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samedi 30 mai 2015

FEMMES COSMIQUES DE L’UNIVERS


 

Parmi le nombre important de femmes seules qui vivraient éventuellement dans cette condition sur cette planète (puisqu’il y en aurait onze millions rien qu’en France), et qui d’une certaine façon sont mal à l’aise dans la condition qu’on leur propose, s’il n’y a pas parmi elles une volonté sérieuse de se redimensionner et de ne pas accepter de vivre cet état de déchéance dont la société leur attribue sur ce plan trop condensé, elles ne pourront pas réinsérer leur signature sur un plan de civilisation avancée où on n’accouche plus dans la douleur et où on ne gagne plus son pain à la sueur de son front. Pour cela, alors, il faut résister à la chute dans l’ornière spatio-temporelle facile qui consiste à faire comme tout le monde, comme on fait les grands-mères et les mères. Il faut aujourd’hui que les femmes les plus avancées aient le courage de se réorienter vers une nouvelle dimension qui est celle de la femme cosmique.


Ceci signifie que si des femmes veulent se redimensionner cosmiquement, elles doivent s’évertuer elles-mêmes à monter vers une dimension de conscience plus élevée et une dimension de maîtrise énergétique plus précise.


Les femmes qui s’engagent dans ce voyage de la femme cosmique sont très peu nombreuses sur cette planète par rapport aux centaines de millions d’autres qui sont dans une situation de chute et qui la perpétuent. Les quelques femmes qui s’acheminent en direction de la femme cosmique, même si elles paraissent peu nombreuses sur cette planète, sont en fait en alliance avec toutes les femmes cosmiques de l’univers, et sont donc réellement majoritaires.


La seule chose qui crée véritablement leur état d’isolement, c’est la déconnexion du circuit de télédiffusion universelle, c'est-à-dire du contact télépathique avec toutes les civilisations avancées de l’univers. C’est la raison pour laquelle, si elles s’emploient sérieusement à se reconnecter à la Confédération cosmique et aux civilisations avancées, elles sont avantagées parce qu’elles sont réellement majoritaires.

 


Vous pouvez reproduire ce texte à la condition d’en indiquer l’auteure et la source : http://etredivinaufeminin.blogspot.fr/    

LA FEMME PAPILLON ou COLOMBE


Le choix de cet insecte comme symbole de la féminité remonte aussi loin que la période néolithique. Il représentait la déesse minoenne de la vie et de la fécondité, rappelant par la forme de ses ailes les lèvres de l'orifice vaginal féminin. Chez les Aztèques, il symbolisait la végétation et la fécondité, de même qu'une espèce précise le représentait en divinité présidant aux rites en rapport avec les femmes et les fleurs. Le papillon était associé à l'âme ainsi qu'au feu de l'esprit et de la renaissance. La mue de la chenille en papillon était regardée comme métaphore du concept de vie après la mort, d'abandon du corps terrestre pour une forme nouvelle et plus belle. 


Dans le légendaire irlandais, la vierge Etain, jalousée par une rivale en amour, fut changée en papillon et voyagea de par le monde sous cette apparence jusqu'à ce qu'elle renaisse sous une forme humaine. On l'associait aussi au feu, et le mot gaélique désignant le tissu allumant les feux de la communauté à partir du feu de joie cérémoniel était le même que celui employé pour « papillon ». Comme c'est le cas pour d'autres représentations féminines, on l'associait à la lune compte tenu de la courbure de ses ailes rappelant les croissants de cet astre en phase ascendante et descendante ; l'art de Minos a d'ailleurs stylisé cette forme par la suite pour aboutir à la hache à double tranchant, ou labrys.

 

Beaucoup de divinités lunaires sont également assimilées à des oiseaux et à la colombe en particulier qui est depuis longtemps associée au féminin divin et à la lune. Elle symbolisait Ishtar, Astarte, Inanna, Rhea, Déméter, Perséphone, Vénus, Aphrodite, Isis et, plus tard, le Saint Graal. On la retrouve aussi dans l'iconographie de la Vierge Marie. Elle représentait la reine des cieux, de même que la féminité, la douceur, l'amour, la sexualité, la spiritualité, la sagesse et la paix. Image de la clarté lunaire, elle apportait au monde sagesse et inspiration. Selon la tradition gnostique, Sophie ou la « Sagesse Sacrée » de Dieu, était représentée par une colombe dont on pensait qu'elle apportait sur la terre la lumière de la mère céleste. Au Moyen-Age, l'art chrétien s'en servait pour symboliser le Saint-Esprit, aussi les tableaux de l'Annonciation et du baptême du Christ la représentent-ils planant respectivement au-dessus des têtes de Marie et de Jésus. On l'associait aussi à l'Arbre-lune puisqu'elle était posée sur une de ses branches. Une image analogue se retrouve dans les peintures la montrant sur la chevelure d'une divinité lunaire. La figure emblématique de la vie régénérée pour Ishtar et Athéna représentait la colombe tenant un rameau d'olivier dans son bec et l'offrant. Sacrées aux yeux des divinités, les tourterelles l'étaient également pour les Parques, car elles symbolisaient le rapport entre les oiseaux et les pouvoirs lunaires qu'étaient la prophétie et l'oracle. 


L’oracle antique de Dodona était un chêne habité par un groupe de colombes assistées de nombreuses prêtresses portant elles-mêmes le nom de « colombes ». Il était prononcé par le chant des oiseaux, le son produit par leur bruissement dans les feuilles ou par leurs battements d'ailes en vol. les tableaux représentant l'Annonciation montrent parfois une colombe tournant la tête vers l'oreille de Marie, comme si elle lui dévoilait son destin. Cet oiseau symbolisait la facette de la lune qui dispensait vie et amour, la faculté que possède le caractère féminin de réconcilier dans l'harmonie l'âme et la conscience, l'humanité et la nature, la voix intérieure de la sagesse et l'intuition.

 

EXTRAIT de "Les forces du cycle féminin" de Miranda Gray  

 

 

mardi 26 mai 2015

RETRAVERSER SON INCARNATION


 

La femme qui aura su se redimensionnée tel que je l’ai expliqué ici : (http://etredivinaufeminin.blogspot.fr/2015/05/la-femme-redimensionnee.html ) devrait solutionner à son propre niveau, la démesure et le poids de sa condition de Femme.


Ce qui est très difficile parce qu’il faut d’un côté régler des opérations formelles et matérielles, et de l’autre s’en détacher et les quintessencier sur un autre niveau. Le piège que représente la gravitation, l’attract gravitationnel vers la forme, la Terre, l’inversion et l’enfer, on y est dès qu’on est incarné dans un corps qui a été fabriqué sous la frontière du mal, suite à un accouchement dans la douleur, dans un plan de condensation hétérogène et de mort par rapport aux véhicules subtils qui sont dans le monde de la conscience-énergie supérieure.

 

Le problème alors, si on a réussi à créer une certaine distance vis-à-vis de la forme, reste la traversée du mal. Celle-ci est d’autant plus difficile que le corps physique se trouve situé en-dessous de la frontière du mal, et il faut avoir à l’intérieur de soi une signature appelée "mental", que l’on pourrait interpréter "ent, en l’intérieur de" et donc à l’intérieur du mal, c'est-à-dire quelque chose qui soit recteur, structurant d’une porte traversant le mal. En effet, il n’y a absolument aucune chance de traverser la porte du mal du dessous vers le dessus, parce  qu’en-dessous du mal, on est mort. Et le mal, qui n’est pas encore mort, va tout faire pour vous empêcher de passer. Quand on est mort, on est dans l’inconscience, donc on n’a aucune conscience. Le mal a une certaine conscience, il est au-dessus des morts. Si vous voulez traverser le mal et si vous voulez vous retirer de la mort qui est en-dessous, je veux dire vous, il faut réussir à passer au-dessus en conscience, surtout à aller jusqu’aux confins de la puissance pour faire le contact avec la beauté-bonté-vérité et avoir en réserve une certaine puissance pour creuser une porte dans le mal.

 

Cette opération est très difficile, parce que c’est très difficile d’avoir de la puissance au-dessus du mal. "Gagner son pain à la sueur de son front", accumuler de la puissance, des réserves d’argent à sa disposition au-dessus, c’est très pénible, très difficile. Mais l’argent n’est qu’un état de l’énergie très abâtardir, et ce n’est pas forcément avec ce type d’énergie qu’on arrivera à négocier le passage de la mort à travers le mal. Il faudra une énergie beaucoup plus qualitative. Cependant, si on regarde la manière dont les gens s’enrichissent sur cette planète, on voit que l’énorme quantité d’argent qu’ils ont pu passer au-dessus n’a jamais été gagnée uniquement par le travail de leur corps physique. Il y a quelqu’un qui a commencé à travailler, il a fait un tout petit chenal de transfert de quelque chose au-dessus, il s’est adjoint un ouvrier, un million d’ouvriers, i lest devenu politicien, il a écrémé, la fait des opérations industrielles internationale etc. et il est devenu milliardaire au-dessus. Ce sont des milliers et même des millions de personnes qui ont travaillé à constituer son capital au-dessus, et tout cela est prou l’argent.

 

Mais quand vous examinez comment se constitue un capital énergétique au-dessus du mal, vous voyez que l’extraction d’une énergie hors de la mort, ce n’est pas extrêmement facile. Si votre mental n’a fait une gestion que sur votre corps, vous n’aurez que quelques petites gouttes de rien du tout qui seront passées au-dessus. Si par contre, vous avez pendant de nombreuses années aidés beaucoup d’êtres à mieux gérer leur véhicule, vous en retirez une expérience qui vous donne une possibilité d’avoir quelques configurations qui sont passées au-dessus. Ces gestions sont de toutes sortes. Il y a des gens qui font du théâtre, d’autres de grands spectacles, des accouchements, d’autres encore qui soient les malades, font de la politique, ou transforment les autres. Il faut choisir de faire ce qui est le plus dans vos capacités, dans votre efficacité, dans votre spécialité et vos qualifications. Il faut savoir pourquoi on est fait.

 

Mais ce n’est pas parce qu’on tente l’expérience qu’on la réussit. Il y a des tas de gens qui ont essayé d’avoir un public, de passer ce circuit à travers un grand public, et ils sont exécutés, morts ou ils se sont suicidés. Néanmoins, une entité qui tente le jeu possède déjà une certaine force d’âme. La difficulté, une fois qu’on a commencé le processus, c’est arriver au bout, parce qu’il y a  beaucoup de gens qui ont eu une vie publique et qui sot morts assez jeunes. Je ne vous en fais pas une liste, mais il y en a eu beaucoup.

 

La nature étant ce qu’elle est, les racines, les tiges, les fleurs, les feuilles et les fruits, tout cela demande du temps pour se développer. Il y a des choses qu’on ne récolte qu’à partir de la cinquantaine. Et quand on meurt jeune, la fleur meurt avant de porter fruit, c'est-à-dire qu’il y en a d’autres qui profitent de la récolte, et ce ne sont pas forcément des circuits du dessus. Si vous voulez sortir votre mort de sous le mal, il faut que vous fassiez le trou par le dessus, dans la frontière du mal. Il faut que vous laissiez ouvert le passage pour pouvoir ressortir du dessous, puisqu’il s’est refermé au-dessus de votre tête lors de la naissance de votre corps formel au moment de cet accouchement dans la douleur qui vous a donné naissance. Il faut le rouvrir par le dessus, mais uniquement quand vous aurez suffisamment de concentration mentale et de puissance, attention, pas seulement du mental et de la puissance, mais à la fois du mental, de la bonté, de la beauté et de la puissance, quand vous aurez réuni tout cela, vous aurez la possibilité d’ouvrir dans le mal une porte qui soit fonctionnelle.

 


Vous pouvez reproduire ce texte à la condition d’en indiquer l’auteure et sa source : http://etredivinaufeminin.blogspot.fr/    

LA FEMME REDIMENSIONNEE

 

La femme a été créée d’une façon telle que certains facteurs la brident, notamment dans le fonctionnement de son système physique. La perturbation hormonale mensuelle, la faiblesse musculaire un peu plus accentuée que chez l’homme, divers détails semblent montrer que cet organisme a été bridé pour être mis dans une situation où il soit susceptible d’accepter et de supporter l’enfantement. L’entité habitant ce corps est habituée à se trouver extrêmement ancrée par les préoccupations provenant de ce véhicule physique. Dans une vie moyenne de 70 ans, la femme passe 2 ans à se laver le corps contre 117 jours pour l’homme et elle passe 72 jours à s’épiler et 531 jours à s’habiller contre 177 jours pour l’homme.

 

Cette situation est vécue différemment selon les entités qui habitent ce corps de femme et on pourrait dire qu’il y a trois sortes de positions.

