La
Grande Déesse et le caractère sacré de la féminité n’ont jamais disparus : sa
survie souterraine, nous l’avons vu, malgré les persécutions et l’obscurantisme
de l’Eglise, lui permets depuis quelques décennies de réapparaître au grand
jour sous des formes inattendues et variées :
Réhabilitation
de la Grande Déesse Mère, au moyen âge, sous la forme de la Vierge Marie, mère
de Dieu, la Bonne Mère, debout sur le monde ; figure divine et cosmique, mais
encore associée à la Lune.
Un
nouveau regard sur la Nature et une prise de conscience que la Terre est un
être vivant : le retour de Gaïa.
Développement
des mouvements écologistes.
Résurgence
des antiques prêtresses : mouvement Wicca ; celtiques, chamaniques, et retour
d’un néo paganisme dans la jeunesse actuelle accordant à la Nature
l’incarnation de l’énergie divine ; néo panthéisme.
Un
nouveau regard porté sur le personnage de Marie de Magdala (dont les Evangiles
n’ont jamais dit qu’elle était une prostituée…) Ce, à partir de l’Evangile
gnostique « de Marie » où elle est présentée comme la disciple favorite de
Jésus : celle qui en reçoit les enseignements les plus secrets ; au grand dame
des disciples mâles qui s’insurgent. Marie de Magdala aurait-elle été la
compagne ou l’épouse du célèbre rabbi ?
Évincée
ensuite par une Eglise misogyne engluée dans la peur de la féminité.
Le retour en grâce du Dragon :
Il
devient l’ami, l’allié, celui avec lequel on doit composer et non plus
combattre, la monture du héros (dans la littérature d’heroïc fantazy)
L’apparition, dans le cinéma et la littérature, des héroïnes en quête d’absolu
: Des femmes exprimant librement leur énergie et leurs désirs d’accomplissement
: des héroïnes solaires et combattantes.
Extrait de A L’AUBE DE L’HUMANITE Par
Jean Bernard Cabanes
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