L’évolution de l’humanité comme la quête d’un
équilibre perdu. Une longue histoire, conditionnée par la peur et le déni d’une
puissance « différente », qui entame, à présent, un chapitre nouveau où la reconnaissance
du sacré et la réconciliation des forces complémentaires pourront rayonner
pleinement. Un appel aux femmes à réintégrer leur centre, leur utérus, siège de
leur vérité.
Il y a quelques 100 000 ans, la race humaine a
subitement pris un tournant que les scientifiques ne s'expliquent que plutôt
mal. Pourquoi avons-nous, à ce moment, évolué en une seule espèce alors que les
autres mammifères ont proliféré dans la diversité ? Les félidés, par exemple
sont devenus lions, jaguar, panthère, couguar, lynx, chats, etc... Petit à
petit, les différentes « races » ont disparu pour n’en favoriser qu'une seule :
L'homo sapiens.
Une coïncidence extraordinaire : cette époque
représente, dans le calendrier maya Tun le début de la conscience. Pour nombre
de peuples premiers, ce sont les peuples de étoiles, (Sirius et Pléiades,
surtout) qui seraient responsables de cet avènement.
Durant des millénaires, des femelles et des
mâles humains et pléiadiens se seraient multipliés ensemble en Lémurie. Si,
comme moi, vous êtes touchées par tous les récits de ce continent mythique
disparu, c'est qu'un espace en vous se souvient de ce paradis perdu... La
Lémurie, continent ayant existé bien avant Atlantide dans l'océan Pacifique,
était polarisée Yin – Les indiens d'Amérique, certains peuples asiatiques et
même les tibétains en sont issus.
Quan Yin, cet être qui a atteint l'immortalité
grâce à sa sexualité sacrée était lémurienne.
Les Pléiadiens ont vécu ici, durant plus de 10
000 ans, avec nous, devenant nos ancêtres. Ces êtres de sagesse très évolués
dont nous descendons ont apporté leur ADN divin et tenté d'insuffler à leurs
descendants la conscience et le dépassement des dualités. C'est une part du
mystère de notre ADN que la médecine actuelle traite encore de « trash DNA » ou
ADN Poubelle.
Bien qu'ils aient amené un gros morceau du
casse-tête pour le retour au plan divin, au Tout, l'équilibre entre les
polarités féminines et masculines n'a cependant jamais été atteint, jusqu'à
maintenant, sur cette planète.
Comme les mâles avaient la force physique, ils
ont dominé et continué de le faire, domestiquant tout ce qui pouvait leur
servir. Éliminant tout ce qu'ils ne maîtrisaient pas.
En 1582, l'Église catholique a imposé le
calendrier grégorien, celui-là même qui prévaut toujours dans nos sociétés «
modernes ». Il paraît bien anodin, mais il visait consciemment à contrôler la
conscience du peuple, à éliminer tout le spirituel de notre dimension.
Désormais, ce dogme (diktat qu'il est impossible de remettre en question) n'admettait
plus que ce qui était rationnel, physique et donc démontrable en réduisant
toute la pensée collective au seul fait que la Terre tournait autour du soleil
en 365¼ jours. Et l'inquisition a fait le même boulot d'anéantir tout ce qui
n'était pas sous le contrôle exclusif du cerveau penseur... Et bien pensant,
c'est-à-dire en accord avec le Roi, en accord avec l'Église. On a brûlé, sous
tous prétextes, 4 millions de femmes !
La féminité, l'imaginaire, l'intuition et tout
l'Univers spirituel ont été broyés, réduits en braise sous des couches, de plus
en plus lourdes de matérialisme et de domination masculine.
Nous avons été, dès lors, limitées à ne plus
explorer qu'un spectre réduit aux 5 sens corporels alors que nous sommes
infiniment plus grandes que ce monde physique. Notre perception subtile du
Monde, de la Vie, de l'Univers, du Grand Vide le dépasse largement...
Depuis une vingtaine d'années, l'essentiel des
enseignements que je partage en Amérique et en Europe porte sur le Féminin
sacré et l'urgence pour les femmes de redevenir, d'être des femmes...
Dans nos sociétés patriarcales qui élèvent ses
filles comme des garçons c'est-à-dire dans la compétitivité, la valorisation du
faire et de la performance, le déni du ressenti, la logique du cerveau rationnel...
Bien peu du féminin subsiste... Ici, la vulnérabilité est de la faiblesse,
l'imaginaire est naïveté, l'intuition, c'est « n'importe quoi » et la beauté un
produit marchand.
