C’ est sous les noms de Déméter et de Janus qu’au fil de ma pratique
païenne, la Déesse et le Dieu se sont manifestés à moi. Bien que tous soient
également respectables, je crois qu’il est bon pour chacun de les laisser
susurrer à notre oreille intérieure, les noms qu’il leur plaît d’entendre,
selon la sensibilité de chacun, selon les attributs et les chemins que les
divinités souhaitent nous voir emprunter. C’est une manière de se laisser
guider et enseigner par eux et par conséquent, une marque de notre respect à
leur égard. Outre la douceur que ces noms m’ont toujours inspirée, je me suis
donc interrogée sur la signification de ces noms, leur mythologie et ce que
cela pouvait représenter pour moi. J’ai trouvé une grande complémentarité dans
ces deux figures divines, bien qu’elles appartiennent à des panthéons
différents (l’une est grecque, l’autre est typiquement romaine et n’a pas
d’équivalent réel dans le panthéon attique). Tous deux sont des dieux très
anciens, nés dans un temps de chaos, d’explosion des forces génératrices de
vie, dans un monde jeune et fougueux où tout est démesure.
La belle Déesse Déméter
J’ai
toujours été sensible au mythe de Déméter parce qu’elle est fille de la Terre
et se rattache au Temps primordial, celui du Chaos, d’un monde qui disperse ses
énergies dans le désordre. Elle est chthonienne, elle est magicienne et connaît
les secrets de la vie et de la mort. Elle est également bienveillante aux
humains car en faisant don du blé à Triptolème, elle pose les fondements de la
civilisation et complète l’acte de Prométhée qui lui, fit don du feu et du
sacrifice aux Hommes. Les hommes cultiveront la terre, cesseront leurs errances
à la recherche de nourriture et seront les seuls des animaux à consommer leurs
aliments cuits.
Surtout,
et cela peut paraître paradoxal, elle est profondément humaine et profondément
«femme». Devrait-on dire plutôt, profondément divine ? Sont-ce les hommes qui
sont capables de dépassement de soi par amour ou les divinités qui nous ont
appris à l’être, en nous offrant leur mythologie ? L’amour, la bonté, la
bienveillance, mais aussi la colère, la peur, la haine sont-elles des émotions
divines avant d’être humaines ? Déméter pleure, rit, souffre, aime, cherche,
traque, crie, donne, reçoit, se met en colère, pardonne, déteste : elle offre
tout son être à la Vie sans s’économiser. Entrons plus avant dans la mythologie
de cette belle déesse, telle qu’elle nous est connue par l’«Hymne homérique à
Déméter», le plus ancien des textes connus sur les mystères d’Éleusis qui relate
la «passion» de Déméter et la fondation des rites ancestraux en son honneur
(610 avant notre ère).
Origine et naissance
«Celle
qui dispense de belles récoltes» est fille de Cronos et Rhea Silvia et soeur de
Zeus. Hésiode écrit, dans sa Théogonie : «Rhéa subit la loi de Cronos et lui
donna de glorieux enfants, Hestia, Déméter, Héra aux brodequins d’or et le puissant Hadès» (Th, 454). Cronos,
ce dieu terrible qui avait émasculé son père Ouranos pour prendre sa place,
savait et craignait de subir le même sort. Aussi guettait-il chaque nouvelle
naissance, pour dévorer la jeune divinité. Rhéa usa d’un subterfuge pour
dissimuler Zeus, futur roi de l’Olympe, père des Hommes et des Dieux, voué à
vaincre son terrible père, à libérer les dieux engloutis et à installer le
monde dans l’ordre et l’harmonie.
Sa personnalité
Déméter
est une mère mais n’est jamais une épouse : elle se refuse aux dieux qui
veulent s’unir à elle et ils sont obligés d’user de subterfuges pour parvenir à
leurs fins. Pour échapper à Poséidon, elle se fait jument et se faufile dans un
troupeau de chevaux sauvages. Mais le dieu se fait cheval pour s’accoupler à la
Déesse et elle engendre Arion qui a les pieds droits semblables à ceux des
hommes.
