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mercredi 30 juillet 2014

La Dimension Patricielle



Au lieu de penser que la femme a été créée comme il est dit dans certains textes pour la distraction de l’homme, on peut considérer plutôt, comme l’a dit Saint Paul, que la femme doit respecter l’homme comme son propre esprit et l’homme doit respecter la femme comme son propre corps. La femme peut passer la porte de l’homme si elle veut retourner à la dimension patricielle qui est la correspondance intérieure et supérieure de la situation matricielle formelle extérieure et inférieure. Car pour apparaître dans le plan de Mater, il faut passer la dernière porte de la femme-mère, et pour apparaître dans le plan de Pater (qui n’est pas de la Terre), il faut passer la porte de l’homme-père.

D’où l’importance d’un cercle initiatique opérationnel représentant la mère, préparant l’accouchement spirituel qui ne peut être scellé que si un homme initié véritable centralise ce champ énergétique.

Dans toute l’Antiquité et dans certaines religions, comme l’Islam, tous les hommes importants, les initiés ou les chefs ont toujours été entourés d’un certain nombre de femmes qui étaient en quelque sorte, le support formel de leur dimension animico-vitale amplifiée. Dans la mesure où un homme avait une importance, soit au niveau de la prêtrise, soit au niveau du pouvoir, il y avait une focalisation d’énergie en direction de cet homme, et la plupart du temps il y avait répartition de cette énergie sur un certain nombre d’êtres autour de cet homme Cela a été d’ailleurs valable avec les rois de France et la cour qui les entourait. Cela a été valable pour Mahomet qui avait plusieurs femmes autour de lui et même pour Gandhi qui avait un groupe de femmes avec les quelles il travaillait.

Evidemment, dans chaque cas, la manière dont étaient centralisées ces femmes était fonction du travail qui était mené. Si on remarque tout le groupement des bonnes sœurs dans l’Eglise catholique dirigée par le Pape, nous voyons qu’il y a toujours un regroupement possible d’êtres autour d’un homme centralisateur, et, par exemple, dans un groupe de bonnes sœurs, il arrive souvent qu’il y ait un aumônier qui les centralise. Donc ce sont des niveaux de centralisation qui varient selon le niveau d’intégration. Il peut y avoir une centralisation au niveau spirituel, au niveau animique, au niveau mental, au niveau vital ou substantiel. Comme par exemple une vedette a des groupies autour d’elle, dans l’Islam un homme peut avoir plusieurs femmes, dans un groupement politique ou dans une entreprise, il y a un directeur avec un certain nombre de secrétaires qui travaillent pour cet homme. Donc il y a toutes sortes de types de regroupements de femmes autour d’un homme et, en général, c’est toujours basé sur le fait qu’il y a beaucoup d’énergies qui se centralisent sur cet homme, qu’il y a la nécessité de faire une gestion jusqu’au niveau formel de ce type d’énergie sen relais entre l’unité de cet homme et la multiplicité des êtres qui sont autour. 

Evidemment, cette situation créée autour d’un homme modifie le fonctionnement de cet homme qui, au lieu d’être dans une relation individuelle, doit pouvoir gérer une relation multipolaire. D’ailleurs, Mao Tse Tung, qui avait beaucoup de monde à centraliser, était toujours entouré de jeunes filles, de même que de nombreux dirigeants russes et américains.

A partir du moment où cette situation se crée, il est évident que l’homme doit pouvoir gérer une relation multipolaire, mais aussi que la femme doit pouvoir sortir d’une situation strictement matricielle autour d’un homme. Ce qui lui permet de déplacer sa situation d’enveloppe formelle en pôle yin équilibrant le pôle yang de l’homme, pour ne plus avoir à assumer toute seule l’enveloppe formelle de l’homme, mais au contraire la répartir sur plusieurs femmes.

Ainsi, elle peut sortir d’une situation d’enveloppe formelle excessive pour pouvoir ne garder qu’une part d’enveloppe qui est reliée à sa relation avec cet homme. En se dégageant progressivement de son système matriciel, elle peut s’orienter de plus en plus vers une dimension plus animique et subtile de sa créature parce qu’elle est de moins en moins enveloppe formelle de cet homme, tout en conservant vis-à-vis de cet homme, si c’est un être évolué, une dimension de centralisation.

Elle s’achemine donc d’une dimension matricielle formelle, à une dimension animico-vitale plus subtile, jusqu’à un contact avec une dimension spirituelle. Elle se dégage ainsi de cette situation matricielle formelle qui risque de la mettre en enveloppe en dessous de l’homme au lieu de la mettre à côté de l’homme ou même au-dessus de l’homme si elle se subtilise jusqu’à entrer en contact avec sa correspondance lumière et spirituelle personnelle.


p.29 du livre "Femme – Réponses Essentielles" de Appel Guéry

Chaque émotion est enregistrée





Dans un lointain passé, il y eut des sièges qui causèrent la mort d’un nombreux bien supérieur de gens que ce dont vous n’avez jamais entendu parler. Même pris tous ensemble et en multipliant leurs travestissements, ces derniers n’auraient jamais été aussi importants que celui que l’on appelle la chute des femmes.

Je vais vous dire pourquoi. Les femmes devinrent des ornements destinés au plaisir des hommes. Elles étaient rassemblées comme du bétail dans les harems. Elles étaient vendues au marché sous des auvents de soie d’un orange éclatant et d’un jaune citron ; elles se tenaient sur l’étal des enchères au milieu de l’odeur de l’ail, du vieux fromage, du vin pourri, de l’urine de chameau et des cris des oies. Tous ces sens vous pénètrent alors qu’une femme nue se tien soumise à l’examen de tous, peinte de ce qu’on appelle le khôl et le henné afin d ‘être vendue au plus offrant. Cela se produisant tout le temps.

Les femmes commencèrent à être fécondées. Elles ne désiraient pas avoir une fille comme enfant. Leur survie était exaltée si elles produisaient un fils ; la demande allait aux fils ; Ils alimentaient la machine de guerre. Il arrivait fréquemment que, souffrant en silence, une petite fille de 13 ans seulement donnait naissance à un enfant qui se révélait être ce qu’on appelle une malédiction pour elle car il s’agissait d’une petite fille. Pour assurer sa propre survie, elle jetait l’enfant sur les tas de merde à l’extérieur des murs de la cité afin que les bêtes nocturnes qui ressemblaient à des hyènes et à des coyotes puissent venir le déchiqueter – mort impitoyable en vérité.

Souvenez-vous, chacune de ces émotions enregistrées dans l’âme. C’est là que l’on ressent les émotions. Tout le monde trouvait naturel de vendre ces petites filles dont, dès l’âge de trois ans, la pureté était brisée à l’aide d’un phallus de marbre avant d’être envoyées à un satrape qui les achèterait et les tourmenterait tous les jours de leur vie. C’est ce qu’on appelle la souffrance liée à l’identité sexuelle.

Et une fois qu’elles savaient atteint la maturité, elles s’enveloppaient les seins pour qu’ils restent plats et épilaient les poils de leurs parties intimes de sorte à toujours ressembler à des petites filles car, passé 13 ans, on les considérait vieilles. Le saviez-vous ? Personne ne voulait dans un son harem des entités capables de donner la vie – les petites filles ne peuvent pas se reproduire. Ils pouvaient ainsi faire d’elles ce qu’ils voulaient. Saviez-vous que ceci était chose acceptable ? Et aujourd’hui, vous qui acceptez tant de choses, en êtes-vous si différents ?

Une femme qui était éduquée n’était pas aimée. Il lui était interdit de recevoir la connaissance des étoiles, des mathématiques, de la physique, d’être ce qu’on appelle un philosophe, d’enseigner, de lire les hiéroglyphes, d’être un scribe. La seule chose qu’elle était autorisée à apprendre était comment être une hétaïre ; Savez-vous ce qu’est une hétaïre ? Savez-vous ce qu’est une prostituée ? Vous avez compris,  sauf que l’art de faire l’amour leur était enseigné. Savez-vous que lorsque l’on doit vous enseigner à faire cela, la passion meurt dans l’âme ? Elle n’y est plus. 

Au contraire, on considérait les hommes dépositaires d’une âme. Ils étaient les élus ; Ils étaient les entités de Dieu, quelle que soit votre conception de Dieu. Le devoir leur revenait d’être une machine de guerre. Ils ne pouvaient pas pleurer parce que s’ils pleuraient ils seraient comparables à une femme, ce qui était une condamnation terrible – le saviez- vous ? – d’être appelé une femme. Ils ne pouvaient donc ni pleurer ni être doux et tendres. Ils devaient être durs et impitoyables. Ils devaient faire toutes les choses qui sont une indication que vous êtes ce qu’on appelle un homme.

Saviez-vous également quelle était la récompense une fois la bataille terminée ? Les femmes, les enfants et les petits garçons. Savez-vous d’où viennent les termes de viol et de pillage ? L’explosion sexuelle leur permettait de se libérer de leur peur et de leurs frustrations ; C’est de là que naquirent les abominables viols. Qu’une femme soit à la merci d’une légion était chose insignifiante, car la souffrance fait partie de ce qu’on appelle la satisfaction sexuelle.

La chute des femmes fit perdre à celles-ci leurs âmes sœurs, car elles n’étaient pas autorisées à avoir des sentiments. En vertu de la croyance et du dogme, elles se trouvèrent donc déconnectées de leurs âmes soeurs. Sur l’océan du tourment humain dérivent donc ainsi ceux qui sont déconnectés de la réalité, hommes et femmes.

Que commença-t-il à se produire alors ? Vie après vie après vie à revenir sur cette roue, rien ne se produisait au niveau de l’âme. Les femmes commencèrent à considérer ce qu’on appelle l’honneur accordé aux hommes. Il était plus aisé de ne pas donner naissance à un enfant. Il serait plus aisé de ne pas être violées, molestées et d’endurer ces souffrances. Il était interdit aux femmes de travailler ; si elles le faisaient, elles étaient jetées dans la rue, où elles devaient se prostituer pour gagner leur pain quotidien. Ceci est une grande vérité.

La souffrance devint insoutenable car il n’existait pas une autre âme ou encore l’équilibre, l’aspect masculin de leur être, avec lesquels elles  puissent équilibrer la connaissance. Comprenez-vous ? Elles étaient seules. Elles ne pouvaient comprendre. Les hommes étaient isolés de leurs femmes. Ils ne pouvaient les comprendre au niveau de l’âme, car ils n’étaient pas supposés les considérer comme leurs égales. A cette époque dont je parle, si vous aviez dit que telle femme ou tel homme était votre âme sœur, vous auriez été mis à mort. Vous ne pouvez jamais prétendre être égale à un homme.

Le schéma suivant évolua et la femme devint un croisement de sexe, choisissant un corps d’homme dans lequel revenir. L’homme, pensant qu’il préférerait être une femme dont l’on prend soin, pour laquelle on prodigue richesse, à qui sont offerts encens, myrrhe, musque, soie et bijoux grossièrement taillés, ressentit qu’il était plus facile de revenir comme une femme car ainsi les hommes n’auraient pas à aller se battre. Ils pourraient pleurer. Quelqu’un prendrait soin d’eux. Ils choisirent donc de changer de sexe. Comprenez-vous ce qui a lieu maintenant ? Avant de rationaliser cette histoire, vous devriez savoir dans l’étroitesse de votre esprit que vous avez vécu auparavant. C’est une vérité légendaire dans votre histoire. Vous avez vécu auparavant.

Que se passe-t-il alors ? Lorsqu’une énergie féminine/négative entre dans un organisme dont l’énergie est masculine et que les sceaux répondent, sont censés répondre, à une énergie égale, une longueur égale, on a ce qu’on appelle un hybride. On a ce qu’on appelle la confusion. Et voici que la femme qui en réalité est un homme est molestée à l’âge de trois ans, molestée par un homme ; Rien ne marche convenablement. Et voici que la femme part à la batille à l’âge de 12 ans, maniant l’épée. Il ne se passe rien. Vous savez pourquoi ? La petite fille qui possède maintenant les énergies d’un homme évolue dans une forme hybride comparable à celle d’une femme, alors qu’elle est grossièrement taillée comme un homme. Le corps est définitivement celui d’une femme mais est également masculin.

Les croisements de sexe sont des hybrides. Ils aiment les gens du même sexe qu’eux. Ils ne produisent rien. Elles sont positives et négatives, elles se rencontrent, champ magnétique, et c’est au centre que ce qu’on appelle l’ETRE se produit. Au centre, voyez-vous, n’existe ni positif ni négatif ; il est simplement. Lorsque l’on a négatif avec négatif, il y a répulsion. Savez-vous que ce qu’on appelle la matière cellulaire à trois dimensions ne peut évoluer dans un processus de répulsion, autrement dit lorsqu’elle se fuit elle-même ? Les hybrides sont ainsi.

Qu’arrive-t-il alors à l’âme sœur de celui qui a changé de sexe ? Vous voyez, ceux qu’on appelle en vérité les croisements de sexe ne changent pas de sexe ensemble. Seul un des eux le fait, alors que l’autre reste dans son état car ce dernier gagne de la force et l’autre en perd. Et ils n’ont pourtant aucune connexion l’un avec l’autre, rien qui les attire l’un vers l’autre. L’âme sœur d’un croisement de sexe, que fait-elle donc ? Ils se propulsent loin d‘elle. Ainsi, non seulement n’aviez-vous pas une bonne communication avec eux au début, mais celles-ci est-elle depuis longtemps disparue car vous la rejetez plutôt que de provoquer un rassemblement harmonieux.

Vous avez dégradé vos femmes. Vous ricanez ; vous riez ; vous continuez à leur refuser toute vertu. Vous regardez leurs corps nus exposés, leurs parties intimes exposées. Ce que vous ressentez n’est pas d’ordre sexuel, mais un sentiment de supériorité et vous considérez cela naturel. C’est un signe de décadence, vous savez. Avez-vous jamais imaginé votre mère dans un de ces magazines ?

Si les femmes n’avaient jamais perdu leurs taux d’égalité, rien de tout ceci n’aurait jamais existé et la superconscience, le royaume des cieux  aurait été établi depuis longtemps sur ce plan. Vous auriez eu un cerveau totalement opérationnel au lieu de n’avoir accès qu’à moins du tiers. Le vieillissement n’aurait pas existé. Vous n’auriez pas vécu dans la déprime psychologique. Vous auriez été en dehors de l’atteinte du temps. Le saviez-vous ? Ces entités dont je parle vivent depuis des millions d’années dans le même corps. En tombant, vous avez créé un déséquilibre. Cet état de déséquilibre créé des polarisations verticales à côté de polarisations horizontales. C’est l’effondrement de la conscience sociale. Vous vous désintégrez ici. Lorsque l’hiver viendra, vus tomberez comme des mouches, je vous l’assure ; La nature se débarrasse de la décadence ; il en est ainsi car cela va à l’encontre de la continuité, de la vertu et de la pureté de la vie. Cela fait la guerre à la vie et je vous assure que l’élément naturel de l’ETRE gagnera toujours. Il en est ainsi.

Avez-vous jamais cessé de répandre vote semence, de la maintenir, de simplement être et de la laisser vous parler ? Avez-vous jamais vécu l’expression sexuelle que l’on appelle la passion quand cela c’est simplement produit ? Peu d’entre vous, si même un seul, l’ont vécu car c’est complètement forcé et vous devez en outre imaginer des fantasmes de plus en plus débauchés de sorte que cela puisse se produire.

Les femmes n’ont pas de prédisposition à ressentir un orgasme – savez-vous-même ce que c’est ; tout le monde dit que vous êtes censés en avoir un – parce qu’elles ont dû faire face à la violence dans leur âme. Pour elles, cela a été une affaire de survie plutôt que de plaisir et c’est la raison pour laquelle elles le perdent. Elles ne le ressentent pas.

Et vous, les hommes, pourquoi êtes-vous si enclins à la sexualité ? Parce que vous y pensez constamment ; Et plus vous êtes violents, plus l’orgasme est grand. Vous  vous demandez pourquoi il n’y arien qui réponde en dessous de vous ; c’est parce que vous réactivez un déséquilibre primitif. Tout ceci est vrai, vous le savez.

Ce qui s’était produit en es temps-là, s’en est allé dans une vallée – ce qu’on appelle l’Age des Ténèbres – et remonte aujourd’hui jusqu’à un sommet éminent. Vous revivez tout cela de nouveau ; c’est partout. Vous y êtes sensible set ne cessez de toucher ces ponts sensibles. Ce point approche un point culminant. Arrivera alors la grande intimidation et, une fois ceci terminé, achevé, cela ne se représentera plus jamais. Ce seront les vieilles histoires de l’âme. Ainsi sont les choses.

Vous, les femmes, vous méprisez / haïssez vos hommes ? Maîtrisez cela. Vous, les hommes, vous méprisez et aimez / haïssez vos femmes. Maîtrisez cela. Si le seul lieu où vous puissiez trouver réconfort, paix et joie est de vivre sous quelque vieil être remarquable que l’on appelle un arbre, faites-le pour l’amour de la vie. Comprenez-vous ? Entendez-vous ?

Les âmes sœurs, elles en ont vu de toutes les couleurs, n’est-ce pas ? Il existait une raison à cette beauté, une expérience qui peut devenir sagesse  s’il lui en est accordé la possibilité. Vous pouvez faire l’amour avec la ferveur de la passion originelle si vous laissez votre corps tranquille et lui permettez de vous parler. Laissez l’âme vous parler. Elle vous dira quand vous êtes prêts. Lorsque vous en finirez avec les préjugés sexuels, vous connaîtrez le bonheur. Lorsque vous en finirez de vivre dans votre pénis pour vivre dans ce qu’on appelle l’Esprit, le Christ, le Dieu de vous-mêmes, vous découvrirez la joie. Vous découvrirez en même temps que vos jugements sur les hommes et les femmes cesseront et que votre amour ira à eux tous. Comprenez-vous.



Ramtha  Extrait du Chapitre : « Les dieux nés sous forme humaine » aux Editions AdA.

lundi 28 juillet 2014

RAMTHA célèbre les Femmes





Je suis Ramtha, ce soir, je célèbre les femmes parce que ce soir, par l’intermédiaire de J-Z Knight, j’en suis une. Et je les célèbre car elles sont des créatures qui ont été abusées ; Elles ne sont pas comprises par les hommes dans leur vie ; Elles ne sont pas des créatures sexuelles. Elles doivent développer cet aspect pour leur survie. Ce n’est pas qui elles sont. Elles sont plus proches de Dieu. Elles sont la Mère Terre. Elles sont Mammie (NINHARSAG) Elles sont la matrice de toute vie. Et leur préférence et leur allégeance vont à ce qui est issu de leur matrice plus qu’à tout amant quel qu’il soit qui leur ait donné la semence.