 

Il y a celles qui n’ont aucune possibilité d’être dans une autre situation parce qu’elles n’en imaginent pas d’autre, elles y sont installées et s’y trouvent relativement bien. Elles ont pour seul but de leur vie celui de faire des enfants, de les élever, et sont complètement ancrées dans ce type de concept et d’existence. Dans la mesure où elles y trouvent un certain bonheur, il n’y a aucune raison de les déranger. Elles font ce qu’elles ont envie de faire et ce pour quoi elles ont été créées.

 

Il y a une deuxième catégorie de femmes qui ont pu se demander à un certain moment de leur vie pourquoi elles étaient femmes et pourquoi elles n’étaient pas hommes. Elles ont donc une certaine notion du bridage dont elles sont l’objet, bridage qu’elles compensent par toutes sortes d’artifices, toutes sortes de séductions qui leur donnent l’impression qu’après tout elles ne sont pas si mal que cela. Cependant, une certaine forme de conscience leur donne la sensation que c’est presque une condamnation qui est tombée sur elles, seulement elles n’ont pas de formation, pas d’idéal, pas de direction, pas de moyen et petit à petit elles finissent par apprendre progressivement être une femme, s’habituent à cette situation et s’y installent.

 

Enfin, dans une troisième catégorie, il y a celles qui ont pris conscience de cette situation personnellement, ou suite à l’intervention de quelqu’un et qui ont développé la notion que effectivement, il y aurait à réaliser une maîtrise de cette situation. Une maîtrise exactement comme celle que l’homme doit réaliser sur son corps s’il veut reposer sur une limite en contrôlant d’abord son éjaculation, ses réactions affectives disparates, puis son mental délirant et désordonné. La femme qui arrive progressivement à un certain degré d’évolution va devoir se poser la question : "Suis-je incarnée en tant que femme par obligation dues à des enchaînements de circonstances qui m’ont fait dériver de couche en couche jusqu’à une zone où j’ai perdu mes armes de séraphin, mes ailes d’ange ? Ou est-ce que je me trouve dans cette situation suite à un choix délibéré de tenir tel ou tel rôle vis-à-vis de telle ou telle configuration " ?

 

L’appréciation de telle ou telle situation ne dépend pas de la fantaisie d’un être. Si une personne se trouve dans cette situation par enchaînement de circonstances ou par obligation, elle ne saura pas très bien gérer son rapport à la féminité. Elle aura toujours tendance à retourner aux préoccupations de ce qu’on pourrait appeler la "matrone", c’est à dire qu’elle sera chargée d’un poids qui ne lui donnera pas la possibilité d’établir une gestion redressée de son circuit. La majorité de ses actions seront beaucoup plus profanes que sacrées.

 

Par contre, si cette personne est véritablement descendue par choix ou par programmation, il y aura en elle la capacité d’un redressement qui se manifestera par le fait que ses préoccupations, au lieu d’être de l’ordre de celles de la "matrone" ou de la femme affriolante, seront celles d’une personne très attachée à son redimensionnement, à son raccordement à une signature de numération interne, à une conformité dan la ligne du Fils relié au Père. Pour réaliser ce programme de raccordement au Père, elle devra mener une gestion de son existence qui lui demandera de faire beaucoup plus d’efforts qu’un homme.

 

Ce type de femme redimensionnée ne se laissera plus infiltrer par toutes sortes de configurations que la femme en général s’autorise parce qu’elle est une femme. Au contraire, elle maîtrisera la situation de son propre corps vis-à-vis d’un environnement qui la conditionne à être une "femme affriolante" ou une "matrone" et elle arrivera à se discipliner dans un redressement de femme cosmique, qui au lieu de donner 99 % de son énergie au profane tendra à donner ces 99 % au sacré.

 

C’est ainsi qu’on pourra juger si cette créature s’est incarnée volontairement dans une situation de femme ou si elle n’a été mise dans cette positon que parce qu’elle ne pouvait pas être située ailleurs. Il est inutile de dire que ce type de femme extrêmement redressée ne se rencontre pas très couramment.

 

En général, la femme est femme parce qu’il y a quelque chose dans des mouvements antérieurs qui ne l’a pas autorisée à être homme. Néanmoins, on peut toujours essayer de définir ce que pourrait être le profil d’une femme qui, véritablement serait redimensionnée. Il faudrait concevoir que cette créature, ayant pris la direction du fils rattaché au Père, aurait d’abord, comme tout homme, la nécessité de contrôler son corps physique pour en faire un instrument intégrant les figures du bas vers le haut, les ramenant dans une autre dimension et maîtrisant de l’intérieur du corps les systèmes d’énergie qui tendent à couler toujours vers la désorganisation. Si cette personne parvenait à établir ce type de contrôle, elle verrait assez rapidement, si elle en avait conscience, des circuits qui se rapatrieraient dans sa direction et lui demanderaient de l’aide pour se sortir de la mort.

 

A partir du moment où, comme un homme, un initié ou un prophète, cette femme interviendrait positivement et d’une manière déterminante sur ces créatures pour les orienter dans une direction plus évolutive, il faudrait voir si elle parviendrait réellement à se transformer elle-même sans s’engloutir dans l’enfer des autres. Il faudrait pour cela qu’elle arrive à bien gérer sa créature pour que le modèle qu’elle représente permette aux personnes qui la suivent de se modifier suffisamment pour qu’elles-mêmes se mettent en route et se décident à se reprendre en main.

 

Quand cette opération serait commencée, il faudrait que cette femme parviennent à réaliser un ensemble énergétique bien organisé comprenant un certain nombre de personnes lui permettant de surnager au-dessus de la frontière, et de créer ainsi une certaine distance entre sa situation et la matière. Tout ceci mettrait de nombreuses années à se réaliser, ce qui pourrait engendrer chez cette personne des réflexes matérialistes, parce qu’il y aurait des gestions de puissance à faire, des décisions matérielles et formelles à prendre, et tout cet ensemble de choses pourrait bien malheureusement orienter l’esprit de cette créature vers des concepts matériels et profanes. Si malgré tout cet attract, cette femme gardait encore une certaine ligne avec le sacré, même après s’être engoncée à 90 % dans des préoccupations matérielles, il faudrait qu’elle ait aussi suffisamment d’équilibre mental, d’harmonie psychique, de force vitale et de bonne santé, pour pouvoir survivre à l’accrochage de tous les enfers qui se serait fait sur elle. Il faudrait qu’elle puisse envisager de ressortir progressivement de cet engagement pour pouvoir redéfinir une identité équilibrée, malgré tout le poids qui lui aura été accroché. Pour cela, il faudrait qu’elle puisse gérer l’ensemble des circuits qui auraient été mis en route, de façon à ce qu’ils puissent suivre dans une voie évolutive, même s’il ne s’agissait que d’une quintessenciation de ces circuits. Il faudrait que leur rythme plus lent ne la ralentisse pas et qu’elle retrouve son rythme personnel de réinsertion qui devrait être plus accéléré que celui des personnes qui la suivent.

 

Une fois que cet intermédiaire entre elle et la matière serait créé et pourrait l’alimenter, alors commencerait pour elle un travail très actif parce qu’elle aurait besoin de requintessencier toute son identité dans un système qui serait intégrable par une dimension supérieure. C’est à dire qu’il faudrait qu’elle puisse reconstruire goutte à goutte sa virginité unitaire. Elle devrait se détacher progressivement des diverses hypnoses de la forme pour se réorienter complètement vers la communion avec les frères et les sœurs lumière, et le Père spirituel, c’est à dire son esprit supérieur relais vers Dieu. Il est fort possible qu’à ce moment-là elle soit fascinée par un système formel quelconque qui lui bouchera l’horizon et la maintiendra encore un certain temps dans les filets de la forme.

 

Il est possible que, si pendant des années elle a été fascinée par des opérations profanes et matérielles, elle n’arrive pas à se ressortir de ses obsessions formelles et elle se trouve concentrée sur une certaine figure qui, en fait, la déviera sur l’extérieur au lieu de la rapatrier sur le supérieur. Mais rien d’impossible en cela !

 

Bon courage à toutes !

 


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dimanche 24 mai 2015

LES VIERGES SAGES


On peut considérer qu’il y a deux catégories de féminité. Il ya ce qu’on appelle les vierges sages qui laissent la chandelle allumée et les vierges folles qui éteignent leurs chandelles, comme il est dit dans la Bible.

 

Les vierges sages sont celles qui entretiennent le feu intérieur qui leur permet de se raccorder au Fils  et au Père. Par leur feu intérieur, elles sont capables de muter leur système énergétique substantiel et le circuit de puissance structurale qui les sous-tend dans la matière ; et par cette mutation, elles peuvent se ré-axer pour s’accorder au Fils et au Père.

 

Les vierges folles, au contraire, vont lasser s’éteindre leur feu, leur capacité de mutation, elles ont trop investi la structure divine originelle à laquelle elles étaient rattachées. Ce ne sont plus des filles de la Terre qui contiennent encore un feu intérieur raccordable à la Confédération des planètes, ce sont les filles de la Lune qui ont laissé éteindre leur chandelle, qui n’ont plus de feu intérieur et qui tombent progressivement dans les forces de cristallisation, de blocage puis finalement de destruction. Les hautes hiérarchies contiennent encore ce feu, ce vrille intérieur, qui leur permet de se raccorder au Père ; alors que les basses hiérarchies sont des races en voie de décadence qui ont une vitalité amoindrie, et se dérivent vers des forces de destruction.

 

Donc, quand une femme veut se rédempter, il faut absolument qu’elle essaye d’atteindre le plan vibratoire des vierges sages qui laissent la chandelle allumée, pour se raccorder à l’époux énergético-spirituel qui pourrait éventuellement venir. Cette transmutation de sa configuration lui permet de se ré-axer progressivement et de se remettre en conformité avec les circuits accordés de l’éternel et de l’internel. Il est certain que pour cela, elle devra traiter la partie d’elle-même qui se trouve ralliée à la Terre. Elle doit faire une sorte de mutation quintessenciée de son corps substantiel, terre contenant un feu vital intérieur avec le quel elle peut transmuer la partie de Terre à laquelle elle se trouve rattachée, pour pouvoir l’extraire de l’emprise lunaire qui veut enserrer cette Terre, parce que justement cette Lune n’a plus de feu intérieur.

 

Les basses hiérarchies tendent à enserrer toute l’humanité de la Terre, à la limiter dans son développement initiatique et inter-dimensionnel, parce que si cette humanité travaille sérieusement avec son feu intérieur, elle participe complètement à la rédemption de la Terre en ascensionnant l’humanité et le monde entier sur le niveau des planètes connectées. Les basses hiérarchies laissent dériver les circuits, dont le feu vital est en train de s’éteindre ou est éteint, dans une direction de refonte. C’est la raison pour laquelle il y a un freinage extrême à cette ré-ascension, cette réanimation de la créature et de la Terre.

 

Il y a une lutte entre les filles de la Terre, le Fils et du Père, et les filles de la Lune, c’est à dire entre les vierges sages et les vierges folles.

 

Il est bien certain que les vierges sages, qui veulent véritablement parvenir à réinsérer leur signature sur une autre dimension, doivent non seulement réveiller leur feu intérieur, elles doivent muter la partie de Terre à laquelle elles se trouvent rattachées, et en plus elles doivent maîtriser au-delà de cette Terre tous les champs étendus de l’extra-univers, jusqu’aux limites de cet extra-univers qui est le système Ber, bord de l’univers.

 

Elles doivent progressivement re-canaliser cette émergence du Système Ber(1) pour re-délimiter leur intégration dans le cadre d’une dimension connectée aux Confédérations de planètes connectées, accordées au Centre Univers.

 

Vous pouvez reproduire ce texte à la condition d’en indiquer l’auteure et sa source : http://etredivinaufeminin.blogspot.fr/   


(1)   système BER pour Base Excision Repair (en anglais) est un mécanisme de réparation d'un dommage au niveau d’une base individuelle de l’ADN. Un tel dommage est réparé par simple élimination de la base puis d’une nouvelle synthèse.

Le lâcher- prise de la lutte au Féminin





Vous êtes passé(e) par de nombreuses vies sur terre où la lutte était votre second prénom. Maintes fois, vous avez tenté d'allumer la lumière de la conscience sur terre et beaucoup d'entre vous étaient inspiré(e)s par l'énergie de Christ sous une forme ou une autre. Vous étiez profondément ému(e)s par sa vision d'un monde meilleur, fondé sur l'égalité, la paix et l'harmonie. En même temps, vous étiez profondément impliqué(e)s dans la lutte: vous vous sentiez souvent différent(e)s et deviez trouver votre chemin seul(e)s dans la vie. Il vous a fallu lutter pour vous comprendre, et ensuite vous exprimer dans un monde qui, là encore, semblait suivre le rythme d'un autre tambour. Vous étiez des « étrangers » pour ainsi dire, en avance sur votre temps, et vous avez été persécuté(e)s et violemment rejeté(e)s pour votre manière différente de voir les choses. Par conséquent, spiritualité et lutte semblent pour vous aller de pair.

