Entité, l’amour n’est pas un lâcher-prise. C’est
un état d’Etre. Partager un état d’Etre, entité, n’est pas une défaite mais ce
qu’on appelle l’amour, un à un, redonné à soi-même. Je vous aiderai. Qu’il en
soit ainsi. Et je suis satisfait que vous soyez sincère. La plupart des gens ne
le sont pas.
Petites fille, les petites filles ne voient
jamais leur mère comme étant jeune. Les petites filles ne voient jamais leur
mère comme une petite file. Les mères ne voient jamais leur fille comme une
mère. Cela, en vérité, ne permet pas la compréhension, car les mères sont
toujours des petites filles. Malheureusement, en vérité, personne ne les voit
jamais sous ce jour-là ; pourtant, elles furent jadis des enfants elles
aussi et avaient leurs rêves, leurs espoirs et leurs aspirations, des rêves
colorés ; jeunes filles courant pieds nus dans le vallon, rires, soies,
rubans pâles et douce chevelure, amour charmant, non pas comme un feu follet,
mais doux sur les lèvres et tendre dans son mouvement. Les mères ne lisent que
rarement les choses décadentes. Quand elles étaient des petites filles, leur
monde était vibrant, vivant, plein d’espoir et l’amour était une chose
splendide entre ce qu’on appelle un homme empreint d’un profond mystère, de
courage et de bonté visibles par tous. Les petites filles, elles, elles voient
la vie comme étant en vérité un accomplissement de tout ce qu’elles peuvent espérer
dans leur être. Leurs rêves sont magiques.
Mais leurs filles, qui ont les mêmes rêves, ne se
rendent jamais compte que ce qu’on appelle une mère pragmatique ait eu les
mêmes rêves un jour. Ne trouvez-vous pas plutôt cela remarquable en vérité que,
lorsque la petite file grandit et trouve ce qui est très proche de ses rêves –
elles ne trouvent jamais véritablement leur rêve – lorsqu’elles donnent
naissance à leurs enfants, elles perdent la douceur de cette réalité qu’elles
connaissaient il ya si longtemps sans en avoir l’expérience. Lorsqu’elles
mettent au monde leurs filles, en vérité, leurs filles ont des rêves sans
jamais imaginer que leur mère a eu les
mêmes ; elles oublient alors la tendresse.
Je tiens à vous dire ceci, Madame ; même la
plus vieille des vieilles femmes qui s’est trouvée dans mon auditoire a eu le
cœur le plus jeune qui soit. A ce moment de leur vie, elles peuvent rêver de
nouveau car personne ne les regarde plus. Elles vivent maintenant dans leurs
rêves.
Ne perdez jamais la faculté d’imaginer la douceur
que possèdent de pâles rubans recouverts de paillettes noués autour d’une
chevelure parfaitement lisse, celle des fleurs qui emplissent une pièce de leur
arôme, celle d’une musique douce et celle d’un homme empreint d’un profond mystère.
Ne perdez jamais de telles visions, car ce sont de telles visions qui aident le
monde à changer, le rendant un lieu où de tendres jeunes filles peuvent
réaliser leurs rêve et où des hommes honorables peuvent de nouveau se sentir
honorables.
Vous êtes grandement aimée. Je souhaite vous
laisser avec ceci ; ce que tout le monde pelle la réalité ou le monde
réel, c’est l’anéantissement d’un rêve. Le monde réel est basé sur les rêves.
Personne ne sait les amener à terme, au point où leur effet est pleinement
ressenti. Ma chère dame, le monde réel est le rêve que les hommes soient des
hommes, les femmes des femmes, partageant tous deux dans l’égalité de leur
appartenance sexuelle en vérité, mais possédant tous deux le privilège unique
d’être glorifiés l’un par l’autre. Entité, le monde réel est un monde dont la
prospérité se développe dans la paix et les rêves, dans la beauté indicible et
l’amour murmuré. Un jour, très proche, les choses seront ainsi et vous vivrez
pour le voir.
Je connais votre cœur et ce qui est la cause de
la souffrance de votre être. Je retirerai le masque et vous permettrai de
devenir.
Qu’il en soit ainsi.
Ramtha
Extrait du Chapitre : « L’étape
suivante de la création » aux Editions AdA.
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