La Beauté se jauge souvent aux
formes de notre corps et il suffit pour s’en convaincre de regarder les toiles
des peintres à travers les siècles, et plus récemment l’évolution des photos de
mode.
Olivier Soulier a examiné les sens de nos formes, question souvent difficile et délicate dans un recueil particulièrement intéressant. Morceaux choisis.
Nous rêvons tous d’avoir un corps idéal. Nous avons une image de
corps désiré qui est souvent différente du corps réel. Les modes influencent
notre corps désiré et il est parfois difficile de concilier le besoin personnel
et le besoin social. “La beauté sauvera le monde” nous disait Bernard Bro.
Cette phrase va beaucoup plus loin qu’on ne l’imagine, car la forme est bien le
reflet de l’équilibre. Vous n’avez pas le corps que vous souhaitez, mais vous
avez le corps dont vous avez besoin. Essayez de comprendre votre besoin, et
votre corps n’aura peut-être plus besoin de le porter et de le compenser dans
ses formes.
Pourquoi y a-t-il des gros et des maigres ? Dans la vie, quand
vous souhaitez faire ou obtenir quelque chose, vous vous mobilisez. Si vous
réussissez : c’est bien, vous êtes content. C’est l’activation. En cas d’échec,
vous avez deux options : fuir ou vous battre d’un coté, ou vous protéger de
l’autre. Nous pouvons utiliser ces deux méthodes de façon équilibrée : soit
l’une, soit l’autre, selon les cas, ou préférentiellement toujours la même.
Ceux qui ont tendance à fuir seront plutôt maigres. Ils sont sur le versant
maigrir.Ceux qui se protègent auront tendance à être gros. Ils sont sur le
versant grossir. Quelle est la partie de vous qui est en danger ?
Regardez-vous, votre corps la protège en la couvrant de graisse.
C’est aussi notre relation parentale qui détermine
essentiellement le versant prédominant1, ainsi la maigreur est favorisée par un
animus ressenti comme autoritaire et une anima ressentie comme “contrôleur“. la
maigreur est dans la fuite. L’obésité au contraire est favorisée par un animus
ressenti comme absent et une anima comme inefficace. Donc la solution est dans
une obésité de sécurisation. Chaque être humain aura tendance à réagir selon
l’un ou l’autre versant, sachant que la mère est associée à l’anima et le père
à l’animus.
Stocker et protéger.
La graisse sert à protéger du froid et à accumuler des réserves de calories. Les peuples vivant dans les pays froids comme les Inuits accumulaient de la graisse pour se protéger du froid. De plus, ils stockaient en été des calories qu’ils pouvaient utiliser en hiver. Obèses en automne, ils étaient minces à la fin de l’hiver. Les animaux utilisent la même méthode. La graisse stocke aussi, en plus d’une réserve de calories, une forme de potentiel de nous-mêmes qui n’a pas encore pu s’accomplir, car elle stocke les hormones. “Hormao” veut dire j’anime, je mets en forme. Elle stocke un potentiel et le moyen de sa réalisation. Au niveau interne, la graisse est en partie à la base des systèmes de défense et une matière première de fabrication des anticorps. En résumé, la graisse protège les zones faibles, stocke des réserves et des énergies potentielles et se prépare à contribuer à leur réalisation. Encore un peu et vous allez aimer votre graisse.
La graisse sert à protéger du froid et à accumuler des réserves de calories. Les peuples vivant dans les pays froids comme les Inuits accumulaient de la graisse pour se protéger du froid. De plus, ils stockaient en été des calories qu’ils pouvaient utiliser en hiver. Obèses en automne, ils étaient minces à la fin de l’hiver. Les animaux utilisent la même méthode. La graisse stocke aussi, en plus d’une réserve de calories, une forme de potentiel de nous-mêmes qui n’a pas encore pu s’accomplir, car elle stocke les hormones. “Hormao” veut dire j’anime, je mets en forme. Elle stocke un potentiel et le moyen de sa réalisation. Au niveau interne, la graisse est en partie à la base des systèmes de défense et une matière première de fabrication des anticorps. En résumé, la graisse protège les zones faibles, stocke des réserves et des énergies potentielles et se prépare à contribuer à leur réalisation. Encore un peu et vous allez aimer votre graisse.
Entre charme et illusions.
La graisse sert à séduire par le potentiel qu’elle représente. Elle donne la rondeur douce des formes féminines. Dans la séduction, ce qui est montré est ce qui est censé attirer l’autre. Chez la femme, c’est la fertilité. Une femme qui a des rondeurs dit à l’homme : “Regarde ma capacité reproductrice et maternelle”. Chez les hommes, c’est plutôt la masse musculaire qui est repérée comme capacité à protéger et acquérir de la nourriture et du territoire. De nos jours, c’est la capacité à gagner de l’argent. Dans la séduction, il y a une part de vérité et une part de leurre, il y a du vrai et du faux. Mais le corps, lui, a tendance à ne montrer que la vérité. Comme dirait Jean-Jacques Goldman, “on ne ment qu’avec des mots, mieux vaut, de loin, se fier aux apparences”. La véritable illusion se fait à notre niveau. Entre nous et nous. Je mets du gras là où je me sens faible, là où la vie me fait peur, pour ne pas voir ou ne pas ressentir ce qui m’insécurise. Quand je mets du gras, d’un côté je me protège, et de l’autre je m’illusionne. Dans tous les cas, cela me permet d’affronter une réalité que je ne pourrais vivre telle quelle.
La graisse sert à séduire par le potentiel qu’elle représente. Elle donne la rondeur douce des formes féminines. Dans la séduction, ce qui est montré est ce qui est censé attirer l’autre. Chez la femme, c’est la fertilité. Une femme qui a des rondeurs dit à l’homme : “Regarde ma capacité reproductrice et maternelle”. Chez les hommes, c’est plutôt la masse musculaire qui est repérée comme capacité à protéger et acquérir de la nourriture et du territoire. De nos jours, c’est la capacité à gagner de l’argent. Dans la séduction, il y a une part de vérité et une part de leurre, il y a du vrai et du faux. Mais le corps, lui, a tendance à ne montrer que la vérité. Comme dirait Jean-Jacques Goldman, “on ne ment qu’avec des mots, mieux vaut, de loin, se fier aux apparences”. La véritable illusion se fait à notre niveau. Entre nous et nous. Je mets du gras là où je me sens faible, là où la vie me fait peur, pour ne pas voir ou ne pas ressentir ce qui m’insécurise. Quand je mets du gras, d’un côté je me protège, et de l’autre je m’illusionne. Dans tous les cas, cela me permet d’affronter une réalité que je ne pourrais vivre telle quelle.
Le plus souvent, si ces graisses masquent ma faiblesse, elles
masquent aussi ma non conscience ou ma non acceptation de ces faiblesses.
Chaque zone où les cellules graisseuses s’accumulent, a un sens particulier.
La graisse est présente à titre d’anticipation. Vous mettez la
graisse là où vous vous sentez faible, là où vous appréhendez d’être en
difficulté. Vous le faites par anticipation, avant que cela n’arrive et vous le
faites par peur de ce que vous craignez, plus que de ce qui est. Au fur et à
mesure de votre vie, votre corps tire les leçons de votre expérience et adapte
votre forme pour ce qu’il pense devoir prévoir pour le futur. Avec les
graisses, nous sommes alors beaucoup dans l’illusion. Vous pouvez commencer
mince et grossir selon les expériences ou inversement.
Chaque peur qui tombe peut faire disparaître une couche de graisse.
Le poids est souvent une notion de “Au cas où”.
Vous voulez changer la forme de votre corps ?
Ecoutez votre besoin, votre corps
fera le reste. Il tend vers la beauté réelle ou adaptative.
Sur la couverture du livre de Bernard Bro, la beauté est celle de la Vénus de Botticelli sortant d’une coquille Saint-Jacques. Elle représente les formes parfaites. Celles où nous sommes vrais face à nous-mêmes. Saint-Jacques, c’est aussi Compostelle. Dans notre vie, notre corps doit composer avec ses peurs et ses besoins. Notre corps est le reflet de ces concessions. À chacun, j’ai envie de dire : “Et vous votre âme, avec quoi compose-t-elle”.
Sur la couverture du livre de Bernard Bro, la beauté est celle de la Vénus de Botticelli sortant d’une coquille Saint-Jacques. Elle représente les formes parfaites. Celles où nous sommes vrais face à nous-mêmes. Saint-Jacques, c’est aussi Compostelle. Dans notre vie, notre corps doit composer avec ses peurs et ses besoins. Notre corps est le reflet de ces concessions. À chacun, j’ai envie de dire : “Et vous votre âme, avec quoi compose-t-elle”.
Beaucoup d’entre vous, pourront justement penser que cela ne
s’applique pas à leur cas. Lire plus avant le détail des localisations dans le
livre “La digestion, les clefs du poids “dont cet article est extrait, au
chapitre” sens et symbole de nos rondeurs et de nos formes “. 2 Voir le
chapitre les clefs du poids.
Bibliographie :
Vous pourrez retrouver nombre d’exemples concrets qui peuvent vous intéresser plus particulièrement dans le recueil La digestion les clefs du poids d’Olivier Soulier, disponible sur www.lessymboles.com
Vous pourrez retrouver nombre d’exemples concrets qui peuvent vous intéresser plus particulièrement dans le recueil La digestion les clefs du poids d’Olivier Soulier, disponible sur www.lessymboles.com
La Beauté sauvera le monde par Bernard Bro Éditions du cerf 5e
édition 2004. 482 pages
Si la beauté ne sauve pas définitivement le monde de tout
malheur, du moins a-t-elle la vertu d’ouvrir l’esprit à l’ampleur du secret.
Fruit de quarante années de recherche et de fréquentation assidues des hauts
lieux de l’art mondial, riche de plus de cent cinquante reproductions en
couleurs, cet ouvrage propose un itinéraire. Il guide le regard vers
l’invisible dans le visible. Il propose en outre une initiation magistrale à
l’art contemporain. Il est proposé avec un index et d’importantes annexes.
Article de
Olivier Soulier sur http://www.lessymboles.com/
paru dans JOURNAL RÉEL N°114
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