Et je les célèbre et je les aime, car personne dans l’histoire n’a jamais pris la défense des femmes de l’histoire et ne les a aimées avec le dynamisme qui est le mien ce soir. Mais, en dernière analyse, de quoi s’agit-il ? D’en terminer avec cette partie de votre appartenance sexuelle (masculine) et de devenir cette partie-ci (féminine) – la devenir, la comprendre et l’aimer – cette responsabilité féminine, cet amour, cette tendresse, cette douceur. Les femmes n’abusent pas, les hommes abusent. Comment pouvez-vous vous rapprocher de Dieu ? Quoi qu’en soit le prix, quelle que soit la route que vous deviez prendre pour vous rapprocher de vos propres rêves, qu’il en soit ainsi.

Qu’est-ce que la rédemption spirituelle ? Si nous devons nous battre et faire usage de nos grilles pour défendre notre identité, en tant que polarité de ceci ou de cela, Dieu Tout-Puissant, comment pourrions-nous jamais identifier Dieu sans mettre en évidence un nouveau calendrier ? Je ne suis pas ici pour prendre parti en ce qui concerne le bien et le mal, le positif et le négatif ou les hommes et les femmes. J’exprime mon soutien à la créature envers laquelle existent les plus graves préjugés dans toute l’histoire et elle est assise devant vous et peut-être est-elle assise à côté de vous ce soir. Et il doit y avoir quelqu’un qui, à un moment donné, leur offre la rédemption car elles la valent. Ce sont nos mères. Ce sont nos sœurs ; ce sont nos amantes. Ce sont nos femmes. Ce sont nos petites amies. Ce sont les fleurs dans notre jardin. Pourquoi n’y aurait-il personne qui choisisse de représenter les brins e muguet ? Et comme certains l’ont dit : "Je ne peux pas te dire ce que je ressens réellement car je crains que si je te le dis, tu ne m’aimeras plus".

Les femmes portent un fardeau extraordinaire et épouvantable. Elles font des compromis envers elles-mêmes de toutes sortes de manières, car elles doivent rencontrer un homme qui soit capable d’être leur ami, leur confidente, et qui ait suffisamment de l’aspect féminin en lui pour comprendre leur propre vérité et être honnête à propos de leur vie. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse.

Les femmes portent la responsabilité non seulement des enfants, mais elles portent également la responsabilité de la vérité de leurs enfants. Mais l’homme qui les a fécondées pour qu’elles donnent la vie, elles ne doivent rien à ces hommes. Rien, Rien. Et tout homme qui ait quelque valeur se ferait un devoir d’apprendre les mystères d’une femme. Ceci est une évolution. C’est une évolution d’apprendre qui et ce qu’elles sont car elles sont une espèce mystérieuse.

Pourquoi sont-elles mystérieuses ? Parce qu’elles ne sont pas comme les hommes. Elles appartiennent à un ordre supérieur aux hommes. C’est la raison pour laquelle elles ont un tel pouvoir de séduction. Ce sont elles le mystère. Elles le sont vraiment ; Et nous en revoilà à Mammie, cette grande Déesse, la créatrice d’enfants ; et ses frères les mirent en pièces. Elle aimait ses enfants et se consacrait à eux ; jamais elle ne voulut rien de tout cela. Elle voulait tout donner à ses enfants et elle le fit. A la grande Déesse, la grande matrice d’où nous sommes tous issus, moi inclus. Tout homme ici présent émergea de Mammie parce que vous êtes sortis de la matrice de votre propre mère si bien que vous êtes dotés de cette Déesse. Je veux que mes femmes dans mon auditoire, comme ma mère et ma sœur, soient des Dieux libres et ne soient redevables à aucun homme excepté l’ultime intelligence omnisciente et toute sage. Et le plus grand amant de toute femme devrait être son défenseur – son défenseur – son Principe Père .

Aucune femme n’a jamais été prête pour faire l’amour pace que la maturité des femmes ne dépasse pas celle d’un enfant ; Leur corps a mûri au-delà de leur propre conscience ; Les petites filles ont en elles une tristesse. C’est parce qu’elles sont toujours de pettes filles et non pas des objets de fantasme sexuel. Pour finir, qui donc devient l’ennemi ? Leurs pères, leurs frères, les hommes de leur vie, car seule une autre femme comprend cette sorte de menace et cette sorte de souffrance.

Maintenant, si on a vraiment de la chance – vraiment, on tombe sur des hommes dans sa vie qui sont des créatures réellement évoluées ; ils sont réellement évolués car la présence de la Déesse est en eux également. Ils comprennent donc le cycle menstruel de leur femme. Ils comprennent leur cycle hormonal. Ce que je veux dire, c’est qu’ils regardent la lune et ils comprennent leur dame. Il est si doux de voir qu’ils ont pris le temps de comprendre ceci, de comprendre leurs confusions et leurs circonvolutions. Il est réellement merveilleux qu’ils aient pris le temps de l’apprendre. La plupart des hommes n’ont pas la moindre idée de ce que sont les cycles lunaires des femmes. Si vous ne me croyez pas, voyez si votre mari peut vous les expliquer.

Je parle en défense de votre Dieu. Je brise toutes les objections humaines selon lesquelles vous avez créé  Dieu. Dieu n’est pas ce qu’en fait votre image. C’est notre cœur qui bat. Notre cœur qui bat est comme un tambour ; nous pouvons marcher au rythme de ce tambour. Oh ! Maman ! Prépare-toi à mourir. Oui, les battements de tambour furent créés d’après les battements de notre cœur. C’est le battement le plus troublant qui soit car, si on le suit assez longtemps et qu’il arrive que l’on saute un battement, tout le monde perd sa concentration et commence à sentir son cœur. Je sais faire cela.

Quoi que vous pensiez que je suis, je ne crains pas de vous dire la vérité. "Et ceux qui ont des oreilles pour entendre et des yeux pour voir me suivront". Je vous jure que je vous dirai toujours la vérité et, avec la connaissance que je vous livre, je vous livrerai et changerai votre vie afin que vous ne soyez plus des esclaves, ne soyez plus asservis, afin que nous puissions recréer Dieu non pas à l’image de l’Eglise, mais à l’image de notre propre conscience qui n’est qu’un enfant mais à qui nous avons accordé le pardon et la permission de trébucher en route, d’être inhibé, et qui nous aime chaque instant. Il attend seulement que nous disions : "Voyons j’ai fait cette expérience-ci et je connais ceci. Petit enfant, que dis-tu qu’il serait bon que je connaisse maintenant car je suis prêt à le connaître".

