Ou comment devenir une TANTRICA
Il est curieux d’observer l’ensemble des
forces qui se trouvent en tension chez la femme au moment où elle a ses
règles ; une nidification se prépare dans son utérus en même temps que des
forces commencent à s’installer dans son corps. Une sorte d’amalgame s’opère
entre ces forces et la partie de la femme qui pourrait devenir mère.
L’un des problèmes psychiques qui se
pose alors à la femme est que ces forces doivent repartir du nid quand celui-ci
est détruit par les règles – c’est d’ailleurs le nid détruit par le jeu
hormonal qui provoque l’écoulement de sang. Il apparaît que ces présences qui
ont commencé à s’installer dans le nid, ont extrêmement peur de repartir dans les
ténèbres, dans la nuit et l’inconnu. Il y a donc quelque chose d’un peu
dramatique dans ce départ, qui tire le psychisme de la femme vers cette
détresse et cet abandon. Ces forces quittant son corps il n’y aura pas de nidification
et la partie inconscient de la femme, de la mère éventuelle, qui a pris
alliance avec ces présences, est obligée de s’en séparer. C’est un peu comme si
on abandonnait le petit chien auquel on tient. Le psychisme de la femme se
trouve descendu dans une sorte de tristesse du fait qu’elle ne reverra plus ces
forces qui commençaient à se concentrer sur elle pour se marier à sa
psycho-conscience-forme et qui n’ont plus de support physique. Leur départ crée
une impression d’abandon et d’anéantissement, comme si un enfant était déjà en
train de se préparer et que cette possibilité disparaît en quelques jours et
donc, avec elle, une occasion de voir naître une alliance avec cette entité.
Il est également courant d’observer que
les femmes qui attendent leurs règles sont souvent très énervées et extrêmement
sensibles à la moindre remarque. Les essais qui ont pu êtres faits pour trouver
une solution à cette situation ont permis de constater que la femme qui va
avoir ses règles est envahie par toutes sortes de petites entités grouillantes
qui s’apprêtent à réaliser une sorte de festin à partir du sang venant de son
sexe. Ces entités, qui normalement devraient attendre en dessous de la femme
puisque le sang s’écoule par en dessous, sont des sortes de larves astrales tellement
impatientes qu’elles peuvent investir le corps de la femme et justement la
rendre impatiente et très énervée. En somme, elle est comme remplie de démons.
Curieusement, quand on regarde ce qui se passe en dessous, on observe qu’autour
d’une sorte de canal, préparé pour l’écoulement du sang, sont attablées toutes
ces petites figurines – qui n’ont d’ailleurs pas forcément des têtes de démons
mais ressemblent plutôt à des gnomes ou à des villageois moyenâgeux. Sur les
bords, tout au long de ce canal, des gardiens habillés d’un rouge sang tiennent
une sorte de contrôle sur le monde du sang. Toute une population attend le repas
qui va être émis au moment de l’écoulement des règles.
La femme qui voudrait changer cet état
de fait se trouverait bien en difficulté vu toutes les forces qui sont
organisées pour pomper son énergie.
Si l’on essaie de mettre une sorte de
contrôle énergétique en dessous de la femme, par exemple des gardiens occultes
pour empêcher ces entités larvaires de la pénétrer, immédiatement celle-ci se
trouve calmée, même si elle n’est pas avertie de ce que l’on fait pour elle, si
on en a les capacités.
On peut constater que ces entités, au lieu
d’être dans le corps de la femme, se mettent en dessous d’elle et attendent. On
remarque aussi que, par la mise en place précise de ces gardiens énergétiques,
les règles commencent à se ralentir ou se produisent avec retard. Tout se passe
comme si ces entités, une fois mises à distance, n’ont plus la possibilité de
déclencher suffisamment de perturbations dans l’organisme féminin pour qu’il y
ait rupture de la nidification. Les entités se désintéressent alors de la
situation et n’étant pas alimentées immédiatement au rendez-vous habituel, s’en
vont dans les zones inférieures. Une distance se crée alors entre la femme et
ces entités auxquelles elle est reliée et qui sont peut-être les anciennes
victimes qu’elle aurait mises à mal ou à mort dans d’autres dimensions ou dans
d’autres incarnations.
Si l’on arrive à prolonger la mise à
distance de ces entités, la femme peut avoir plusieurs jours de retard de
règles. Simultanément, si elle élève son niveau énergétique et vibratoire ainsi
que son niveau de conscience, si elle acquiert une certaine précision et la
maîtrise de son corps, alors elle peut arriver, petit à petit, à réduire ou
même à supprimer ses règles et ainsi à devenir une véritable Tantrica .
Pour comprendre tout ceci, il faut
essayer de voir la différence entre une Tantrica et une femme ordinaire. On dit
que la Tantrica devient active au lieu d’être passive, mais il faut concevoir
que cette activité n’est pas une activité externe seulement, c’est aussi une
activité interne.
En réalité, la femme peut évoluer dans
la mesure où elle parvient à maîtriser progressivement son véhicule physique
grâce à sa dimension spirituelle intérieure. Ce qui est difficile, c’est que
son corps, en liaison avec son système énergétique expansé, à créé des hanches,
qui forment comme un berceau d’accueil pour un éventuel enfant et que pendant
l’accouplement, la femme a tendance à écarter les jambes pour recevoir la
présence de l’homme. Cette situation est inscrite dans sa structure et son
fonctionnement, mais à partir du moment où elle veut essayer de s’élever, il
faut qu’elle se conforme à l’axe de l’homme. Il faudrait qu’elle puisse muter
ses énergies à l’intérieur d’elle-même et refermer progressivement les jambes
pour ne plus être dans une position aussi écartée, autant physiquement
qu’énergétiquement.
Si la femme agit ainsi, elle se resserre
effectivement, se ré-axer, mais elle se durcit en même temps, et les parties
d’elle-même situées en dessous de sa porte physique restent en dessous et ne
peuvent pas s’intégrer. C’est pourquoi son activité ne doit pas consister
seulement en une transformation de sa position extérieure, mais elle doit
surtout être une transformation intérieure. Pour changer de niveau, la femme
doit pouvoir être intégrée dans l’axe du Fils pour rejoindre le Père. Pour
cela, il faut qu’elle puisse miniaturiser sa créature, et qu’elle pense à se
concentrer sur une dimension intérieure très précise de son être. En ce qui
concerne sa démarche physique, elle doit pouvoir réaliser non pas un
resserrement extérieur, mais un resserrement intérieur et continuer à garder
une dimension très féminine et donc relativement ouverte pour pouvoir muter les
énergies reliées à elle et se trouvant à des étages plus profonds. Au lieu
d’être ouverte d’une manière passive, elle doit s’ouvrir d’une manière très
active en se miniaturisant au-dessus et à l’intérieur.
Simultanément, lorsqu’elle accueille des
énergies en ouvrant son corps physique, elle doit gérer avec une grande
précision les éléments intérieurs qu’elle accepte en elle parce qu’elle ne doit
intégrer que les éléments qui lui permettent de recevoir une poussée qui va
élever sa dimension intérieure vers une dimension supérieure.
Lire la seconde partie ici … (suite)
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