Il est intéressant de se rappeler qu’à
la fin de l’évangile de Thomas, Jésus dit aux apôtres qui voient venir vers lui
des femmes et qui veulent les empêcher d’approcher :
"En vérité, je vous
le dis, je les rendrai semblables à vous les hommes
afin qu’elles aussi puissent entrer au Royaume
des Cieux".
Ce qui signifie que lorsqu’un homme est
devenu suffisamment initié, cohérent et maître de ses puissances pour être
rattaché directement à son père spirituel, il devient capable d’offrir à une
femme la chance de passer la porte étroite entre l’extra-univers et
l’intra-univers et ainsi il fait en sorte que cette femme redevienne dans le
principe et dans l’énergie comme une sorte de Fils susceptible d’être rattaché
à nouveau au Père.
Dans les traditions, l’Adam Kadmon,
androgyne originel, est à l’origine, par une sorte d’hypostase, de l’apparition
de deux polarités féminine et masculine de la race humaine. Dans la Bible, la
femme était nommée Ischa, qui se traduirait normalement par
"hommasse". Ceci tendrait à signifier que la race de la femme n’a pas
été littéralement tirée d’une côte d’Adam mais est le produit d’une manipulation
génétique originelle, qui par modification du génome a produit une créature
accordée à l’homme dans une situation énergétique et formelle différente.
D’après les écrits sumériens, l’histoire
d’Adam et Eve pourrait ne pas être un mythe. Trois indices peuvent faire penser
à une certaine réalité (cf. L’origine de
notre espèce ; évolution ou intervention ? d’Alan F.Alfort).
Le
premier indice est la présence du
serpent, un symbole bien connu des anciens Egyptiens et en particulier d’Enki,
l’ingénieur génétique du genre humains.
Le
second est l’apparition d’une
sexualité chez Adam et Eve. Des textes anciens comme le Atra-Hasis disent que
le premier homme, Iulu, étant un mélange hybride d’Anunnaki et de Homo Erectus
et que des hommes et des femmes furent ensuite clonés pour alléger le travail
des dieux et déesses, ceci avant l’incident du jardin d’Eden. Etant donné que
tous les hybrides qui naissaient étaient de sexe masculin, la capacité de
procréer, qui fut conférée au genre humain dans le jardin d’Eden, devint
hautement significative.
Le
troisième indice est le nom de l’Eden
qui dérive certainement du terme sumérien E.din. Din est une forme abrégée de
Din.Gir qui veut dire "les Dieux" et Eden signifiait alors "la
résidence des dieux". En fait, les dieux avaient plusieurs demeures dans
la mesure où la Terre était géographiquement divisée entre deux frères rivaux
Enlil et Enki, et leurs descendants respectifs. Tandis que les Enkiti
habitaient le continent africain (connu sous le nom d’Abzu ou le monde
inférieur), les Enliti occupaient l’Asie et les terres fertiles de la
Mésopotamie. Nous pouvons donc dire qu’il y avait deux édens, un eden oriental
et un eden occidental. Il semble que l’homme fut à l’origine créé par Enki dans
l’éden occidental de l’Afrique puis capturé par Enlil et amené en Mésopotamie
en tant qu’esclave.
La raison de l’expulsion d’Adam et Eve
devient claire ; Jusqu’alors la population humaine, utilisée comme
esclave, était contrôlée et sa longévité était donc utile. Mais dès qu’Adam et
Eve eurent la faculté de procréer, il fut essentiel de leur interdire l’accès à
l’arbre de vie qui les rendait immortels, afin d’empêcher une explosion
démographique incontrôlable.
Si l’homme a été fait à l’image
génétique d’Annunaki qui vivait plus de 200 000 ans alors, par conséquent
il savait, à l’origine, lui aussi une durée de vie plus longue. L’Ancien
Testament semble le suggérer en disant qu’Adam vécut 930 ans. La liste des rois
sumériens va bien au-delà, mentionnant des règnes qui durèrent des milliers
d’années. On peut penser que certains de ces rois étaient des dieux. Ce qui
semblait impossible pourrait être reconsidéré scientifiquement au regard de la
génétique moderne.
p.27 du livre "Femme – Réponses
Essentielles" de Appel Guéry
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