Nous devons examiner la manière dont peut
s’effectuer la gestion de la femme, qui est assez complexe du fait que celle-ci
port en elle des éléments antithétiques très difficiles à solutionner.
On peut considérer que, dans l’univers, tout
est équilibre et que ce que l’on a d’un côté est contrebalancé par le contraire
de l’autre côté. Il y a en particulier deux éléments complètement antithétiques
chez la femme : d’une part son corps, d’autre part le muscle le plus
puissant de son corps, son utérus, qui représente un pôle de concentration d‘énergie
maximum, capable de fabriquer de la substance. En fait, elle transporte à
l’intérieur d’elle un pôle inimaginable de matérialisation par extrême
concentration de l’énergie en matière et, à l’antipôle, cette femme, cette
forme-âme, est un être "hommasse", Isha, complètement éclaté dans son enveloppe d’homme, avec une
partie de son homme au-dessus, une partie de son homme à l’extérieur et une
partie de son homme en-dessous.
Cette extrême concentration condensante
qu’elle a à l’intérieur se paie en quelque sorte par une extraordinaire
explosion de son homme au-dessus, à l’extérieur et en-dessous.
La difficulté de gestion de l’univers de la
femme vient aussi du fait que celle-ci a, par son invagination, une faculté
considérable d’aspiration de l’énergie vers la condensation, car elle est
constituée pour aspirer toutes les énergies vers ce noyau de condensation, et
notamment celles de l’homme. Le premier problème qu’elle doit résoudre est donc
d’arriver à sortir de ce vortex d’aspiration. Je parle de problème à résoudre
dans la mesure où elle veut sortir de ce continuum condensé substantiel et
matériel pour se diriger vers le plan des forces conservatrices cohésives du
Fils afin d‘atteindre les forces émanatrices et créatrices du Père.
Elle se trouve devant une situation où elle
est obligée de gérer ce qui caractérise le plan de la Mère, c’est à dire les
forces destructrices et transformatrices. Ces forces destructrices peuvent être
de deux catégories : destruction par compression donc écrasement, ou
destruction par explosion, c’est à dire dispersion totale. Pour lui permettre
de sortir de ce champ destructeur, la nature lui a donné une énorme capacité de
mutation et de transformation des énergies. Seulement il faut comprendre que
ces capacités de transformation s’adressent à deux systèmes complètement différents ;
l’un, extrêmement comprimant, situé à l’intérieur de son corps et l’autre,
extrêmement explosif, situé à l’extérieur, en quelque sorte, de son corps.
C’est pourquoi les gestions vont être très
différentes selon le cas. La gestion de la compression va lui demander une
sorte de dévagination du vortex considérable qu’elle a à l’intérieur de son
ventre et donc la mise en place de tout un processus d’expansion dans le sens
de l’éclatement de ses parties périphériques. La reconcentration de ses parties
périphériques va lui demander la gestion contraire, c’est à dire le
rapatriement des systèmes complètement dispersés, mais à ce moment-là, elle va
se retourner sur elle-même et devenir complètement invaginée et enfermée dans s
propre condensation.
Cette situation antithétique semble
extrêmement difficile à résoudre, et, pour trouver un début de solution, il
faudrait que quelque chose d’autre se passe à côté de cette femme, quelque
chose d’intermédiaire entre cette extrême condensation et cette extrême expansion.
Il pourrait y avoir la présence d’un homme, c'est-à-dire d’une structure
d’énergie et de conscience un peu différente dont les caractéristiques très
particulières permettent de faire le point entre ces deux systèmes
antithétiques. Il faudrait en effet que cet homme ait des caractéristiques tout
à fait particulières pour faire face aux deux attitudes possibles qu’il
pourrait avoir automatiquement, spontanément et sans réflexion vis-à-vis de la
femme ; il pourrait soit basculer du côté complètement éclaté et expansif
e la femme, la prendre pour son âme et l’adorer comme une déesse du fait
qu’elle aurait la possibilité de réaliser une décompression de sa compression
naturelle ; soit il pourrait être complètement fasciné et pris par le
vortex de reproduction de la femme, concevoir un désir fou de cette femme et
n’avoir plus qu’une seule envie, c’est de se l’approprier sans aucune retenue.
Si cet homme n’a pas de dimension intérieure suffisamment forte pour résiste à
l’un de ces deux pièges qui existent chez la femme, il va n’avoir aucune
utilisé pour elle.
Il faut donc que cet homme ait maîtrisé ses
automatismes d’expansion mentale, affective, sexuelle, ou ses agitations
corporelles diverses, et pratiqué l’injaculation pour pouvoir discipliner la
totalité de sa nature de manière à ce qu’il reste un système de référence d’un
type différent. Il faut qu’il puisse, effectivement ne pas projeter le monde
énergétique dans la pseudo-âme formelle
qu’est la femme et conserver une dimension d’âme en liaison avec la conscience
spirituelle supérieure, c’est à dire la présence de Dieu, la notion de Dieu
dans cet être comme référence spirituelle supérieure. Il peut ainsi respecter
la présence d’une dimension animique supérieure, dimension d’âme qui doit être
assez forte pour que la femme se mette en résonance avec le plan de l’âme.
Au lieu d’être une aspiratrice de l’âme, elle
commencerait alors à voir se réveiller en elle des éléments plus subtils que
son propre corps substantiel et à avoir un élan de communion d’âme avec l’âme
subtile de l’homme.
Cette situation va créer un pont énergétique
intermédiaire qui pourra progressivement s’approcher du champ énergétique et
spirituel de l’homme et créer dans la femme un mouvement contraire à son
expansion continue vers son éclatement d’homme extérieur.
Vous pouvez reproduire ce texte à la condition
d’en indiquer l’auteure et sa source : http://etredivinaufeminin.blogspot.fr/
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