A la gloire de la vie
Et aux femmes
Qui nous ont donné la vie
Et nourris,
Source de vie.
A la gloire de Dieu
Qu’il en soit ainsi.


Propos de RAMTHA par l’intermédiaire du channel J - Z KNIGHT

NINHARSAG – La véritable Déesse de la Genèse





Il y a un pouvoir que possède cette femme que vous ne possédez pas : une conscience et un pouvoir absolus. Il se trouve que ce pouvoir s’exprime dans le corps d’une femme mais son but est de glorifier la femme, de glorifier les trésors dans votre vie, de glorifier la droiture et la vérité dans votre vie. Il n’est pas un homme qui n’ait besoin d’être glorifié par une femme. Sinon, il ne siégera jamais comme un roi. Il ne siégera jamais comme un homme de la noblesse parce qu’il y a un trait génétique qui qualifie le sang royal ; le sang royal n’est pas transmis par le sperme de l’homme, il est transmis par l’œuf de la femme. Génétiquement, les maisons royales sont transmises par le sexe féminin.

En bien, écoutez, je suppose qu’il faudrait que vous soyez des généticiens pour comprendre que c’est la lignée féminine directe qui pourrait être retracée jusqu’à Eve. C’est la femme qui donne la continuité, non pas l’homme. L’homme possède de la continuité mais ce n’est pas grâce à sa partie masculine, c’est grâce à sa partie féminine que cette continuité existe. Cette femme qui est assise devant vous ici, et vous tous, hommes et femmes assis ici, vous pouvez remonter jusqu’aux Dieux qui vous ont créés à travers votre génétique féminine et le Dieu suprême qui vous a créés fut une femme. Ce fut une femme.

Les hommes, que sont-ils donc ? Chauds, lourds, ayant besoin de s’exprimer tous les jours mais étant les premiers à appeler leur mère quand ils sont proches de la mort.

C’est parce que je ne veux pas que vous me dépréciiez à cause de mon apparence. Et j’ai aussi un corps, et ce corps a une apparence fort différente de celui-ci. Quel est donc le message au vingt et unième siècle ? C’est que les femmes sont Dieu et qu’elles sont plus proches de Dieu dans leur compassion, leur amour, leur faculté de pardonner, de comprendre et de nourrir que l’homme, qui n’a pas de passion envers sa propre semence. Quelle est donc notre contribution au vingt et unième siècle par notre nouveau rassemblement et notre nouvel enseignement ?

Un nombre considérable de femmes à qui sont enfin accordées leur divinité et leur importance, qualités qu’elles ont toujours dissimulées car elles n’étaient pas acceptables socialement.

Maintenant, je suis sûr que vous êtes tous familiers avec le Livre de la Genèse, ce document frauduleux du Fichier National. Les Juifs n’ont fait que copier un texte ancien remontant aux Sumériens et à leur histoire, leur histoire de Terra. Terra était le nom que les Dieux donnèrent à la Terre.

Savez-vous quand ils sont venus ici, Enki et Enlil ? Ils sont venus ici il y a 455 000 ans, mais ils ont vraiment tout commencé il y a environ 25 000 ans. Maintenant, savez-vous ce qu’ils firent entre ces deux époques ? Se disputer, se disputer ; Et savez-vous qui mit fin à la dispute ? "Leur grande sœur mit fin à la dispute. C’est elle qui mit fin à la dispute parce qu’elle était la brillante généticienne dans la famille d’Anu. Ce fut leur sœur qui régla le problème : elle descendit ici et commença à séparer les gènes. Ce que vous êtes sur le point de découvrir au sujet du génome humain, elle le savait déjà il y a 455 000 ans. Elle descendit ici et opéra le croisement entre le sperme d’Enki, d’Enlil et d’Anu et ses enfants de la terre. C’est elle qui fut la mère qui créa ce que vous êtes, l’hybride de l’homme de Cro-Magnon. Qui donc fut le  Dieu de la Genèse ? Eh bien, ce ne fut évidemment ni Jéhovah, ni Enlil, ni Enki, ni Anu. Ce faut leur sœur qui fut le Dieu de la Genèse".

Le Dieu de la Genèse était une Déesse. Son nom était Nisgal ou Ninharsag. Son nom était aussi abrégé et on l’appelait Mammie, d’où Maman. Vous ne me croyez pas ? C’est la vérité. Dans les textes Sumériens – on trouve ces textes dans tous les grands musées du monde – il est dit qui était le Dieu de la Genèse, la sœur des deux frères rivaux. Qui est venu faire le travail ? Leur sœur. C’est pourquoi on l’appelle Mammie. Et ainsi, quand notre corps nous quitte, quand le souffle de notre vie nous quitte et que notre sang s’est écoulé sur le sol, nous appelons Maman. Nous appelons la Mère des premiers âges, la Déesse qui nous a faits. Et c’est elle qui dit : "Que mes enfants soient qui ils sont". Et ce furent ses frères qui s’évertuèrent à les diviser, à en abuser et à se complaire en abusant d’eux. Les hommes sont des seigneurs de la guerre. Les mères sont compassion et amour. Et à qui revient le mérite de la survie de l’humanité sur la terre ? A Mammie.

La vérité est toujours stupéfiante. Elle va au-delà de ce que nous savions mais, dans la mort, nous saurons toujours la vérité et qui nous appelons alors est Maman. Voici ce qu’il en est de la grande Déesse qui croisa le singe avec les Dieux et créa l’homme de Cro-Magnon ; c’est à elle que remonte notre génétique la plus remarquable. Il est possible de remonter génétiquement jusqu’à son laboratoire. Ils l’ont déjà fait et prouvé. Pourquoi donc la femme devrait-elle être opprimée ? Parce que les hommes veulent la guerre. Et que veulent les femmes ? L’amour, la compassion et la paix. Dieu n’a jamais été plus virulent lorsqu’il est une femme. Les femmes font les scientifiques les plus brillants. C’est leur nature de comprendre la création. Combien d‘entre vous comprennent ? Qu’il en soit ainsi.

Maintenant débutants, comprenez-vous pourquoi j’ai choisi une femme ? Cela détruit-il un peu votre idéal de ce à quoi ressemble un maître ? Bien sûr. Pourquoi ? A cause de mes dames. Et vos mères ont tant souffert pour vous donner la vie. Jéhovah n’était en rien supérieur à son arrière-arrière-arrière grand-mère. C’est un fait.

Et cela est la raison pour laquelle la religion la plus ancienne de l’humanité, la plus ancienne, vous commencez à savoir où elle remonte. Et vous savez ce que je sais à votre sujet, c’est que vous ne vous intéressez pas à l’histoire. Ce qui vous intéresse, c’est votre sexualité, vos problèmes, si bien que vous avez un système de croyances fondé sur votre corps émoitonnel. Cela est totalement faux et, si vous aviez fait usage de votre cerveau au lieu de votre pénis, vous comprendriez que votre histoire génétique remonte à cette époque en Afrique, la demeure du souffle de vie. Et quel scientifique état à sa tête ? Mammie. C’est à l’Afrique que cela remonte, l’Afrique, le berceau de la civilisation. Où ses enfants furent-ils emmenés ? Dans le pays situé entre les deux fleuves, le Tigre et l’Euphrate. Il s furent dispersés sur toute la surface de la terre ; Ils deviendraient les esclaves des Dieux. Mammie aimait-elle ses enfants ? Absolument.

Voici de quoi faire votre éducation et du travail à faire à la maison avant de me revoir de sorte que, si vous ayez l’occasion de prouver que j’ai tort, vous puissiez le faire – vous avez à votre disposition toutes les bibliothèques du monde. La religion la plus ancienne du monde représente la Déesse et ils aiment la Déesse. C’est la religion la plus ancienne du monde, Mammies, la mère suprême.

Débutants, m’écoutez-vous ? Vous ne me croyez pas ? Mettez-vous en route. La connaissance se trouve dans vo bibliothèques et dans vos musées. Allez-y. Revenez me voir, et si vous prouvez que j’ai tort, je vous accorderai mon attention, mais pas avant.

Combien d’entre vous ont appris ? Vous êtes donc en vie à cause de Mammie. Et de la même manière que la plupart des hommes ont la propension de ne porter aucun intérêt à leur progéniture et de la considérer comme un fardeau, le créateur et le progéniteur de votre vie fut une femme, une Déesse qui fut une scientifique brillante, Mammie. Et elle vit. Elle est bien vivante en chacun de vous parce que vous avez tous ses gènes à l’intérieur de vous. C’est vrai. Quel est donc le plus grand ? Si vous avez deux parents comme progéniteurs d’une force entière de l’humanité, qui devrait être le plus grand parent ? C’est une femme qui devrait être le plus grand parent parce qu’elle prendra toujours soin de ses enfants. Compris ? Même votre mère prendrait bon soin de vous. Combien d’entre vous comprennent cela ? Pourquoi donc suis-je dans un corps de femme ? Maman, ma Maman, ma Maman.



Propos de RAMTHA par l’intermédiaire du channel J-Z KNIGHT

Les conférences encouragent les femmes à la frivolité

IL Y A CENT ANS DANS LE FIGARO - Tous les week-ends, Le Figaro explore ses archives de l'année 1914. Le 18 février, un chroniqueur du journal ironise sur la présence de femmes aux conférences «sérieuses».

Le Péril des Conférences

Article paru dans le Figaro du 18 février 1914.


Les conférences sont dangereuses, très dangereuses. Elles encouragent les femmes à la frivolité.

Evidemment, l'on peut crier au paradoxe. Nos conférenciers, dira-t-on, traitent de philosophie et d'histoire, des sujets les plus graves, et non de chiffons, de robes, de maxixe, ou de ces méchants sujets parisiens chers à certains cerveaux de quatre sous dont la futilité fait peine.

Eh! Sans doute... La gravité des leçons données en Sorbonne et ailleurs ne fait point question. Elle est passée comme celle des jupes plates, la mode des conférenciers souriants, qui badinaient si volontiers. Un furieux appétit de sérieux s'est emparé d'une France régénérée et messieurs les professeurs remettraient encore de l'austérité dans leurs moindres propos, plutôt que de paraître en manquer. On offre ce qui plaît, n'est-ce pas? Or, ce qui plaît, cet hiver, c'est la pensée. En voici donc, et en voilà. Ainsi que nos célèbres modistes, nos penseurs ne vendraient pas grand'chose qu'il y aurait encore la façon: et, sur ce point, à Paris, nous ne craignons personne, ni professeur d'Iéna, ni midinette de Berlin.

Mais, hélas! C'est précisément cette gravité qui nous inquiète. Écoutez, en effet, observez un monsieur d'abord, puis une dame qui reviennent d'une conférence. Le maintien du monsieur est modeste, discret, presque trop discret: encore un peu on le croirait gêné. À qui lui demande quel sujet traitait le conférencier: «Il a parlé dans la perfection», répondra l'auditeur légèrement effarouché.

Par contre, entendez la dame, tâchez de saisir quelques mots parmi son extraordinaire flux de paroles, appréciez sa jactance innocente et sa fierté attendrie.

- Ma chère, s'écrie-t-elle, le maître a été merveilleux! Son début, sur Dieu, nous a fait passer le frisson. Lorsqu'il en est arrivé à la métaphysique transcendentale, nous avons été bien heureuses, et quant à sa conclusion touchant l'impératif catégorique, ce fut un délice!

Parfois même, ivre d'une joie ingénue, la dame ajoute orgueilleusement:
- Et vous savez, j'ai tout compris!

Croyez qu'elle ne ment pas : certes, elle a si bien écouté qu'elle se figure avec une entière bonne foi avoir parfaitement tout compris. Car des personnes malveillantes prétendent que les dames assistent pour la plupart aux conférences parce qu'elles veulent avoir ou conserver un salon littéraire, ou parce qu'elles y retrouvent des amies, ou bien afin qu'on les y voie. On assure que nombre de femmes tournent la tête de tous côtés, qu'elles passent en revue les toilettes et les chapeaux, et qu'elles supputent leurs courses et visites de la journée, tout en adressant force petits signes de côtés et d'autres. Mais voilà une calomnie des plus noires. Ces dames écoutent, au contraire, de toutes leurs oreilles, de toute leur conscience héroïque, de toute leur attention désespérée. Que l'orateur leur parle d'un grand exégète ou d'un profond théoricien politique, de haute morale ou de civilisations comparées, elles écoutent, elles écoutent, muettes et sages, comme des images de première communion, sans rire ni broncher, ni même se remettre, par contenance, de la poudre sur le nez. Elles succomberaient à la peine et s'endormiraient au champ d'honneur, plutôt que de se dissiper un seul instant.

