Le poids des religions, les désirs familiaux,
les pressions sociales ont eu, depuis des temps lointains, un impact important
sur la façon dont nous nous mettons en couple. Le choix du partenaire, la
construction de la relation à deux, la vie au quotidien, la conception
d'enfant(s) et même, la séparation, sont les résultats d'influences diverses.
Aujourd'hui, il me semble primordial de s'en rendre compte, afin que les futurs
couples puissent évoluer dans un Monde de désir, d'égalité et de liberté. Cet
écrit tente de placer les mots justes afin d'éveiller des discussions et
d'ouvrir des portes vers un ailleurs plus serein. Il s'évertue à être “un galet
jeté dans une marre”.
En désacralisant le “travail sur soi” et en
favorisant l'émergence des “médecines du bien-être” dans notre société
occidentale, Freud, Lacan, Dolto, Dumas et leurs contemporains, ont ouvert des
portes restées longtemps fermées. Pourquoi ne pas se poser la question de leurs
influences et apports, sur notre partage de la vie en couple ? Grâce à l'étude
et à l'élaboration d'outils de réflexions concrets et exploitables, tels que la
psychanalyse, la médecine chinoise et le chamanisme, ces personnalités ont
acquis une renommée mondiale et bien des témoignages peuvent exprimer
l'influence de leur travail sur l'existence humaine. Mon expérience m'a permis
de constituer ce texte.
Il y a peu, je me suis séparée de l'homme pour
qui j'ai tout quitté un an auparavant. Quand je me suis engagée avec lui, une
personne importante m'a dit ces quelques mots : « Le fait que tu aies suivi une
analyse et pas lui, va un jour, poser des problèmes de communications entre
vous ». Cette phrase a résonné en moi et s'est inscrite dans mon patrimoine
émotionnel. Quand je suis partie vivre avec cet homme, qui n'avait ni suivi
d'analyse ni effectué un quelconque travail sur lui, j'étais amoureuse et
décidée, je me sentais légère et puissante, tout en étant sûre de nous deux ;
nous allions être les plus beaux et les plus forts. Incomparable désir de vivre
et d'aimer...
La deuxième phase de la relation devint plus
complexe : faire connaissance et s'accepter. J'espérais que nous allions
trouver le juste équilibre. Celui qui nous porterait tous deux vers un
bien-être aussi bien individuel que respectif. Je sollicitais mon énergie
personnelle, remuais ciel et terre, afin de communiquer et tenter de trouver
des compromis pour que nos visions de la vie puissent s'accorder et nous
permettre de nous aimer patiemment et gentiment.
La troisième phase fût critique : les compromis.
Faire des sacrifices je le conçois, mais pas humain...(!) Je désirais que
chacun de nous accède à l'épanouissement, sans que l'un de nous eut à mettre sa
vie en veille. Les discussions devinrent des disputes, les disputes des
crises...
Le temps s'est écoulé. Notre liaison a flétri,
causée par le manque de communication, par l'accroissement de nos divergences
d'opinions, par nos différences,... Un après-midi de printemps, je prononçais
ces mots fatidiques : “ Je ne suis plus amoureuse” : un grand "Clap"
de cinéma qui met fin à un film dont ont aurait aimé connaître la suite. Je
suis partie de notre vie de couple, pleine de désillusion et de remords. Je me
suis dit : “Plus jamais ça ! Plus jamais je ne veux aimer un homme qui n'a
qu'une seule vision du monde, de la vie et de l'existence. Un
"indécrottable", dirait une amie.” Cette phrase était loin d'être
anodine et, à sa seule pensée, il m'a fallu me battre pour assumer mon départ :
j'ai quitté mon couple car j'allais mal, alors maintenant, il faut que j'honore
mes choix et que j'aille bien !
Quatre années auparavant, j'avais rencontré un
analyste avec qui j'avais trouvé un bon équilibre de travail. Il m'a permis de
déposer de lourds bagages dans son cabinet mais également d'en découvrir
d'autres. Ce travail, car ç'en est un, m'a permis de prendre de l'assurance en
mes capacités et désirs propres. Mes intuitions ont fait sens ; j'ai pris
pleinement conscience de la subtilité des compétences et des rêves humains, de
la profondeur de notre être et de ses possibilités, tout en réalisant la force
du cocon familial et de la transmission éducative. J'admis pleinement que notre
vie sur Terre pouvait-être vécue d'autant de façons qu'il y avait d'humains
vivants, et même morts, et dans les "cieux", pour certain(e)s et,
qu'il nous était tout à fait possible, voire impératif, de changer et de faire
évoluer notre rapport à la vie au cours de notre existence. Une question de
point de vue en quelque sorte, et de notre rapport aux choses. J'avais encore
tant à apprendre de moi.
