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jeudi 1 juin 2017

Avec la Puissance de la Déesse-Mère


Grâce au corps et à la relation corps/esprit alim entée par la respiration, grâce à l’émergence des femmes et du féminin nous sommes conscients de la dualité dans laquelle nous vivons et nous abordons la voie du milieu. Le centrage, l’inspiration et l’élévation jouent désormais un grand rôle dans la vie des uns et des autres. Mais on peut parler d’initiation féminine et d’initiation masculine.

Les deux sexes empruntent l’axe sexe /cœur/ tête et vivent une forme d’orgasme de la terre au ciel mais cette transformation énergétique est plus souple, plus directe dans le corps féminin. Depuis la publication de la Femme Solaire en 1991 je suis émerveillée par la capacité de développement des femmes et l’initiation féminine reliée au tellurisme me paraît en pleine renaissance. Du stade archaïque au stade éveillé, sept stades se succèdent, de la Déesse Mère à la femme soumise, à la femme révoltée, trois stades qui se situent dans l’amour du pouvoir mais qui se rapprochent du Soi central La Déesse Mère englobante se fait porteuse d’unité, la soumission expérimente la domination et la révolte libère.

Cette roue de la transformation est un outil qui fonctionne à la verticale, de l’extérieur à l’intérieur et à l’horizontale d’un stade à l’autre. Les quatre stades suivants déroulent le pouvoir de l’amour. L’éclairé mental est suivi par le complémentaire masculin ou féminin qui ouvre la porte au stade androgyne et le dernier stade est celui de la sagesse et de l’éveil. Tout se passe comme si nous avions à user notre violence et notre dualité sur ces sept stades. Les trois derniers stades sont plus difficiles, des femmes à forte composante masculine et faible composante féminine, des androgynes autarciques, des femmes sages. Mais c’est la femme éclairée qui est majoritaire à notre époque, et plus généralement le stade éclairé.



« Dieu était une femme » nous sommes si bien conditionnés à considérer qu’une femme ne vaut pas un homme que nous ne pourrions pas spontanément penser le divin sous les traits d’une femme. Ma rencontre avec un homme qui m’aimait, qui m’admirait, m’a ouvert un champ d’amour de moi-même et je crois que j’ai fait la même chose pour lui. Il m’a incitée à l’organisation et je l’ai invité dans un royaume subtil, de souplesse et de sensibilité. Nous avons crée ensemble. Je suis passée de la philosophie à l’éveil de la conscience.

Les quatre derniers stades sont plus difficiles à parcourir mais aussi plus exaltants et plus méditatifs.


Nous avons tous besoin d'une famille spirituelle qui nous entoure et nous soutienne dans le visible et dans l'invisible. Nous avons tous besoin de pratiques de ressourcement pour agrandir nos perceptions et notre qualité de présence. Nous avons tous besoin de nous exercer à la voie du milieu, de prendre goût à la note juste. Nous sommes des êtres de félicité.

L’histoire des individus commence à prendre plus d’importance que l’histoire des peuples parce que la conscience est en évolution et que chaque personne apporte sa contribution. Un monde différent est en train de naître. Nous voulons changer. Chaque individu devient le héros d’une aventure intérieure, le porteur d’une légende personnelle et ce courant ne cesse de se renforcer depuis une quarantaine d’années. Nous sommes de plus en plus nombreux à avoir compris que nous sommes les héritiers des maladies et des défauts de nos parents et qu’il nous appartient d’engager des processus de soins et de guérison qu’on nommera aussi processus de libération. Nous ne voulons plus reproduire les schémas de nos parents et leur couple boiteux.


Nous nous méfions désormais des mots, beaucoup de gens ne font pas ce qu’ils disent et ne disent pas ce qu’ils font. Ils appartiennent au monde éclairé qui théorise facilement sur le mode rationnel. L’ère de la falsification et du mensonge prend de l’importance notamment en politique. Les hommes et les femmes commencent à se rapprocher mais la relation dominant/ dominé continue de diviser les deux sexes. Les femmes portent la dimension de réceptivité et d’amour de la vie pendant que les hommes pratiquent l’esprit de conquête sous différentes formes. Depuis des milliers d’années les hommes et les femmes font un long détour dans cette errance et pratiquent une logique d’exclusion. C’est ce qu’on appelle la guerre des sexes et aujourd’hui encore le combat continue notamment en Orient. Les hommes semblent cultiver une forme de jalousie du fait qu’ils ne portent pas le bébé dans leur ventre. L’homme « enceint » reste une fiction.




La puissance et la conscience se répondent ; beaucoup de gens conscients n’agissent pas alors que des gens puissants manquent de conscience.


Sous le titre « Vivre à fleur de Soi » les cinq sens introduisent l’ouverture spirituelle tantrique. Contrairement à certaines pratiques religieuses, qui privilégient l’ascèse des cinq sens, le tantrisme permet de devenir toujours plus frémissant. Devenir un instrument de musique toujours plus raffiné c’est devenir un être de vibration. L’ouverture d’un être consiste à se connaître, à se développer mais aussi à devenir une sorte d’antenne dans l’univers.



Trois blessures accompagnent les trois premiers stades. Quatre réalisations apparaissent dans les quatre stades suivant. Un mouvement en spirale se dessine jusqu'à la jonction avec le SOI. L’amour s’épanouit avec l’éveil. La femme fusionnelle mais divine et sacrée dans le rayon de la Déesse Mère expérimente la soumission et la domination, s’accroche au conflit, à la tyrannie, femme révoltée, destructrice ou libérée. La femme éclairée lucide et contradictoire incarne la dualité du mental et de l’égo. Le masculin et le féminin tentent de former un couple intérieur équilibré et se dirigent vers un androgynat, pacifié et autarcique. La femme sage et éveillée glisse vers le Soi.


Avec la puissance de la déesse mère la spirale de deuxième naissance crée une spirale où l’ouverture du cœur dissipe l’illusion et rend l’Amour vivant.
écrit par Paule Salomon

Site web pour voir son programme de stages :
www.paulesalomon.org


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