On dit que l’anatomie est notre
destin ; dès sa naissance la femme est destinée à être mère. Les ovaires
d’une petite fille sont petits et lisses, mais ils renferment la force
nécessaire à la création de 300 à 500 ovules que cette fille, une fois devenue
femme, produira pendant sa période de fécondité. Les quelques 450 000
ovules potentiels en réserve contiennent également beaucoup de force.
Toutes les femmes ont un lien intime et
profond à leur cycle menstruel. Des femmes étudiant le Tao de la guérison m’ont
révélé qu’elles sont si sensibles pour ce qui est de leurs règles, qu’elles
remarquent le moindre petit changement ayant lieu au cours de leurs
cycle ; elles savent intuitivement si leurs règles commencent un jour
avant ou après la date prévue, si elles durent un jour de plus ou de moins ou
bien si la couleur du sang est normale.
Il semble que beaucoup de femmes se
souviennent d’un événement qui s’est passé le jour de leurs premières règles.
Ces souvenirs peuvent être plaisants ou non, en tout cas ils ne sont jamais
tombés dans l’oubli. Une femme se rappelle que ce jour-là, c’’était la première
fois qu’un homme a essayé de sortir avec elle, une autre femme se souvient
d’une gifle que sa mère lui avait donnée ….
Pour beaucoup de femmes, les règles sont
une source de confusion et de doute. Elles n’arrivent pas à connaître avec
certitude leur périodes de fécondité, elles ont honte de leurs sécrétions et de
leurs odeurs, elles n’aiment guère les moyens de contraception qui existent, se
mettent en colère contre les méthodes d’accouchement habituelles ou
entretiennent un sentiment ambivalent composé de dépendance et de méfiance à
l’égard de la profession médicale. Il y a des femmes qui n’ont jamais de
problème avec leurs cycles menstruels, pour qui les règles et les accouchements
se passent bien et qui entrent doucement et sans révolte dans la période de la
ménopause. D’autres luttent toute leur vie contre des problèmes menstruels,
contre des infections vaginales ou des écoulements, elles souffrent
d’accouchements difficiles, parfois d’hystérectomies, ou sont obligées de prendre
des hormones de synthèse contre les bouffées de chaleur et d’autres
désagréments de la ménopause.
Vos cycles menstruels ainsi que d’autres
aspects de votre vie peuvent se modifier considérablement, tout simplement
parce que vous avez commencé à pratiquer la Respiration Ovarienne. Une femme
qui a déjà deux ou trois enfants, mais n’entend pas en avoir d’autres, continue
tout de même à produire de l’énergie ovarienne. Au lieu de gaspiller cette
énergie, elle peut la conserver en vue d’une utilisation ultérieure, ou pour la
transformer en une autre forme énergétique. Grâce aux exercices ovariens, vous
pouvez utiliser pleinement votre force ovarienne.
Le cycle menstruel se divise en trois
parties. Premièrement, vous avez le moment des règles, ensuite il y a la
préparation de plusieurs ovules potentiels dans les ovaires, et finalement, un
seul parmi eux arrive à maturité. Entouré d’une substance gélatineuse, il
quitte l’ovaire. Pendant cette période, de la fin des saignements jusqu’à
l’ovulation, la force ovarienne est la plus puissante. Pour les Taoïstes, c’est
pendant cette partie du cycle que l’énergie est plus chaude, la plus riche en
éléments Yang.
Après l’ovulation, l’endroit d’où
l’ovule est parti se cicatrise et secrète le corps jaune qui produit la progestérone.
La fonction de la progestérone est d’empêcher que le revêtement intra-utérin
soit expulsé. Si l’ovule s’unit avec un spermatozoïde, la grosses commence, et
la sécrétion de la progestérone sera maintenue pendant toute sa durée. Si la
conception n’a pas lieu, l’ovaire va faire jaillir les œstrogènes et le cycle
menstruel va recommencer.
Les Taoïstes ont noté, et l’expérience
féminine l’a confirmé, qu’une femme retire le plus de bénéfices de la
Respiration Ovarienne entre le moment de la menstruation et celui de
l’ovulation. Le procédé de la Respiration Ovarienne fait sortir de l’énergie de
l’ovule. Essayez d’imaginer que vus avez accès à une énergie si puissante
qu’elle puisse engendrer la vie.
Par Francesca
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