Eh bien, s'il faut tout avouer, c'est justement cette courte débauche de sérieux qui nous inquiète. Nous craignons que pour avoir assisté dans un tel recueillement, et au prix d'un si loyal effort, à une petite conférence d'une heure, ces dames n'estiment qu'elles viennent en quelque sorte d'accomplir une espèce de période sous les drapeaux de Pallas Athéné, qu'elles ont fait pour ainsi dire leurs soixante secondes intellectuelles, et qu'après cet acte d'honnêtes et scrupuleuses réservistes -tenez-les pour «bleues» au cours ou au couvent- les voilà libres de redevenir d'autant plus étourdies qu'elles auront la conscience en repos. L'heure de la conférence passée, enfin, c'est «la classe», et vivement!

Aussi bien n'y a-t-il qu'à rencontrer plusieurs femmes qui quittent à l'instant même la caserne -je veux dire la salle de cours- pour se persuader de cette vérité. Quels éclats de rire, soudain, quelle allégresse vraiment incompréhensible après avoir écouté de belles, et fortes paroles sur la mort ou l'âme éternelle, ou la première dynastie des Sassanides, quelle joie de s'être retrouvées là, en «payses», dirait-on!

- Ah! Vous étiez au Collège de France, à la Sorbonne? Comme c'est amusant!... Et maintenant, qu'est-ce qu'on va faire? Quoi, vous voulez rentrer tout de suite? Oh, non, ma chère, non! Nous allons goûter ensemble, nous bavarderons, nous rirons... Et où goûterons-nous? Ma foi, allons donc à tel thé, ou chez une telle: on y danse. Ne le dites à personne, mais il y a un petit tango... Chut!

Et voilà comment ça finit, ces conférences : par une revanche d'extravagance, par des gaietés de libérables rentrées dans leurs foyers, par des folies naïves de permissionnaires, et par du tango défendu.

C'est bien la peine, en vérité !


Par Marcel Boulenger

ROLE HISTORIQUE du GRAND FEMININ




Aux fondements de la culture européenne : un déséquilibre masculin/féminin.


Le mythe d’Europe est, comme tous les grands mythes fondateurs, constitué par la superposition de deux strates reflétant les deux cultures qui se sont universellement succédées : l’antique culture de la Grande Mère et de son consort symbolisé sous les traits du grand Taureau fécondant, puis celle du Dieu Père qui est venue la supplanter par les armes (premières guerres de l’histoire) en se présentant comme le Commencement. Ce mythe d’Europe n’a été lu jusqu’ici que dans sa dernière strate, la plus récente, qui exprime la perspective grecque patriarcale ; la première strate ou strate originelle, concernant la culture de la Déesse, ayant été effacée.

C’est ainsi que le cœur du mythe, à savoir les tribulations d’Europe enlevée sur le rivage de Tyr et violée par Zeus en Crète où il l’a emmenée, s’avère mettre en scène, originellement, non pas la plaisante « histoire d’amour » que l’on a présentée traditionnellement, mais la grande révolution historique qu’a connue l’humanité aux âges du Bronze : d’une culture du féminin sacralisé dans la « première Histoire », l’humanité est passée à la culture du féminin déchu et livré à l’homme, devenu le guerrier conquérant de cette « deuxième histoire » qui est encore la nôtre.

Le « dépoussiérage » de ce mythe permet de saisir les causes de la violence contemporaine, issue de la désacralisation conjointe du féminin de l’humain et de la Nature, intervenue voici plus ou moins 5000 ans, c’est-à-dire hier au regard d’une aventure humaine vieille peu ou prou de 2 millions d’années. Si, abandonnant l’optique patriarcale univoque, on perçoit le viol d’Europe comme l’équivalent de la chute de l’Ame, et le triomphe de Zeus comme le triomphe de la Matière et de la force brute, on est alors à même de comprendre l’essence des sociétés modernes où l’équilibre féminin/masculin a été détruit et où la violence est allée de pair avec un matérialisme porteur de mort. Une trilogie d’exploration de la culture universelle !

« Jésus et les Femmes » « Avant les Dieux, la Mère Universelle » « Le Viol d’Europe ou le féminin bafoué » forment une œuvre de redécouverte de la culture néolithique qui a précédé l’émergence de l’ordre patriarcal. Cette trilogie qui commence en Mésopotamie, sur le territoire de Sumer (correspondant en gros à l’Irak contemporain) d’où sont originaires les mythes les plus anciens déchiffrés à ce jour, pour se poursuivre en Grèce, en Egypte, au Moyen Orient, en Inde, sans oublier l’Europe. On y découvre que la culture patriarcale conquérante, c’est-à-dire guerrière, étayée sur les valeurs matérielles d’extension des territoires, d’accumulation des biens et de compétitivité, n’a pas toujours existé mais qu’elle est au contraire récente au regard de la longue culture qui l’a universellement précédée, organisée autour de la notion de divin féminin, et qu’elle a fini par submerger après une suite de revers.

Il est traditionnel de présenter cette culture patriarcale, dernière en date, comme la seule digne d’attention car elle représenterait le « progrès » accompli sur des temps antérieurs de « chaos ». Ce que révèlent ces trois livres, c’est que bien au contraire, l’émergence de l’ordre patriarcal conquérant, venu s’installer militairement (premières guerres de l’histoire) par-dessus la culture structurée autour de la Grande Déesse, Mère divine universelle, s’est accompagnée, dans toutes les zones géographiques confondues, de temps de chaos guerrier, véritable régression culturelle à différents niveaux. Les mythes de Sumer témoignent du fait que cette « première culture », aux temps du divin féminin, loin de limiter les actions et comportements humains à la seule matérialité, évoluait dans un monde symbolique qui prenait en compte la dimension spirituelle de l’humain et du monde. On découvre que l’amour, envisagé comme l’union entre les deux grands principes féminin et masculin, était sacralisé comme l’étaient aussi les arts -chants, danses, musique, représentations symboliques dessinées ou sculptées…- qui tenaient une place d’importance dans la vie sociale. On y apprend pourquoi et comment la culture guerrière postérieure, qui est toujours la nôtre et qui a démonisé le féminin et chassé le spirituel (l’être et l’âme) de ses préoccupations, pour se consacrer au monde matériel de l’avoir, a progressivement réussi, presque partout, à effacer cette « première culture » ou culture du féminin divin, en se faisant alors passer pour le Commencement.

Cette trilogie met en lumière le fait révolutionnaire que tous les grands mythes fondateurs universels, premiers écrits organisés que nous a laissés l’humanité, loin de n’être que des œuvres de pure imagination comme on l’a cru trop souvent, représentent en réalité la voie royale vers la totalité de notre Histoire, totalité de notre mémoire, car ils restituent dans leurs strates originelles non aperçues jusqu’ici, l’histoire des temps anciens enfouis, c’est à dire cette culture de la Déesse, dont l’histoire « officielle » désireuse de promouvoir la culture patriarcale conquérante, a effacé la trace. On découvre ainsi que le mythe n’est pas synonyme de « fable », mais qu’il se révèle au contraire comme l’ultime gardien de notre première histoire enfouie, histoire à laquelle la culture patriarcale s’avère avoir fait tant d’emprunts… elle qui se présentait comme seul vecteur de « civilisation ».

Dernière découverte d’importance : ces trois livres mettent en lumière le fait que l’œuvre de démonisation et d’occultation du rôle historique du « Grand féminin » -féminin divinisé qui constituait le pivot de la culture au néolithique- entreprise par les premières religions patriarcales, a été reprise et parachevée par la religion du Dieu biblique, premier Dieu sans parèdre féminine de toute l’histoire ; puis par le judéo-christianisme qui a fait dégénérer le message du Jésus de la gnose, message dont le cœur était la réhabilitation du féminin démonisé, dans un but de réconciliation de l’humain avec ses deux moitiés, féminine masculine.

Françoise Gange, philosophe et ethno-sociologue, se consacre depuis un quart de siècle à l’exploration des mythes, faisant ressortir leur rapport étroit avec l’histoire vécue par l’humanité. Elle a publié autour de ce thème divers essais et romans, et participé à des œuvres collectives. Par ce nouveau livre intitulé Le Viol d’Europe ou le féminin bafoué, elle poursuit l’œuvre de découverte ou plus exactement de désoccultation, de notre première 
mémoire, première culture, des temps où le divin était féminin, commencée avec Avant les Dieux, la mère universelle et Jésus et les Femmes. Aux Editions Alphée.


A lire : le viol d’Europe ou le féminin bafoué. Françoise Gange. Editions Alphée. 

dimanche 27 juillet 2014

Messages de Marie aux frères de Lumière



« JE SUIS la Mère Universelle,
Mère de tous les hommes sur cette Terre.
Éternellement JE SUIS.
Infiniment JE SUIS.



Afin que tous les êtres vivants sur cette Terre connaissent l’amour d’une mère, la tendresse d’une mère, l’affection et l’attention d’une mère envers ses enfants.

Je préside à tous les accouchements. Je suis là lorsque le bébé pleure, je suis présente lorsqu’il est malade, je veille sur son sommeil et prie pour son salut.

Les enfants me voient jusqu’à l’âge de cinq ans dans leurs rêves. Après, je leur dis “au revoir” en leur prodiguant des conseils pour leur vie affective, et je m’éclipse... Il faut qu’ils me retrouvent par eux-mêmes, surtout les hommes qui ont tant besoin de moi. Voilà mon message, mes chers enfants :

Aimez au présent.
Ne vous embarrassez pas des choses du passé et ne faites aucun plan sur l’avenir.
Seul le présent compte.
Recevez au présent et donnez au présent.
Ainsi, vous savez ce qu’est AIMER :
Vous recevez avec l’innocence de l’enfant, l’émerveillement de l’enfant et vous connaissez la joie du cœur.
Vous donnez en toute confiance, généreusement, et vous connaissez la paix de l’âme.
Point de calcul, d’intérêt, de fausse humilité, de sentiments intéressés. Dans le présent vit le don de Soi, le sens du partage, l’Amour illimité...
Il vous faut donner pour donner.

Vous, les hommes, comprenez que la femme est le réceptacle vivant que Dieu vous a permis d’enfanter afin que vous connaissiez les joies de la Création.

Honorez-la, respectez-la. Car si vous ne le faites pas, comment voulez-vous qu’elle vous respecte et qu’elle vous honore ?

Car c’est cela que vous attendez d’elle, n’est-ce pas ?

Effacez les images stéréotypées de la femme que le monde présente à vos yeux en ces temps troublés. Remplacez-les par la vision de la Beauté, la Bonté et la Grâce, qui sont de toute Eternité.

Et vous, les femmes, ne soyez pas si sûres de vous en ces temps troublés. Ne croyez pas que le monde est à vos pieds parce que vous êtes à présent libres. Les chaînes de jadis se sont juste déplacées. Elles entravent à présent votre cœur , qui ne sait à quel saint se vouer. Retrouvez l’innocence de l’enfant en vous, retrouvez cette fraîcheur, cette Grâce qui fut jadis votre bagage le plus précieux, et ouvrez-vous à la Vraie Vie dans le don et le partage.

Oui, vous êtes tous mes enfants et je vous bénis. Les forces de l’ombre vous donnent beaucoup de mal et je comprends cela. Mais reliez-vous à moi, prenez place autour de moi, la Divine Protectrice, et confiez-moi tous vos secrets. Je peux tout entendre, tout comprendre et tout pardonner. Alors ayez confiance, je vous en prie. Plus vous le ferez, plus l’Amour Vrai reviendra sur cette Terre.

Le Seigneur est avec moi pour l’Eternité, et ma mission est de Le seconder dans Sa tâche. Et Dieu sait si elle est lourde en ces temps d’apocalypse. Mais tout effort sera récompensé, tout péché sera pardonné et tout prisonnier sera libéré. Ayez confiance, mes chers enfants, faites-moi confiance, moi qui vous aime plus que tout au monde. Ouvrez votre cœur et ressentez ce baume éternel que j’ai placé en vous à votre naissance.

C’est cela le véritable Amour, l’Agneau de Dieu, la Grâce.

Alors, aimez. Aimez le plus possible sans attendre de retour, sans penser à hier ni à demain.
Eternellement, infiniment, aimez...

Soyez bénis, mes enfants.

MARIA
(paroles de la plus douce et la plus tendre des femmes : Marie.)


EXTRAIT de : Messages aux frères de Lumière - URIEL et ses frères / issus de Les Livrets bleus de l’Association AQUARIUS par Patrick Giani