Pour le peuple chinois, cet
aspect bien-aimé de la Mère divine, incarnant le « principe
féminin », est le patron national. Bien des Chinois ont cependant oublié
la « Mer » qui parraine leur pays par la compassion et l’amour
infinis de son cœur. La Chine entière est parsemée de temples et de statues
honorant cette déité, mais son culte n’est plus vraiment vivant dans le cœur de
son peuple. La véritable signification des miracles de l’amour qu’elle pourrait
créer dans ce pays, si les gens tournaient leur cœur vers elle, a été négligée.
Elle n’a pas été entièrement oubliée, mais on l’a tellement délaissée que la
dévotion qu’on lui voue n’est plus aussi efficace qu’auparavant.
Les
cérémonies de dévotion à Quan Yin qui ont lieu dans ce pays sont généralement devenues
des rituels dictés par des habitudes culturelles, des traditions à observer. Ce
ne sont plus des cérémonials visant à allumer le feu de l’amour et de la
compassion dans le cœur des âmes évoluant dans ce pays. Les feux du cœur de
l’amour et de la compassion de la bien-aimée Quan Yin sont si puissants que
celle-ci pourrait littéralement aider à la libération pacifique et harmonieuse
du peuple chinois s’il se tournait vers elle et s’y abandonnait en toute
confiance. L’observation formelle des vieilles traditions sans que soit allumé
le feu des cœurs ne peut produire de résultats bien spectaculaires.
Ce que nous vous disons ici de la Chine et de
Quan Yin s’applique également à vous tous dans vos divers pays. L’amour de
cette Déesse est infini ; il n’est pas limité à un seul pays
ni à une seule civilisation.
Quan
Yin n’est pas le principe féminin divin du seul peuple chinois ; elle
l’est aussi pour tous ceux qui, dans le monde, se tournent vers elle.
La
Mère Marie et Quan Yin travaillent en étroite collaboration, chacune
symbolisant à sa façon unique l’archétype du véritable féminin divin sur cette
planète et au-delà. Toutes deux « reines de plusieurs mondes », elles
sont ici pour vous aider tous à atteindre ce qu’elles ont atteint elles-mêmes.
La déesse Quan Yin, dont le nom signifie Princesse du Cœur du
Lion, est considérée par les érudits taoïstes comme un Être venu jadis de l'une
des plus brillantes étoiles de notre galaxie, du Tibet, où le Dalaï Lama est
reconnu comme l'incarnation d'un Etre cosmique du nom de Chenrezig (Cherenzig
étant la polarité masculine de Quan Yin), et enfin du Japon, dont les empereurs descendent d'Ameratsu, qu'ils
vénèrent en tant que déesse solaire mais qui fut en réalité le fruit de l'union
d'une humaine et d'un membre de l'équipage du vaisseau commandé par Fen-Tsé.
Quan Yin, déesse vénérée à travers tout l'Orient,
vient de Regulus (Alpha de la Constellation du Lion)
Quan Yin est une divinité syncrétique où se
rejoignent deux grands symboles : celui de la Mère Divine (en Chine
principalement) et celui du Bodhisattva de la Compassion, que l'on trouve au
Tibet sous la forme de Chenrezig (" les Yeux de l'Amour ") et de
Tara. Quan Yin et Chenrezig, que
l'on présente parfois comme son pendant masculin, ont tous deux le même mantra
: Om Mani Padme Hum.
Elle est aussi une des rares divinités à faire partie en toute quiétude
de plusieurs religions différentes : on trouve son image, toujours variée,
toujours elle-même, tant sur les autels bouddhistes que dans des lieux taoïstes.
Son regard paisible veille sur les ancêtres de l'autel confucianiste en Chine,
shintoïste au Japon, qui voisinent souvent le sien.
Sous ses traits de Grande Mère, la Compassion du Monde se manifeste aussi
comme Tara au Tibet, Yemaya l'africaine ou la Virgén de Guadalupe d'Amérique du
Sud... quand ce n'est pas tout simplement sous les traits de la Vierge Marie,
dont le culte, qui a pris naissance tout le long de la Méditerranée, s'est
tellement répandu chez les femmes catholiques que le Vatican a été obligé de
reconnaître sa divinité pour endiguer la pratique populaire.
Partout les femmes prient depuis toujours la Dame Blanche pour la
guérison d'un enfant malade ou la consolation des tribulations de la vie.
Toujours elle entend, et de sa Présence console la peine, rafraîchit le front
brûlant, apaise la douleur. Quan Yin signifie "Celle qui entend les
plaintes des êtres conscients".
Sous sa forme tibétaine, elle devient lui : Chenrézig, "Yeux
aimants", dont une forme est munie d'un millier de bras qui forment autour
de lui tout un mandala prêt à secourir tout être s'adressant à lui.
Car il faut le dire, il faut demander, sinon Elle/Il ne peut pas savoir
que sa Présence est requise...
Dans le sanctuaire qui abrite sa statue, Quan Yin vous attend. Entre ses mains brille la
vasque emplie du nectar qu'elle verse sur les blessures du monde. La roue de
son mantra, Om Mani Padme Hum, tourne à l'infini, générant une énergie
bienfaisante qui se répand dans toutes les directions.
Prenez le temps de saluer cette image venue du trésor commun de toute
l'humanité et laissez de votre coeur monter le cri sincère.
Laissez-vous toucher par la
subtile présence de la Compassion du Monde.
Message
d’ADAMA, notre mentor Lémurien Extrait du blog de Francesca http://francesca1.unblog.fr/
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