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mercredi 13 août 2014

LA FEMME Aujourd’hui



"Intrinsèquement, mon histoire difficile me destinait à devenir une femme seule. Toute petite, je ne comprenais pas pourquoi ma mère me proposait comme avenir radieux le mariage et la vie d’épouse et de mère, alors que je la voyais si malheureuse. A trente deux ans, je vivais seule après plusieurs échecs amoureux. J’avais renoncé à tout, et je ne pouvais même pas profiter à plein de ma liberté de célibataire, à cause de  la culpabilité profonde inconsciente qui pèse sur celles qui n’ont pas pu s’inscrire dans le rôle normal proposé par la société. Je sentais que la femme avait d’autres possibilités, mais comment les déployer ? Comment trouver un moyen de vivre un épanouissement de tout ce que je ressentais comme faisant partie de moi ? Il me semblait que cette solitude pouvait être vécu autrement que dans la douleur et dans le manque, que cela me rapprochait de la perception de quelque chose d’essentiel, mais quoi ? Et comment partager avec d’autres femmes la recherche de cet essentiel, sans tomber pour autant dans le féminisme revendicatif qui me rebutait " ?
Témoignage de Monique B.

"Tous les faits de la vie sont riches d’enseignements, il suffit d’y porter attention"

FEMME ET MATIERE



Il y a, à l’heure actuelle dans le monde, un nombre important de femmes seules. L’isolat qui se crée dans la vie de la plupart des citadins vient du fait qu’il n’y a plus cette vie de coopération qui existait dans la tribu ou le village. Chacun s’enferme chez soi et entre dans une situation de fonctionnement insatisfaisant parce que l’individu ne peut pas lui tout seul faire face à toutes les énergies qui doivent être mutées à travers un corps humain. Il y a donc accumulation de puissances et d’énergies diverses, non mutées, qui traînent en dessous de cet être et qui lui pèsent terriblement, le mettant dans un état de stress considérable. Cela touche particulièrement les êtres sensibles et donc les femmes qui se trouvent dans une situation d’existence difficile, puisqu’il est reconnu qu’il y a en France un grand nombre de femmes alcooliques, souvent des femmes mariées d’ailleurs, sans compter toutes celles qui prennent des tranquillisants de toutes sortes, parce que leur existence manque d’échange et de communication avec les autres qui permettent de rééquilibrer le système de fonctionnement de leur individualité.

Qui sont ces femmes seules ? Ce sont les femmes jeunes qui n’ont pas encore rencontré l’élu de leur cœur, ce sont des femmes qui ont été mariées et ont eu des enfants, et qui restent seules avec ceux-ci, et ce sont les femmes âgées qui ont perdu leur mari parce qu’elles vivent en moyenne plus longtemps que les hommes. Il y a aussi des femmes-âmes qui sont dans une situation où elles ont du mal à se trouver une ligne de référence formelle. Quelques-unes parviennent à rejoindre une dimension spirituelle, souhaitons-le. Mais  il y en a beaucoup qui vivent dans des situations de tension et de difficultés considérables, se trouvant d’une certaine manière sans centralisation.

Ce qu’il faut évidemment essayer d’éviter dans cette époque, c’est de se faire orienter d’une manière erronée, je parle pour une femme. Le grand accès des femmes à tous les métiers et cela dure depuis trente à cinquante ans – fait apparaître une catégorie de femmes qui se sont engagées très fortement dans le genre de conquête en devenant chefs d’entreprise, éventuellement, et qui tout d’un coup, vers les quarante, cinquante ans s’aperçoivent qu’elles ont de l’argent, qu’elles ont une place honorable dans la société, mais que, en réalité, elles n’ont vécu aucune vie affective enrichissante et qu’elles sont dans une situation de manque énorme, à ce niveau là. Quand on va dans les pays riches, par exemple aux Etats-Unis où 70 % de la fortune américaine sont au nom des femmes, on voit beaucoup de femmes de quarante-cinq, cinquante ans qui sont seules, surtout parce qu’elles ont des qualités, une certaine forme de caractère, une réussite, etc., et qu’elles ne peuvent pas facilement dialoguer avec des hommes ayant une réussite plus partielle.

Il y a là un problème certains. S’il était possible de donner à ces orientations sociales des femmes une optique un peu moins matérialiste, ces femmes, au lieu de se diriger vers la forme et la matière, pourraient tenir compte aussi de leurs caractéristiques de rapport énergétique et transcendant, et elles construiraient leurs vies dans une optique moins matérialiste, ce qui leur permettrait d’aboutir à une fin de vie moins désespérée et moins alcoolique, car beaucoup se plongent dans l’alcool parce qu’elles sont dans le désespoir.

La réussite pour la femme, c’est en fait d’arriver à la maîtrise de ses systèmes inférieurs et extérieurs, a réunification sur une dimension intérieure valable, et éventuellement l’accès à une dimension transcendante par l’intermédiaire d’une porte patricielle.

Il ya aussi le cas des femmes qui sont mariées à un homme très, disons, serviable, gentil, qui leur apporte beaucoup d’argent et un certain confort ; et cependant elles n’ont qu’une idée ne tête, c’est d’aller trouver un amant, parce qu’elles essaient de sortir de leur environnement de bonheur matériel. Il y a celles qui sont dans la situation opposée, qui ont besoin d’argent et voudraient trouver l’homme riche qui les entretienne.

En réalité, si une femme veut vraiment trouver ce qui lui permet de se réaliser, c'est-à-dire de rejoindre sa dimension supérieure, ses problèmes d’oscillation peuvent être solutionnés dans la mesure où elle se réveille elle-même et où elle décide de prendre sérieusement en main son évolution. Si la femme descend très bas dans la matière, il faut qu’elle retrouve un Fils pour la réunifier à un Père supérieur, parce que le Fils relié à son Père spirituel rédempte la Mère – la mère étant celle qui se trouve dans un système formalisateur inférieur. La vie de la femme dépend énormément de l’homme avec lequel elle se trouve et si cet homme a véritablement une dimension de centralisation forte avec une  liaison spirituelle, il est certain que ceci donne à la femme une possibilité d’avoir un reférentiel de centralisation lui permettant de ramener ses parties inférieures, extérieures, et supérieures dans une direction unificatrice. Et ce que l’on peut appeler un fils relié au Père, c’est évidemment un homme qui a intégré dans sa vie quotidienne la présence d’une dimension de conscience supérieure avec laquelle il reste en communication relativement permanente. C’est pourquoi une femme qui a des aspirations spirituelles doit essayer de trouver un homme qui ait lui-même une forte aspiration spirituelle, parce que c’est sur ce terrain d ‘unification supérieure que se fait la transformation réelle de la situation trop matérialisée de la femme.

Si la femme se transmue, accède à un plan énergétique plus élevé, elle peut alors rejoindre la mère primordiale, c'est-à-dire l’énergie primordiale, et communiquer avec ces force de l’énergie-mère primordiale. A ce moment-là, elle est au-dessus du fils formel. Mais pour atteindre cette dimension, il faut qu’elle ait passé la porte patricielle et qu’elle soit dans une situation énergétique extrêmement élevée et très reliées à l’esprit.


p.35 du livre "Femme – Réponses Essentielles" de Appel Guéry

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