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lundi 13 juillet 2015

Le pouvoir du rituel féminin




Le rituel de "Croning", de Kay est un bel exemple de célébration d’une étape du cycle de vie de la femme.



L’importante diffusion du LIVRE SACRE DES MYSTERES FEMININS de l’auteure et activiste Zsuzanna Budapest à sa publication en 1980 provoqua une grande vague d’intérêt pour les rituels féministes et axés sur la Déesse, en solitaire ou en groupe. Les livres de Z ont établi les bases de ce qu’elle a appelé la Sorcellerie Dianique ou "la spiritualité féministe".

La tradition Wicca Dianique est centrée sur la Déesse et le féminin, identifiée à la femme, conçue de la Terre, c’est la dénomination féministe de la religion Wicca (Sorcellerie/Witchcraft), ravivé et inspirée par Z.Budapest dans les années 1970. Visionnaire par nature, Z s’est rendu compte que le mouvement féministe avait besoin d ‘une réalisation spirituelle. Elle savait que grâce à la célébration rituelle de la Déesse, les femmes pourraient se relier avec honneur, et soigner les éléments les plus profonds d’elles-mêmes, amenant leur force et leur sagesse intérieure à une conscience perceptible. Ceci reste vrai aujourd’hui. Quand nous créons et participons à un rituel avec d’autres femmes, nous nous donnons le pouvoir en nous observant et en nous aidant l’une l’autre sur notre chemin de guérison. Le rituel nous permet d’évaluer et de valider les intersections physiques et les transitions émotives de nos vies.

Le cœur de la tradition de la Wicca Dianique est les Mystères Féminins : les Cinq mystères de Sange : naissance, ménarche (premières menstruations), accouchement/ lactation, ménopause, et mort. Les rituels Dianiques contemporains des Mystères Féminins comprennent également d’autres épreuves essentielle s, physiques, émotionnelles et psychiques que seules les femmes peuvent éprouver, étant nées femelles dans une culture patriarcale, et prenant conscience de quelle manière notre évolution personnelle au sein de cette culture affecte nos vie quotidiennes et notre identité féminine. Les rituels Dianiques célèbrent le cycle mythique de la Déesse à travers les cycles saisonniers de la terre, de naissance, mort, et régénération.

Ces cycles correspondent et rejoignent les transitions du cycle de vie féminin ; et les Diamiques honorent la Déesse en chaque femme dans les rites saisonniers. Nos rituels marquent les passages de vie et célèbrent la capacité des femmes à créer la vie, à maintenir la vie, et à retourner à la Déesse par la mort. Les thèmes saisonniers Dianiques ne sont pas basés sur un cycle de fertilité exclusivement hétérosexuel comme les autres traditions Wicca et, par conséquent, s’adressent à toutes les femmes. Dès le début de sa pratique contemporaine, la tradition Wicca Dianique a imaginé également des rituels ayant pour buts d’aider les femmes à guérir, et de s’opposer aux effets de la misogynie, des instituions et des religions patriarcales.

Nous femmes, incarnons la Déesse en tant que Créatrice. Physiquement, nous incarnons le pouvoir de la Déesse dans Sa capacité à créer et maintenir la vie. Nos utérus sont la métaphore vivant de son potentiel créatif, et ainsi, sont la source même de notre pouvoir créatif. Même si une femme a eu une hystérectomie, le pouvoir de son utérus, continuera à exister à l’intérieur du potentiel énergique d e sa créativité.

Inspirées par l’antique cosmologie mythique de la Déesse, où Elle se dessine Elle-même dans un acte originel de création, de nombreuses femmes épousent la métaphore de mettre au monde spirituellement soi-même et chaque autre. Dans les rituels Wiccans Dianiques, le centre d’intérêt est l’expérience personnelle de la femme, ses opinons, ses idées, et ses sensations, et non pas celles de son époux, de son amant, de sa famille, ou de ses amis. Dans les cercles Dianiques, les femmes ont l’occasion de découvrir leur être véritable, en dehors des contraintes de la culture patriarcale.

Dans les temps anciens, les rassemblements de femmes étaient reconnus comme essentiels et bénéfiques pour la communauté. Z.Budapest décrit ceci à l’époque pré-patriarcale, "les Mystères Féminin" s’intéressaient aux cycles naturels de vie, et les rituels étaient conçus dans les buts spécifiques : Assurer de bonnes conditions météorologique pour les récoltes, promouvoir la bonne santé des gens, se prémunir contre la maladie et la peste, et maintenir la chance de la communauté entière par le renforcement conscient de la coutume de relier les femmes entre elles en tant que manifestations de la Déesse".

De nos jours, il existe des raisons féministes expliquant pourquoi il est fondamental pour les femmes de passer du temps entre femmes seulement. Dans son livre "Fugitive Information" l’écrivaine féministe Kay leigh Hagan écrit ceci :  "Pour qu’une femme perçoive la profondeur de son pouvoir féminin inné, qu’elle est conditionnée à négliger, nier, détruire ou sacrifier – il faut qu’elle soit exemptée de l’exposition constante aux besoins masculins".

Du temps passé seule et des espaces exclusivement féminins établis délibérément permettent à une femme d’explorer des aspects d’elle-même qui ne peuvent apparaître en compagnie d’hommes". En promouvant un espace exclusivement féminin, soit lors des rituels, soit dans la vie quotidienne, de nombreuses femmes peuvent trouver leur essence et explorer leur propre vérité. Les bébés filles naissent à travers, et dans les Mystères épanouis de la Féminité. Le cercle de féminité est le vrai cercle de vie lui-même, car c’est à travers notre sang sacré utérin que le bon créateur passe de la mère à la file, et dont la vie humaine dépend. Alors que tous les êtres humains célèbrent ce Mystère, se tenant humbles devant son immensité, seules les femmes peuvent concrétiser cette expérience.

Le mot mystère est définit ainsi :

1-     Quelque chose qui n’est pas, ou ne peut pas être expliqué ; donc quelque chose au-delà de la compréhension humaine
2-     Un secret impénétrable, ne énigme
3-     Des rites pratiques ou doctrine dévoilées seulement à l’initié
4-     Une qualité ou caractéristique secrète et inexplicable
5-     Un rite religieux secret auxquels ne sont admis que les fidèles dûment initiés.



EXTRAIT DE LA FEMME LUNAIRE de Miranda Gray -Editions Jouvence

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