Il me semble que ce rapport aux choses de la vie
résulte de notre vécu d'enfant, de l'éducation ou non-éducation, que les
adultes ont pu et bien voulu nous apporter. Cette période de la vie qui apporte
à l'individu les outils et méthodes qui lui permettra de considérer son
individualité, le Monde et autrui, quand il deviendra un adulte/un Homme. Nous
sommes des êtres facilement modelables, qui vivons selon des "penseurs bien
pensants" et qui, mine de rien, aliènent bien souvent nos capacités
individuelles et nos désirs profonds ; pour bien des raisons qui ne sont pas le
sujet de cet écrit (ex : politique de marché et économique/pouvoir). Il arrive
fort souvent qu'un être passe à côté de sa vie, de ses désirs et de ses amours
car il n'a pas su être à son écoute et qu'il n'a pas appris à utiliser ses
compétences, ni même à y croire.
Connaissez-vous beaucoup d'hommes (et de femmes)
ayant suivi une analyse ? De par mon chemin de vie cela ne court pas les
rues... Mais il y en a, c'est vrai. Sont-ils mieux que les autres ? Je ne pense
pas, je l'avoue. Mais, ce qui me vient au cœur et à l'esprit, c'est l'apport
positif que peut avoir sur un être et son partenaire, la réalisation d'un
travail analytique (réussi) ; partager sa vie avec un être ayant conscience de
l'influence que ses parents ont (eu) sur lui, un être sachant remettre en
question le rapport qu'il entretient à sa fratrie ou à sa solitude, à son lieu
de vie, à ses amis et à la vie en général, me semble de plus en plus...
essentiel. Mais aussi, tabou. Dans beaucoup de tribus humaines, qu'elles soient
citadines, primaires ou paysannes, etc., cela paraît représenter une difficulté
et un danger, que de parler des rapports humains et des liens qui les relient
entre eux. Ca chamboule, ça martèle, ça rend triste, ça rend fou, ça donne
envie d'hurler, ça engendre des disputes et des innovations, ça déprime, ça
chatouille, ça rend fort, ça permet de s'assumer, d'être mieux dans ses pieds,
de faire pousser ses racines, de se sentir vivant, de se sentir moins dépendant
d'autrui, de...
C'est un peu effrayant de se confronter à
soi-même, de plus, c'est si fatiguant... Tant de questions restent sans
réponses, le Monde est si vaste et si petit à la fois... Mais, cela apporte de
la Liberté aussi, rien que celle de penser ; de pouvoir "se" penser
et d'apprendre à se connaître. En occident généralement, l'individu apprend à
se connaître au travers des enseignements scolaires, religieux et familiaux :
biologie, éducation sexuelle (s'il y a), sciences civiques, catéchisme,
politesse, morale,... Alors, pourquoi ne pas s'écouter soi-même ?
C'est vrai aussi qu'il ne suffit pas de le dire
et de le penser, pour pouvoir entreprendre une telle démarche personnelle. Il
me semble, qu'il faut trouver "la" bonne personne avec qui travailler
sur soi, mais aussi, "la" bonne méthode. Il y a des milliers de
façons d'aborder la vie et ses complexités... Sûrement autant de façons qu'il y
a d'Hommes sur Terre. Chacun est si unique. Mais rappelons-nous ! Il n'y a pas
que les psychiatres, les psychologues et les charlatans qui peuvent accueillir
un individu pour qu'il explore et apprenne à assumer sa personnalité. Comme, il
n'y a pas que les personnes malades et les personnes dépressives, qui peuvent
entreprendre un travail sur soi. Trouver une personne qui corresponde à notre
individualité et nos attentes, demande de l'empathie envers soi-même. Il faut
sûrement commencer par s'intéresser à l'endroit où l'ont vit, prendre le temps
pour donner du sens à ses pensées positives, et développer les moyens d'être à
son écoute personnelle. Un peu comme pour vivre l'amour, ai-je envie de dire...
Même si Freud crierait sûrement au "transfert"!
Aujourd'hui, je crois qu'un "travail sur
soi réussi" permet d'envisager un partage de la vie à deux, de façon plus
sereine car plus universelle, mais aussi plus adapté à des besoins propres et
uniques. Image d'Épinal ou pas (?), d'un couple où les êtres ont appris à
apprivoiser leurs colères et leurs frustrations, où ils se sentent désireux et
aptes de voir leur existence et le Monde évoluer au cours du temps et des
saisons, mais aussi des êtres ayant le souhait de ne pas transmettre à leur(s)
enfant(s) et connaissances, angoisses et mépris. Des êtres qui peuvent
témoigner que la vie peut changer, que nos existences également, et que la
parole est un outil essentiel et salvateur.
