Les
femmes par nature ont la sensation d'être des unités autonomes, indépendantes
et elles le sont d'une manière un peu distincte du tempérament masculin. C'est
précisément pour cette raison que les hommes semblent mieux travailler en
équipes. Les femmes pas toujours, à part pour des buts élevés, nobles.
La
femme devient alors la matrice de la création, indépendamment du fait que sa
descendance soit physique ou non. Les femmes sont celles qui peuvent engendrer
de grands plans et bien que l'homme pourrait ou semble en être l'élément
instigateur, ce qu'il est souvent, c'est souvent elle ou ce sont elles qui
provoquent éventuellement ce qui advient.
Vous
connaissez un peu l'astrologie. L'homme correspond à la planète Mars, n'est-ce
pas? Ceux qui connaissent quelque chose du tempérament martien savent que c'est
celui qui commence, oui, celui qui est l’instigateur, qui imprègne, mais pas
pour autant celui qui reste pour voir la graine venir à maturité. C'est là le
travail de la femme et son privilège.
Que
diriez-vous si je vous disais que l'univers que vous voyez et entendez tel que
vous le connaissez, ne pourrait, ne saurait exister s’il ne procédait pas de la
Divine Mère. Que diriez-vous si je vous disais que le Divin Père est pure
idéation, engendrant constamment idée après idée, mais que la matière, Mère,
est la seule chose qui permet à ces idées de devenir ce qu'on peut appeler la
réalité. Apprécieriez-vous un peu plus la femme sachant cela ?
Et
pourtant sans ces idées, sans cette semence, que peut-elle faire? Comment
peut-elle élever une famille si celle-ci n’a pas été plantée? Doit-elle se
tourner les pouces éternellement? Je dis que ce sont les deux, mes chers, les
deux et pourtant je ne viens pas proclamer la femme comme étant supérieure à
l'homme pas plus que je ne puis dire que le cœur est plus grand que l'esprit,
car vous avez tous eu l'occasion de remarquer ce qu'il advient lorsque le cœur
n'a pas l'esprit pour le guider.
Je
ne parle pas maintenant seulement aux femmes, et aux hommes ; je parle à
l'âme, qui est un composé des deux. Vos pensées mes chers, que vous soyez un
homme ou une femme, vos pensées viennent du Père, vraiment, votre inspiration
très souvent vient directement de votre seigneur. Mais qu'est-ce qui prend cela
et en fait quelque chose qui serait en commun avec tout ce qui est la réalité
manifeste, si ce n'est la Mère en vous?
Ce
soit disant mystère n'en est plus un, pourtant je dis que ce mystère réside à
l'intérieur de tous et en chacun de vous, même en cette seconde. Tous ici, sans
exception, nous avons été imprégnés par le Père. Messieurs, pardonnez-moi. Mais
vous avez tous été imprégnés par l'idée du père. En effet, qu'êtes-vous
vous-même, si ce n'est une idée? Oui, il n'y a aucune exception ici. Vous êtes
tous l'idée de Dieu, l'idée du Père. Mais devez-vous rester une idée seulement?
En ceci réside le secret. Vous avez besoin de votre soi féminin. Cette part de
soi qui aime, nourrit et qui est patiente, tellement patiente, est celle qui
vous emmènera vers la récolte finale comme une bonne maman qui essuie la bouche
de son petit garçon et dit « Maintenant, vas embrasser ton père avant de te
coucher ».
Ce
n’est pas à propos du genre mes chers. C'est à propos de la polarité. C'est à
propos de cet aspect de la Mère qui a été endommagé en vous tous. C'est à
propos d'un terrible, terrible malentendu survenu il y a si longtemps et qui
visait à garder la Mère boitante et handicapée. C'est cette chose qui se dresse
entre votre volonté, vos intentions, vos désirs et votre réalité. Qu'est-ce qui
vous arrête, mes chers ? Vous savez très bien ce que vous voulez ? Il n'y a
personne ici qui ne soit aliéné par ses désirs. Comment se fait-il qu'ils ne
soient pas assis à vos côtés ?
C'est
la Mère qui les amènera à se réaliser. Vous avez des projets, vous dites. Je
dis, c'est votre Père qui parle. Se réaliseront-ils? Alors vous devez être en
bons termes avec votre Mère. Une chose à la fois. Un jour à la fois. C'est de
cette manière qu'une mère enseigne à son enfant, n'est-ce pas? Elle ne le
presse pas pour marcher. Mais quand l'enfant est prêt, ses mains sont celles
qui le soulèvent.
Alors
réfléchissez mes chères, chères âmes, sur ceci si vous le voulez et comment à
l'intérieur de chacun de vos seins réside le secret de l'amour, qui a toujours
été le secret de la création, n'est-ce pas? D'abord, vous êtes le produit des
deux. Vous êtes venu d’aussi loin. Puis vous, de votre propre chef
découvrez-vous vous-même avec vos buts, vos désirs, vos directions, vos
espoirs. C'est votre Père qui vous fait signe d'aller plus loin comme un bon
père le ferait. « Viens, viens vers moi, fais le pas. » Et le tout-petit
regarde sa mère « Puis-je y aller? » « Oui va, va vers ton père! ».
Tout
est à l'intérieur de chacun, mes chers, on ne peut sortir de cette évidence.
Vous voyez bien, je ne suis pas venue parler aux femmes seulement. Comment le
pourrais-je? Sans un homme, je ne saurais pas moi-même être ici. Je viens
parler du déferlement au creux de votre âme. Avec un peu de chance, comme je
différencie les différentes parties de la conscience, vous pourrez maintenant
les réparer l'une et l'autre, selon vos besoins. Voyez maintenant, il y en a
parmi vous assis ici qui se sentent dépossédés de buts, d'objectifs. Vous
n'avez aucun plan à proposer, n'est-ce pas? Vous vous sentez à la dérive, comme
on dit. Rien ne vous attire. C'est un peu drôle, n'est-ce pas? Rien ne vous
porte en avant, à part les routines et les habitudes et peut-être aussi vos
lugubres, pénibles petits téléviseurs.
Mais
ceux-ci ne sont pas le Père. Le Père dit « je suis l'idée qui vous délivrera de
votre manque d’intérêt, de votre monotonie. Je suis Celui dont la parole vous
éveille à ce qui peut être et je vous connais mieux que qui que ce soit d’autre
». Voilà! La lumière au bout du tunnel, on pourrait dire. Mais pour y arriver,
Mère doit vous accompagner. La Mère est le dos sur lequel vous monterez pour y
arriver.
Mes
chers, chers amis, je peux à peine accréditer la grâce que j'ai l'honneur de
partager avec vous, maintenant et pour toujours. Qu'est cette grâce si ce n'est
la Mère et le Père qui s'enlacent dans un amour parfait ; il fait sa part
et elle fait la sienne, constamment et dans un équilibre parfait. Voilà la grâce,
et lorsque vous la ressentez, c'est ce sentiment éprouvé par l'enfant regardant
amoureusement à la fois sa mère et son père.
Vous
devriez connaître quelque chose de la création, je dis, dans la plupart des cas
c’est l'un ou l'autre; il y a le géniteur, le Père, ensuite vous avez seulement
à vous abreuver du lait de la Mère, l'amour qui rend les choses possibles. Si
vous n'aimez pas suffisamment votre géniteur, il ne se manifestera pas à vous.
Ainsi nous acquérons ce qui a été souvent perçu comme mièvre et sentimental,
l'amour, l'amour, l'amour. Non comme une sensiblerie mais comme la véritable
force créatrice qui porte la pomme à votre bouche.
Quel
est ensuite le prochain pas à faire? Simplifier. Simplifier.
Votre Père parle constamment. Ses idées sont infinies. Êtes-vous désorientés
d'en avoir trop entendu? Peut-être. Il n'y a pas de blasphème dans ce propos
que je tiens.
En d'autres mots, peut-être avez-vous trop de casseroles sur le
feu. Mes chers amis, c'est le moment d'en enlever quelques unes. Simplifiez,
voulez-vous? Vous vous sentirez mieux. Je vous le promets. Un, deux ou trois
tout au plus devraient être les grands rêves de vos âmes. Ayant réalisé ceux
là, vous pourrez atteindre au niveau suivant supérieur. Connaissant ceux-ci,
vous chercherez combien d'amour vous pourrez rassembler, et comment la Mère
pourra mettre cela à profit parce qu'elle est, je le dis, cette chose, qui
permet à toute chose de devenir réalité.
Regardez
dans vos cœurs mes chers. Si vous êtes malheureux, cela en est probablement la
cause. Simplifiez. Mettez un ou deux rêves de côté et concentrez-vous sur un ou
bien deux tout au plus, et aimez-les jusqu'à leur réalisation.
N'attendez
pas que vos frères comprennent. En toute vraisemblance, ils ne le feront pas.
Mais vous savez ce que vous faites. Nous vous avons donné une recette.
Maintenant vous pouvez l'utiliser. Essayez-la, mes chers amis, et regardez,
regardez, observez. Comment en simplifiant votre liste de souhaits, vous
accomplirez les deux premiers et vous aurez un sourire sur vos visages plus
souvent que jamais. Ne compliquez rien. Non. Non. Pas de complications, mes
chers, non. Restez simple, très, très simple.
Ultimement
le Père lui-même n'en a plus qu'un seul, un but, et la Mère est toujours en
passe de l'aider à l'atteindre. Ne pouvons-nous faire de même? Je vous laisse
deviner ce que cela pourrait être. Comme de bons enfants, nous sommes tous ici
engagés dans l'accomplissement de la même chose.
Voilà
mon simple message pour ce soir. Plus important que ceci, je ne peux dire.
Quelques
uns d'entre vous ici tiennent dans leurs mains les plus complexes et
merveilleux casse-têtes. Aussi beaux soient-ils, ils vous ont ensorcelés. Je
dis, laissez les tomber. Et d'autres ici ont récemment acquis une nouvelle
direction vers laquelle se diriger. Ils n'ont simplement qu'à l'accomplir. Et
il y a quelqu'un ici qui a une telle frayeur que les autres ne comprennent pas
ou n'aiment pas cette âme, mais bien sûr c'est une illusion, car s'aimer
soi-même est la solution.
Deux
autres ici devraient s’occuper du soin de leur vue. Veuillez le faire. Vous
créerez mieux.
Un ici craint le pire, le pire du pire. Que vous allez mourir d'une terrible,
interminable et douloureuse agonie. Jetez cette mauvaise graine, cher ami. Cela
ne vous sert pas ni quiconque d'ailleurs. Décidez que cela n'est pas votre
destin et acceptez la magie du moment présent.
Et
tous ici devez réaliser avant que cette calendaire ait atteint son plein
développement qu'il y a peu que vous ne puissiez obtenir. Et ceci bien sûr, me
fait atteindre mon but. Je vous aime jusqu'à ce que vous le fassiez.
Que
Dieu vous bénisse, mes chers. Appréciez votre thé, voulez-vous? Peut-être à la
prochaine soirée où nous nous retrouverons, j'aurais déjà une autre jolie
babiole venant de la poche du Père, et je vous la laisserai comme une
contribution.
Estelle Roberts, voir son autobiographie : Fifty Years a Medium
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