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samedi 9 janvier 2016

Le Dieu et la Déesse des sorcières


Les origines du Dieu et de la Déesse remontent à des âges très anciens. Il faut savoir que la dualité a toujours fait partie de la magie, et que donc, si il y a le jour, il y a la nuit. Si il y a le mâle, il y a la femelle ; si il y a le bien, il y a aussi le mal ; la vie et la mort ; l'eau et le feu etc... Certains diront que l'origine du culte du Dieu et de la Déesse remonte à la dualité d'Isis et Osiris, mais il est fort probable que la source de ce culte est encore beaucoup plus ancienne que cela...



Ce qui est important dans l'étude de la magie, et donc pour l'apprentie sorcière ou sorcier, ce n'est pas de connaître les origines de l'histoire du Dieu et de la Déesse, qui de toute façon se perd dans les méandres du passé et du temps. C'est avant tout de comprendre les implications que provoquent cette dualité dans les mystères de la nature, et aussi la relation profonde et intime qu'elle peut impliquer sur l'évolution et le cheminement de la sorcière...
La Déesse Blanche est aussi parfois appelée "Déesse Mère" ou "Déesse de la Lune". C'est à travers les rites de célébration, qui impliquent évidemment de nombreuses pratiques magiques, qu'est né le terme contemporain de "magie blanche". La Déesse blanche est associée à l'énergie féminine de tout l'univers, c'est-à-dire à la femme, à la pureté, à la nudité, ainsi qu'à l'eau, au monde nocturne et donc bien sûr à la lune. C'est la mère bienveillante de toutes les sorcières.
Le Dieu cornu est représenté à travers les panthéons sous diverses figurations comme le Minotaure, Cernunnos, le bouc, Pan... C'est le Dieu des désirs inavouables, qui est associé à l'énergie masculine de l'univers, c'est à dire à l'homme, au feu, aux forêts, au monde diurne et donc au soleil.
Voici comment les sorcières évoquent leur dieu et de leur déesse à travers leur "Livre des Ombres" :
" Ah ! Un bouc avec qui danser ! Ah, un cercle de sorcières revêtues du ciel sous la lune cornue ! Ô Dieu au front cornu, reviens. Ô licorne captive, viens nous tirer de nos ténèbres volontaires ! Viens embrocher le soleil de tes cornes pointues et, une fois encore, répandre la lumière dans la caverne, le crâne et l'arc pelvien..." "Que les sorcières qui connaissent les secrets dont je parle me comprennent !"
"Déesse, je viens à toi, le cou entouré de boutons de rose, le tête pleine de visions de nouveau-nés, les paumes ouvertes à tes ongles illuminés, le vagin et la matrice béants prêts à recevoir ta radiance... Ô Déesse, je serai un réceptacle sûr pour ton amour et pour ton souffle..."

LA DEESSE

La Déesse a une multitude des noms et d’aspects. Elle vit dans chaque recoin de la terre. Elle est le plus souvent représentée dans les trois phases de la vie : comme une jeune fille, une mère et une vieille femme. Comme jeune fille, elle représente l’innocence et la pureté, tous les espoirs non encore réalisés. Les Romains l’adoraient sous la forme de Diane, l’Artémis des Grecs. En tant que mère, elle apparaît avec la pleine lune. Avec un enfant dans son ventre, elle prend soin de la santé des siens. Les Egyptiens l’adoraient sous la forme d’Isis, les Grecs, sous celle de Déméter. L’aspect vieille femme de la Déesse connote tout ce qui est sagesse. Elle est celle qui exerce la magie, le côté sombre de la lune. Elle est aussi toujours bienveillante. C’est sous son aspect vielle femme, que la Déesse est concernée par la mort et la renaissance. C’est elle qui, adorée comme Hécate par les Grecs, connaît les autres mondes.
La Déesse porte aussi d’autres masques. Celui de la guerrière, de la voyageuse, et de l’amante. Elle est en toutes les femmes, et toutes les femmes sont en elle. Elle comprend toute joie et toute douleur, tout combat, tout triomphe de la féminité. Elle fournit une lumière dans l’obscurité, à celles et ceux qui cherchent à savoir qu’ils ne sont en aucune façon inférieurs à personne, sur cette terre.

LE DIEU

Le Dieu est habituellement représenté comme l’amant ou le fils de la Déesse. Ses attributs sont la force, la justice, la protection, et la préservation de toutes choses de la nature sauvage. Il se tient en faction à la porte qui se trouve entre la vie et la mort. La plupart des Sorcières considèrent le Dieu comme le Pan grec ou l’Herne britannique, tous deux seigneurs des chasses, et cornus. Les premiers chrétiens diabolisèrent l’image de Pan, attribuant ses sabots et ses cornes à leur « démon », Satan. En fait, la Bible ne décrit pas « Satan » sous cette apparence.
Dans certaines traditions wiccanes, la moisson est le moment où le Dieu meurt, pour fertiliser la Déesse. Il renaît avec le solstice d’hiver, avec la renaissance du soleil. D’autres traditions considèrent l’hiver comme la période de l’année qui est celle du Dieu, tandis que l’été est le temps de la Déesse. Certains considèrent l’année tout entière comme une danse continue entre les deux déités.



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