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mardi 6 janvier 2015

Cérémonie : se relier à la Vie


Groupes d’hommes, cercles de femmes, cérémonies initiatiques… Le besoin de retrouver des rituels de passage se fait de plus en plus prégnant. Pourquoi ce besoin ? A quoi nous reconnecte-t-il ?



Imaginez 80 hommes réunis pendant 3 jours dans un coin de nature isolé. Tous styles, tous âges, tous horizons. La moitié est là pour encadrer, les autres n’ont pas la moindre idée de ce qui les attend. Pourtant, ils sont là de leur plein gré. « Il ne s’agit ni d’un gentil week-end en forêt, ni d’un stage de développement personnel ! sourit un organisateur.Ce qu’ils vont vivre là, ils ne le vivront qu’une fois. Pour chacun, il y aura un avant et un après. »

Né aux Etats-Unis en 1985, implanté dans une dizaine de pays, ManKind Project (MKP) propose des week-ends initiatiques pour les hommes. 60.000 ont déjà répondu à l’appel. En France, en Suisse et en Belgique, 7 week-ends par an sont organisés. « Le besoin est énorme : les inscriptions se remplissent en moins de 24 heures », note Stéphane Gonnu, président de MKP Europe Francophone. 

Impossible de connaître le contenu de ces 3 jours. « Si on divulguait ce qu’il s’y passe, les gens viendraient avec des a priori, donc des attentes et des jugements, explique Christophe Depierre, cofondateur de MKPEF. L’inconnu suscite des inquiétudes, mais ça fait partie de l’aventure. Ce qui les attend est extraordinaire, mais ils n’en savent rien. Si on l’expliquait à l’avance, la découverte serait moins forte. » Ce serait leur voler leur révolution intérieure. L’expérience ne se raconte pas : elle se vit. Des moments seuls, d’autres en binôme ou en groupe : « Les fondateurs de MKP ont repris les 3 passages traditionnels : coupure avec le quotidien, cérémonie initiatique et retour au monde », explique Christophe Depierre. Autrefois, les épreuves pouvaient être violentes : isolement en forêt, survie, jeûne prolongé, scarification… « Nous avons trouvé d’autres moyens de séparer les gens de leur identité sociale », sourit Christophe Depierre. De les pousser dans leurs retranchements, de leur faire traverser leurs parts d’ombre, de les amener à accueillir leurs ressentis et à puiser les ressources de faire face, de donner et d’agir, « en lien plus vaste qu’eux ».


Un besoin fondamental


Autrefois, les rituels de passage étaient intégrés à l’organisation sociale. A l’adolescence, filles et garçons se soumettaient à une série d’épreuves physiques et morales, chargées de sens, destinées à les faire grandir et les aider à récupérer leur âme d’adulte. 

Nos sociétés ont évacué ces initiations. Elles correspondaient pourtant au besoin de franchir symboliquement une étape. De faire le grand saut, d’affronter l’inconnu pour comprendre des choses sur soi et sur le monde, de découvrir les forces que l’on peut mobiliser, en soi et alentour. « En un mot, il s’agit de toucher du doigt notre peur de vivre, de comprendre de quoi elle parle, et d’éveiller quelque chose en nous qui nous éclaire, nous nourrit et nous relie », estime Stéphane Gonnu. 

La problématique est particulièrement visible chez les adolescents. « Ils ont un besoin impératif de ritualisation pour garantir leur séparation – de leurs parents et de leur ancienne enveloppe », indique Fabrice Hervieu-Wane, auteur d’Une boussole pour la vie, les nouveaux rites de passage. Mais que leur propose le corps social ? Le bac, le permis de conduire, la première cigarette ou le premier compte en banque… « Ce sont des coquilles vides de sens », estime le journaliste. 

« La société n’a pas non plus d’outil pour répondre à leur besoin de connexion à la terre et à l’univers », souligne François Demange, spécialiste des cultures chamaniques. Alors ils créent leurs rituels, au risque de s’y fourvoyer. « Ils fument des joints, se saoulent, touchent aux drogues, vivent grâce à ces substances des sensations d’ouverture du cœur et de créativité, mais ces outils ne sont pas les bons, car l’énergie qui les sous-tend n’est pas saine », indique le guérisseur. En cause aussi : le manque de contexte. La psychanalyste Ghislaine Bourgogne cite ainsi le cas d’un jeune homme ayant vécu une crise mystique après avoir pris, seul, des hallucinogènes. « Cela a entraîné de sérieux désordres énergétiques », raconte-t-elle. 


Un sentiment de complétude


L’importance des rituels de passage tient aussi à l’apport d’une filiation. « Tout le monde se trouve un jour confronté au sens de l’existence, explique Ghislaine Bourgogne. Face à ces interrogations, surgit le besoin de se rassembler et de se refonder dans un sentiment d’appartenance. » Ce qui permet de reconnaître un autre homme comme frère, « c’est de considérer que nous avons un père commun », principe supérieur qui empêche de se croire seul au monde ou tout-puissant. 

