Le bonheur travaille les jours de fêtes, fort, possible. Les petits bonheurs
les ont faites, ces femmes. Le bonheur ne manque pas à son devoir de première
clémence intérieure. Il tient dans ses poches les bateaux et les canots des
fleuves difficiles. Brillant le mât féminin. Aucune obligation n’existe au
bonheur : il émane des ressources plus ou moins enfouies. Parfois, ses poches
sont vides, subtiles, puissantes, féminines. Une odeur rassurante encadre
proprement ce qui se chante. Cela même fédère l’énergie des spirales telle une
lemniscate. Dans les bois, les prés, les clairières, les sources naturelles, la
muse retrouve sa force féminine. Un contraste dense brille comme une étoile
nuit et jour. Un vrai bras droit. Troubadour transpercé par un canal qui jongle
de coffres forts sur la ligne de mire. Le bonheur est un sérieux charnel de
vanille et de cannelle, une résonance canalisant tous les agendas. Il s’étale
sur le corps, sur les bougies, sur les branches des sapins et sur le temps qui
passe. Sans force pathétique, il est moins courbé qu’une merveille. C’est un
coffret décoré tout simplement. Un cadeau sans clé. La clé des femmes réside
dans le subtil, au regard des « émanants ». La puissante force féminine se complète
avec ce qui se présente devant : un joli paysage, présage.
La force du bonheur s’exprime sans pause, jusqu’au but. Il se déverse sur la
buée légère des femmes.
Le bonheur est la première des pommes, le premier marché conclu. Il rencontre
les centres dans leurs profondeurs. Il confie au cœur comment sauver les
raretés. Il encense les songeurs, juste pour mieux cerner leur adaptabilité. Il
garde un œil plus fort que la mort. Il chuchote à l’oreille qu’il est là pour
qu’on brille ensemble. Il ne cadence pas les couleurs. Chaque timbre émane à la
bonne heure ! Magnifiant l’inattendu, il se projette pourtant. Vous en buviez
au cinéma autant que possible, sans doute ! Alors que d’autres femmes émanent
hors de vos écrans. Savez-vous ce qui vous fait vibrer ? Ce qui vous met en
extase ? Là sont les secrets.
Le bonheur se répète. Le bonheur déboute. Le bonheur aime toutes les routes.
Chez les femmes sauvages, il s’anime et danse mélodieusement. Tout s’expose en
adéquation avec ce qui résonne le plus pour présenter les plus beaux cadeaux :
son authentique réalisation. Dorlotée après les tempêtes de la tristesse et des
changements, la femme émane du subtil.
La voie ouvre les secrets sur de splendides messages, pleins, sans piratage.
C’est une aventure qu’on sait et qu’on ne cache pas : échanges humains, douce
chaleur des câlins, des chéris, des frangins. Sa réceptivité n’aime pas être
attendue de façon explicite. Au-delà des attaques, des violences, la femme
émane. Si affaiblie par quoi que ce soit, la femme recherche ses rayons dans
ses souvenirs, dans ses pas.
Vénus mange, même si c’est une planète. Le bonheur, conservé sur clé USB, met
de l’ordre dans 5 000 vers. Il rend hommage au grand Père, aux ancêtres. La
femme est un grimoire ouvert, un bois de hêtre.
Nourriture des anges. Le bonheur sans obligation, tu prends ça pour un dû ? Le
bonheur comme ressource inépuisable, le connais-tu ? Pour te sentir mieux ? Le
bonheur est avant tout, honnête. Un plan sur la comète ? Le bonheur ramené à
soi. Peu importe son prix et celui de l’eau de rose, d’oranger, de l’eau claire
purifiée, de l’eau de source naturelle. Le bonheur, un inconnu ? Un coloré ?
Haut bonheur, la mélodie qui nous réveille de nos silences par des éclats de
rire. Le bonheur appelle ! Rappelle-le ! Le bonheur traverse la salle pour
complimenter tes merveilles. Le bonheur à la pelle ! Un rappel : que tu es
belle ! Reviens-nous vite ! Qui sait esquisser le bonheur de bonne humeur ?
Quelque chose de simple ! Une feuille. La plume d’une femme ou d’un homme réalisé.
J’attire le bonheur et sa force subtile. Tout s’écarte pour laisser place au
bonheur, haut bon cœur. Bonbonne aux petits cœurs pour cette femme au cœur
gauche. Allumez la lumière, la lumière, les lumières ! La joie n’est pas une
ringarde prière. Elle ne perd pas ses vers.
Épiphyse du prince de l’air : diamants et cristaux coulent des lignes des prés
verts. Le bonheur s’en va vers… ceux qui galèrent. Il fait de son maximum au
summum. La force féminine se cache dans la douceur, l’accueil inconditionnel
pour rebondir sur chaque passerelle. Aime ses années ! Émanez de l’essence
christique oriflamme ! Invulnérables archétypes d’élixirs druidiques. Les
recettes sont dans ces cocktails au son des lettres hébraïques. L’unique
recette se trouve dans un ensemble. Le nôtre.
Fbk : Ae-Lem Lep Mêle, Poétique Alambiquée
SOURCE / Magazine Rêve de Femmes 2009
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