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jeudi 20 avril 2017

Les femmes ont été créées pour se sentir isolées


Les femmes par nature ont la sensation d'être des unités autonomes, indépendantes et elles le sont d'une manière un peu distincte du tempérament masculin. C'est précisément pour cette raison que les hommes semblent mieux travailler en équipes. Les femmes pas toujours, à part pour des buts élevés, nobles.

La femme devient alors la matrice de la création, indépendamment du fait que sa descendance soit physique ou non. Les femmes sont celles qui peuvent engendrer de grands plans et bien que l'homme pourrait ou semble en être l'élément instigateur, ce qu'il est souvent, c'est souvent elle ou ce sont elles qui provoquent éventuellement ce qui advient.



Vous connaissez un peu l'astrologie. L'homme correspond à la planète Mars, n'est-ce pas? Ceux qui connaissent quelque chose du tempérament martien savent que c'est celui qui commence, oui, celui qui est l’instigateur, qui imprègne, mais pas pour autant celui qui reste pour voir la graine venir à maturité. C'est là le travail de la femme et son privilège.

Que diriez-vous si je vous disais que l'univers que vous voyez et entendez tel que vous le connaissez, ne pourrait, ne saurait exister s’il ne procédait pas de la Divine Mère. Que diriez-vous si je vous disais que le Divin Père est pure idéation, engendrant constamment idée après idée, mais que la matière, Mère, est la seule chose qui permet à ces idées de devenir ce qu'on peut appeler la réalité. Apprécieriez-vous un peu plus la femme sachant cela ?

Et pourtant sans ces idées, sans cette semence, que peut-elle faire? Comment peut-elle élever une famille si celle-ci n’a pas été plantée? Doit-elle se tourner les pouces éternellement? Je dis que ce sont les deux, mes chers, les deux et pourtant je ne viens pas proclamer la femme comme étant supérieure à l'homme pas plus que je ne puis dire que le cœur est plus grand que l'esprit, car vous avez tous eu l'occasion de remarquer ce qu'il advient lorsque le cœur n'a pas l'esprit pour le guider.

Je ne parle pas maintenant seulement aux femmes, et aux hommes ; je parle à l'âme, qui est un composé des deux. Vos pensées mes chers, que vous soyez un homme ou une femme, vos pensées viennent du Père, vraiment, votre inspiration très souvent vient directement de votre seigneur. Mais qu'est-ce qui prend cela et en fait quelque chose qui serait en commun avec tout ce qui est la réalité manifeste, si ce n'est la Mère en vous? 

Ce soit disant mystère n'en est plus un, pourtant je dis que ce mystère réside à l'intérieur de tous et en chacun de vous, même en cette seconde. Tous ici, sans exception, nous avons été imprégnés par le Père. Messieurs, pardonnez-moi. Mais vous avez tous été imprégnés par l'idée du père. En effet, qu'êtes-vous vous-même, si ce n'est une idée? Oui, il n'y a aucune exception ici. Vous êtes tous l'idée de Dieu, l'idée du Père. Mais devez-vous rester une idée seulement? En ceci réside le secret. Vous avez besoin de votre soi féminin. Cette part de soi qui aime, nourrit et qui est patiente, tellement patiente, est celle qui vous emmènera vers la récolte finale comme une bonne maman qui essuie la bouche de son petit garçon et dit « Maintenant, vas embrasser ton père avant de te coucher ».

Ce n’est pas à propos du genre mes chers. C'est à propos de la polarité. C'est à propos de cet aspect de la Mère qui a été endommagé en vous tous. C'est à propos d'un terrible, terrible malentendu survenu il y a si longtemps et qui visait à garder la Mère boitante et handicapée. C'est cette chose qui se dresse entre votre volonté, vos intentions, vos désirs et votre réalité. Qu'est-ce qui vous arrête, mes chers ? Vous savez très bien ce que vous voulez ? Il n'y a personne ici qui ne soit aliéné par ses désirs. Comment se fait-il qu'ils ne soient pas assis à vos côtés ?

C'est la Mère qui les amènera à se réaliser. Vous avez des projets, vous dites. Je dis, c'est votre Père qui parle. Se réaliseront-ils? Alors vous devez être en bons termes avec votre Mère. Une chose à la fois. Un jour à la fois. C'est de cette manière qu'une mère enseigne à son enfant, n'est-ce pas? Elle ne le presse pas pour marcher. Mais quand l'enfant est prêt, ses mains sont celles qui le soulèvent.

Alors réfléchissez mes chères, chères âmes, sur ceci si vous le voulez et comment à l'intérieur de chacun de vos seins réside le secret de l'amour, qui a toujours été le secret de la création, n'est-ce pas? D'abord, vous êtes le produit des deux. Vous êtes venu d’aussi loin. Puis vous, de votre propre chef découvrez-vous vous-même avec vos buts, vos désirs, vos directions, vos espoirs. C'est votre Père qui vous fait signe d'aller plus loin comme un bon père le ferait. « Viens, viens vers moi, fais le pas. » Et le tout-petit regarde sa mère « Puis-je y aller? » « Oui va, va vers ton père! ».

Tout est à l'intérieur de chacun, mes chers, on ne peut sortir de cette évidence. Vous voyez bien, je ne suis pas venue parler aux femmes seulement. Comment le pourrais-je? Sans un homme, je ne saurais pas moi-même être ici. Je viens parler du déferlement au creux de votre âme. Avec un peu de chance, comme je différencie les différentes parties de la conscience, vous pourrez maintenant les réparer l'une et l'autre, selon vos besoins. Voyez maintenant, il y en a parmi vous assis ici qui se sentent dépossédés de buts, d'objectifs. Vous n'avez aucun plan à proposer, n'est-ce pas? Vous vous sentez à la dérive, comme on dit. Rien ne vous attire. C'est un peu drôle, n'est-ce pas? Rien ne vous porte en avant, à part les routines et les habitudes et peut-être aussi vos lugubres, pénibles petits téléviseurs.

Mais ceux-ci ne sont pas le Père. Le Père dit « je suis l'idée qui vous délivrera de votre manque d’intérêt, de votre monotonie. Je suis Celui dont la parole vous éveille à ce qui peut être et je vous connais mieux que qui que ce soit d’autre ». Voilà! La lumière au bout du tunnel, on pourrait dire. Mais pour y arriver, Mère doit vous accompagner. La Mère est le dos sur lequel vous monterez pour y arriver.

Mes chers, chers amis, je peux à peine accréditer la grâce que j'ai l'honneur de partager avec vous, maintenant et pour toujours. Qu'est cette grâce si ce n'est la Mère et le Père qui s'enlacent dans un amour parfait ; il fait sa part et elle fait la sienne, constamment et dans un équilibre parfait. Voilà la grâce, et lorsque vous la ressentez, c'est ce sentiment éprouvé par l'enfant regardant amoureusement à la fois sa mère et son père.

Vous devriez connaître quelque chose de la création, je dis, dans la plupart des cas c’est l'un ou l'autre; il y a le géniteur, le Père, ensuite vous avez seulement à vous abreuver du lait de la Mère, l'amour qui rend les choses possibles. Si vous n'aimez pas suffisamment votre géniteur, il ne se manifestera pas à vous. Ainsi nous acquérons ce qui a été souvent perçu comme mièvre et sentimental, l'amour, l'amour, l'amour. Non comme une sensiblerie mais comme la véritable force créatrice qui porte la pomme à votre bouche.

Quel est ensuite le prochain pas à faire? Simplifier. Simplifier. 


Votre Père parle constamment. Ses idées sont infinies. Êtes-vous désorientés d'en avoir trop entendu? Peut-être. Il n'y a pas de blasphème dans ce propos que je tiens.

 En d'autres mots, peut-être avez-vous trop de casseroles sur le feu. Mes chers amis, c'est le moment d'en enlever quelques unes. Simplifiez, voulez-vous? Vous vous sentirez mieux. Je vous le promets. Un, deux ou trois tout au plus devraient être les grands rêves de vos âmes. Ayant réalisé ceux là, vous pourrez atteindre au niveau suivant supérieur. Connaissant ceux-ci, vous chercherez combien d'amour vous pourrez rassembler, et comment la Mère pourra mettre cela à profit parce qu'elle est, je le dis, cette chose, qui permet à toute chose de devenir réalité.

Regardez dans vos cœurs mes chers. Si vous êtes malheureux, cela en est probablement la cause. Simplifiez. Mettez un ou deux rêves de côté et concentrez-vous sur un ou bien deux tout au plus, et aimez-les jusqu'à leur réalisation.

N'attendez pas que vos frères comprennent. En toute vraisemblance, ils ne le feront pas. Mais vous savez ce que vous faites. Nous vous avons donné une recette. Maintenant vous pouvez l'utiliser. Essayez-la, mes chers amis, et regardez, regardez, observez. Comment en simplifiant votre liste de souhaits, vous accomplirez les deux premiers et vous aurez un sourire sur vos visages plus souvent que jamais. Ne compliquez rien. Non. Non. Pas de complications, mes chers, non. Restez simple, très, très simple.

Ultimement le Père lui-même n'en a plus qu'un seul, un but, et la Mère est toujours en passe de l'aider à l'atteindre. Ne pouvons-nous faire de même? Je vous laisse deviner ce que cela pourrait être. Comme de bons enfants, nous sommes tous ici engagés dans l'accomplissement de la même chose.

Voilà mon simple message pour ce soir. Plus important que ceci, je ne peux dire.
Quelques uns d'entre vous ici tiennent dans leurs mains les plus complexes et merveilleux casse-têtes. Aussi beaux soient-ils, ils vous ont ensorcelés. Je dis, laissez les tomber. Et d'autres ici ont récemment acquis une nouvelle direction vers laquelle se diriger. Ils n'ont simplement qu'à l'accomplir. Et il y a quelqu'un ici qui a une telle frayeur que les autres ne comprennent pas ou n'aiment pas cette âme, mais bien sûr c'est une illusion, car s'aimer soi-même est la solution.

Deux autres ici devraient s’occuper du soin de leur vue. Veuillez le faire. Vous créerez mieux. 


Un ici craint le pire, le pire du pire. Que vous allez mourir d'une terrible, interminable et douloureuse agonie. Jetez cette mauvaise graine, cher ami. Cela ne vous sert pas ni quiconque d'ailleurs. Décidez que cela n'est pas votre destin et acceptez la magie du moment présent.


Et tous ici devez réaliser avant que cette calendaire ait atteint son plein développement qu'il y a peu que vous ne puissiez obtenir. Et ceci bien sûr, me fait atteindre mon but. Je vous aime jusqu'à ce que vous le fassiez.


Que Dieu vous bénisse, mes chers. Appréciez votre thé, voulez-vous? Peut-être à la prochaine soirée où nous nous retrouverons, j'aurais déjà une autre jolie babiole venant de la poche du Père, et je vous la laisserai comme une contribution. 




Estelle Roberts, voir son autobiographie : Fifty Years a Medium



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