« Je me posais beaucoup de questions sur mon rôle d’homme, confirme Christophe Depierre, initié il y a 17 ans en Angleterre. Mon père était adorable, mais très absent. Je manquais de modèles inspirants. Au siècle dernier, Gandhi, Luther King et Mandela étaient de vrais guerriers, ils défendaient une noble cause et allaient vers quelque chose. »

« Notre société est très maternante, ajoute Stéphane Gonnu. Elle nous apporte des solutions prémâchées. Elle s’arrange pour que nous ayons un tas de besoins, pour nous garder sous sa coupe. Bref, elle nous incite à rester des enfants. Il nous faut sortir des jupes de cette maman étouffante pour accomplir l’être que nous sommes fondamentalement. » 


Pour Christophe Depierre, l’aventure au sein de MKP à été « un bouleversement » : en le reconnectant à sa part « sauvage », instinctive. En lui donnant accès à ses émotions, à sa capacité à les « identifier et à les exprimer de manière plus naturelle ». En ancrant sa perception de ce dont il avait « viscéralement besoin »et de là où il voulait vraiment aller. En faisant de lui un être mâture, solide, « authentique », « plus proche des autres ». En lui donnant surtout « beaucoup de joie » dans sa vie. 

« Je sais désormais que je suis responsable de mon existence, de mes actes et de leurs conséquences, complète-t-il. Je suis plus conscient de moi-même, de mes ombres, de ce qu’elles peuvent projeter. L’initiation m’a centré sur des valeurs d’entraide, d’intégrité, d’engagement et de responsabilité. »

Quand les membres de MKP se retrouvent, ils se serrent dans les bras, le regard bon et le sourire franc. Rien à voir avec une assemblée de machos : « Savoir être touché, écouter et recevoir, permet d’être dans sa pleine puissance quand il s’agit d’agir ou de trancher, souligne Stéphane Gonnu. L’initiation donne cette dextérité ; nous ne sommes plus hémiplégiques d’un masculin immature ou incomplet. » Idem du côté des rituels réservés aux femmes, tels que ceux proposés par Women in Power ou Sacrée Femme. « Il ne s’agit pas d’opposer le masculin et le féminin, précise Christophe Depierre : la révélation de l’un appelle celle de l’autre. Mais il y a parfois des choses que seul(e) un homme ou une femme peut vous transmettre, parce qu’il ou elle les a expérimentées avant vous. »

Pour l’entourage, le changement est notable. « Mon mari est étonnamment plus serein, plus joyeux. Voilà des années que je ne l’avais pas vu ainsi ! C’est un beau cadeau », témoigne l’épouse d’un récent initié. 

Dans les jours qui suivent, des opportunités peuvent surgir. « La façon dont nous sommes présents met des forces subtiles en mouvement », confirme Stéphane Gonnu. Même 10 ans après, on sent chez certains une vibration, une beauté intérieure, une manière d’être au monde à la fois fluide et ancrée. 


Le pouvoir créateur



La vie est jalonnée de passages. De l’enfant à l’adolescent, de l’adolescent à l’adulte, mais aussi à chaque fois qu’elle nous confronte à une période de transition ou de rupture : un deuil, la fin d’un amour ou d’une aventure professionnelle, le départ de ses enfants… L’être chancelle, l’interrogation pointe : que se passe-t-il ? Où en suis-je ? Dans quelle direction avancer ? Le besoin de franchir un cap surgit. 

Roselyne est atteinte d’un cancer du sein. Aussi circonscrit ce mal soit-il aujourd’hui, le vivre dans sa chair n’a rien d’anodin. Pour le traverser, elle a été accompagnée pendant 7 mois par Marie Motais, fondatrice de la compagnie de danse Alluna. « Depuis la nuit des temps, les humains ont chanté, dessiné, dansé pour honorer les événements de leur vie », souligne celle-ci. Face à l’incertitude, à la peur, aux tabous de la maladie et de la mort, danser peut être un moyen initiatique de contacter « ce qu’il y a de vivant en nous », poursuit Marie Motais. Par l’expression du corps, l’être explore « ce qui est là, en présence », comment il se sent, « comment il va aller à la rencontre de sa propre créativité et parvenir à l’exprimer dans son quotidien », tissant ainsi un nouveau rapport à la vie. 

Le processus commence souvent en pleine nature. Là, les gens sont invités à faire « tout ce qui est juste pour eux », en contact avec les éléments – se rouler dans la terre, se couvrir de feuilles… –, puis à créer le rituel qu’ils effectueront devant les autres.
 
« Mon rôle est de tenir le cadre, d’aider la personne à trouver le lien qu’elle veut couper, les actes symboliques qu’elle veut poser et les gestes métaphores qui font sens pour elle, commente Marie Motais,mais aussi d’être le témoin d’un acte important de sa vie. Dès qu’on dit les choses à haute voix, dès qu’on est vu, entendu, seul face au groupe, il se passe quelque chose. » 

L’expérience n’est pas forcément une partie de plaisir. Au fil de la danse, des émotions émergent. « Il ne faut pas s’y arrêter, ne pas laisser le mental analyser, indique Marie Motais. Si l’on continue à mettre en mouvement, quelque chose d’autre prend la relève. » A certains moments, Roselyne ne voulait plus continuer : trop confrontée à elle-même. Pourtant, elle s’est accrochée, faisant face à ses croyances, à ses capacités. « Elle a réalisé un autoportrait, puis s’est mise en dialogue avec lui. A partir de là, nous avons créé une danse », que Roselyne a présentée en solo, en public, au vernissage de l’exposition Skin. 

« Ce travail l’a métamorphosée, témoigne Marie Motais. Elle a contacté son énergie de vie. Son corps s’est délié, son œil s’est remis à pétiller, elle s’est sentie libérée d’un carcan. Bref, elle a guéri la façon dont elle se voit, dont elle s’aime. C’est un grand cadeau de ces rituels. »

Reste à se souvenir que l’initiation n’est que le début du chemin. « En latin, initiare signifie commencer, rappelle Stéphane Gonnu. Nous sommes là pour ouvrir une porte, créer un élan. » A la personne ensuite, une fois le rituel traversé, de parvenir à en intégrer la portée dans son quotidien. Pas facile, quand rien autour de soi n’a changé… « La solitude affleure, le risque est de retomber rapidement dans ses habitudes, concède le président de MKPEF. C’est pour cela que nous avons créé des groupes d’intégration. »


C’est aussi pour cela que les hommes initiés reviennent initier à leur tour. « Y retourner, c’est remettre l’ouvrage sur le métier, se confronter à la responsabilité d’être là pour l’autre. En transmettant ce que nous avons reçu, nous continuons à recevoir », conclut Stéphane Gonnu. 

Plus d’informations sur MKPEF   

Plus d’informations sur Alluna 

dimanche 4 janvier 2015

Cette aura de la mère qui éclaire la nuit



Car voici. Le bébé en naissant cherche l'aura de sa mère! La sienne n'est pas faite. S'il pleure, il ne se calme que contre un linge imprégné de l'aura de sa mère. Il se souvient cellulairement des tissus maternels qui avaient leur qualité vibratoire particulière, celle du vécu de la mère, dont maintenant il cherche la rassurance. L'aura n'est ni le corps physique de la chimie, ni notre corps éthérique du mouvement, ni notre corps astral des sensations, ni notre corps mental de l'intellect, ni notre corps spirituel des hautes pensées, des hauts sentiments, des hautes actions. Elle est ce qui s'exprime d'eux et se sert du véhicule éthérique pour se manifester.

Par sa longueur d'onde elle est invisible de la plupart d'entre nous, sauf de ceux s'y entraînant (développement de la pinéale chez les Initiés). Sa pureté, son intensité, sa puissance et sa longueur reflètent notre état psychosomatique. La médecine énergétique y pense. Aujourd'hui, on arrive É la photographier. Ainsi, les dires des Initiés, les visions des saints, les révélations des mystiques sont confirmés par de modernes et scientifiques travaux (effet Kirlian). L'aura est en quelque sorte notre photo activité, créée par l'animation de nos milliards d'atomes corporels, dans lesquels gravitent inlassablement les électrons selon une mécanique rigoureuse faisant de nous des créatures vibrantes, émanantes, rayonnantes.

Vibration, émanation, rayonnement, trois mots qui expriment toute la galvanoplastie spirituelle. Les scientifiques les citent de plus en plus. C'est l'énergie de la matière, provoquée par l'esprit; l'énergie de notre propre matière. La vibration est liée avec le mouvement, donc avec notre volonté, c'est bien clair. L'émanation qui fait des cercles comme une onde dans l'eau, est magnétique, liée avec le coeur, le sentiment, l'âme. La radiation, rayon linéaire, droit, est conforme à la demande de l'intellect, à la rectitude du savoir. Ainsi, de pouvoir vibrer intensément, d'émaner le côté divin, et de rayonner la lumière, c'est cela la perfection, dit le Maître Omraam Mikhaël Avanhov.

Je schématise ici les étonnantes connaissances de cet Initié sur cet aspect essentiel des choses. Ce qu'il en faut retenir, c'est que les pensées, les sentiments sont des énergies, des entités vivantes, des lignes de force cosmique sur lesquelles nous sommes tous d'accord dans la nomination (amour, haine, etc ... ) s'exprimant par leurs propres longueurs d'onde et intervenant sur les longueurs d'onde du corps éthérique. Ainsi ils accélèrent ou décélèrent le mouvement des particules selon la hauteur de leur vibration. On le ressent instantanément. On a vécu qu'un sentiment élevé de joie modifiait en nous, par accélération de la vie organique, non seulement nos fonctions circulatoires et digestives, mais l'éclat de notre teint: l'aura. A l'inverse une tragédie, par ses basses fréquences, assombrit tout, bloque tout.

