Nombre total de pages vues

jeudi 8 octobre 2015

Allo Maman, tu m’entends ?


J’aime particulièrement la phrase d’Antoine de Saint-Exupéry : « Nous n’héritons pas la Terre de nos parents, nous l’empruntons à nos enfants. » Dans mon oreille, elle porte la reconnaissance du chemin parcouru par nos aïeux, et la volonté de perpétuer la beauté de la Terre et son principe d’évolution, processus initié depuis le fond des âges…



Ce fond des âges, les Aborigènes le nomment le Dreamtime, le Temps du rêve. Depuis nos cœurs ont traversé bien des tempêtes dont l’une des plus dévastatrice a été - et est encore - celle de l’industrialisation génératrice du travail. Le travail, de par son caractère entravant et contre nature, empêche le rêve des hommes et l’inspiration de leur sagesse, puisque la sagesse est issue du rêve. Ainsi protéger nos enfants des fléaux sociétaux, du manque, de la crise, du cancer… et leur donner le goût de l’activité, de la beauté, du collectif devient une gageure.

Comment discerner aujourd’hui, dans la jungle des données matérielles et virtuelles, l’illusoire du Réel, la convention de la Tradition, le bon grain de l’ivraie ? Comment donner du sens et de la cohérence dans un flux d’informations chaotiques, tronquées, détournées voire dissimulées quand elles ne sont pas contradictoires ?

Qu’on soit Homme ou Femme, l’art de l’authenticité est déjà difficile, mais qu’on s’engage sur le chemin de la parentalité et là, rien ne va plus. « On » est pris dans un tourbillon où les dés semblent pipés ; et les douces joies de la maternité, de l’enfantement et de la paternité, vécues autrefois au rythme des lunes et des saisons tournent au cauchemar où l’accouchement, la naissance et l’éducation sont le plus souvent industrialisés au détriment de la relation. La maman se voit dépossédée de son œuvre d’accouchement, le papa du crédit de sa parole au moment de déclarer son bébé à la mairie, pour le moins. Je ne parlerai pas ici des femmes qui font le choix d’une « naissance sans violence », de ces « femmes allaitantes », femmes que je félicite au passage pour leur Conscience et leur courage, mais de celles encore moins nombreuses qui osent braver les limites de l’emprise mentale sociétale en établissant une relation avec leur futur bébé dès la grossesse. Eh oui ! parler avec son bébé, à partir du troisième mois de grossesse, c’est possible et fondamental pour son futur.

Des signes extérieurs, des éléments observables et surtout l’art de communiquer avec son bébé ont été perdus. Autrefois, on déterminait le sexe d’un enfant à partir de la forme du ventre de la maman, ou d’une forme d’implant du cheveu sur la nuque du précédent pour le suivant… Bien avant cette période la mère et le fœtus étaient en communication de telle sorte que le bébé pouvait annoncer son sexe s’il estimait cela utile. Il pouvait aussi le garder secret ou encore faire savoir son prénom pendant la gestation. Aujourd’hui, dans la plupart des cas, on nous fait croire que le moyen le plus fiable pour connaître le sexe de son bébé est l’échographie sans vérifier l’envie ou la volonté du fœtus. Le fœtus aura alors l’intelligence de se mettre dans une posture ou le genre de son sexe restera dissimulé. Encore en contact avec sa dimension spirituelle il a aussi de nombreuses informations qu’il peut communiquer ou garder secrètes selon son bon plaisir par la communication fœtale.

Un nouvel enfant dans la famille c’est aussi une nouvelle énergie qui s’incarne. En lui donnant la parole avant son passage en milieu aérien, la mère est sollicitée comme gardienne du souvenir de ce pourquoi il vient, elle prendra des notes qui lui serviront à le guider plus tard quand des choix devront être faits ou simplement afin d’épurer certains petits ou gros bobos survenus lors de sa vie aquatique.

La communication fœtale, c’est enfin et surtout un immense bain d’Amour dans la maison des parents. Quel privilège, quelle opportunité pour le système immunitaire quand, à chaque communication, l’énergie vibratoire du fœtus, qui lui est encore dans la dimension de l’Amour, se densifie et inonde tous les murs de la pièce. Ainsi quand le bébé arrivera dans la maison, il s’adaptera beaucoup plus rapidement, puisqu’une partie de son énergie aura déjà contacté celle-ci.

Chaque fois, la mère co-crée avec son bébé une base sécuritaire fondamentale à son aisance dans la société, mais aussi à toute sa santé.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire