Il apparaît que le système de conscience
supérieure d’un être ne parvient pas toujours à établir un contrôle sur le
corps qui a été créé dans un accouplement plus ou moins inconscient d’un homme
et d’une femme. Donc, il faut tout un temps pour que les systèmes physique,
vital et énergétique créent un réceptacle favorable permettant à la conscience
supérieure, par l’intermédiaire d’un mental organisé, d’établir un contrôle sur
ce véhicule et de réaliser les opérations qu’elle voudrait faire avec celui-ci.
Mais ce véhicule est toujours difficile à contrôler. On s’aperçoit que souvent
les individus ont l’intention de faire quelque chose mais n’y arrivent pas
parce qu’ils ont d’autres pulsions qui les conduisent vers l’alcool, la drogue
ou la déviation de toute sorte.
Si l’on veut réaliser une meilleure
communication entre le système physique et la conscience supérieure, il faut
essayer de rétablir une bonne circulation d ‘énergie à l’intérieur du corps et
une communication entre les systèmes parasympathiques et les systèmes cérébraux
par l’intermédiaire des chaînes orthosympathiques qui sont le long de la
colonne vertébrale. Si le système nerveux est extériorisé, dans un état
d’hyper-esthésie, de stresse qui peut le
fatiguer et le rendre tout à fait inadéquat pour établir cette communication,
les éléments existant dans les bases palé-encéphaliques de l’être ne peuvent
pas être mis sous contrôle du système néo-encéphalique. Ce qui fait que
celui-ci peut avoir un fonctionnement instinctivo-affectif profond tout à fait
en décalage avec la volonté de sa conscience supérieure.
Il faut réussir à pacifier l’organisme
et le mettre dans une situation où il puisse y avoir une intercommunication
entre les systèmes instinctifs de base et la conscience de veille supérieure,
et une maîtrise progressive des intermédiaires de l’être qui sont la base d’une
bonne circulation d’énergie. Le plexus parasympathique du système pelvien ne
peut se mettre en relation avec le système crébro-spiral d’une manière aisée et
réaliser l’atteinte d’un paroxysme que si l’être n’est pas dans un état de
stress qui, par ses décharges adrénaliniques continuelles, augmente le seuil de
transfert des stimuli à travers le système orthosympathique.
Si l’être vit une situation préoccupante
qui le met toujours dans une positon de défense face à l’environnement, il
éprouve une très grande difficulté à faire circuler les éléments issus des
plexus inférieurs vers le système cérébro-spinal supérieur. Ainsi, la décharge
énergétique, qui peut se faire sur l’hypothalamus et qui détermine l’atteinte
d’un paroxysme ressenti dans le système cérébral, ne peut se produire.
Donc il est indispensable que l’être ait
un style de vie et une hygiène alimentaire qui ne surchargent pas son système
physique au point de rendre impossible la jonction entre son système inférieur
et son système supérieur.
Les cas de frigidité sont très divers
parce que leur origine peut être d’ordre physiologique ou psychologique. Si
c’est d’ordre physiologique, les personnes se trouvent dans une situation où
souvent leur véhicule physique est très densifié, très alourdi. Elles n’ont pas
un bon rapport avec le système de commande cérébro-spinal de leur corps
physique. Par exemple elles peuvent être maladroites dans leurs gestes,
incapables de danser ou de nager correctement. Elles ont, en quelque sorte, une
insensibilité dans une partie de leur véhicule et des rigidités de leur forme
telles que les courants nerveux sont affaiblis pour atteindre différentes
couches du corps.
Cette situation est souvent liée au fait
que des connexions neuroniques ne sont pas éveillées dans l’être, soit parce
que qu’il a subi des conditionnements qui l’ont conduit à utiliser des
connexions neuroniques préférentielles, en négligeant toutes les autres, soit
parce qu’il a eu des coiffes, des blocages qui ont fait qu’il a complètement
négativité certains aspects de sa personnalité.
Quelquefois cela peut être dû à un
mauvais régime alimentaire qui bourre le
corps de stéarine, de graisses animales très dures, le rendant beaucoup plus
rigide. De ce fait, les circulations d’énergie à l’intérieur du corps et du
système nerveux se font difficilement. Donc, s’il y a ces blocages physiques,
il est important de dire aux êtres de faire un peu d’exercice, éventuellement,
de pratiquer une sorte de yoga, avec des mouvements accompagnés d’une
conscience interne dans la gestion du corps physique, et essayer par une
gestuelle spontanée, de percevoir l’énergie qui se déploie à l’intérieur de
lui-ci. Ainsi, petit à petit des lignes de communication énergétique se rétablissent
entre les divers niveaux de l’être. Ceci est d’autant plus intéressant que les
exercices physiques dégagent de l’acide lactique, qui est une nourriture pour
le système cérébral.
A partir du moment où on renforce le
système nerveux d’un être, on lui donne la possibilité de franchir des zones de
résistance et d’établir des interrelations beaucoup plus aisées qui lui
permettront d’avoir une meilleur maîtrise
de son véhicule. Mais il peut avoir des problèmes d’ordre psychologique,
des blocages qui viennent de chocs issus de son enfance où il s’est
recroquevillé dans une partie de lui-même et est resté dans un état
d’infantilisme. A ce moment-là, une
intervention très précise de la conscience doit permettre de faire remonter
l’être, d’étape en étape jusqu’à l’endroit où s’est fait le blocage.
Il retrouve alors la communication avec
cette partie de sa personnalité qui est restée immature en arrière ; il
‘aborde avec beaucoup de délicatesse pour pouvoir établir avec elle une relation
de confiance en vue de la réacheminer, progressivement, à travers tout un
labyrinthe, vers une prise de conscience et une nouvelle relation à l’environnement.
Mais souvent on constate que ces blocages psychiques sont associés à des
cristallisations quasiment au niveau physique, et l’être a de très grandes difficultés
à refaire des connexions entre telle ou telle partie de son corps et tel ou tel
niveau de conscience.
Quelquefois, il faut essayer d’établir
par force un chemin, d’ouvrir une route à l’explosif, de dégager une voie d’accès
entre la conscience et le corps par des pressions, des actions parfois
douloureuses comme dans l’acupuncture. L’être doit donc faire une nouvelle
prise de conscience dans cette partie de son corps, parce que les systèmes de
condensation sont tels qu’ils l’empêchent d’avoir un rapport avec celle-ci.
Donc, petit à petit, il faut rouvrir une voie de communication entre le corps
et le cerveau, et établir des décharges énergétiques jusqu’à temps qu’une ligne
d’intercommunication se réalise dans le système nerveux et dans les connexions
neuroniques.
Une fois que cette porte est ré-ouverte,
il faut moduler progressivement, rassurer, remettre en route une communication
plus harmonieuse. C’est alors qu’il peut y avoir une sorte d’élévation du
niveau vibratoire général de l’être et la mise en circulation de tous les
courants d’énergie qui déterminent en lui petit à petit une maîtrise telle de
son véhicule par son système de conscience de veille que le système cérébral et
le corps deviennent un lieu de passage unifié harmonieux, permettant de faire
circuler des énergies beaucoup plus vastes, liées au tellurisme et aux
dimensions cosmiques. C’est à ce moment-là que l’être peut atteindre un
paroxysme transcendant son état ordinaire.
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