Aspect d'une importance illimitée pour la formation de l'enfant. En effet, si une fleur est sensible É nos vibrations, à nos émanations, à nos radiations - si elle nous attire de la même façon, dans une telle magie que nous marquons l'amour d'un bouquet de fleurs - que dire alors de l'effet aurique de la mère sur son propre enfant, lové même, dans son  hypogastre.

Comment les choses se passent-elles? De la façon la plus évidente. Vérifiée par chacun de nous au long de la journée. Je veux dire l'action des pensées et des sentiments sur le corps. La pensée de la mère, par rayonnement, pénètre les espaces intermoléculaires du cerveau et du système nerveux central. Le sentiment maternel, par ses émanations, pénètre les espaces inter atomiques du plexus solaire et du système nerveux sympathique. Voici donc concernés les trois centres solaires de la gestation: le cerveau, le plexus, et le coeur qui les irrigue. Quelle révélation pour la mère. D'autant qu'elle peut vérifier dans l'instant que par sa pensée ou son sentiment, elle trouble ou harmonise son potentiel vital. Ainsi, sa façon de vivre vient agir sur les électrons et les particules de sa propre matière maternelle. La qualité de son mouvement et de sa puissance éthérique - la chaleur de ses sentiments et de son amour - la lucidité et la clarté de sa pensée – ceinture son enfant d'un champ vibratoire et formateur de lumière.

Le mot élumière  est celui qui convient. L'aura est l'émanation lumineuse de notre comportement. Elle se propose en termes de lumière. Son intensité lumineuse est liée à son rayonnement, à l'activité mentale de la mère. Sa couleur est liée à son émanation, au sentiment maternel. Et sa puissance est liée à la volonté de la mère de former un bel enfant.

Ainsi le révèle le Maître Omraam Mikhaål Avanhov.
Je disais É cette jeune amie: En t'endormant, sens-toi enceinte de toutes les étoiles du ciel . Cet exercice la confortait. Je le dis É la jeune mère, bien avant la conception. C'est son rôle de mère spirituelle d'envelopper d'une peau de lumière par son pouvoir aurique, cet ovule, cet oeuf, cet embryon, ce foetus, cet enfant. Ton imagination est prévue pour aller chercher au plus près du ciel, source de l'énergie, les milliards de lumières vibrantes, émanantes, rayonnantes que tu laisseras couler dans ton âme, dans ton coeur et dans ton corps tout entier, pour qu'en cette aura, ton enfant, en bas, en reçoive les particules qui déposeront dans son sang les oligo-éléments de soleil et d'or. Alors il sera sain et vigoureux, pour qu'en lui s'inscrive une bonne mémoire.

Si une mère s'exerce à cette imagerie, elle alertera de nouveaux centres nerveux, en elle de nouvelles cellules cérébrales vont s'émouvoir, animer son hypothalamus, lequel relié nerveusement à son utérus va commencer la fête de la gestation aurique dans les profondeurs de ses entrailles, où le sang prend sa source, où l'enfant prend sa chair et se forme dans l'informe, dans le mystère des ténèbres d'où jaillit toute vie. Ce lieu appelé le coeur initiatique, comprenant le plexus solaire, le centre Hara, et le centre sexuel, est le noyau super conscient dans les profondeurs du subconscient. La cathode ! C'est là où la chrysalide va devenir papillon. L'arcane le plus secret de la gestation. Il est bouleversant ce regard, attentif, regard qui porte en lui une intensité - nous disent-elles - donnant à la mère l'impression qu'«à cet instant, plus rien n'existe que ce regard».

Nous savons, par les observations concernant le développement visuel du nouveau-né, que son oeil préfère les courbes aux droites, les plans homogènes aux plans hétérogènes, les couleurs claires aux couleurs sombres. Bref: l'harmonie et la lumière! Le visage de la mère semble le mieux posséder ces vertus, lorsqu'elle le tient dans ses bras, à cette bonne distance. Il regarde surtout son oeil droit, l'oeil de l'émissivité! Nous savons également que le développement visuel de l'enfant  s'accomplira d'autant mieux que la mère le regarde et s'intéresse à son enfant. Mais est-ce seulement une information  maternelle que cet enfant vient chercher là?

Dans cet oeil qui a la forme d'un soleil et qui est prévu pour regarder la lumière, n'y vient-il pas retrouver sa «mémoire solaire»?

Et, si c'est en ce regard que l'enfant dès qu'il est né vient chercher la mémoire de ses sources solaires, l'activité la plus importante pour cette mère aujourd'hui, alors qu'elle le porte encore en elle, n'est-ce pas son propre regard tourné vers le soleil? Car on ne peut ressembler qu'à ce que l'on regarde. La terre, si stérile en hiver, si féconde au printemps, donne la preuve qu'elle-même ne peut produire les éléments matériels de ses saisons. Ils sont contenus dans la lumière du soleil. Se met-elle en bonne position par rapport au soleil, que cette lumière lui donne de quoi former les fleurs et les fruits, les parfums, les couleurs. Depuis des milliards d'années ainsi nourrie du fleuve des photons solaires, la terre évolue et se forme.