Ce qui vous est demandé à présent, c'est de relâcher cette lutte. Cette époque est différente. C'est votre époque. Vous êtes ici maintenant pour ne pas lutter, vous défendre ou convaincre qui que ce soit. Vous êtes ici pour vous libérer et vous abandonner à la naissance de vous-même, votre Soi plus grand qui attendait que cela se produise.

Beaucoup d'entre vous ressentent un tas de lutte et de résistance dans leur vie, comme si les choses ne circulaient pas facilement. Ce dont vous avez besoin, c'est d'aller encore plus au fond de vous-même et de vous détendre dans cet Etre intérieur illimité qui n'est pas de ce monde. L'énergie de votre âme vous est disponible et elle peut vous aider à vous rappeler pourquoi vous êtes ici maintenant. Souvenez-vous comme c'était clair pour vous, vous saviez, avant de faire le saut dans cette vie, que ce serait une vie profonde et significative, y compris les frustrations et les difficultés. Souvenez-vous que vous êtes venu(e) ici non pour lutter mais pour libérer toute lutte et venir chez vous.  Chez vous, c'est ici & maintenant, là où demeure votre conscience. Où que vous soyez, se trouve la possibilité de libérer la lutte et de lâcher-prise. Il vous est possible d'accepter là où vous êtes à l'instant, et de relâcher vos attentes.

C'est ce que vous êtes maintenant. Soutenez-vous et réconfortez-vous, sachant que vous êtes très proche de ce que vous êtes venu(e) faire ici.

Pour y parvenir, vous avez seulement besoin de laisser tomber votre résistance, l'idée que vous avez d'arriver quelque part en luttant. Vous êtes tellement tributaire de la notion de croissance par la douleur que vous pensez vraiment que vous faites du bon travail quand vous souffrez et travaillez dur pour votre croissance spirituelle. Toutefois, spécialement lorsque vous êtes confronté(e) à des énergies lourdes et denses du passé, la solution est de trouver un point de silence en vous. Ce n'est pas pour y « faire quelque chose » mais pour vous retirer en un point de neutralité, de conscience neutre, « simplement être ». A partir de ce point, vous vous regarderez sans essayer de vous changer. Vous vous laissez simplement être.

L'une des choses qui est encore accrochée à vous de votre dernier cycle de vies sur terre est une forte énergie masculine orientée vers le « faire ». Vous avez souvent été des « guerriers de la lumière »qui voulaient améliorer les choses avec beaucoup de zèle et de passion. Vous étiez là encore un peu trop autoritaire. A présent il est demandé de cette énergie masculine, orientée vers l'action, qu'elle se calme et entre dans un nouvel équilibre avec le côté féminin. L'aspect féminin dans ce contexte est celui qui porte la légèreté, l'aisance et la joie. Il vous dit de suivre le cours de vos sentiments, de ne pas tant vous focaliser sur les résultats que sur ce qui vous semble juste à l'instant.

Permettre à l'énergie féminine de circuler fera se poser la question: comment le courant du don et celui de la réception sont-ils en relation dans votre vie? Savez-vous faire ce qui vous semble juste pour vous sans tenir compte des attentes des autres ou de vos propres exigences intériorisées? Savez-vous vraiment prendre soin de vous et vous donner ce à quoi vous aspirez vraiment dans votre vie? Ce n'est certes pas la question-type à poser à un artisan de lumière. Vous vous êtes énormément focalisé(e) sur le monde extérieur, voulant le changer, l'améliorer etc... « Quelle est ma mission sur terre? » et « Comment puis-je apporter ma contribution pour améliorer le monde? » - telles sont vos questions préférées. Et bien souvent, vous traitez ces sujets avec l'attitude du guerrier qui est devenue votre seconde nature. L'idée selon laquelle vous êtes ici également pour vous nourrir, vous réjouir et suivre le courant de la vie, est dure à avaler pour la plupart d'entre vous!

Si vous reconnaissez ce fait, en réalité cela signifie qu'il y a un déséquilibre dans votre vie entre donner et recevoir.

Vous donnez trop.
Si vous donnez beaucoup, travaillant pour le bien des autres et vous sentant très responsable de leurs besoins, vous luttez et faites souvent beaucoup. Vous avez de la difficulté à recevoir et perdez de vue votre propre humanité. Il est vraisemblable que vous finissiez par être frustré(e) et vide. Pour équilibrer les énergies mâle et femelle, vous avez besoin d'aller vers ce courant de vie dans lequel vous vous sentez inspiré(e) et joyeux(se) de ce que vous faites sans ressentir de pression à faire cela. La pression vous signale que vous n'êtes pas libre, que vous êtes attaché(e) aux résultats. Chaque fois qu'il y a de la pression, retirez-vous dans le silence.

Spécialement ces mois-ci, ça bouge beaucoup au niveau intérieur pour les artisans de lumière et il peut être difficile de trouver la bonne façon de vous exprimer ou de vous manifester. Au lieu d'essayer, de lutter et de pousser, il est plus facile, plus léger et plus sage de rester calme et de ne pas faire grand'chose. Ressentez simplement ce qui se passe en vous. Cette nouvelle naissance par laquelle vous passez vous accapare beaucoup à tous les niveaux, émotionnel, mental et physique, ce n'est donc peut-être pas le moment de vous exprimer abondamment dans le monde extérieur. Le lâcher-prise est ici la clé et c'est la nature de l'énergie féminine.

Vous êtes sur la bonne voie et nous pouvons vous assurer que les changements par lesquels vous passez peuvent difficilement aller plus vite. Spécialement lorsque vous avez l'impression d'être coincé(e)et que plus rien ne semble aller, de grands changements prennent place au niveau intérieur. Ayez confiance et pour une fois, cessez de vous analyser constamment! Suivez le courant et ayez confiance.

Pensez au processus de la naissance physique d'un enfant. Les forces primitives de la nature sont à l'oeuvre et guident ce processus. Vous ne pouvez pas contrôler ces forces, vous ne pouvez pas décider quand vous allez avoir une contraction, mais vous pouvez soit lui résister soit l'accompagner. L'accompagner signifie permettre à la douleur de la contraction de vous traverser, avoir confiance dans le fait qu'elle va s'arrêter et que vous pourrez alors reprendre votre souffle. Ce que vous pouvez faire, c'est vous aligner sur le courant intérieur de ce que vous ressentez et par conséquent, rendre le processus entier plus facile et plus doux. Ainsi, au lieu de vous juger d'un point de vue extérieur, en vous mesurant à toutes sortes d'attentes et d'exigences, ressentez ce qui se passe réellement en vous. Ressentez ce qui est vrai et voyez comment votre réalité extérieure reflète cela.


J'aimerais maintenant vous inviter à voyager un peu avec moi. J'aimerais vous amener dans une  réalité future qui peut vous aider à vous sentir plus détendu(e) et confiant(e) dans le présent. Voyagez simplement avec moi en imagination. Nous allons visiter la Nouvelle Terre.

Jeshua transmis par Pamela Kribbe

vendredi 22 mai 2015

La Tantrica active ou SHAKTI INITIEE



Si une femme trouve un homme qui a une armature suffisante pour être un centralisateur, elle doit passer de l’état de femme profane – pour ne pas dire vulgaire – à celui de Shakti initiée, de Tantrica active, consciente et opérationnelle.


Pour cela, elle doit réaliser une conversion, c’est à dire un retournement de sa situation d’encastrement et d’inversion, un retournement de son type de fonctionnement interne. Il faut qu’elle ait une conscience de sa gestion beaucoup plus forte et beaucoup plus précise, qu’elle change complètement les coordonnées de son fonctionnement automatique. Car en fait, l’initiation est un retournement de tous ses fonctionnements automatiques : on respire à l’envers, on maintient sa respiration en inspiration et on souffle, on jeûne, on dort moins, on s’occupe d’une dimension supérieur au lieu de ne s’occuper que d’une dimension matérielle. La véritable initiation, c’est de renverser la vapeur, de faire le contraire de ce que l’on fait spontanément lorsqu’on se trouve sous le poids de la matière et du corps substantiel qui enferment le psychisme et la conscience dans un état de condensation limité et obscur.

Cela veut dire que cette forme qui veut sortir de sa condition habituelle doit commencer à diriger sa conscience d’une autre manière. Si elle trouve un réel pôle de recentralisation du type que j’ai formulé, il va falloir qu’elle commence à se mettre en corrélation avec lui d’une manière beaucoup plus précise. Il faut en effet qu’elle parvienne à diriger son énergie vers ce type de structure qui a ne liaison surhumaine, une présence humaine avec des systèmes robotiques associés à des résonances inhumaines et infra-humaines. Toute la ligne de transfert doit être sous contrôle de la conscience interne et supérieure, ce qui n’est absolument pas le cas chez la femme ordinaire.

Pourquoi se diriger donc vers ce type de structure en conscience ?

C’est parce que, s’il y a douze trous dans le corps de l’homme, il y en a un treizième dans le corps féminin, et le chiffre 13, on dit que c’est la mort. Effectivement, ce treizième trou saigne tous les mois, met la femme en relation avec cet éclatement monumental qui la vide complètement de ses capacités de reconstruction de son état énergétique. Dans les mythes des combats d’Hercule avec Anthé, à chaque fois qu’Anthé tombe à terre, il reprend ses forces. La seule façon de le vaincre, c’est donc de le mettre en l’air et de l’étrangler en l’air.

La chute menstruelle de la femme mise tous les mis en contact avec l’éclatement de son homme périphérique, c'est-à-dire tous ses accrochages karmiques, remet complètement à la masse le monde énergétique interne de cette femme qui, par l’intermédiaire du sang, retourner à la matière.

Le corps de la femme n’est pas un moule dans lequel on peut faire quoi que ce soit pour réaliser un véhicule d’immortalité, puisqu’il est percé. C’est pour cette raison que, dans la mythologie on parle de tonneau des Danaïdes, tonneau qu’on ne doit pas essayer de remplir en permanence parce qu’il est percé. Si on y met de l’énergie, celle-ci disparaît et retourne à la masse.

Il faut que la femme prenne conscience du fait qu’on ne peut pas utiliser le moule que représente son corps pour construire un véhicule d’immortalité, sinon elle risque de ronronner dans ce type de situation et n’aboutira jamais à rien. Il faut qu’il y ait un changement de coordonnées. La femme a une conscience semblable à celle de l’homme, mais elle a à gérer un univers difficile. Cependant, si on la dirige bien, elle a la capacité d’appréhender beaucoup plus d’énergies que l’homme, et des énergies souvent beaucoup plus denses. Cette capacité est due au fait que, d’une part, elle a des ouvertures d’accès plus grandes, et d’autre part, elle aune force de transformation et de mutation énorme, par l’explosion, par la compression, par l’écrasement etc.

Pour un homme initié, intelligent, bien structuré, la femme est un excellent adjuvant de transformation s’il arrive à maîtriser ses forces d’éclatement et d’écrasement. Dans ce cas, la femme qui s’associe à lui peut lui permettre de régler des choses extrêmement difficiles et notamment des choses très étendues vers le haut et l’extérieur ou très condensées vers le dessous. L’homme qui s’occupe du monde féminin peut, s’il garde sa cohérence interne, dépasser petit à petit sa condition d’homme ordinaire vers le dessus et vers le dessous.

A ce niveau, une femme éveillée peut aider l’homme à construire quelque chose de surhumain-humain-inhumain. Et l’homme qui a ainsi décidé de se modifier dépasse l’état d’homme ordinaire ; il devient un Fils, un Fils rédempté et relié au Père. Il est écrit dans les textes sacrés que le Fils rédempte la Mère. Il n’y a que dans le cas où un homme devient un Fils relié à son Père spirituel qu’il peut rédempter la femme.

A la fin de l’Evangile de Thomas, quand les apôtres veulent empêcher des femmes de s’approcher de Jésus, il dit : "Non, laissez-les s’approcher, en vérité, je vous le dis, je les rendrai semblables à vous les hommes afin qu’elles aussi puissent entre au royaume des Cieux". C’est quand même très symptomatique.

