Si l’utérus des femmes est un lieu vénéré pour
sa puissance et son mystère, c’est qu’il a une fonction créatrice et que cette
fonction est double.
Qu’il soit le lieu de la création d’un nouvel
être, j’en étais informée par mon éducation, la société, mes études de
médecine, mais qu’il soit aussi le lieu de ma création personnelle, où je
puisse entretenir et développer ma vie de femme adulte par la sexualité, ça je
l’ignorais complètement. C’est l’apprentissage de la médecine chinoise et
l’alchimie sexuelle qui m’a appris que l’utérus s’appelait alors notre chaudron
alchimique ou notre caisse de résonnance.
Commençons par sa fonction de reproduction ;
L’utérus est alors la matrice d’une nouvelle vie, là où la vie se met en forme,
où notre corps se modèle et acquiert ses fonctions. C’est le mystère de la vie
qui se matérialise par l’empoignade de la force des désirs conscients et
inconscients. La naissance de l’enfant est le témoignage, le fruit de cette
rencontre particulière.
Et là tout nous échappe : que ce soit la
rencontre d’un ovule et d’un spermatozoïde qui a lieu dans le tiers externe de
la trompe, que l’œuf fécondé se mette à migrer dans la trompe à l’aide de sa
muqueuse ciliée pendant 3 jours, qu’il arrive et baigne dans la cavité utérine
encore 3 jours avant de choisir le lieu où il va s’implanter pour se mettre
bien au chaud dans la muqueuse utérine et formé le placenta, le sas entre la
mère et l’enfant à qui il appartient.
Anatomiquement, l’utérus est un muscle creux,
destiné à contenir cet embryon puis ce fœtus, en permettant son développement
et à le laisser sortir lors de l’accouchement. Il subit des modifications
incroyables qui portent sur sa morphologie et sa structure. Et de 6 à 8 cm de
hauteur, pesant 50 grammes et contenant 2 à 3cm3 de l’adolescence à la
ménopause, il passe à 32 cm pèse 1000 gr et contient 4 à 5 litres en fin de
grossesse.
Tous ces changements et transformations de la
matrice témoignent du mystère à l’œuvre de la force féminine, la force Yin de
la pensée chinoise et orientale. Le corps de la femme est soumis de la puberté
à la ménopause à des cycles, le cycle menstruel qui témoigne de notre
malléabilité indispensable pour nous réaliser. C’est la fable du « Chêne et du
roseau » ; le roseau plie et ne rompt pas pour pourvoir se modifier, s’adapter
aux nouvelles situations et s’agrandir.
Le féminin, en tant que force qui nous anime est
une force obscure, qui agit dans l’ombre, qui est réceptrice et accueillante,
pour nous remodeler à l’intérieur et qui se manifeste autant chez les hommes
que les femmes.
C’est de cette puissance de la matrice que
dépend la santé d’une famille et d’une nation. En effet le développement d’une
nation dépend du degré d’évolution des femmes : comment cette femme permet
l’instruction des enfants, leur éducation tout en assurant une stabilité
affective.
Danièle Flaumenbaum
energetique.feminine.dflaumenbaum@hotmail.fr
sortie Poche de "Femme désirée Femme désirante" le 14 septembre
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