Il faut d'abord
intégrer tout ce qui constitue sa personnalité, sa propre histoire, c'est
primordial. Un malaise par rapport à sa féminité peut trouver son origine dans
le passé, la petite enfance : on peut par exemple avoir été bien ou mal
accueillie en tant que fille ; on peut avoir été blessée dans ses relations
avec les garçons ; mal vivre l’apparition des premières règles, les cycles, les
transformations du corps à l’adolescence. On peut vivre plus ou moins bien une
méthode de contraception, une grossesse, un avortement, etc…
Ensuite, on peut se
demander quel rapport on entretient avec le sexe opposé dans la vie
quotidienne, sociale et professionnelle : est-ce que je cherche à inspirer
confiance, à garder distance ou à séduire, à exhiber mon corps ou au contraire
à me protéger ? Et il faut chercher le pourquoi de mes réactions.
Enfin, il ne faut pas faire l’impasse sur la question du sens de
sa vie. Il nous revient d’inventer le visage de la femme du troisième
millénaire et selon moi, cette femme ne peut pas se vivre bien sans exister
avec – et pourquoi pas pour – l’homme et les enfants.
Au fond, la femme ne trouve-t-elle pas autant de joie à aimer ? Dire cela, ce
n'est toutefois pas prôner un retour à de vieilles formules étriquées ; il nous
faut comprendre ce qu’est la nature de la femme, et celle de l’homme, pour
créer une nouvelle conjugaison respectueuse de chacun, et permettant l’éclosion
de chacun.
Il faudrait donc construire sa personnalité comme un tout : en intégrant
appartenance sexuelle, psychologie, compétences, rôle social et aspirations
personnelles ?
Je dirais même que cette unité est la voie du bonheur !
Peut-être même que l’homme a un rôle à jouer pour nous aider à la découvrir
… ! Est-ce que je lui laisse la place de me le montrer et de m’y
aider ?
Extrait
de l’article paru sur http://www.reussirmavie.net/
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