Les origines du Dieu et de la
Déesse remontent à des âges très anciens. Il faut savoir que la dualité a
toujours fait partie de la magie, et que donc, si il y a le jour, il y a la
nuit. Si il y a le mâle, il y a la femelle ; si il y a le bien, il y a aussi le
mal ; la vie et la mort ; l'eau et le feu etc... Certains diront que l'origine
du culte du Dieu et de la Déesse remonte à la dualité d'Isis et Osiris, mais il
est fort probable que la source de ce culte est encore beaucoup plus ancienne
que cela...
Ce qui est important dans
l'étude de la magie, et donc pour l'apprentie sorcière ou sorcier, ce n'est pas
de connaître les origines de l'histoire du Dieu et de la Déesse, qui de toute
façon se perd dans les méandres du passé et du temps. C'est avant tout de comprendre
les implications que provoquent cette dualité dans les mystères de la nature,
et aussi la relation profonde et intime qu'elle peut impliquer sur l'évolution
et le cheminement de la sorcière...
La Déesse Blanche est aussi
parfois appelée "Déesse Mère" ou "Déesse de la Lune". C'est
à travers les rites de célébration, qui impliquent évidemment de nombreuses
pratiques magiques, qu'est né le terme contemporain de "magie
blanche". La Déesse blanche est associée à l'énergie féminine de tout
l'univers, c'est-à-dire à la femme, à la pureté, à la nudité, ainsi qu'à l'eau,
au monde nocturne et donc bien sûr à la lune. C'est la mère bienveillante de
toutes les sorcières.
Le Dieu cornu est représenté à
travers les panthéons sous diverses figurations comme le Minotaure, Cernunnos,
le bouc, Pan... C'est le Dieu des désirs inavouables, qui est associé à
l'énergie masculine de l'univers, c'est à dire à l'homme, au feu, aux forêts,
au monde diurne et donc au soleil.
Voici comment les sorcières
évoquent leur dieu et de leur déesse à travers leur "Livre des
Ombres" :
" Ah ! Un bouc avec qui
danser ! Ah, un cercle de sorcières revêtues du ciel sous la lune cornue ! Ô
Dieu au front cornu, reviens. Ô licorne captive, viens nous tirer de nos
ténèbres volontaires ! Viens embrocher le soleil de tes cornes pointues et, une
fois encore, répandre la lumière dans la caverne, le crâne et l'arc
pelvien..." "Que les sorcières qui connaissent les secrets dont je
parle me comprennent !"
"Déesse, je viens à toi, le
cou entouré de boutons de rose, le tête pleine de visions de nouveau-nés, les
paumes ouvertes à tes ongles illuminés, le vagin et la matrice béants prêts à
recevoir ta radiance... Ô Déesse, je serai un réceptacle sûr pour ton amour et
pour ton souffle..."
LA DEESSE
La Déesse a une multitude des
noms et d’aspects. Elle vit dans chaque recoin de la terre. Elle est le plus
souvent représentée dans les trois phases de la vie : comme une jeune fille,
une mère et une vieille femme. Comme jeune fille, elle représente l’innocence
et la pureté, tous les espoirs non encore réalisés. Les Romains l’adoraient
sous la forme de Diane, l’Artémis des Grecs. En tant que mère, elle apparaît
avec la pleine lune. Avec un enfant dans son ventre, elle prend soin de la
santé des siens. Les Egyptiens l’adoraient sous la forme d’Isis, les Grecs,
sous celle de Déméter. L’aspect vieille femme de la Déesse connote tout ce qui
est sagesse. Elle est celle qui exerce la magie, le côté sombre de la lune.
Elle est aussi toujours bienveillante. C’est sous son aspect vielle femme, que
la Déesse est concernée par la mort et la renaissance. C’est elle qui, adorée
comme Hécate par les Grecs, connaît les autres mondes.
La Déesse porte aussi d’autres
masques. Celui de la guerrière, de la voyageuse, et de l’amante. Elle est en
toutes les femmes, et toutes les femmes sont en elle. Elle comprend toute joie
et toute douleur, tout combat, tout triomphe de la féminité. Elle fournit une
lumière dans l’obscurité, à celles et ceux qui cherchent à savoir qu’ils ne sont
en aucune façon inférieurs à personne, sur cette terre.
LE DIEU
Le Dieu est habituellement
représenté comme l’amant ou le fils de la Déesse. Ses attributs sont la force,
la justice, la protection, et la préservation de toutes choses de la nature
sauvage. Il se tient en faction à la porte qui se trouve entre la vie et la
mort. La plupart des Sorcières considèrent le Dieu comme le Pan grec ou l’Herne
britannique, tous deux seigneurs des chasses, et cornus. Les premiers chrétiens
diabolisèrent l’image de Pan, attribuant ses sabots et ses cornes à leur «
démon », Satan. En fait, la Bible ne décrit pas « Satan » sous cette apparence.
Dans certaines traditions
wiccanes, la moisson est le moment où le Dieu meurt, pour fertiliser la Déesse.
Il renaît avec le solstice d’hiver, avec la renaissance du soleil. D’autres
traditions considèrent l’hiver comme la période de l’année qui est celle du
Dieu, tandis que l’été est le temps de la Déesse. Certains considèrent l’année
tout entière comme une danse continue entre les deux déités.
Mandala Chakras- http://ecole-des-sorcieres.wiccaradio.net/
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire