déesse planétaire vous convie tous aujourd’hui, vous invitant à pénétrer dans la spirale de temps évolutif réel afin de vous débarrasser des schémas tridimensionnels négatifs et de syntoniser tous les éléments nécessaires à votre ascension. Tout provient de la Lumière primordiale et, à ce titre, s’avère digne de vénération. Ainsi, vos actions, vos pensées et vos émotions peuvent être des réseaux de lumière sacrée magnifiée. Honorez ce corps et cette vie qui vous ont été donnés, car ils représentent des cadeaux divins reçus pour honorer et vénérer le Créateur infini, ce grand auteur et programmeur de l’évolution. 

Voilà le message et l’invocation spéciale que la Déesse planétaire désirait transmettre à tous ses fils et filles planétaires conscients du lien évolutif entre nous. Rappelez-vous toujours que je suis la présence divine de la planète et que je reçois toutes les pensées, actions et paroles que vous émettez constamment. Comprenez que la surface que vous parcourez, et sur laquelle vous élaborez votre vie, est vivante et, par conséquent, sacrée. Vous êtes une Famille au sein d’un même espace évolutif. Apprenez donc à vous respecter et à coexister dans l’harmonie. Elevez votre esprit et vote cœur en un rayon de lumière fraternelle pour générer une étoile d’amour où convergent l’esprit cosmique, les fils de l’évolution et les énergies lumineuses de l’ascension. Souvenez-vous que nous sommes toujours à vos côtés, frères et sœurs de la lumière, j’ai été honorée de communiquer avec vous pour la première fois depuis fort longtemps.

Vous dis au revoir…


Messages de la Cité de Lumière des Intraterrestres, canalisés par Ramathis-Mam aux Editions Ariane aux Editions Ariane – page 190.

lundi 26 janvier 2015

Interview avec Shamandra, chamane urbaine.




Vous vous décrivez comme une "Chamane urbaine"...pouvez-vous expliquer ce terme qui peut paraître un peu contradictoire par rapport au chamanisme traditionnel déconnecté du monde moderne.

J'ai choisi cette appellation parce qu'elle correspond à ma réalité. Je suis née en France, suis de culture occidentale et vis à Paris. C'est dans cet environnement urbain et après avoir travaillé près de 20 ans dans le monde de l'entreprise que j'ai découvert mes dons de chamane. Je n'ai suivi aucune formation initiatique traditionnelle, et même si je me suis découvert une vie antérieure de médecine man amérindien, mon approche du chamanisme est différente de celle qu'elle a pu être ou peut encore être dans certaines sociétés ancestrales. A la fois admiré, respecté et craint pour ses capacités à voyager dans les différents mondes, le chamane traditionnel entretenait une relation de pouvoir avec ses patients. Aujourd'hui, même s'il possède des capacités similaires, le nouveau chamane travaille et guérit avec l'énergie du cœur. Le chamanisme a évolué avec le temps et s'est adapté à son époque. Cela explique peut-être son retour en France sous des appellations nouvelles. On parle souvent de néo-chamanisme qui unit toutes les tendances, toutes les croyances, toutes les pratiques. Certains chamanes restent attachés aux valeurs traditionnelles mais d'autres émergent avec un mode de fonctionnement libre et autonome et abandonnent toute étiquette. Je fais partie de cette dernière catégorie. 

Au niveau individuel, J’ai vu sur votre site web que vous proposez des consultations individuelles et des soins énergétiques chamaniques. Quelle est la différence ?

Les consultations, soins et voyages chamaniques s'adressent à toute personne majeure ou mineure (avec le consentement des parents) qui vivent un état de souffrance chronique ou ponctuel (stress, anxiété, tristesse, solitude, fatigue, addictions...), causé soit par un événement brutal qui casse tous les repères (DC, séparation, chômage, retraite, maladie...), soit par des comportements et des croyances aliénants souvent inconscients issus de notre éducation ou de notre perception du monde (relations dominant/dominé, sentiment de manque affectif, dévalorisation de sa personne, incapacité à rompre un lien affectif destructeur, fatalisme, peur de l'inconnu...). Toutes ces formules ont pour but de libérer les blocages psychologiques, émotionnels et physiques en harmonisant la vie des patients. Les consultations simples sont adaptées aux personnes qui préfèrent partager verbalement leur expérience de vie, en dévoiler les moments agréables et ceux qui le sont moins. Le soin comme le voyage, bien qu'ils abordent la thématique de la souffrance n'exigent pas de révélation personnelle profonde. Si les patients se sentent à l'aise avec les différentes techniques, la formule complète propose un mixte qui souvent permet de gagner du temps en travaillant sur des points que la conscience ne perçoit pas. Il est bon de souligner qu'il est souvent utile pour soulager les souffrances profondes de travailler sur plusieurs séances, simplement par le fait qu'il faut du temps pour que l'ego lâche son pouvoir. Dernière remarque, beaucoup de personnes hésitent encore à faire appel à un spécialiste parce qu'elles pensent pouvoir s'en sortir seules, là encore, c'est l'ego qui parle par peur du changement.

Vous dîtes « qu'il faut du temps pour que l'ego lâche son pouvoir»…ce qui est souvent ce que je constate même si au fond est-ce que cela n’est pas plutôt une question de prise de conscience ?

Si la compréhension est immédiate…la souffrance peut disparaitre immédiatement mais si la résistance ou une sorte d’attachement sont là, cela peut encore durer une longue période ! Quelle est selon vous la véritable source de nos souffrances psychologiques ou émotionnelles, l'identification à l'ego, la peur du changement ? 

Dans la majorité des cas, la guérison n'est pas immédiate parce que nous fonctionnons avec l'illusion du temps qui nous enferme dans les événements douloureux du passé et l'attente hypothétique de situations meilleures dans le futur! Si l'on savait rester ancrés constamment et intensément dans le présent, on serait libres !

La source de la souffrance provient de la séparation entre nos parties humaine et divine. Au moment de la chute, l'ego a pris le pouvoir sur le sacré plongeant l'humanité dans l'ignorance, la condamnant à vivre les tourments de la vie, à lutter pour survivre. Aujourd'hui encore, 90% de nos actes sont régis par l'ego et nous n'avons pas d'autre choix que de l'accepter. Cette prise de conscience est nécessaire mais insuffisante. Il faut encore donner un sens à notre vie et agir pour son bien, celui de l'humanité et agir aussi pour quelque chose de plus grand. 

Une des étapes utile à l'ascension est de transcender notre peur de l'inconnu qui inconsciemment nous demande d'accepter l'idée que vivre, c'est mourir pour renaître sans cesse. Et les résistances qui s'opposent aux petits changements dans notre quotidien sont une simple démonstration de notre refus de nous laisser porter par la vie et qu'au fond, qu'on se l'avoue ou pas, nous sommes pétris de peur à l'idée de mourir. On a beau essayer de se convaincre intellectuellement que nous sommes plus qu'un corps, que la mort physique est une étape transitoire et que notre âme est éternelle, sans preuve tangible, nous continuons de douter, nous nous attachons à notre identité humaine et faisons appel à notre ego pour nous rassurer alors que son but est de nous maintenir dans notre état d'illusion et de souffrance! C'est un cercle vicieux qui nous amène à reproduire les mêmes erreurs, à revivre indéfiniment les mêmes expériences de souffrance. Les événements de la vie nous présentent constamment des occasions de nous tester sur le sujet.

La bonne nouvelle est que le retour à l'union de nos deux parties humaine et divine est possible, au prix malgré tout de quelques efforts. 

Vous proposez un atelier une fois par mois "La Vague en danse" qui est inspiré des danses tribales et de la danse des 5 Rythmes mise au point par Gabrielle Roth. Comment se déroule cet atelier ?

L'atelier accueille toutes les personnes qui aiment exprimer leurs émotions dans le mouvement. Axé sur le développement de l'intuition, il ne nécessite aucune notion de danse. Je l'ouvre par une cérémonie chamanique qui invite les participants à s'ancrer dans l'ici et maintenant et à se connecter à leur dimension spirituelle. Ce moment est fort parce qu"il crée une énergie de groupe qui va permettre à chaque danseur de s'exprimer librement et dans le respect de tous. Durant la première séquence musicale qui dure une heure environ, les danseurs visitent un univers musical que je sélectionne pour répondre à la thématique du jour - l'amour de soi, la confiance, le pouvoir du cœur, l'écoute de la petite voix intérieure, la liberté, etc... Mon rôle est d'observer le flux des énergies des danseurs pris individuellement et celles du groupe dans sa totalité, afin de suggérer des mouvements qui les invitent à dépasser leurs blocages, à libérer leurs émotions, à oser visiter des domaines encore inconnus de leurs capacités. Au fil des enchainements, ils lâchent prise sur leurs peurs, prennent confiance en eux et donnent de la fluidité aux mouvements du corps qui se libère des tensions accumulées. La seconde séquence musicale de 30 minutes environ comprend un enchainement complet des 5 Rythmes de l'univers afin de réaliser l'ensemble du cycle de vie d'un état. C'est un moment de réalisation intense! L'atelier s'achève par un cercle de parole pour échanger en toute simplicité les impressions ressenties. J'en profite pour exposer mon projet d'association avec un musicien qui donnera à l'atelier une ambiance 'live'. Ce sera pour 2015...

Vous proposez durant l'année aussi une méditation en groupe "Vague de Prières Chamaniques", de quoi s'agit-il ? 

L'atelier est une invitation à la méditation en groupe sur une thématique actuelle. J'ai choisi un format - étude de paroles de sagesse suivie d'une méditation au tambour, qui permet aux participants d'intégrer la spiritualité dans leur vie quotidienne, de lui donner un sens personnel concret, de la rendre peut-être plus parlante. Les questionnements, réflexions et exemples pratiques aident à comprendre les épreuves de vie que nous rencontrons et proposent des clés qui peuvent servir les personnes présentes à trouver la solution à leurs difficultés du moment. La méditation au tambour finalise le travail par l'apport de nouveaux éléments en réponse aux prières de chacun.

Merci pour cette interview.


Pour en savoir plus sur le travail de Shamandra, visitez son site web : www.lavaguedevie.net

Galvanisation de la Déesse




 Epouser la Déesse vous ouvrira la Bibliothèque vivante et vous enseignera les secrets enfouis dans les profondeurs de la Terre Mère, car qui donc est la Terre Mère, sinon la Déesse elle-même ?

 Lorsque vous pensez au Créateur originel, quel être ou quelle réalité envisagez-vous ? Votre société vous enseigne que l’énergie divine mâle constitue la source et que l’énergie divine féminine constitue l’usage ou l’activité de cette dernière. Nous dirions plutôt qu’il s’agit de l’inverse : le féminin représente la source et le masculin, l’utilisation.

 Il est vrai que le Créateur originel est une vibration féminine. La Source, telle que nous la connaissons, est une vibration féminine. Il y a déjà des millions d ‘années, les consorts de ce principe féminin, la vibration masculine, rivalisant pour l’amour de la Déesse, se sont étiolés en un détournement d’énergie. Vous êtes un fragment de cette énergie détournée. Deux fils pléiadiens issus d’un dieu médiocre conquirent la Terre, se livrèrent bataille et engendrèrent le dilemme actuel. Dans une perspective plus vaste, il ne s’agissait que d’une simple querelle de famille. La Déesse Mère se fragmenta et prit diverses formes afin de devenir l’épouse de plusieurs dieux. Ils souhaitaient apaiser, aimer et demeurer dans cette vibration de la mère parce que c’était de là qu’émanaient toutes les forces vitales créatrices.

 La Déesse est d’une conscience telle qu’elle permet toutes choses. Elle est la source qui retient les choses ensemble, la colle de la création, pour ainsi dire. C’est un concept difficile à imaginer pour les femmes, que celui d’une entité puissante circulant dans leur propre sang et à leur image. C’est éprouvant pour les hommes de penser qu’une vibration féminine est la source sous-jacente de toute chose.

 Ressentez au cœur même de votre identité la sollicitude, l’offrande et le mystère de la mère. Un retour et un éveil à  l’énergie de la Déesse Mère surviendront. Durant cette décennie, vous découvrirez que toutes vos religions sont fondées sur un idéal fallacieux. Elles se basent toutes sur un mouvement autoritaire, impitoyable patriarcal, alors qu’en réalité la Déesse Mère sous-tend toute chose. Nous, dans les Pléiades, avons découvert la cause principale de cette distorsion de l’énergie ; nous n’avons pas honoré la mère. Nous avons fait en sorte d’attirer son attention, mais nous n’avons pas mis en valeur la création de la mère, l’offrande de la mère.

 Votre planète doit apprendre l’identité de la Déesse en tant que créateur. Vous le devez. Le fait de comprendre la face cachée de la Déesse fait aussi partie de l’exploration de son énergie, car la Déesse a fait quelque chose qui a causé la perte de son pouvoir. Cela se trouve dans les cellules de votre être parce que chacun d‘entre vous, homme ou femme, possédez la Déesse en vous. La Déesse s’apprête à prendre naissance à travers vous, que vous soyez homme ou femme. Le déclin et la chute de la Déesse s’appuient sur des raisons importantes. L’énergie de la Déesse a toujours reconnu les rites de la fertilité. Cette énergie ne ressemblait pas à votre monde occidental ; pour elle, la sexualité n’était pas honteuse. La Déesse adorait la sexualité. La sexualité constitue, bien sûr votre héritage naturel. Cependant, comme pour toutes choses, il y a eu distorsion.

 Lorsque vous explorez la Déesse, vous vous mettez à apprécier la vie. Lorsque vous faites cela, vous ne sur-peuplez pas la Terre et vous ne tuez pas. Ce qui doit prédominer dans le paradigme du monde, c’est une compréhension de ce qu’est la vie, de ce qu’est la mort, de ce que sont toutes les espèces du fait que tout est étroitement lié – tout est relié à la même source.

 Le mouvement patriarcal a transformé votre histoire, reléguant la Déesse aux murmures du mythe ou de la légende. Où se trouve la Déesse dans votre Bible, votre Coran, votre Torah ? Le conflit entre la Déesse et le patriarcat se perpétue, de sorte que vous êtes maintenant si éloignés de l’énergie de la Déesse que vous n’avez même pas une image ou un modèle de ce que pourrait être la Déesse. Laquelle des sociétés occidentales, à votre connaissance, rend hommage à la Déesse ? Et pourtant, le portail même de la côte Est des Etats-Unis est gardé par une gente dame portant un flambeau. 


Extrait de Terre, clés pléiadiennes de la Bibliothèque vivante – Les Pléiadiens canalisés par Barbara Marciniack page 91.

samedi 24 janvier 2015

La Tradition Cabot – ou la Sorcière de Salem



Laurie Cabot, la vraie sorcière de Salem 

Sorcière «officielle» de la tristement célèbre cité du Massachussets où elle ouvrit en 1971 la première boutique de magie, Laurie Cabot a fêté l’année dernière son 75ème anniversaire. Figure publique et proéminente dans l’univers de la wicca nord-américaine, elle se pose en sorcière de lignée, oeuvre depuis les années 70 à la reconnaissance du mouvement wiccan et a créé une tradition que nous vous présentons ici.

Impossible de parler de la tradition Cabot sans vous présenter sa fondatrice : Laurie cabot. Laurie cabot, connue comme étant la sorcière officielle de Salem (intronisée comme telle par le gouverneur du Massachusetts lui-même), est une figure emblématique de la sorcellerie Outre-Atlantique. Elle fût la première à ouvrir une boutique de sorcellerie aux Etats Unis.

Initiée à l’adolescence, elle se proclame également sorcière héréditaire (une lignée britannique de 3000 ans !). Aujourd’hui, Laurie Cabot a un emploi du temps de ministre : son coven, sa boutique, son association contre la discrimination et les droits des sorcières, ses interview TV et radio, et ses consultations privées de divination et autres filtres d’amour...

La tradition Cabot est un mélange de Wicca et de Sorcellerie. Cette tradition met davantage l’accent sur le côté magie pratique en tant que science et art de vivre. Il n’y a que très peu de références aux dieux, sauf lors des sabbats. Ces rituels visent à célébrer la Nature en tant que source d’équilibre plutôt que de créer un véritable lien avec le coté spirituel et divin de celle-ci. Les «Cabots» ont créé une école où de nombreux Américains apprennent l’Art et les propriétés magiques des plantes et des pierres. Laurie propose aussi de nombreuses conférences à travers les Etats-Unis où tous les païens se pressent pour l’écouter.

Malgré le côté très théâtral (Laurie a un look d’enfer et pratique de nombreux rituels en public !) et business woman, la tradition Cabot est une bonne source d’inspiration pour les wiccans du monde entier qui affectionnent le côté «Sorcière» de leur culte.

La tradition des sorcières de Laurie Cabot, Salem, M.A. http://www.lauriecabot.com/

La Tradition cabot et sa science expliquées : Les aînés de la tradition Cabot et moi-même, Laurie Cabot, nous nous questionnons sans cesse à propos de notre tradition et nous avons pensé que ce serait le bon moment pour exposer les principes de base. La question à propos de laquelle nous avons le plus de demandes est en quoi sommes-nous différents d’autres traditions établies.

Par de multiples façons, n’importe quelle tradition peut vous apporter beaucoup au cours de votre chemin spirituel. La tradition Cabot est un enseignement moderne et une tradition mystique qui prend racine dans le passé avec les Sorcières de Kent England qui étaient reliées à une autre tradition au-delà de l’Egypte antique d’Hermès ou même de Thoth. De même que dans l’Egypte ancienne qui comptait de nombreuses écoles du mystère, il y a beaucoup de  traditions. Si l’une d’elle est efficace pour vous, alors cette tradition est celle qu’il vous faut. Il y a beaucoup de chemins menant à la conscience.

La tradition Cabot se concentre sur la science de l’Art. Ce qui est important de noter ici c’est l’utilisation que nous faisons du mot «science». Ce mot, comme le mot «Sorcière», a subi quelques changements fondamentaux dans sa réelle signification. Les grands scientifiques comme Galilée ont été détruits par l’église catholique pour avoir contredit les points de vue de l’Eglise sur la nature et l’univers, comme le soleil tournant autour de la Terre et d’autres non-sens. Quand les observations scientifiques sont devenues trop difficiles à tenir sous silence, l’Eglise a fait un pacte avec «les scientifiques» pour que toutes les choses mesurables ou qui peuvent être visibles soit appelées «scientifiques», et que l’invisible reste sous la juridiction de l’Eglise.

Dans l’Egypte ancienne, les premiers astronomes étaient  aussi des astrologues, les premiers docteurs étaient aussi des prêtres qui ont compris les propriétés magiques des plantes. Les architectes ont pris en compte le mouvement des étoiles et l’impact spirituel de leurs constructions. Ils n’ont jamais croisé quiconque pour éliminer la vue holistique, en sacrifiant le composant spirituel pour se concentrer seulement sur la mécanique. La religion avait une base dans la philosophie et la philosophie avait une base dans la science, l’art faisait partie de toutes choses puisque l’univers avait une base purement créative. Toute chose était interconnectée aux autres. La médecine moderne a mis très longtemps à comprendre le rôle du stress ou du moral dans des maladies. La médecine occidentale préfère toujours traiter les symptômes plutôt que la cause sous-jacente.

Les «Cabots» (sorcières de la tradition Cabot) regardent la science du point de vue holistique de nos ancêtres et respectent également les découvertes récentes et les méthodologies de travail d’aujourd’hui. En fait, rien de ce que l’on découvre aujourd’hui ne change les choses mais nous avons une perspective plus grande pour permettre à nos scientifiques actuels de rattraper le savoir de nos ancêtres, il y a 3000 ans. Les «Cabots» savent que les pouvoirs psychiques sont réels, nous savons que l’intention est l’action et nous comprenons que la magie est réelle puisque nous l’utilisons au quotidien. Nous enseignons à nos élèves comment fabriquer leurs propres outils de l’Art dans des conditions réelles quand, combinés avec les principes d’Hermétisme, nous obtenons une feuille de route sur la façon d’utiliser ce que nous connaissons le plus efficacement. Ce n’est pas une question de croyance, c’est une question d’expérience personnelle.