La possibilité d’entraide entre l’homme et la femme étant posée, la femme et l’homme peuvent se positionner ; il y a un homme suffisamment structuré et reconnu par des femmes, et des femmes qui ont effectivement aidé cet homme qui a su les régir, qui ont réussi à participer à la construction de quelque chose et à apporter leur faculté de mutation. Il s’agit ensuite de faire en sorte que la construction ainsi réalisée puisse éventuellement être utilisée par la rédemption de la femme en suivant le même processus : sortie de la femme hors de ses divers vortex ou éclatements, sortie de son corps physique, c’est à dire entrée progressive dan la structure représentée par  l’homme et les systèmes surhumains et inhumains qui se trouvent au-dessus et en dessous de lui.

Ce qui se complique, c’est que l’homme ne peut accepter tout d’une femme. Il peut peut-être accepter son mental, peut –être son psychisme ou sa vitalité, etc… Mais si ces éléments sont trop puissants, trop vastes, trop liés à des systèmes très expansés, trop condensés etc… la femme ne pourra pas s’accorder à cette structure. Elle pourra peut-être s’y raccorder spirituellement mentalement, peut-être spirituellement, mentalement et psychiquement, mais pas en totalité.

Dans l’idéal, la femme peut arriver à aimer tellement cet homme et son champ structural qu’une partie d’elle se projette dans cette structure. Cette situation n’est pas facile à créer, parce qu’il faut aussi que le champ psychique de la femme soit accepté par la structure en cours. Celle-ci a un certain mode fonctionnement et de construction qui peut permettre à l’énergie de la femme de fonctionner dans un cadre contrôlé au-dessus, dans la zone intermédiaire et en dessous. Le moule ainsi construit, s’il est bien contrôlé dans ses communications avec l’extérieur, peut servir à la construction de quelque chose d’immortel.

Cette configuration référentielle interne a suffisamment de contrôle pour ne pas accepter tout ce qui est trop éclaté ou tout ce qui ressemble trop à un vortex d’écrasement et donc de condensation. Elle est suffisamment précise pour ne rien laisser pénétrer de ce qui ne lui est pas strictement accordé.


Vous pouvez reproduire ce texte à la condition d’en indiquer l'auteure et la source : http://etredivinaufeminin.blogspot.fr/    

jeudi 21 mai 2015

Condition des femmes vue par une femme



Vous ne pouvez épouser personne dans des pans entiers des lignées qui vous ont précédé, et je me demandais comment il était encore possible de se marier dans ces conditions. J’ai donc mené des enquêtes généalogiques approfondies, sur trois villages, que j’ai ensuite traitées par informatique. C’était la première fois qu’on faisait ça : il s’agissait d’ordinateurs gigantesques et primitifs, à Orsay, où un ingénieur traduisait mes données en langage Fortran. Mais ça a marché et cette recherche, qui a duré pas moins de vingt ans, m’a valu une médaille d’argent au CNRS.
La pensée humaine, dites-vous, est entièrement fondée sur le fait qu’il y a deux sexes…
C’est une idée désormais admise en anthropologie : à l’origine de l’humanité, il y a des centaines de milliers d’années, notre pensée a émergé de l’observation de la différence sexuée. Nos ancêtres étaient en effet confrontés à une énigme : pourquoi les hommes n’ont pas la capacité de se reproduire à l’identique, alors que les femmes enfantent des filles, mais aussi des garçons ? Cet immense mystère a pris fin au xviiie siècle, quand on a découvert les ovules et les spermatozoïdes et qu’il a fallu en conclure à la coresponsabilité. Jusque-là, toutes les théories du monde expliquaient l’enfantement comme une « cuisson » : l’homme enfournait dans la femme une graine d’humain, l’utérus servant uniquement de « marmite » où le nouvel être « cuisait » pendant le temps de la grossesse.
Et ce mystère-là a été plus déterminant pour notre psyché que tous les autres qui assaillaient les humains ?
Oui, parce que se reproduire était vital. Il fallait s’approprier des femmes pour avoir des enfants. Ce sont toujours les femmes qui ont été échangées entre hommes ; nulle part les femmes n’échangent des hommes entre elles. Il s’agit de la conséquence sociale d’un système cognitif.
Beaucoup pensent pourtant qu’une humanité matriarcale a précédé notre actuelle humanité patriarcale.
Cette idée complètement fausse est partie, au xixe siècle, d’un raisonnement du sociologue suisse Johann Bachofen : il trouvait logique qu’à l’origine on ait vénéré les femmes, puisque c’étaient elles qui enfantaient. Il imaginait qu’ensuite, vers le Néolithique, il y a dix mille ans, le pouvoir masculin avait renversé l’ordre des choses. En réalité, les humains, hommes et femmes réunis, ont dès le départ considéré que les hommes semaient les enfants dans les femmes – avec sans doute l’aide des dieux, des génies ou des ancêtres. Sous toutes les latitudes, la culture transmise a ainsi réduit les femmes à l’état de simples réceptacles qu’il fallait s’approprier.
Vous écrivez quelque part : « La valence différentielle des sexes pourrait être désespérante, mais elle ne l’est pas vraiment. » Qu’est-ce que ça veut dire ?
« Valence » est un mot-valise que j’ai emprunté à la chimie pour exprimer la double idée de valeur et de balance. Cela veut dire que les cultures humaines ont toujours considéré les valeurs attachées au masculin comme supérieures aux valeurs attachées au féminin. A partir d’une conception erronée de l’engendrement, nous avons bâti des systèmes qui se sont transmis. Mais depuis deux siècles, nous savons que ce ne sont pas les hommes qui mettent les enfants dans les femmes, même si on continue à le suggérer, en parlant de la « petite graine que papa met dans le ventre de maman » – maman a aussi une petite graine qui se mélange avec celle de papa ! Si je ne trouve pas cela désespérant, c’est qu’il s’agit d’une construction humaine que nous pouvons donc démonter et remplacer. Tout ce qui a été créé par l’esprit peut être changé par l’esprit. Mais deux siècles, c’est court. Les soubassements de nos mentalités évoluent très lentement.
Que penser des théories du genre, pour qui cette « erreur initiale de jugement » a déterminé jusqu’aux différences physiques entre hommes et femmes, qui ne seraient en fait que le fruit d’une sélection culturelle ?
Nos apparences morphologiques sont naturelles, mais jusqu’à un certain point. Il est exact qu’on a mieux nourri les hommes que les femmes, de la préhistoire à nos jours, et que cela a modelé nos corps. C’est un phénomène à considérer sur 250 000 ans. Dans certaines régions, les femmes sont privées des nourritures les plus « échauffantes », riches en protéines, quand elles sont enceintes, car cet excès de chaleur porterait préjudice aux enfants qui doivent « cuire à feu doux » dans leur chaudron utérin. En Afrique, on dit que si l’enfant est porté à feu trop fort, il naît albinos ! Et cela continue, même en France. Pendant des années, des jeunes femmes m’ont dit : « Je croyais bien faire en donnant plus de viande à mon fils qu’à ma fille. » Quand j’étais petite, en Auvergne, mes grands-tantes ne s’asseyaient jamais à table et elles mangeaient ce que les hommes leur laissaient.
Ces traitements ont progressivement conduit, non pas à des morphologies différentes, mais à des amplitudes de taille et de poids plus favorables aux hommes. On en est arrivé à penser qu’il était préférable qu’une femme soit plus petite que son mari. Il est donc vrai que les cultures ont fabriqué nos corps, et cela de façon d’autant plus regrettable que plus les femmes sont menues, plus elles accouchent difficilement : beaucoup y ont laissé leur vie et leurs enfants en ont pâti. Cela s’est donc fait au détriment de toute l’espèce.
Aujourd’hui, je trouve dommageable la peur de ceux qui s’imaginent qu’on va enseigner à l’école que les garçons et les filles sont semblables. Il faut simplement comprendre que la cognition a eu sur notre espèce un impact social beaucoup plus fort que ce que nous croyons. Que nous soyons différents ne veut pas dire que nous sommes inégaux, ni que les uns sont supérieurs aux autres.
Dans un monde idéal, l’enfantement ne devrait-il pas faire des femmes des êtres « supérieurs » ?
Non : dans un monde idéal, tel que le rêvaient sans doute les humains des origines, les femmes enfanteraient des filles et les hommes des garçons. Des mythes africains racontent d’ailleurs que Dieu a créé deux espèces différentes, les hommes et les femmes. Mais un jour, ils se sont rencontrés, ont eu des rapports sexuels. Cela a fort déplu à Dieu qui les a contraints à vivre ensemble et, comme c’étaient les hommes qui avaient suscité la rébellion, leur aptitude à enfanter leur a été retirée.
Pensez-vous que le XXIe siècle sera celui des femmes ?
C’est aller un peu vite en besogne. Les choses bougent, mais cela prendra plus de temps. En 1995, le Bureau international du travail avait calculé qu’au rythme où les choses évoluent depuis le début de l’ère industrielle, la parité professionnelle parfaite serait atteinte au bout de 475 ans. Vingt ans plus tard, il nous reste 455 ans à tirer – ou plutôt à lutter ! Mais nous sommes sur la bonne voie. De plus en plus d’hommes estiment que, pour que la société fonctionne, il leur faut rejoindre la pensée féministe. Pour d’autres, ce mot est cependant presque devenu une insulte. Pour moi, non. Il prend juste en compte la moitié de l’humanité ! Et cette marche conjointe, de femmes et d’hommes main dans la main, pour atteindre l’égalité, me paraît évidemment bonne. Ce qui me paraît regrettable, c’est qu’aujourd’hui on laisse croire aux jeunes filles que tout est réglé : l’obligation politique de parité, le droit de vote, celui de travailler, de prendre la pilule ou d’avorter… il n’y aurait plus rien à faire. C’est seulement quand elles entrent dans la vie active et la maternité, que les femmes se rendent compte de la réalité des barrages qui leur sont opposés. Le degré de motivation et de mobilisation féministe suit donc une courbe qui, très basse chez les jeunes filles, monte brusquement vers la trentaine.
Aujourd’hui, le mouvement d’émancipation connaît des reculs, par exemple en Espagne…
Même si des lois anti-IVG sont votées, je pense que le mouvement est irréversible et que, tôt ou tard, d’autres lois viendront effacer ces reculs momentanés. Il faut regarder le cheminement au long cours, sans trop s’affoler des péripéties en dents de scie.
Ces derniers temps, la cause féministe a retrouvé des accents post-68, avec les Pussy Riots et les Femen. Que pensez-vous de ces activistes venues de l’Est ?
Elles sont remuantes mais utiles pour faire prendre conscience, à leur manière, de l’absence d’égalité dans le monde. J’apprécie qu’elles renouent, intuitivement, avec des traditions que j’ai rencontrées dans des ethnies africaines où, pour faire honte à des hommes (leurs maris ou leurs fils), les femmes ouvrent publiquement leur pagne devant eux, pour leur rappeler d’où ils sont sortis.
Jusqu’où peut-on espérer la vraie égalité ?
Il faut s’entendre. On peut finir par obtenir une égalité structurale, c’est-à-dire admettre que différence ne signifie pas hiérarchie. Mais supprimer la notion de hiérarchie est une autre histoire. Car nous, humains, avons une spécificité par rapport aux autres mammifères : la néoténie, autrement dit le fait que nous naissons prématurés et demeurons longtemps dépendants de nos parents – et même de plus en plus longtemps de nos jours.
C’est le « syndrome Tanguy »...
Cela veut dire que pendant leurs 15 à 20 premières années, les petits humains connaîtront toujours l’autorité et la dépendance, affective et nourricière. Nous avons donc, gravée en nous, l’idée même de hiérarchie – celle qui fait que les parents sont « supérieurs » aux enfants. Dans la « valence différentielle des sexes », tout se passe comme si les hommes naissaient avant les femmes : Adam, par exemple, apparaît toujours avant Eve ! Je crois qu’on arrivera un jour à l’égalité homme-femme, mais on ne supprimera pas notre attachement à la hiérarchie. A cause de la néoténie.
Mais cette néoténie, en rendant le petit humain longtemps malléable, est ce qui rend possible la culture et la transmission !
Exact, mais en même temps, elle grave en nous la propension à l’obéissance. Il est donc vraisemblable que de nouvelles hiérarchies vont apparaître, fondées sur d’autres choses que le sexe.
Selon vous, la hiérarchie serait donc un obstacle à la suite de notre évolution ?
Oui. Les seuls qu’elle ne bloque pas dans leur épanouissement sont les créateurs, ceux qui arrivent à voler de leurs propres ailes, immergés dans leurs idées neuves, échappant à toutes les tutelles, qu’il s’agisse des parents, des maîtres, des gouvernants ou des patrons. Souhaitons donc que nos descendants soient de plus en plus créateurs !

Extrait de l’interview de Françoise Héritier par Patrice van Eersel pour Clés