J’aime particulièrement la phrase d’Antoine de
Saint-Exupéry : « Nous n’héritons pas la Terre de nos parents, nous
l’empruntons à nos enfants. » Dans mon oreille, elle porte la reconnaissance du
chemin parcouru par nos aïeux, et la volonté de perpétuer la beauté de la Terre
et son principe d’évolution, processus initié depuis le fond des âges…
Ce fond des âges, les Aborigènes le nomment le
Dreamtime, le Temps du rêve. Depuis nos cœurs ont traversé bien des tempêtes
dont l’une des plus dévastatrice a été - et est encore - celle de
l’industrialisation génératrice du travail. Le travail, de par son caractère
entravant et contre nature, empêche le rêve des hommes et l’inspiration de leur
sagesse, puisque la sagesse est issue du rêve. Ainsi protéger nos enfants des
fléaux sociétaux, du manque, de la crise, du cancer… et leur donner le goût de
l’activité, de la beauté, du collectif devient une gageure.
Comment discerner aujourd’hui, dans la jungle
des données matérielles et virtuelles, l’illusoire du Réel, la convention de la
Tradition, le bon grain de l’ivraie ? Comment donner du sens et de la cohérence
dans un flux d’informations chaotiques, tronquées, détournées voire dissimulées
quand elles ne sont pas contradictoires ?
Qu’on soit Homme ou Femme, l’art de
l’authenticité est déjà difficile, mais qu’on s’engage sur le chemin de la
parentalité et là, rien ne va plus. « On » est pris dans un tourbillon où les dés
semblent pipés ; et les douces joies de la maternité, de l’enfantement et de la
paternité, vécues autrefois au rythme des lunes et des saisons tournent au
cauchemar où l’accouchement, la naissance et l’éducation sont le plus souvent
industrialisés au détriment de la relation. La maman se voit dépossédée de son
œuvre d’accouchement, le papa du crédit de sa parole au moment de déclarer son
bébé à la mairie, pour le moins. Je ne parlerai pas ici des femmes qui font le
choix d’une « naissance sans violence », de ces « femmes allaitantes », femmes
que je félicite au passage pour leur Conscience et leur courage, mais de celles
encore moins nombreuses qui osent braver les limites de l’emprise mentale
sociétale en établissant une relation avec leur futur bébé dès la grossesse. Eh
oui ! parler avec son bébé, à partir du troisième mois de grossesse, c’est
possible et fondamental pour son futur.
Des signes extérieurs, des éléments observables
et surtout l’art de communiquer avec son bébé ont été perdus. Autrefois, on
déterminait le sexe d’un enfant à partir de la forme du ventre de la maman, ou
d’une forme d’implant du cheveu sur la nuque du précédent pour le suivant… Bien
avant cette période la mère et le fœtus étaient en communication de telle sorte
que le bébé pouvait annoncer son sexe s’il estimait cela utile. Il pouvait
aussi le garder secret ou encore faire savoir son prénom pendant la gestation.
Aujourd’hui, dans la plupart des cas, on nous fait croire que le moyen le plus
fiable pour connaître le sexe de son bébé est l’échographie sans vérifier
l’envie ou la volonté du fœtus. Le fœtus aura alors l’intelligence de se mettre
dans une posture ou le genre de son sexe restera dissimulé. Encore en contact
avec sa dimension spirituelle il a aussi de nombreuses informations qu’il peut
communiquer ou garder secrètes selon son bon plaisir par la communication
fœtale.
Un nouvel enfant dans la famille c’est aussi une
nouvelle énergie qui s’incarne. En lui donnant la parole avant son passage en
milieu aérien, la mère est sollicitée comme gardienne du souvenir de ce
pourquoi il vient, elle prendra des notes qui lui serviront à le guider plus
tard quand des choix devront être faits ou simplement afin d’épurer certains
petits ou gros bobos survenus lors de sa vie aquatique.
La communication fœtale, c’est enfin et surtout
un immense bain d’Amour dans la maison des parents. Quel privilège, quelle
opportunité pour le système immunitaire quand, à chaque communication,
l’énergie vibratoire du fœtus, qui lui est encore dans la dimension de l’Amour,
se densifie et inonde tous les murs de la pièce. Ainsi quand le bébé arrivera
dans la maison, il s’adaptera beaucoup plus rapidement, puisqu’une partie de
son énergie aura déjà contacté celle-ci.
Chaque fois, la mère co-crée avec son bébé une
base sécuritaire fondamentale à son aisance dans la société, mais aussi à toute
sa santé.
Francesca du blog http://etredivinaufeminin.blogspot.fr/
Martine ANSON / http://conseilenrelatoin.com
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire