Selon Sarita
(Mahasatvaa Ma Ananda Sarita), l'accomplissement sexuel des femmes est
primordial pour l'harmonie dans les relations amoureuses, pour la famille et
pour le bien-être de la société en général. Elle va jusqu'à dire que l'avenir
de notre planète en dépend. Elle y a dédié 37 années de recherche personnelle
et professionnelle.
Il
existe 5 facteurs ou «clefs» qu'il est important de comprendre lorsqu'il est
question d'accomplissement sexuel de la femme.
2) Les cycles et la femme
3) L'intérêt de la sensorialité
4) Le rôle des chakras
5) La potentialité spirituelle de cet accomplissement.
Sarita
a écrit un livre intitulé «Divine
Sexuality» où elle développe en détail le sujet de la sexualité des
femmes et des hommes. Elle utilise le terme «yoni» en référence au vagin;
appellation tantrique pour les organes génitaux féminins, avec pour traduction:
«lieu sacré». La dénomination pour le pénis étant «lingam», et signifiant
«bâton de lumière».
L'anatomie
sexuelle de la femme
Le
saviez-vous?
- Le
clitoris possède 3000 à 5000 terminaisons nerveuses, toutes dédiées au plaisir,
et connectées à des centres de plaisir dans tout le corps.
- Le
capuchon du clitoris est connecté aux bulbes clitoridiens qui se trouvent à
l'intérieur du corps, et qui s'engorgent et entrent en érection lorsque la
femme est excitée sexuellement. Le capuchon est également en connection avec
les lèvres vaginales externes et internes, qui elles aussi s'engorgent et
entrent dans une forme d'érection durant l'excitation.
- Les
contractions orgasmiques se passent à l'intérieur de la yoni, mais l'intensité
peut être différente selon le degré d'excitation et la participation de tout ou
une partie du corps, l'échelle de l'orgasme variant du simple orgasme
clitoridien à l'orgasme de tout le corps.
- La
femme a généralement besoin d'un minimum de 20 minutes de stimulation sensuelle
et sexuelle pour atteindre un palier à partir duquel l'orgasme peut se
produire.
- Après
l'orgasme, une femme demeure en général pendant au moins 20 minutes sur un
plateau, période durant laquelle elle est à nouveau prête pour davantage
d'orgasmes.
- Les
femmes ont la potentialité de vivre des orgasmes multiples (un orgasme
nourrissant le suivant en une rivière continue d'extase) et également des
organes en chaîne (séparés chacun par un court instant).
- La
yoni d'une femme n'est pas très sensible tant qu'elle n'est pas hautement
excitée. La raison en est qu'elle représente le canal de naissance, et si elle
était aussi sensible que le clitoris ou les bulbes clitoridiens, ce serait pour
elle extrêmement douloureux d'accoucher.
-
Lorsque la femme est hautement excitée, la yoni s'allonge et s'élargit,
initiant ainsi un désir intense d'être pénétrée par son amoureux.
- La
yoni, de par sa souplesse, va s'adapter à la taille du lingam qui la pénètre
(raisonnablement, dans la mesure de l'anatomie des 2 partenaires).
- La
façon dont une femme désire être stimulée sexuellement ou se stimuler elle-même
dépend de son propre apprentissage du plaisir sexuel.
Dans la plupart des cas, sa potentialité sexuelle est en lien direct avec son propre entraînement durant la masturbation.
- Une
femme a la capacité d'avoir des orgasmes multiples jusqu'à ses 90 ans et
au-delà.
Sarita
a travaillé avec d'innombrables femmes dans des stages en groupes ou en
sessions individuelles, et a constaté qu'en général celles-ci ont un bon nombre
de conceptions erronées au sujet de l'orgasme. Il en résulte un climat de honte
et de souffrances cachées qu'elles n'osent souvent pas révéler à leurs
partenaires. Une illustration en est que 50% des femmes feignent l'orgasme.
De
multiples facteurs sont responsables de ce triste constat.
Un
facteur déterminant est une affirmation erronée de Freud ne reposant sur aucune
base scientifique. Il a énoncé qu'il existait 2 types de femmes, l'«infantile»
et la «mature». Il a affirmé que la femme infantile avait besoin d'une
stimulation clitoridienne pour atteindre l'orgasme, alors que la femme mature
l'atteignait par la seule pénétration. Encore aujourd'hui, cette affirmation
erronée hante inutilement la vie de millions de femmes.
Masters
and Johnson l'ont scientifiquement testée au cours d'une étude clinique. Des
électrodes furent posées sur des femmes qui disaient atteindre l'orgasme par la
seule pénétration, et leur réponse sexuelle fut attentivement monitorée tandis
qu'elles s'engageaient dans l'acte sexuel.
Il fut
objectivé dans chaque cas qu'en fait les femmes avaient une stimulation active
de leur clitoris par le frottement du lingam directement dessus ou par la
stimulation du capuchon du clitoris au cours de l'acte.
Il fut
plus tard vérifié, à travers leurs recherches qui venaient bousculer des
fondements de base, que trois éléments étaient nécessaires – la stimulation
clitoridienne, la participation des nerfs sacrés et les contractions vaginales
– pour que se produise l'orgasme féminin.
Un
autre facteur eut une grande influence. Une grande majorité de femmes de nos
sociétés occidentales ne savaient même pas qu'elles pouvaient avoir un orgasme
jusqu'aux années 1900. Il était admis que les femmes mariées n'avaient pas de
plaisir dans le sexe, se résignant à cette corvée afin de satisfaire leurs
maris ou avoir des enfants. Les gens croyaient que seules les femmes de bas
aloi ou les prostituées connaissaient ce plaisir. C'est la raison pour laquelle
les femmes portent la croyance ancestrale selon laquelle elles n'ont pas droit
au plaisir, et que la sexualité n'a de sens pour elles que dans la mesure où
elles satisfont leur partenaire, n'osant jamais demander ce qu'elles-mêmes
veulent ou ce dont elles ont besoin. Pour guérir de cela, la solution est la
masturbation, où vous découvrez ce que vous aimez sexuellement et comment vous
l'aimez, pour ensuite le communiquer à votre partenaire. Si vous ne connaissez
pas et n'aimez pas votre propre corps, ainsi que sa façon d'accéder au plaisir,
votre partenaire ne le saura généralement pas non plus.
Parce
que les femmes n'étaient pas conscientes de leur propre capacité orgasmique,
lorsque commença le mouvement de libération de la femme, la tendance fut pour
nombreuses d'entre elles à nier leur nature féminine, à copier les hommes et à
entrer en compétition pour «le faire mieux». Sexuellement, ce fut un désastre.
En effet, la réponse sexuelle de la femme est diamétriquement opposée à celle
de l' homme. C'est la raison pour laquelle nous sommes complémentaires.
Imaginez juste les pôles positifs d'un aimant que l'on ferait se rencontrer.
C'est impossible. Ils s'opposent énergétiquement. Par contre, si vous rapprochez
un pôle positif et un pôle négatif, ils se collent l'un à l'autre avec grand
empressement. Les opposés s'attirent.
Un
autre facteur important est l'éducation, ou plutôt le manque d'éducation. A
cause de l'idée destructrice émise par certaines traditions spirituelles selon
laquelle l'épanouissement spirituel ne serait possible qu'en reniant la
sexualité, toute forme d'éducation sexuelle intelligente fait encore
cruellement défaut, alors qu'internet et d'autres médias regorgent de
pornographie. Sarita n'a rien contre le fait que des médias parlent
explicitement de sexualité, dans la mesure où l'image qui en est présentée
reste fidèle à la véritable expérience et au potentiel des hommes et des
femmes. Or la pornographie est la plupart du temps stupide et surtout donne aux
gens de fausses impressions sur ce qui est «attendu» durant l'acte sexuel. Elle
fait ainsi beaucoup de tord aux jeunes, influençables, qui cherchent un
enseignement sur ce sujet des plus essentiels.
Un
jour, une jeune femme d'une grande beauté vint suivre mon enseignement de
Tantra. Elle me confia en privé qu'elle était une prostituée de «haute classe»,
très demandeuse, mais qu'intérieurement elle ne ressentait que du dégoût et
qu'elle n'avait jamais connu l'orgasme (bien qu'elle fut bonne à le feindre).
Je l'interrogeai sur son éducation et lui demandai comment elle s'était
orientée vers la sexualité. Elle me raconta qu'elle avait été introduite à la
pornographie alors qu'elle avait 9 ans. Lors de son 1er film, elle vit des
humains avoir des relations sexuelles avec des animaux. Elle fut profondément
horrifiée et choquée, et tout se ferma brutalement en elle. Ce traumatisme
psychologique et émotionnel fut le catalyseur de sa profession et elle devint
une prostituée très malheureuse. Fort heureusement, cette histoire connut une
fin heureuse, puisque je pus l'aider à en guérir et il s'en suivit qu'elle
trouva un amoureux avec lequel elle découvrit le bonheur de l'orgasme.
Dans
mes groupes, j'éprouve une profonde joie à refaire contacter aux femmes leur
puissance féminine, les aidant à devenir conscientes de leur pouvoir et leur
potentiel, non seulement pendant l'orgasme, mais aussi dans d'autres nombreux
domaines de leur vie.
Les
cycles et la femme
Les
femmes sont les dépositaires de tous les courants et cycles de la vie. Il en
est ainsi car nous, femmes, sommes liées à la lune et à la présence constante
de la vie et de la mort inhérente à notre utérus. Lorsque nous portons un
enfant en notre matrice, sa gestation correspond à chaque phase de l'évolution.
Ce qui signifie que nous sommes les gardiennes de toute l'histoire de
l'évolution, les gardiennes de toute vie. Quand nous ne portons pas d'enfant,
et vivons les cycles menstruels, nous passons chaque mois par un processus de
création, puis de dé-création. Tandis que le revêtement de notre utérus
s'écoule avec le flot menstruel, le niveau de nos hormones chute et nous
traversons une petite mort. Lorsque nous commencerons à prendre conscience du
pouvoir extraordinaire inhérent au fait d'être femme, et que nous le mettrons
en lien avec notre désir ardent de nourrir et aimer, nous tendrons
naturellement à devenir les dépositaires ou gardiennes de la vie dans tous ses
aspects. Quand une femme n'est pas consciente de sa puissance féminine inhérente
à son utérus, elle est par là-même dans le déni de son plein potentiel à
atteindre l'extase.
J'ai
rencontré de nombreuses femmes qui croient que si elles s'investissent de leur
plein pouvoir orgasmique, cela effraiera l'homme avec laquelle elles sont. C'est
ainsi qu'elles le retiennent, ne voulant pas faire chavirer la barque.
Notre
plein potentiel orgasmique est intimement en résonance avec le vécu que nous
avons de notre utérus, des cycles de notre vie et de notre cycle menstruel.
L'extase orgasmique la plus profonde se produit quand la matrice utérine est
énergétiquement ouverte et que la femme est passionnément en amour avec le fait
d'être la matrice de toute vie. Pour vous aider à ressentir ceci, apprenez à
respirer et à faire des sons durant la montée de l'excitation sexuelle.
Apprenez à aimer votre ventre et à aimer vos menstruations. Faites un journal
de vos cycles et notez-y vos ressentis sexuels et émotionnels durant les
différentes phases du cycle lunaire. Si l'homme avec lequel vous êtes a peur de
votre extase sexuelle, il tirera un grand bénéfice à aller dans un groupe
d'hommes, un groupe chamanique ou un groupe de Tantra, où il pourra faire
l'expérience d'un rite de passage dans sa pleine puissance masculine.
Par
Mahasatvaa Ma Ananda Sarita
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