La mère se met-elle en bonne position par rapport au soleil physique et spirituel, qu'elle en reçoit tous les éléments nécessaires à la maturation du grain enfoui en elle. Cette bonne position, c'est la marque de l'amour de la mère pour son enfant. Elle y purifie ses fleuves et ses rivières Elle se laisse glisser et s'allonge sur le dos. Elle sent le chaud de la terre le long de sa colonne. C'est bon. Elle ouvre sa nudité à la lumière. Les bras tendus, au-dessus de la tête, écartés en étoile, les jambes dans le même axe. Les mains et les pieds ressentant bien le sol. Elle se figure dans un cercle de lumière, dont le centre, au creux de son ventre, rayonne comme un soleil. Elle se comprend. C'est beau et sublime. Elle sait que dans ce haut moment de son maternel instinct, elle va retrouver ce que la civilisation lui a enlevé: le souffle de sa nature «sauvage», nature particulière qui ressent les choses non terrestres, venues d'un ailleurs auquel les hommes n'ont pas accès puisqu'ils n'en parlent pas. Elle a commencé par regarder les feuilles des arbres qu'elle voit à l'envers, les nuages blancs qui y passent, les flash de ciel bleu, le jeu des couleurs. Elle regarde, sans nommer, sans fixer le vivant.

Elle ferme les yeux et s'ouvre par le dedans à cette ambiance qui l'enveloppe. Elle écoute, sans chercher à reconnaître. Tout ce qui se passe dans l'air, qui siffle, chante, piaille, bruine, crie, qui travaille, qui traverse. Tout cet environnement qu'elle s'apprend à accepter, à recevoir, à aimer, tous ces stimulis qui la stimulent, l'ouvrent, l'amplifient. Une longue vague inondant et vasodilatatrice parcourt la totalité de ses cellules et semble créer en elle un infini espace. Alors elle se ressent, organe par organe, comme un miroir exposé face au ciel, son enfant au centre.

Dans cet océan humoral maternel limpide, dès la conception, l'enfant peut y boire de la lumière, comme déjà il l'a bue dans le fleuve séminal de son père, si son père se nourrissait de lumière.

extrait de LE POUVOIR FORMATEUR DE LA FEMME
Par Pierre C. Renard 1996


LA PRETRESSE DE L’ESPACE



Mère nécessaire que je vois passer dans la rue, tendue de fatigues trop longues, mère laborieuse, crois en cet homme nouveau que tu tiens en ton ventre, ce preux, ce héros, ce chevalier sorti des gangues et des misères, étourdi de ce si long passage, grandi par cet impitoyable ouvrage entre le ciel et la terre pour quoi il a été choisi, lui, l'aura collée à la matière... et qui cherche son ciel, cet homme, à la sueur de son front, à la limpidité de son coeur, à la grandeur de son âme, à la lumière de son esprit.

Mère, c'est maintenant qu'il faut croire en ce temps de la lumière en premier, toi la formatrice de vie, le sacrer dès ton ovulation pour que ton oeuf en reçoive les premières traces, y croire pour cet enfant. Il vient ma mère par ton ventre charnel... mais sais-tu que ton amour peut, dès aujourd'hui, lui préparer l'espace.

Car cet espace tout autour de la terre ce n'est pas que du vent, des ondes électriques ou hertziennes, des rayons X ou gamma, de la lumière noire ou des ultra-sons, des circuits électroniques, des relais pour satellites, ou les engins de mort qu'y font tourner les fous. Cet espace c'est davantage encore. C'est le bain collectif de milliards d'humains qui y vivent nuit et jour, qui s'y prennent l'amour et s'en lavent les mains. Tout est lié dans la nature, l'air et le vent, l'eau et le sang. Dans la même chimie organique... Tout vit en chaîne de conséquence, continue et ininterrompue. Ce que nous mangeons et buvons, ce que nous respirons. Alors, ce que nous émanons! Nos auras émanées dans l'aura de la terre, du vent, des eaux et des rivières.

Toute la création n'est qu'une vibration, qui émane, rayonne, comme un grand champ ondulatoire, où nos propres ondes ébranlent un à un les atomes d'harmonie du ciel jusqu'à la terre...

Oui, nous sommes responsables de nos stimulations, de nos distorsions, de nos divagations, qui agissent sur les organisations des hautes atmosphères... Dans ce champ vibratoire, chaque principe y a son rôle. Le féminin est formateur à part Entière et la femme formatrice.
Par son immatérielle matière et son corps éthérique, elle participe des espaces subtils de la terre. Elle y émane ses qualités de cellule féminine, ses puissances de matrice capables d'appeler les hautes vertus du ciel pour leur donner forme. Elle peut si elle le veut attirer les éléments des mondes supérieurs pour les concrétiser et changer les saisons.

Ce pouvoir magnétique qui est le sien appartient à son destin biologique sexuel. Il l'inscrit en premier pour cette gestation de l'espace, comme on voit certaines femmes emplir par leur beauté les espaces de la rue ou les espaces du temps, qu'elles animent, exaltent, stimulent, ressuscitent, capables de phénomènes de haute magie, sur tout ce qui est vivant. Ce pouvoir du féminin absolu était connu dès l'Antiquité. Salomon nous en a laissé la trace. Il est de  nouveau porté par les courants du Verseau.

Je crois à cet avenir où le féminin nous apprendra un autre espace du temps, non dans un féminisme autoritaire, justicière, fonctionnaire, comme trop souvent aujourd'hui, mais dans l'aura de son regard, de sa voix, et de son geste clair. La femme réinventera l'espace de nos fraternités, de nos marchés communs où nous séparent encore nos vieilles mentalités. Elle réinventera l'accueil aux portes des maisons, à l'entrée des congrès, le rendra synarchique comme un seuil solaire. Pour préserver le jour, nous délivrer d'une guerre...

Si ce matin elle ose ce regard sur elle-même. Si, seule, en ouvrant sa fenêtre, elle ose s'offrir en toute intimité à la tendresse des choses, comme si un cordon de lumière reliait sa mamelle à la mamelle du monde. Comme si entre le ciel et elle, en toute nudité, s'engageait une histoire secrète, réelle, animant. Comme si, tout ensemble, et les chaleurs du jour et celles de son coeur s'accordaient pour s'ouvrir aux musiques des sphères, lui montrant que ces vagues aquatiques, ces courbes océaniques, cette vibration organique qui l'immergent, lui viennent des horizons solaires. Si elle osait ce soir, là au creux de son ventre, y retrouver ses mémoires anciennes, et tout en respirant, et tout en vibrant, et tout en aimant, et tout en même temps, y vivre dans l'âme des étoiles jusqu'à l'infini du possible, jusqu'à devenir flamme, et s'étendre en lumière aux confins zodiacaux des hommes et des humanités.

Si elle osait son rôle, là au creux de sa vie, se lier aux quatre coins du ciel, qui ont nom Gabriel, Raphaël, Ouriel et Mikhaël... Et y porter l'amour, comme le jour porte la lumière. Qu'elle ose se dire enfin «ce soir-je suis enceinte  d'amour»...

Que cet amour emplisse les espaces, afin qu'elle ne se sente plus jamais stérile, mais toute utile de l'univers et des hautes atmosphères de notre planète bleue. Si elle osait ce matin, cette prêtrise de l'espace comme prix de la paix, alors, avec elle, je me ferais femme et dans mon féminin je m'illuminerais dans la présence de ces êtres fabuleux qui ont porté l'espace. Je m'inscrirais comme amante dans ce chapelet flamboyant d'hommes nouveaux, ces Chevaliers d'Aour, ces fils de la lumière, ces hommes solaires: Rama, Krishna, Hermès, Moïse, Lao-Tseu, Confucius, Orphée, Pythagore, Platon, Jésus... Alors j'aurais peut-être une idée de l'homme nouveau et de la grandeur d'être femme...

extrait de LE POUVOIR FORMATEUR DE LA FEMME

Par Pierre C. Renard 1996

vendredi 2 janvier 2015

HOMME – FEMME ET L’ENFANT




La Mère de Bouddha (Prince de l’Inde), connue également pour avoir été une illustre réformatrice, était un être d’une grande sagesse alors qu’à cette époque les femmes n’avaient aucun rôle social ni de position religieuse et étaient considérées tout simplement comme des êtres issus du niveau le plus bas de la création.

Bien qu’il n’était pas permis aux femmes d’exprimer la moindre idée ou opinion et malgré la piètre considération donnée à la femme de cette époque, la Mère de Bouddha ne pouvait s’empêcher de penser profondément. Elle était témoin de l’oppression dont son peuple était victime, asservi, réduit au rang de simples esclaves. Son âme était en totale communion et sympathie avec tous ces êtres. Alors qu’elle était enceinte, jour et nuit elle méditait sur de hautes et nobles pensées jusqu'à ce que les battements de son cœur soient à l’unisson avec celui de son cher enfant. Ignorant tout de la loi de l’influence prénatale, qui aujourd’hui commence à être reconnue universellement, elle voulait vivre le plus longtemps possible pour voir en son fils, Bouddha, l’expression de ses plus hauts idéaux. Comme ce remarquable enfant grandissait en stature et en sagesse jour après jour, elle reconnut en lui toutes les pensées qu’elle avait tant chéries en son cœur avant la naissance de son enfant.

Le père de Bouddha et les membres de sa Cour étant incapables de tenir compte de la position prise par l’héritier du trône, lui conseillèrent avec empressement de changer ses vues, mais Bouddha n’avait pas le moindre désir d’être un souverain dominant son peuple : son seul souhait était de leur enseigner comment s’aider eux-mêmes, une aide qui était là en eux et serait toujours présente, la plus belle valeur de donner et recevoir.

Le thème de l’influence prénatale est d’une importance capitale et est encore de nos jours très peu compris. Si les mères et les pères pouvaient prendre conscience du pouvoir qu’ils ont sur leur enfant avant sa naissance combien différente serait la race humaine. Nos enfants ne seraient pas alors obligés de lutter durant toute leur vie, de tâtonner dans les ténèbres, commettant erreur après erreur, et ressentant combien est long le chemin pour passer de l’état animal à l’état divin.

Chaque enfant qui vient au monde possède le droit divin de naître libre mais le poids des souffrances, allant en augmentant avec le temps, l’emprisonne. On peut dire que l’ignorance de la mère durant l’importante période de la grossesse en est la cause.

Quand la femme tiendra sa véritable place dans la vie, qu’elle sera éduquée dans la compréhension de cette loi naturelle toute-puissante, ce pouvoir pourra être reconnu par tous, car chacun comprendra alors qu’elle est la détentrice de la clé de la Vie.

Deux femmes ont reçu cette éducation et elles ont mis au monde les enfants les plus merveilleusement développés que le monde n’ait jamais connu : Saint-Jean Baptiste et Jésus de Nazareth. Dans l’histoire orientale nous lisons de Marie et d’Elisabeth qu’elles se rendaient sur une montagne où résidait leur illustre instructeur pour être initiées à cette nouvelle éducation et devenir ainsi de parfaits instruments pouvant donner vie à deux êtres qui joueraient un rôle prépondérant dans l’histoire du monde. Que ces deux femmes aient été des mères idéales cela ne fait aucun doute. Elles ont été choisies pour réaliser ce but divin grâce à leur pureté de pensée et à leur éducation spirituelle ainsi qu’à leur hérédité qui fut soigneusement étudiée, car c’est la mère seule qui a le pouvoir de transmettre au futur enfant les pensées qu’elle souhaite voir se manifester en lui, une loi qui a été seulement reconnue partiellement à travers les âges.

Ne voyons-nous pas des mères malades mettre au monde des enfants délicats et malades eux mêmes ? Ne constatons-nous pas également que des enfants ont été touchés par les fortes émotions ressenties par leur mère durant la grossesse, comme la peur, la surprise, le dégoût ?
Ne pouvons-nous pas arriver à la raisonnable conclusion que si la mère peut inconsciemment transmettre ses états négatifs à son enfant, causant pour elle peines et douleurs dans son cœur, elle peut aussi attendre son enfant dans un état éclairé de profond contentement et imprimé chez-lui des pensées de santé, de bonheur et de bonté, apportant à la mère une joie intérieure qui aura également une répercussion sur son enfant.

Les pères pensent que ce processus appartient exclusivement aux femmes et se sentent ainsi déchargés de toutes responsabilités. Bien au contraire, leur responsabilité est double car la condition mentale de la mère dépend presque entièrement de l’attention du mari vis-à-vis de sa femme durant la grossesse. L’homme devra donc être à l’écoute des besoins de sa femme, rendre sa vie aussi confortable qu’il lui est possible de le faire et lui témoigner tendresse et attention. Il recherchera à développer lui-même ses plus nobles qualités d’esprit et de cœur lesquelles se répercuteront sur l’enfant à travers la mère durant cette période capitale. Rien ne peut attrister et déprimer autant une future mère que la négligence et l’indifférence de son mari à son égard pendant la grossesse.

Si la mère n’a pas la force de caractère de transmettre à son enfant de fortes pensées, l’enfant évoluera de façon bien ordinaire, soumis aux tendances des masses, ouvert à toutes les suggestions du monde et sans volonté pour résister à leur emprise.

Les mères, dans leur manifestation la plus primaire, mettent au monde des enfants sans avoir aucune pensée particulière, juste comme le font les animaux. Aussitôt que leurs enfants sont assez grands, ils sont mis au travail, sans que les parents leur aient enseignés quoi que ce soit.
Ces parents ne sont d’ailleurs pas à blâmer car comment pourraient-ils enseigner à leurs enfants des choses qu’ils n’ont pas apprises eux-mêmes. Ainsi ces pauvres petits êtres sans défense auront à lutter tout au long de leur vie, étant établi qu’une génération se termine exactement au même point où elle a commencé. Ce malheureux héritage ne pourra seulement prendre fin qu’en éduquant les mères sur la compréhension de cette loi naturelle de prénatalité.

On ne peut pas nier que les enfants nés d’une mère plus âgée sont habituellement plus brillant et plus talentueux que des enfants nés d’une jeune mère, et ce fait est du à la connaissance acquise par les expériences de la mère.

Quand les mères apprendront qu’elles détiennent le pouvoir de créer non seulement le corps de leur enfant mais également son esprit et son âme, et ainsi former leur enfant comme elles souhaitent qu’il soit, elles cesseront de donner naissance à des enfants dans une totale ignorance.