Du
héros Jason, dont elle était éprise, Déméter donna naissance à Ploutos, qui
signifie richesse et abondance (d’où le terme ploutocratie). Enfin, de l’union
de Déméter avec Zeus, qui se fit taureau pour s’unir à elle, naîtra
Koré-Perséphone. La fille de Déméter est une divinité de vie (protectrice des fruits)
et de mort. Elle a un pouvoir absolu sur le monde des morts mais ne sera jamais
une mère. Elle reste Koré («jeune fille»). A elles deux, on retrouve toutes les
figures de la féminité : la jeune fille, la femme, l’épouse, la mère, l’aïeule
et la descendante.
L’enlèvement
de Koré-Perséphone et la fondation des mystères d’Éleusis Zeus, père de
Koré, autorise son union avec Hadès qui l’enlève alors que celle-ci cueille des
narcisses avec des jeunes filles, hors
de la vue de sa mère. Lorsque Déméter s’aperçoit de la disparition de sa fille,
engloutie par la terre, elle va parcourir la terre pendant 9 jours, avec des
torches allumées et en manifestant son deuil. Le Soleil va cependant lui
raconter ce qui est arrivé à sa fille et Déméter va quitter l’assemblée des
dieux et l’Olympe pour aller vers le monde des humains, sous les traits d’une
vieille femme nommée Déo (ou Dôs). Elle entre au service de Kéléos et de sa
femme Métanire comme nourrice de leur fils Démophon. Métanire semble soupçonner
que cette vieille femme, qui se présente comme gouvernante, est issue d’un
noble sang et la traite avec respect et affection au point de lui confier son
enfant, né dans sa vieillesse.
Pour
témoigner de sa bienveillance, Déméter nourrit le jeune garçon d’ambroisie et
l’élève comme un Immortel ; elle accomplit un rite pour le rendre immortel en
le plaçant dans le feu. Mais Métanire la surprend et ses cris font échouer le
rite. Démophon restera mortel bien que toujours honoré, puisque nourri au sein
de la Déesse. Déméter dévoile alors sa divinité et exige qu’on lui bâtisse un
sanctuaire dans lequel elle se retire, toute voilée de noir, toute à son
chagrin d’être séparée de sa fille. Sa colère s’enflamme, elle retient le grain
dans la terre toute une année, plongeant l’humanité dans la famine et
l’empêchant aussi de présenter les offrandes aux dieux. Déméter est
intraitable, elle ne reviendra sur sa colère que lorsque sa fille lui sera rendue.
Zeus, face au danger qui menaçait autant les hommes que les dieux, imposa un
compromis : Koré serait auprès de sa mère les 2/3 de l’année et le reste du
temps, auprès de son époux. Pour lier à lui Koré-Perséphone pour toujours,
Hadès lui offrit quelques grains de grenade, scellant leur union car tout
aliment consommé dans le royaume des morts lie à Hadès celui qui le consomme,
pour toujours. Déméter révèle alors aux «rois justiciers» dont les descendants
seront hiérophantes de la Déesse, les rites augustes et secrets destinés à
assurer la félicité dans l’au-delà aux initiés.
Les mystères d’Éleusis : Initiation et théologie
démétrienne
Les
mystères et les mythes éleusiniens installent les Déesses comme maîtresses de
la vie et de la mort. La mère et la fille forment un couple et un cycle, celui
de la vie et de la mort, de l’élan vital et du dessèchement, de la séparation
et des retrouvailles. Déméter est une Déesse Mère, aux pouvoirs tirés de la
terre et du feu et toujours bienveillante envers l’Humanité. Elle doit son
surnom de Législatrice au don du blé qu’elle fit à Triptolème, frère de
Démophon, faisant entrer l’Humanité dans la vie civilisée.
