« J’ai eu beaucoup de problèmes
depuis mon adolescence et pendant de nombreuses années pour m’accepter en tant
que femme. Je me souviens, en effet, que, déjà toute petite fille, j’avais pris
conscience du "monstre" qui sous-tend la féminité, et donc
malheureusement me sous-tend aussi ! Je sentais instinctivement en moi à
quel point on pouvait avoir, en tant que femme, des extensions souterraines
très vastes, dans des zones obscures et horribles où les femmes se livrent
entre elles des guerres violentes et sans merci. J’en éprouvais de l’appréhension,
car je ne savais comment me régir face à cet univers difficile à sonder et à
ces parties de moi inexplorées. C‘est pourquoi je refusais catégoriquement
pendant de nombreuses années de m’associer au fonctionnement de la femme, et
j’avais toujours envie de partir en guerre pour vaincre ce dragon. Et même si
je m’identifiais intérieurement plutôt comme un homme, cela ne résolvait pas
mon problème, puisque j’étais quand même une femme ».
Témoignage de Marilyne P.
«On a les pouvoirs correspondant à la puissance que l’on doit muter durant
le programme de son incarnation ».
Âme
formalisée
Etre incarnée dans un corps féminin est
une très difficile figure pour réaliser son programme de retour et une très
belle configuration si la femme parvient à franchir les étapes les plus
difficiles qui sont le passage du dessous de la frontière au-dessus de la
frontière. Quand on parle de frontière, cela signifie qu’il existe une sorte de
déconnexion sur cette planète et pour l’humanité qui y habite. Les êtres
peuvent être classés en deux catégories ; ceux qui ont réussi à faire leur
liaison avec leur dimension supérieure et leur réel programme, et ceux qui
n’ont pas réussi à faire cette jonction et qui ont donc une vie strictement
matérialiste et relativement limitée en ce qui concerne la conscience globale
du sens de leur existence. Il existe une frontière entre ces deux situations
qui crée deux styles d’existence différents et, selon le niveau de conscience
atteint, on peut soit être au-dessus de la frontière, soit être en dessous de
la frontière.
Au Moyen Age, les éminents théologiens
se demandaient si la femme avait une âme. Il leur était difficile de comprendre
le problème pour la raison très simple que la femme est une âme formalisée. Ce
qui évidemment n’est pas le cas de l’âme de l’homme qui est énergétique et
subtile.
Il faut comprendre que la dimension
d’âme est l’intermédiaire psycho-vital entre un esprit supérieur et un système
de puissance souterrain ou formalisé. Donc, si la femme est une âme formalisée,
c’est que son système de puissance est très important au niveau souterrain. On
peut conclure que l’homme énergétique qui est en dessous de la femme est
beaucoup plus gros et beaucoup plus grand qu’un homme ordinaire.
La femme a une très grosse puissance en
dessous et, pour faire le relais avec cette très grosse puissance, cette âme a
dû se formaliser. De même que l’esprit supérieur de l’homme entretient un lien
avec le corps de l’homme par l’intermédiaire de l’âme subtile, l’esprit
supérieur de la femme entretient un lien avec le système de puissance qui la
sous-tend par l’intermédiaire de son corps physique ;
Dans la mesure où chez la femme cela se
passe sur un plan plus identifié, puisque c’est une âme formalisée, il y a
également formalisation du lien entretenue avec la puissance sous-jacente, par
l’intermédiaire des règles et du sang qui est versé chaque mois par la femme.
Mais, en réalité, ce système de puissance ne réclamerait pas ce type de liaison
s’il n’était pas dans une zone de pression qui infiltre des éléments
hétérogènes dans son système, ce sont ces éléments hétérogène infiltrés dans
les circuits sous-jacents de la femme qui déterminent ce saignement. Si la
femme s’élève, s’unifie supérieurement, intérieurement et dans ses zones
impérieuses, elle peut, effectivement, voir ses règles s’arrêter, comme cela se
produit chez certaines tantricas.
Si la femme veut vraiment évoluer, il
faut qu’elle comprenne pourquoi elle est devenue une âme formalisée. La femme a
déployé dans d’autres temps, sur d’autres planètes, une activité de puissance
importante, et elle a donc un capital d’énergie important engagé dans les
systèmes de puissances. Comme on va là où on a son trésor, l’ensemble de la
créature de la femme s’est trouvé extrêmement concentré sur ces niveaux
énergétiques où elle a investi beaucoup de sa présence. Ce qui fait que, à
l’heure actuelle, pour envisager de remuter éventuellement toute cette
puissance accumulée sur un plan supérieur, elle a renforcé son système de liaison
et elle a créé un véhicule formel approprié pour cette opération, qui est son
corps physique. Aujourd’hui, si elle veut remonter dans des dimensions plus
élevées, l’une de ses premières préoccupations doit être de se débarrasser de
cet excès de puissance qui l’accroche par en-dessous.
De nombreux sondages nous informent d’un
pourcentage important de femmes frigides. Selon le rapport Hite, paru en 1976,
sept Américaines sur dix affirment ne pas jouir durant les rapports sexuels,
mais par contre, parmi celles qui ont réussi à dépasser les coiffes religieuses
ou autres qui osent se caresser elles-mêmes, il y a un grand pourcentage qui
parviennent à atteindre le paroxysme. Ce qui signifie que la femme par
elle-même transporte des possibilités considérables pour faire circuler
l’énergie à l’intérieur de son corps, mais si elle se trouve accrochée par des
condensations ou des systèmes qui la coiffent, sans réussir à amorcer la
dématérialisation de ces condensations, elle est complètement bloquée et dans
l’impossibilité de réaliser l’essence de son archétype.
En conséquence, le but que peut avoir
une femme, c’est d’essayer de revenir le plus rapidement possible dans un plan d‘âme.
Pour revenir dans ce plan d’âme, il faut qu’elle s’élève. Pour qu’elle puisse
s’élever, il faut qu’elle lâche les sacs de sable de sa puissance pour que le ballon
animique prenne son envol. Cette opération n’est pas simple à faire parce que
ses puissances sont très profondes.
Une femme, même si elle a une aspiration
spirituelle, va avoir le problème de trouver quelqu’un qui puisse intégrer
quelque part ce système de puissance excessif, quelqu’un qui ait une puissance
plus grande que la sienne encore. Evidemment, c’est difficilement un homme
ordinaire…
p.53 du livre "Femme – Réponses
Essentielles" de Appel Guéry
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire