La femme a été créée d’une façon telle que
certains facteurs la brident, notamment dans le fonctionnement de son système
physique. La perturbation hormonale mensuelle, la faiblesse musculaire un peu
plus accentuée que chez l’homme, divers détails semblent montrer que cet
organisme a été bridé pour être mis dans une situation où il soit susceptible
d’accepter et de supporter l’enfantement. L’entité habitant ce corps est
habituée à se trouver extrêmement ancrée par les préoccupations provenant de ce
véhicule physique. Dans une vie moyenne de 70 ans, la femme passe 2 ans à se
laver le corps contre 117 jours pour l’homme et elle passe 72 jours à s’épiler
et 531 jours à s’habiller contre 177 jours pour l’homme.
Cette situation est vécue différemment selon
les entités qui habitent ce corps de femme et on pourrait dire qu’il y a trois
sortes de positions.
Il y a celles qui n’ont aucune possibilité
d’être dans une autre situation parce qu’elles n’en imaginent pas d’autre,
elles y sont installées et s’y trouvent relativement bien. Elles ont pour seul
but de leur vie celui de faire des enfants, de les élever, et sont complètement
ancrées dans ce type de concept et d’existence. Dans la mesure où elles y trouvent
un certain bonheur, il n’y a aucune raison de les déranger. Elles font ce qu’elles
ont envie de faire et ce pour quoi elles ont été créées.
Il y a une deuxième catégorie de femmes qui
ont pu se demander à un certain moment de leur vie pourquoi elles étaient
femmes et pourquoi elles n’étaient pas hommes. Elles ont donc une certaine
notion du bridage dont elles sont l’objet, bridage qu’elles compensent par
toutes sortes d’artifices, toutes sortes de séductions qui leur donnent l’impression
qu’après tout elles ne sont pas si mal que cela. Cependant, une certaine forme
de conscience leur donne la sensation que c’est presque une condamnation qui
est tombée sur elles, seulement elles n’ont pas de formation, pas d’idéal, pas
de direction, pas de moyen et petit à petit elles finissent par apprendre
progressivement être une femme, s’habituent à cette situation et s’y
installent.
Enfin, dans une troisième catégorie, il y a
celles qui ont pris conscience de cette situation personnellement, ou suite à
l’intervention de quelqu’un et qui ont développé la notion que effectivement,
il y aurait à réaliser une maîtrise de cette situation. Une maîtrise exactement
comme celle que l’homme doit réaliser sur son corps s’il veut reposer sur une
limite en contrôlant d’abord son éjaculation, ses réactions affectives
disparates, puis son mental délirant et désordonné. La femme qui arrive
progressivement à un certain degré d’évolution va devoir se poser la question :
"Suis-je incarnée en tant que femme par obligation dues à des
enchaînements de circonstances qui m’ont fait dériver de couche en couche
jusqu’à une zone où j’ai perdu mes armes de séraphin, mes ailes d’ange ?
Ou est-ce que je me trouve dans cette situation suite à un choix délibéré de
tenir tel ou tel rôle vis-à-vis de telle ou telle configuration " ?
L’appréciation de telle ou telle situation ne
dépend pas de la fantaisie d’un être. Si une personne se trouve dans cette
situation par enchaînement de circonstances ou par obligation, elle ne saura
pas très bien gérer son rapport à la féminité. Elle aura toujours tendance à
retourner aux préoccupations de ce qu’on pourrait appeler la
"matrone", c’est à dire qu’elle sera chargée d’un poids qui ne lui
donnera pas la possibilité d’établir une gestion redressée de son circuit. La
majorité de ses actions seront beaucoup plus profanes que sacrées.
Par contre, si cette personne est
véritablement descendue par choix ou par programmation, il y aura en elle la
capacité d’un redressement qui se manifestera par le fait que ses
préoccupations, au lieu d’être de l’ordre de celles de la "matrone"
ou de la femme affriolante, seront celles d’une personne très attachée à son
redimensionnement, à son raccordement à une signature de numération interne, à
une conformité dan la ligne du Fils relié au Père. Pour réaliser ce programme
de raccordement au Père, elle devra mener une gestion de son existence qui lui
demandera de faire beaucoup plus d’efforts qu’un homme.
Ce type de femme redimensionnée ne se
laissera plus infiltrer par toutes sortes de configurations que la femme en
général s’autorise parce qu’elle est une femme. Au contraire, elle maîtrisera
la situation de son propre corps vis-à-vis d’un environnement qui la
conditionne à être une "femme affriolante" ou une "matrone"
et elle arrivera à se discipliner dans un redressement de femme cosmique, qui
au lieu de donner 99 % de son énergie au profane tendra à donner ces 99 % au
sacré.
C’est ainsi qu’on pourra juger si cette
créature s’est incarnée volontairement dans une situation de femme ou si elle
n’a été mise dans cette positon que parce qu’elle ne pouvait pas être située
ailleurs. Il est inutile de dire que ce type de femme extrêmement redressée ne
se rencontre pas très couramment.
En général, la femme est femme parce qu’il y
a quelque chose dans des mouvements antérieurs qui ne l’a pas autorisée à être
homme. Néanmoins, on peut toujours essayer de définir ce que pourrait être le
profil d’une femme qui, véritablement serait redimensionnée. Il faudrait
concevoir que cette créature, ayant pris la direction du fils rattaché au Père,
aurait d’abord, comme tout homme, la nécessité de contrôler son corps physique
pour en faire un instrument intégrant les figures du bas vers le haut, les
ramenant dans une autre dimension et maîtrisant de l’intérieur du corps les
systèmes d’énergie qui tendent à couler toujours vers la désorganisation. Si
cette personne parvenait à établir ce type de contrôle, elle verrait assez
rapidement, si elle en avait conscience, des circuits qui se rapatrieraient
dans sa direction et lui demanderaient de l’aide pour se sortir de la mort.
A partir du moment où, comme un homme, un
initié ou un prophète, cette femme interviendrait positivement et d’une manière
déterminante sur ces créatures pour les orienter dans une direction plus
évolutive, il faudrait voir si elle parviendrait réellement à se transformer
elle-même sans s’engloutir dans l’enfer des autres. Il faudrait pour cela
qu’elle arrive à bien gérer sa créature pour que le modèle qu’elle représente
permette aux personnes qui la suivent de se modifier suffisamment pour
qu’elles-mêmes se mettent en route et se décident à se reprendre en main.
Quand cette opération serait commencée, il
faudrait que cette femme parviennent à réaliser un ensemble énergétique bien
organisé comprenant un certain nombre de personnes lui permettant de surnager au-dessus
de la frontière, et de créer ainsi une certaine distance entre sa situation et
la matière. Tout ceci mettrait de nombreuses années à se réaliser, ce qui
pourrait engendrer chez cette personne des réflexes matérialistes, parce qu’il
y aurait des gestions de puissance à faire, des décisions matérielles et
formelles à prendre, et tout cet ensemble de choses pourrait bien malheureusement
orienter l’esprit de cette créature vers des concepts matériels et profanes. Si
malgré tout cet attract, cette femme gardait encore une certaine ligne avec le
sacré, même après s’être engoncée à 90 % dans des préoccupations matérielles,
il faudrait qu’elle ait aussi suffisamment d’équilibre mental, d’harmonie
psychique, de force vitale et de bonne santé, pour pouvoir survivre à
l’accrochage de tous les enfers qui se serait fait sur elle. Il faudrait
qu’elle puisse envisager de ressortir progressivement de cet engagement pour
pouvoir redéfinir une identité équilibrée, malgré tout le poids qui lui aura
été accroché. Pour cela, il faudrait qu’elle puisse gérer l’ensemble des
circuits qui auraient été mis en route, de façon à ce qu’ils puissent suivre
dans une voie évolutive, même s’il ne s’agissait que d’une quintessenciation de
ces circuits. Il faudrait que leur rythme plus lent ne la ralentisse pas et
qu’elle retrouve son rythme personnel de réinsertion qui devrait être plus
accéléré que celui des personnes qui la suivent.
Une fois que cet intermédiaire entre elle et
la matière serait créé et pourrait l’alimenter, alors commencerait pour elle un
travail très actif parce qu’elle aurait besoin de requintessencier toute son
identité dans un système qui serait intégrable par une dimension supérieure.
C’est à dire qu’il faudrait qu’elle puisse reconstruire goutte à goutte sa virginité
unitaire. Elle devrait se détacher progressivement des diverses hypnoses de la
forme pour se réorienter complètement vers la communion avec les frères et les
sœurs lumière, et le Père spirituel, c’est à dire son esprit supérieur relais
vers Dieu. Il est fort possible qu’à ce moment-là elle soit fascinée par un
système formel quelconque qui lui bouchera l’horizon et la maintiendra encore
un certain temps dans les filets de la forme.
Il est possible que, si pendant des années
elle a été fascinée par des opérations profanes et matérielles, elle n’arrive
pas à se ressortir de ses obsessions formelles et elle se trouve concentrée sur
une certaine figure qui, en fait, la déviera sur l’extérieur au lieu de la
rapatrier sur le supérieur. Mais rien d’impossible en cela !
Bon courage à toutes !
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