Mais
cette bonne Déesse de la vie, des récoltes abondantes, accueille aussi les
défunts en son sein et il était d’usage de planter des graines sur une tombe
fraîchement creusée, aménageant ainsi un trou dans son sein maternel. Déméter
envoie également son fils Ploutos (richesse et abondance) dans la demeure de
l’initié de son vivant, ainsi la Théogonie nous apprend que Ploutos, du premier
passant aux bras de qui il tombe, il fait un riche et lui attribue large
opulence (Th, 969).
Tous
pouvaient être initiés, hommes, femmes, enfants, esclaves. Dans les mystères
d’Eleusis, l’initié est formé par des visions et non par un enseignement.
L’initié revit la «passion» de Déméter à travers le pèlerinage, le jeûne, la purification et l’angoisse, avant
la joie des retrouvailles. L’initiation se déroulait sur 18 mois : petits
mystères (19- 21 mars), grands mystères (fin septembre-début octobre) et
époptie (celui qui voit). Les hiérophantes, prêtres et prêtresses appartenaient
aux familles aristocratiques d’Eleusis et suivaient deux niveaux
supplémentaires d’initiation : initiation hiérophantique et une initiation qui
fait de l’initié l’ami de Dieu (rhéophiles) car il s’entretient avec
l’immortalité.
L’époptie
(celui qui voit) fait revivre l’hiérogamie entre Zeus et Déméter. Cette
initiation parfaite dévoile le chemin à suivre dans l’Hadès pour atteindre la
félicité dans l’au-delà. Car c’est cela que promettent les mystères éleusiniens
à l’initié : au lieu d’une forme de non-existence dans un lieu terne et sans
saveur, l’initié trouvera son chemin au royaume des morts pour une éternité
dans un état de félicité. L’archéologie a démontré qu’il n’y avait pas de
dispositif visant à simuler ou susciter l’effroi par la mort fictive, le
passage des ténèbres à la lumière. En revanche, les chants, les prières, les
gestes qui étaient accomplis nous sont irrémédiablement perdus du fait du secret
auxquels étaient tenus les initiés et de l’absence de sources écrites les
décrivant.
Par
conséquent, le défi qui se présente aux païens qui souhaitent vénérer la Déesse
sous le nom de Déméter est de réinventer des rites en son honneur, en s’inspirant
de ce que l’histoire et la tradition nous ont transmis et en laissant libre
court à sa créativité et à son inspiration.
Le Dieu Janus
Une
vision réductrice en fait un dieu mineur, celui des portes et des carrefours,
celui de l’année nouvelle et du mois qui porte son nom «janvier». Il est
pourtant le dieu qui rythme le temps : on l’évoque lors des danses rituelles qui ouvrent et ferment la saison
guerrière. Les portes de son temple sont ouvertes en temps de guerre et fermées
en temps de paix. Il était invoqué le premier lorsqu’on faisait un sacrifice à
quelque autre dieu, démontrant ainsi sa
préséance sur tout autre culte. Dieu du passage, son nom vient du sanskrit
«Jan» qui signifie engendrer. Il évoque le mystère des origines. C’est un dieu
sans prêtres, sans rites. Janus est celui qui ouvre les voies. Il met en jeu
des forces fondamentales et symbolise l’énergie primordiale qui fonde le monde
en s’appuyant sur la complémentarité des contraires et la différenciation. Il
est une émanation de l’Être originel qui contient tout en germe, il est le dieu
de tous les possibles et de la maîtrise des énergies créatrices. Il est
l’éternel masculin.
Origine et tradition
Les
mythologues ne sont pas d’accord sur son origine. Les uns le font Scythe ; les
autres, originaire du pays des Perrhèbes, peuple de Thessalie ; enfin, d’autres
en font un fils d’Apollon et de Créuse, fille d’Érechtée, roi d’Athènes, ce qui
ferait de lui un parfait équivalent latin du héros grec Ion, fils traditionnel
d’Apollon et de cette princesse athénienne (sources : divers auteurs grecs).
Devenu grand, Janus, ayant équipé une flotte, aborda en Italie, y fit des
conquêtes et bâtit une ville qu’il appela de son nom, Janicule. Toutes ces
origines sont obscures et confondues. Mais la légende le fait régner, dès les
premiers âges, dans le Latium. Saturne, chassé du ciel, se réfugia dans ce
pays, et fut accueilli par Janus qui l’associa même à sa royauté. Par
reconnaissance, le dieu détrôné le dota d’une rare prudence qui rendait le
passé et l’avenir toujours présents à ses yeux, ce qu’on a exprimé en le
représentant avec deux visages tournés en sens contraires. Ovide, dans le
premier chant des Fastes consacré au mois de janvier, identifie Janus au Chaos
des grecs, racontant que lorsque les éléments formant la matière première de
l’univers (l’air, l’eau, la terre et le feu) eurent été séparés, le corps d’un
dieu se dégagea de cette matière, et que ce dieu fut Janus, dont le double
visage est la seule trace de l’état de confusion cosmique qui précéda sa venue
au monde. Selon une autre tradition issue de l’âge de bronze, Janus serait le
«Dieu des Dieux», le tout premier être divin issu du Chaos. L’arrivée des
Indo-Européens en Italie aurait ainsi modifié le panthéon.
On lui
attribue une descendance : Proca, né de l’union avec la nymphe Cama, Tibérinus,
né de l’union avec Camisé. Ce dernier se noiera dans le Tibre, fleuve qui
portera son nom, Canens, la personnification du chant, qu’il maria à Picus,
fils de Saturne né dans le Latium après son exil sur terre, et que la
magicienne Circé, par dépit amoureux,
devait plus tard changer en pic-vert. Par elle, il est le grand-père maternel
de Faunus, l’arrière- grand-père de Latinus et l’ancêtre d’une longue lignée
royale. On lui prête également des amours heureuses avec la déesse des eaux
douces Venilia et, selon Ovide avec la nymphe Cardea ou Carna qu’il parvint à
vaincre lors d’un défi - grâce à son double visage - et qui lui accorda ses
faveurs à l’issue de sa défaite. Aussi en retour en fit-il une déesse, présidant
aux gonds des portes et chargée, en parallèle, de protéger la santé des
nouveau-nés, et notamment le bon développement de leurs organes. Enfin,
certains lui attribuent pour parèdre l’antique déesse Jana ou Diane, et voient
dans ce couple de divinités exclusivement latines un parfait équivalent de
celui formé en Grèce par Apollon et Artémis, à laquelle Diane fut rapidement
identifiée.
Ses symboles
Le
règne de Janus fut pacifique. C’est à ce titre qu’on le considéra comme le dieu
de la paix. Il devint protecteur de Rome. Le roi Numa Pompilius lui fit bâtir
un temple qui restait ouvert en temps de guerre afin qu’il puisse intervenir
dès que nécessaire, et qu’on fermait en temps de paix. Ce temple fut fermé une
fois sous le règne de Numa ; la seconde fois après la deuxième guerre punique,
et trois fois, à divers intervalles, sous le règne d’Auguste. On le représente
tenant de la main gauche une clef, et de la droite une verge, pour marquer
qu’il est le gardien des portes (januae) et qu’il préside aux chemins. Ses
statues marquent souvent de la main droite le nombre de trois cents, et de la
gauche celui de soixante-cinq, pour exprimer la mesure de l’année. Ovide dit
que Janus a un double visage parce qu’il
exerce son pouvoir sur le ciel, sur la mer comme sur la terre ; il est aussi
ancien que le monde ; tout s’ouvre ou se ferme à sa volonté. Lui seul gouverne
la vaste étendue de l’univers. Il préside aux portes du ciel, et les garde de
concert avec les Heures. Il observe en même temps l’orient et l’occident. Sur
le revers de ses médailles on voyait un navire ou simplement une proue, en
mémoire de l’arrivée de Saturne en Italie sur un vaisseau.