Tout nous a tenues éloignées de notre ventre, de
notre utérus. Notre ventre, selon la médecine, n'est qu'une mécanique à faire
des bébés... A croire l'Église, c'est un objet du péché... La source même du
péché originel ! Le système mercantile de la publicité en fait un produit
lucratif. Très lucratif. Le seul espace acceptable pour notre utérus est celui
de la maternité où la femme peut ouvertement être sensible et douce. Si bien
que nombre de femmes ne savent plus être autrement que mères pour se «
ressentir » femmes.
Pourquoi a-t-on réduit notre utérus à sa seule
capacité à fabriquer des enfants de chair ? Parce qu'un très grand pouvoir y
est caché. Et les Religions (elles sont toutes patriarcales) et les systèmes
établis le savent ! Ce qui a le plus été interdit ou dénigré contient toujours
la plus grande puissance qui fait peur, dérange ceux qui ont intérêt à ce qu'on
ne la trouve pas.
Sous les diktats de la société d'exclusion,
nous, les femmes avons cédé aux règles sociales de la vie moderne et sommes
montées dans nos têtes. Hors de notre ventre, nous sommes décentrées et très
manipulables. L'utérus est l'opposé du cerveau, il n'obéit pas à la raison mais
à la Vérité féminine. Il est le lien direct à la Terre-Mère elle-même et aux
lois universelles. Je réponds souvent à une femme qui ne va pas bien : « Ton
centre de gravité est trop haut, descends-le dans ton ventre ».
Vivre « dans notre tête » fait de nous des
robots. Bâillonner ou dénier les émotions mène à la peur, à l'agitation ou à la
médication. Ce stress émotionnel est conservé dans l'utérus et bloque le
plaisir et la créativité qui sont l'expression même de l'esprit féminin. Quand
une femme se plaint une grande partie du temps, qu'elle médit allègrement des
autres, souffre dans son corps et dans son cœur du sentiment de ne pas être
aimée, de ne pas avoir sa place, de ne compter pour personne, c'est qu'elle a
renoncé à ce qu'elle avait de plus précieux pour devenir « une bonne fille » ou
une « brave femme » (la juste extension de la précédente). Et l'utérus en paie
le prix car il stocke tout ce qui est quotidiennement refoulé.
On ne peut accéder à la richesse de tout ce que
nous sommes que grâce à un utérus guéri et reconnecté à la Terre-Mère. La
source de toute création s'y trouve... C'est l’hologramme du Grand Vide d'où
tout provient, à l'échelle de cette planète. Il contient les potentiels infinis
que la Déesse Mère a manifestés depuis la nuit des temps et tous ceux encore à
créer par nos propres rêves et par nos mains.
Il n'y aura pas, à mon sens, d'équilibre entre
le féminin et le masculin aussi longtemps que les femmes nous ne retournerons
pas dans nos antres sacrées. Occupées à nous occuper de nous ! D'abord prendre
conscience de l'étendu des dégâts, soigner et guérir nos histoires, nous
réapproprier nos ventres et faire taire le mental...
En 2008, sur une île sacrée d'Hawaï ( ex Lémurie
!) s'est tenue une grande cérémonie dont nous a témoigné Drunvalo Melchisedek,
dans son livre : L'après 2012 ou l'émergence du féminin sacré. Dans cette
cérémonie qui marquait la fin d'un cycle de 13 000 ans et le passage étroit de
la précession des équinoxes – un homme, représentant tout le Masculin a remis
cérémonieusement le pouvoir à une femme, représentant le Féminin lui demandant
de porter cette énergie au niveau de l'équilibre essentiel pour la suite du
monde.
Nous pouvons toutes ressentir que le vent a
tourné ; quelque chose d'encore indéfinissable mais bien perceptif est
arrivé... Comme le printemps sous la neige chez moi : on sait que c'est là même
si en apparence rien n'a changé. C'est dans l'air qu'on respire, dans les
sourires sur les visages, les yeux qui regardent véritablement, dans les
initiatives qu'on voit partout, sur le net ou dans la rue...
Ce vent ne nous est plus contraire... il
favorise l'éveil et la guérison, la conscience et la reprise de possession de notre
pouvoir. Notre Planète, nos sociétés, nos vies personnelles ont un urgent
besoin de cet équilibre pour restituer la Beauté, la Joie et la Compassion que
le Féminin seul peut apporter.
… et qu'il en soit ainsi !
Bhakti sagesse.bhakti@sympatico.ca http://www.sagesse.amerindienne.com
Francesca du blog http://etredivinaufeminin.blogspot.fr/
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