EXTRAIT DE "UNE NOUVELLE CONSCIENCE POUR LES FEMMES" - LIVRE 3: MARY BARTEAU: DEVOIR PRÉNATAL

Les Mandalas de la Déesse



Vous connaissez les mandalas ?
Mandala est un mot sanskrit(1) signifiant d’abord cercle magique et/ou territoire. C’est un diagramme de tradition hindouiste et bouddhiste destiné à permettre à son créateur ou à ceux qui le regardent avec concentration, de réintégrer leur nature propre au sein de l’univers. Dessiner des mandalas permet de s’apaiser, de combattre le stress et de méditer.

Cela harmonise et équilibre, apporte le calme et aide à avoir confiance en soi.

La majorité des mandalas sont consacrés à des divinités et font partie des rituels tantriques qui leur sont destinés. Fabriqué selon des règles géométriques très précises, le mandala sert, par la suite, comme support de méditation et à l’évocation d’une déité ou divinité. Pour concrétiser l’impermanence des choses et des phénomènes, il est détruit (après usage, pourrait-on dire) et la coutume veut qu’on le disperse dans le cours d’eau le plus proche.

Le mandala est composé de multiples éléments circulaires et carrés ; il en existe cependant qui ne sont formés que d’un genre de forme, soit circulaire, soit carrée. Il en est de très simples (avec un idéogramme, une fleur de  lotus…) comme de très complexes (avec des centaines de bouddhas, de divinités, toute une lignée de lamas…), des quasi monochromes et des richement polychromés.

Les mandalas contemporains
Peut-on faire des mandalas contemporains et les adapter? Absolument. Plusieurs thérapeutes utilisent aujourd’hui les mandalas pour traiter leurs patients. Les occidentaux utilisent les mandalas pour se détendre, pour améliorer leur concentration, pour méditer ou tout simplement pour apprécier leur beauté. Les mandalas peuvent être adaptés à nos intérêts et à notre spiritualité en intégrant des symboles personnels, des sigils, des talismans magiques, des couleurs symboliques, etc. Ils sont une méthode extraordinaire d’expression de soi.
Dans la pratique de la magie, ils peuvent être chargés au même titre qu’un talisman.

Mandalas et la Déesse
En faisant des recherches sur les mandalas, (je devais faire moi-même un mandala) j’ai découvert que plusieurs prêtresses utilisaient les mandalas pour prendre contact avec la Déesse et ses différents
visages. L’exécution même du mandala devient une méditation et une invocation à part entière.
Il permet d’élever son niveau de conscience et d’être ouvert à l’énergie de la déesse que vous voulez honorer.
L’objectif est d’utiliser des symboles existants ou non qui sont en lien avec la déesse choisie ou encore la Grande Déesse.

Voici des exemples de symboles existants associés à certaines déesses :

L’ankh : Isis ou toute autre déesse égyptienne
Le sistrum : Hathor
La lionne : Sekhmet, Cybèle
La croix : Sophia
Le flambeau : Brigid, Hékate
Le tambour : Cybèle
Le feu : Aradia, Pele
Le chaudron : Cerrydwen, Hékate
Le blé : Perséphone, Déméter
Le chat : Freyja, Bastet
Le lotus : Isis, Kuan Yin, Tara et toutes Déesses hindoues
Le trident : Durga
Le cygne : Saraswati, Héra
L’arc et la flèche : Artémis, Diane
Labry : Déesse serpent minoenne
Serpent : Déesse serpent de transformation
Le croissant de lune : toutes déesses lunaires

Ce n’est que quelques exemples de ce que vous pouvez accomplir.
Plusieurs artistes se sont spécifiquement consacrés à la création de mandalas pour la Déesse. Certains se sont concentrés sur les mandalas consacrés à des déesses de différents panthéons, d’autres sur des déesses hindoues seulement et d’autres sur la Grande Déesse.

Voici quelques exemples qui vous inspireront(2)
Personnellement, j’ai décidé de créer mon mandala autour de la déesse, particulièrement autour d’un thème principal : la compassion. La compassion est une valeur très spéciale dans mon cheminement spirituel. J’ai donc utilisé une structure très simple et qui représente la compassion à mes yeux : le lotus.

Travaillant actuellement avec des déesses hindoues, le lotus acquiert beaucoup de sens. J’ai ensuite modifié la structure par ordinateur en ajoutant des symboles qui me sont précieux comme l’ankh, le serpent, le pentacle et le OM. Au centre, j’ai placé un mini lotus car tout revient toujours au lotus dans ma vie. Ensuite, j’ai imprimé l’image et j’y ai appliqué de la couleur à la main, avec des crayons de bois.

Pendant ce processus, j’ai récité un mantra lié à la compassion et à la Déesse et je me suis concentrée sur ma nature divine. La création du mandala demande du silence, de la concentration et surtout de l’amour pour soi. Au bout du compte, je me suis amusée et j’ai profité de ce moment pour méditer sur ma vie et sur la déesse. Ce fut une belle expérience spirituelle.

Je vous souhaite une bonne exploration !

 Retrouvez cet article sur le site Féminin Sacré :
1 - Langage sacré de l’Inde
2 - Artiste : Sid Reger