Quand nous pratiquons notre magie, nous comprenons très spécifiquement les forces que nous utilisons et pourquoi. Il n’y a pas un seul élément qui ne soit pas rattaché à une explication spécifique. Comme nous les «Cabots», nous sommes très axés sur la pratique, la magie doit fonctionner ou alors ceci est un exercice fantasque et de l’auto-tromperie. La superstition et le simple apparat n’ont aucune place dans notre tradition. Comprendre la sorcellerie Après des milliers d’années de désinformation et de persécutions, d’innombrables romans de fiction, de films et de reportages à la télévision, il est compréhensible que la confusion existe à propos des Sorcières, de l’Art et de la voie hermétique antique. Voici quelques informations que vous devez savoir :

Magie blanche et noire
La magie blanche et la magie noire n’existent pas. Pratiquer la magie permet à un individu ou à un groupe d’individus de travailler en tandem, aligné sur les forces correctes de l’univers, le créateur ou le grand «Tout». Garder cet alignement est difficile dans la société d’aujourd’hui et la Sorcellerie nous donne beaucoup d’outils pour nous aider dans cette tâche, ainsi que pour aider les autres. À la différence d’un marteau qui peut créer et détruire, la magie peut seulement aider à aligner, elle ne peut faire rien d’autre. Certains peuvent essayer de projeter leur intention sur autrui pour causer le mal et ces actes sont à la magie ce qu’une agression avec une batte de baseball est au baseball !

Leur magie déclenchera la Loi du Triple Retour sur eux et cette mauvaise magie peut facilement être détruite par toute personne qui connaît la magie la plus élémentaire.
Les charmes (sortilèges) Les charmes sont apparentés à la prière, mais plus ciblés sur une chose précise. Le processus de création d’un charme permet à l’individu de vraiment se concentrer sur ce dont il a besoin, pour lui-même les autres et pour le bien de tous. Les charmes font partie de notre science et devraient être perçus comme une façon d’aider dans la concentration en rassemblant un certain nombre d’éléments correspondant à un souhait. Avant de partir en voyage, vous faites vos bagages de manière appropriée, les charmes permettent à votre souhait de voyager avec tout ce qu’il faut pour être réalisé.

Démons : Satan et autres choses effrayantes
Les démons comme Satan et Lucifer (ça ne va pas plaire aux Lucifériens !) sont l’invention relativement récente des cultes judéo-chrétiens pour effrayer leurs fidèles et obtenir leur obéissance et n’ont aucun rapport avec nous. Notre Voie était déjà présente avant les Chrétiens ou les Juifs,  ce pourquoi ils ont usurpé tant de nos traditions, mais c’est une autre histoire. Notre religion n’a aucune mauvaise déité ; notre philosophie refuse l’asservissement par la peur et la crainte, seul l’enseignement et l’éclaircissement sont requis.

Le pouvoir et l’«Art »
Les principes d’Hermétique nous enseignent d’avoir un rôle actif dans nos vies. Nous sommes des pacifistes, mais solidement actifs quand il est question de notre protection. Nous utilisons notre Magie et notre science pour éloigner le mal et aider d’autres à le faire eux-mêmes. Nous ne retournons pas le mal ou les mauvaises énergies à l’envoyeur, nous le neutralisons, ainsi il ne peut nuire à personne. Il est préférable d’étouffer un feu, que de le noyer avec de l’eau. N’importe quel pompier vous dira que l’eau, la plupart du temps, cause de nombreux dégâts dans un incendie. Une Sorcière doit apprendre à s’occuper d’elle-même avant qu’elle ne puisse aider d’autres personnes d’une façon ou d’une autre. Ce n’est pas égoïste, mais pratique. Vous voudriez que votre chirurgien soit au mieux de sa forme avant une opération complexe. Les Sorcières voient la vie de cette façon.

Qu’y a t-il dans un Nom ?
La Sorcellerie n’est pas un terme qui désigne toutes les voies magiques. La Sorcellerie est en grande partie d’origine indo-européenne et notre tradition commence par Hermès qui semble avoir été adoré et vénéré dans l’Egypte antique. L’Art se développa, importé par des migrants connus plus tard pour être les Celtes. Le mot  Sorcière n’a pas de masculin. Le mot Sorcier signifie «rompre un Serment» en écossais. Les disciples de l’Art sont simplement des Sorcières. Vous pouvez aussi être un Druide, enchanteur ou Mage, Magicien, Prêtre, Prêtresse, ou même un Aîné, mais vous serez toujours une Sorcière.



Les Sorcières et la mode
Les Sorcières portent des vêtements de toutes les couleurs dans tous les styles - beaucoup de Sorcières veulent porter des vêtements noirs ou des robes rituelles. La couleur noire est la culmination de toutes les vibrations de lumière sur le plan matériel. Le Noir absorbe les informations lumineuses et aide les Sorcières à être plus réceptives aux perceptions psychiques et énergétiques. Pour être une Sorcière, il en faut un peu plus que de porter un pentacle et un manteau.

Les Sorcières sont partout
Les Sorcières viennent de tous les milieux socio-économiques et ethniques - beaucoup de Sorcières sont des professionnels tenant des postes à responsabilités comme médecins, infirmières, policiers, enseignants, etc. La Sorcellerie ne fait pas de discrimination raciale et ethnique et voit l’égalité dans les yeux du tous.

La baguette
Les Sorcières utilisent des baguettes magiques – souvent vous voyez l’utilisation de baguettes magiques dans des dessins animés pour enfants et des films rendant cet objet frivole. Dans la réalité, les baguettes magiques sont utilisées dans la guérison et pour diriger l’énergie.

La sorcellerie est un système
Les sorcières utilisent la sorcellerie comme une science, un art et une religion - elles utilisent leurs connaissances et leur Magie en harmonie avec l’Univers et la Nature qui les entourent. Beaucoup de nos pratiques sont vérifiables et il n’y a rien de surnaturel, d’occulte dans ce que nous faisons. Ce que je fais, n’importe lequel d’entre vous peut le faire avec du travail et de la pratique. J’en veux au mot «surnaturel» qui implique un certain facteur extérieur ou extraordinaire au travail en opposition avec les résultats réalisés par l’étude et la pratique.

Un athlète qui travaille dur pour perfectionner son habileté n’est pas surnaturel, c’est également le cas pour nous. Les choses occultes sont tenues au secret et tandis qu’il est vrai que pendant des siècles nos pratiques ont été cachées pour éviter la persécution, désormais rien de notre système n’est inaccessible pour ceux qui souhaitent apprendre.

Qu’est-ce qu’une Sorcière ?
Le mot «Witch/Sorcière» a une histoire riche et profonde - comme le définit le dictionnaire anglais Oxford, «Witchcraft/ Sorcellerie» est un mot celtique signifiant le sage. Nous n’utilisons pas le mot «magic», comme la prestidigitation, mais «Magick» qui est le terme global pour les pratiques de l’Art et des traditions de ceux qui ne sont pas des Sorcières, comme dans la tradition des Indiens d’Amérique et autres traditions païennes. J’utilise l’orthographe «Majick» pour différencier les pratiques des Sorcières formées par la Tradition Cabot.

Le pentacle
Dans la religion de la Sorcellerie, nous considérons le pentacle comme une amulette et un symbole de protection - l’étoile à cinq branches représente le corps humain et la terre. L’étoile entourée par le cercle représente le corps humain englobé par la protection du grand «Tout». Le pentacle est le symbole de la Sagesse Universelle. À l’envers le pentacle signifie que vous le portez inversé, cela peut signifier l’impair, mais rien de plus.

La Nature
Les sorcières s’intéressent vraiment à l’écologie - elles n’ont jamais oublié que le Monde n’est pas notre ennemi. La matière n’est pas inerte, muette. La Terre et tous les êtres vivants partagent la même force de vie. Ils sont composés de modèles d’intelligence, de connaissance et de divinité. Toute la vie est une toile. Nous sommes reliés comme des frères et soeurs. Les sorcières doivent être ancrées dans les deux mondes et éveillées à leurs responsabilités envers les deux mondes. C’est seulement en étant des humains responsables que nous pouvons être des Sorcières responsables et seulement les Sorcières responsables survivront. Nous respectons la nature, mais ne l’adorons pas. Les sorcières n’adorent pas du tout le créateur ou le «grand Tout», cependant nous voyons le «grand Tout» en toutes choses tout et nous le respectons. 

Extrait de «Pouvoir de la Sorcière» par Laurie Cabot, Delacourt (presse).
Publication de Dell (Vallon)) N.Y., N.Y., octobre 1989