Nous vivons dans un monde qui tend à nous faire croire que
nous pouvons nous passer de la nature, qu’elle est extérieure à nous et qu’elle
serait même une ennemie dont il faudrait se protéger. La nature semblerait par
ailleurs à notre entière disposition, à notre service, juste bonne à combler
tous les besoins de l’homme. Il nous serait permis de lui infliger impunément
toutes les offenses, toutes les dégradations, toutes les insultes et toutes les
souffrances…
« Communion avec la Mère-Terre » est un livre touchant qui nous invite en douceur à
redécouvrir que la nature est Dieu, qu’elle est vie et abondance, plénitude,
qu’elle s’offre comme un livre vivant contenant tous les secrets, qu’elle est
le grand gardien de notre âme. Nous avons trop longtemps oublié que la nature
est notre Mère commune, elle est en nous, nous sommes en elle, la Mère terre
est la vie. Ne doit-elle pas être honorée, comme une mère aimante, dans le plus
grand respect? En nous en détournant, en commettant l’acte de l’asservir et
d’aller jusqu’à la détruire, c’est notre âme que nous détruisons.
La sagesse de la Terre
Comment pouvons-nous guérir cette pensée dominante et
renouer un lien vivant avec notre Mère la terre; communier avec elle dans une
conscience éveillée? Comment pouvons-nous de nouveau nous approcher d’elle avec
le regard juste, humble, aimant, bienveillant, et redevenir des êtres d’union,
de guérison, de sagesse? « Communion avec la Mère-Terre » offre une
diversité d’outils qui te permettront de poser des gestes de reconnexion à la
nature, comme autant de prières vivantes dans la simplicité, l’ouverture de
cœur et la clarté d’intention. Ce livre inspirant de la sagesse essénienne est
un appel à la guérison.
Car c’est seulement à partir de la Mère terre que l’homme
qui cherche la Lumière peut s’élever jusqu’à atteindre les mondes supérieurs de
la conscience et de la vie. En apprenant à t’ouvrir à la force d’amour présente
dans la nature, tu apprends à éprouver et à cultiver en toi des pensées
supérieures et à en faire des phares pour ton âme et le monde, tu empruntes de
nouveau le chemin de la sagesse, de la dignité et de l’intelligence véritable.
Communier avec la
Nature
Communion avec la Mère-Terre te rappellera que la nature est
le grand guide et la grande intelligence de la vie, la grande Mère, la Source
première, la protection, la nourriture, la beauté, l’harmonie qui se révèle. En
elle se cachent et se révèlent à la fois les plus grands Mystères. La nature
est divine, elle nous montre l’intelligence d’une création emplie d’âme, ainsi
que ses lois sacrées et immuables. La terre n’est pas séparée de nous, les
humains. Nous sommes la terre et nous respirons avec elle. Nous portons ses
règnes en nous-mêmes, et tout comme nos cellules s’assemblent pour former notre
corps, à l’intérieur de nous vit toute la création comme un tout indissociable.
Dans « Communion avec la Mère-terre » vous découvrirez des choses surprenantes
: Les pierres nous parlent de stabilité et sont vivantes dans nos os, elles
sont les gardiennes de la mémoire et sont associées à nos actes. Les plantes et
les arbres sont notre aspiration à nous élever vers la Lumière et à fleurir, à
capter les pensées les plus hautes, elles sont vivantes dans notre volonté, et
notre système sanguin. Les animaux sont liés à nos sentiments, ils sont vivants
dans notre cœur. Honorer la nature, la Mère, s’unir et communier avec elle,
c’est revenir à cette conscience d’unité, c’est redevenir humbles dans la
grande toile de la création.
Ce qui se produit aujourd’hui dans notre monde, c’est que les hommes sont en
train de se couper totalement des règnes qui l’entourent, le protègent, le
soutiennent, le guident, embellissent sa vie. Ils sont en train de se séparer
du fondement même de leur existence. Ils perdent progressivement le sens de la
réalité, le dernier contact qui peut les unir avec le monde vrai : la nature
vivante. S’ils perdent ce contact vital, ils perdront définitivement leur
nature essentielle et le chemin vers le monde divin sera fermé. Les hommes
risquent de ne plus vivre que dans un seul monde, le leur, celui qu’ils auront
créé. Le choix sera fait et leur vie sera de donner un corps à ce qui est
artificiel, faux, robotique et voué au néant. La robotisation sera le seul
avenir envisagé et envisageable. Dieu ne sera plus qu’une mémoire, une
tradition morte, une superstition, un ancien monde, un folklore, une croyance
lointaine…
« Communion avec la Mère-Terre »est une invitation à retrouver le sens du
sacré, la douceur et l’humilité de s’incliner devant celle qui donne la vie, et
nous guide dans des gestes simples qui nous permettent de renouer ce lien
précieux.
Percevoir la planète comme étant morte, privée d’âme et
d’intelligence, c’est être mort. Il faut éveiller la Lumière en soi pour
s’approcher de la grande Lumière et la rencontrer là où elle est. La nature
montre à l’homme qui il est à travers ses actes. Détruit-on la nature ou la
conduit-on vers un ennoblissement ? Se détruit-on nous-mêmes ? Conduisons-nous
ses règnes vers la libération, l’épanouissement et la lumière comme nous
souhaiterions pour nous, ou alors la conduisons-nous vers l’asservissement et
la mort ? Sommes-nous en harmonie avec la nature ? Sommes-nous en harmonie avec
notre propre nature, avec ce que nous sommes au plus profond de notre être ?
Des prières, des méditations, des chants, des exercices simples : Savoir
s’asseoir sur le sol, marcher en conscience, communier avec un arbre, une
pierre, accomplir certains gestes… Autant d’outils concrets que vous pourrez
vous approprier et découvrir dans « Communion avec la Mère-Terre ».
Laissez ce message d’un monde supérieur vous inspirer :
« La Mère est la vie qui parle à travers tout ce qui est pur : la source qui
coule, les vagues de l’océan, le chant de l’oiseau, le rythme des saisons, le
lever et le coucher du soleil. Si tu t’approches avec ton âme, tu comprends que
derrière toutes ces impressions de la nature se trouve le visage de la Mère et
que derrière ce visage, une vie et un être plus grands te parlent de toi, de ta
vie, de ton être, de ton origine qui sont ailleurs, dans un monde qui t’est
caché mais qui pourtant est vivant. »*
*extrait de l’évangile essénien.
SOURCE : Scribes
esséniens
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