A chacun sa chacune, à chacune son chacun, à
chacun ses lacunes.
Je ne sais ce que la vie me réserve, ni ce que je
réserve à la vie, mais il me semble que les questions relatives à ce sujet sont
tout à fait contemporaines à nos statuts de femmes et d'hommes du XXIème siècle
et plus que jamais d'actualité :
Le couple analysé est-il le couple de demain ?
L'homme de “tous nos idéaux” se doit-il d'avoir
suivi une analyse ?
La femme, que nous désirons être, est-elle
enfouie en nous, sous une montagne d'émotions analysables ?
L'analyse, ou tous les autres types de travail
sur soi, serait-elle nécessaire à l'épanouissement des humains ?
En espèrant avoir su éveiller quelques remises
en questions, Mesdames et Messieurs, je crois comprendre que cela vaut la peine
d'être vécue.
Bon Amour, Bonne Vie et Belle Créativité,
Elodie
Ambroggi. A mon cher oncle.
Pour illustrer ma pensée, je conseille de lire
des auteurs tels que, Didier Dumas, Danièle Flaumenbaum, Françoise Dolto et
tant d'autres, qui osent donner un sens moins stigmatisé et plus évolutif au
Monde et à nos existences.
Francesca du blog http://etredivinaufeminin.blogspot.fr/
Bonjour ,Françoise .
RépondreSupprimerCet article, me fait penser a ma rupture avec l'exhibitionnisme qui fut ma vie sexuelle pendant nombreuses d'années .
Depuis mon adolescence, je me suis aperçu que j'étais un indécrottable exhibitionniste qui allait se masturber tout nu dans les bois en admirant les filles qui passaient .J'en faisais autant a la fenêtre de mon appartement .
Ces formidables jouissance ;l'éjaculation passée, laissaient place a une honteuse culpabilisation .Les femmes n'aiment pas les exhibitionnistes .Les lois sont aussi strictes sur le sujet.Dés le début, j'ai compris qu'il fallait que je me fasse enlever les testicules pour me libérer de mes pulsions sexuelles impudiques et coupables .J'avais très peur de me les faire couper .Je n'avais pas envie de devenir un eunuque adipeux sans vigueur .J'avais peur de devenir la risée de tout le monde.J'en avais parlé a des amis,les filles me disaient parfois qu'il fallait que je me les fasse couper .Les médicaments ne faisaient pas autre chose que me castrer chimiquement et je n'aimais pas ça .Un jour,je me suis décidé pour en finir avec cet exhibitionnisme ridicule .Du jour ou je suis devenu eunuque,ma vie a changé profondément.Très vit,je suis devenu impuissant .Je n'avais plus envie de me masturber ni de m'exhiber .Je me suis présenté une dernière fois a mes voisines tout nu ;châtré et honteux pour leur monter que je m'étais soumis a la loi . A ma grande surprise elles ont été ravies de voir qu'elle étaient enfin débarrassées de mes séances impudiques .Ma voisine m'avait même dit que c'était une bonne chose, car,il pouvait y avoir des enfants qui pouvaient me voir.Je n'aurais pas dû avoir honte de me faire castrer .Il m'a semble que beaucoup de gens ont apprécié ma décision, même si personne n'avaient porté plainte pour ma conduite .
Aujourd'hui,je pense qu'il devrait être plus facile pour les déviants sexuels de se faire castrer physiquement ,car, c'est sans effet secondaire et ,c'est définitif .Une fois castré,il faut tirer un trait sur notre vie passée . J'ai vécu six mois difficiles avec des moments dépressifs .J'ai pris du poids ,des bouffées de chaleur,avec un pénis très réduit .Aujourd'hui,je regrette seulement de ne pas avoir eu le courage de me faire castrer avant .
Une fois castré,les désirs s'en vont naturellement sans créer de manque .
Mes exhibitions passées, me faisaient honte .Je me demandais comment je pouvais avoir de tels envies impudiques .Aller me promener tout nu dans les bois me paraissait une folie .J'étais carrément obsédé par ma perversion sexuelle .Aujourd'hui,je me sens libre .
Encore une fois la castration des pervers sexuels joue un rôle très important pour l'ordre publique .Sans cela les couples et les jeunes sont menacés .
J'adorais me mettre tout nu dehors et me masturber .Imaginez ceux qui sont pédophiles,sadiques,violeurs ou je ne sais quoi ? Il suffit juste de se faire enlever "les boules sous le zizi " pour être libre !
J'espère que vous me pardonnerez de vous avoir importuné avec mon histoire de pervers sexuel (de délinquants sexuel )
Avec toutes mes amitiés .