Temples
Il y
avait à Rome plusieurs temples de Janus, les uns de Janus Bifrons, les autres
de Janus Quadrifrons. Au-delà de la porte du Janicule on avait élevé, en dehors
des murs de Rome, douze autels à Janus, par rapport aux douze mois de l’année.
En France, c’est à Autun (Saône-et-Loire) que se situe le temple de Janus dans
le meilleur état de conservation d’époque gallo-romaine mais il y a des doutes
quant au fait que ce temple soit dédié à ce dieu précis.
Légende de l’âge d’or et fête des Saturnales
Il est
un ouvreur des Temps nouveaux et un régénérateur de l’humanité. Avec Saturne,
il instaure un âge d’or qui se dégrade peu à peu. Ne pouvant plus diriger le
ciel, Saturne cherchait la tranquillité. Il fut accueilli avec hospitalité en
Italie par Janus, le roi des latins et le dieu des portes des enfers. En plus
de son hospitalité, Janus proposa à Saturne de s’associer tous les deux sur le
trône. Janus et Saturne s’entendaient merveilleusement bien, il n’y avait
jamais de querelles. Ils ne travaillaient jamais car la terre était toujours
féconde. C’était l’Age d’or. En souvenir d’une pareille époque, on fêtait les
Saturnales, où pendant trois jours tous étaient égaux, il n’y avait ni maître,
ni esclave.
Évolution du mythique vers le théologique
Le néo-pythagorisme
va développer une intéressante théologie autour de Janus. Varron et Nigidius
Figulus sont les auteurs de cette théologie. Au bas-empire, Macrobe parle de
Janus à travers les propos de l’augure Messala :
à la
suite des néo-pythagoriciens, les savants milieux ésotéristes des Saturnales
voient en Janus le Maître du Temps et l’Aiôn grec. «D’autres ont voulu voir en
lui le Monde, c’est-à-dire le ciel… pour la même raison, les Phéniciens dans
leur temple, l’ont représenté par un serpent roulé en cercle et dévorant sa
queue afin de bien montrer que le monde se nourrit de sa propre substance et
revient sans cesse sur lui-même» (Sat. 1,9,11-12).
Ouvreur
des temps nouveaux, maître du Temps et confondu avec Aiôn, dans l’eschatologie
pythagoricienne, les deux solstices lui sont consacrés car, comme les deux
visages de Janus, ils renvoient à la transmigration des âmes. La tradition associe la porte du Cancer
à la génération, celle du Capricorne, à la remontée des âmes. Janus commande la
Janua caeli et la Janua inferni, il est le maître des voies, des
transformations et de tout ce qui est en mouvement. La signification ésotérique
de Janus en fait un dieu au visage triple : il symbolise à la fois l’Être en
soi et ses différentes formes de manifestations. Il regarde et il est à la fois
l’Orient et l’Occident. Le symbolisme du Deux est intégré et dépassé dans celui
du Trois (cf. Virbius) et ce Janus aux trois visages est le «Maître du triple
temps» à travers cette structure de l’Être dans son constant devenir ; transcrit
par la polarisation entre la «montée» et la «descente». Dieu de la régénération
de l’Énergie cosmique, il joue un rôle dans les processus d’évolution
ontologique individuelle, les rites d’initiation et cathartiques. Janus est un
être en devenir et en constante transformation. Il régule les forces de
cohésion et de dissolution. Il enseigne la maîtrise de soi.
Avec
Janus et Déméter, le païen peut fonder sa spiritualité sur la vénération des
principes masculin et féminin, de divinités présentes au commencement des temps
et aux pouvoirs très anciens et très puissants, à la grande Sagesse et en même temps, portés vers
l’humanité. Janus régule le passage du monde des morts à l’incarnation, comme
Déméter accueille les défunts en son sein maternel
Texte issu du Magazine "Lune Bleue"