Le plaidoyer
pour la création de grandes familles a été mis en avant à travers de nombreuses
suggestions émises par différents leaders comme par exemple des primes qui
seraient offertes aux parents se prévalant d’une nombreuse progéniture. Le
frisson de dégoût qui a balayé le pays à cette suggestion indique combien on a
mal compris le rôle de la femme. Cette suggestion ne révèle-t-elle pas que l’on
considère la femme comme l’opportunité de réaliser une stratégie politique
n’ayant pour but que le bénéfice d’une augmentation du nombre de soldats et de
votants ?
Si les
dirigeants de nos nations offraient plutôt une prime pour les meilleures
familles, les meilleures dispositions physiques ou mentales chez les enfants,
les meilleurs talents, la meilleure intelligence, la meilleure bonté de cœur,
ainsi alors ils feraient naître chez les êtres une motivation divine, mais le
manque d’appréciation de la race humaine à mettre ceci en pratique, précipite
toutes les nations dans un état de semi-barbarie. Pour donner naissance au
genre parfait de la race humaine, le père et la mère doivent être dans un état
de parfaite harmonie, et ensemble alors ils pourront réaliser leur vocation la
plus haute.
Les mariages
de convenance pour de l’argent ou pour des raisons politiques sont d’infâmes
motifs et il n’en peut découler qu’une désastreuse progéniture.
Il est
généralement concédé que certaines familles dans le monde sont dégénérées et il
n’est pas besoin d’aller chercher bien loin pour en comprendre la raison. Quand
des mariages de convenances sont mis en place pour diverses raisons, les
enfants issus de ces associations seront faibles, enclavés physiquement et
mentalement. Seul un amour mutuel intelligent donnera naissance à la plus haute
forme d’intelligence chez les enfants.
La femme a
le droit de décider du moment où elle désire devenir mère. Le mari n’a pas le droit
de la forcer à une maternité qui serait non désirée. A cet égard, la femme
durant des siècles a été suffisamment sacrifiée par l’abus de maternités
imposées.
Seule la
femme est créative, le père possède la force de la vie, mais c’est la pensée de
la mère qui nourrit cette force pendant la grossesse et, comme nous l’avons vu,
le résultat de la vie humaine dépend donc de sa condition d’esprit durant cette
période. Si la mère a été forcée à la maternité, l’enfant ne sera pas le
bienvenu et ne sera en conséquence que le résultat d’une passion animale avec
des conséquences désastreuses pour l’enfant. Cet acte malheureux marquera
l’enfant durant toute sa vie, et après des années si l’oppression est vécue par
l’enfant de façon toujours aussi intense il pourra en développer une démence
ou, voire même, mettre fin à ses jours.
Les pères
devraient contrôler leurs passions. Il leur a été donné un sens moral et une
nature spirituelle pour lutter contre ces tendances. Le temps vient maintenant
où la femme reconnaîtra ses plus hautes prérogatives quant à la maternité et
ainsi pourra prendre elle-même toutes décisions qu’elles souhaitent, position
qui, dans le passé, était prise par les hommes. Laissons les hommes apprendre
les leçons des animaux. La femme est la seule à pouvoir décider quand elle
désire donner naissance à un enfant et une fois la conception réalisée elle
doit cesser toute cohabitation avec son mari jusqu’au moment où elle sera prête
à concevoir de nouveau. La nature animale, qui est instinctive, a un fort désir
de reproduction propre à sa nature, mais l’homme, qui évolue dans une forme
humaine, intellectuelle et spirituelle contrôlera ses tendances animales.
Quand la
nature outragée hurle envers l’homme incriminé et utilise des épithètes comme
animal, brute, bête, une calomnie est lancée contre toute la création animale
ce qui est par dessus
tout un abus contre la création divine. Il y eut un ingénieux dessinateur qui a
représenté une vache en train de contempler un homme alcoolique allongé dans un
caniveau, alors qu’elle mugissait et qu’elle secouait ses cornes avec mépris,
elle dit : « Et tu appelles cette chose une bête ! » L’artiste avait mis en
évidence la situation dans sa pleine et véritable lumière et tout nous porte à
partager son avis!
La femme, a
son plus haut niveau, physiquement, mentalement et spirituellement, est
constamment en train de créer grâce au pouvoir divin qu’elle porte en elle, et
c’est pour cette raison qu’elle n’a pas toujours le désir de donner naissance
dans le plan physique, et c’est pour cela qu’elle ne permet pas qu’on l’oblige
à le faire. Les maris ne sont pas totalement à blâmer à cet égard car ils sont
nés et ont été éduqués pour satisfaire leurs énormes passions. C’est pour cela
qu’il incombe aux femmes de les éduquer dans leur nature spirituelle la plus
élevée qui soit, c’est de cette façon que l’homme et la femme peuvent être en
accord dans une parfaite harmonie et, avant tout, dans un parfait amour.
EXTRAIT DE "UNE NOUVELLE
CONSCIENCE" POUR LES FEMMES - LIVRE 3 : MARY BARTEAU : DEVOIR PRÉNATAL
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