Rien
ne peut vous arrêter maintenant, absolument rien. Oh ! Si nous pouvions vous
montrer combien nous avons attendu ce magnifique moment. Oh ! Puissiez-vous en
voir la rareté et donc la valeur. Oh ! Puissiez-vous vous réjouir comme nous en
ce moment précis. Ceci a été prédit une certaine nuit au milieu de l’été, pas
par un homme de ce monde, mais du monde spirituel, assis ouvertement et parlant
de la victoire des femmes. Que ce moment serait un commencement magnifique et
un événement, bien que de petite participation quant au nombre réel. Et qu'à
partir de ce point, mes chères, chères amies, rien ne pourra jamais plus
arrêter la douce voix de l'esprit. Rien! Exprimez, exprimez mes chères âmes vos
merveilleuses vérités à partir de maintenant, sans peur. Qui est là pour vous
contraindre au silence ? Je vous dis que Dieu Elle-même ne le permettrait pas.
Quand je fréquentais les salles de la terre, jouissant d’une certaine estime et
d’une certaine notoriété, tellement que le Royal Albert Hall offrait rarement
des sièges libres aux représentations. Même alors, je recevais des menaces, je
recevais de la correspondance venant de hauts vicaires de l'église d'Angleterre
qui me conseillaient de rester silencieuse. Eh ! Oui, je parle de menaces qui
étaient, disons, de nature sérieuse, mes chères. Du genre qui dit, « Si vous
blasphémez encore autant, nous devrons vous considérer comme la plus sérieuse
ennemie du Christ que nous connaissons, et donc libérer des forces contre vous
pour vous éliminer ».
Que faisais-je donc? Je ne faisais que dire la vérité telle que le seigneur de
la Lumière la mettait dans mon esprit pour la relater. Je ne voyais que les
chères, chères âmes qui témoignaient avec moi pour donner leurs nouvelles et
leurs annonces à leurs bien-aimés sur le plan terrestre. Et volontiers, plus
que disposée j'ai transmis ces messages, et je contemplais l'amour émaner des
auras des récipiendaires, comme je l'ai vu ici ce soir.
Mais je vous le dis, mes chères, notez cet événement, notez-le bien. Je dis
qu'il amorce un cycle pendant lequel rien ne pourra plus arrêter le flot de
vérité qui sort de la bouche de chaque femme vers le monde. Ne craignez pas la
désapprobation de vos aimés. Car bien qu'ils l’expriment peut-être, ce sera
sans effet. En d'autres mots, bien qu'ils puissent vous dire, « Je ne te crois
pas », ou « tu sais que tu es assez folle », ou « pourquoi dis-tu cela » ou «
tu inventes », ou peu importe l'excuse, en vérité vous ressentirez là une
impulsion, une impulsion de ne pas vous arrêter. Et c'est une impulsion mise là
par la Divine Mère elle-même. Elle ne sera plus silencieuse nulle part, et
certainement pas à travers une de ses filles. Ne voyez-vous pas le niveau
s'élever, alors que je vous parle ? Je suis ici pour l'annoncer, et me trouve
si privilégiée de le faire.
Mes chères âmes, ne vous méprenez pas. Ceci n'est pas une guerre, encore moins
une bataille, contre les hommes, le ciel nous en garde. N'avons-nous pas eu
assez de batailles ? C'est, au contraire, la libération des hommes. Car enfin
leurs femmes peuvent leur dire la vérité sur eux-mêmes. Et je vous implore, mes
braves, de ne faire que cela.
Une après l'autre, vos langues se délieront. Une après l'autre, vous
découvrirez une bravoure que vous n'aviez pas avant. L'une après l'autre, vous
parlerez de ces belles, belles vérités que vous avez toujours sues au tréfonds
de votre âme, vous serez seulement surprises de votre propre audace. Je ne peux
attendre! Je ne peux attendre, mes chères! Je regarderai chacune d'entre vous.
Exprimez-les, et exprimez-les clairement. Faites particulièrement confiance à
votre nature de femme, que ce que vous direz soit inspiré par l'amour. Car de
quoi d'autre en définitive êtes-vous faites ?
Oh! Vous ne savez pas combien j'ai attendu pour venir et vous parler ainsi.
Mais je ne pouvais le faire avant que n’arrive le moment approprié. Je vous le
dis, je me sens comme Cendrillon ce soir. Et il n'y aura pas de rappel de
minuit pour moi. (rires). Oh! Non, pas pour moi, et pas pour vous non plus. Au
contraire le bal est reparti. Dansons. Dansons tous dans cette merveilleuse
salle de bal qu'est la vie.
Un événement de cette importance n'a pas eu lieu depuis des milliers d'années.
Il commence mais n'a pas de fin. Et voyez comme vous le diraient de grands
hindous, les manvantaras sont des ères importantes qui reviennent et reviennent
au-delà des jugements humains. Alors avant que cette chose ait une fin, et cela
ne devrait pas, vous serez toutes, dirons-nous, élevées dans la lumière et
libres. Vous n'aurez plus à vous inquiéter de revenir dans une cellule de
prison.
Un des phénomènes les plus intéressants de toute cette affaire sera sans doute
l'absence de peur avec laquelle vous le ferez. Je vous avertis. En d'autres
mots, si hier ou l'année dernière vous avez peut-être ressenti « Oh !
J'aimerais dire ceci mais je n'ose pas vraiment, qu'en pensera-t-il ? Me
quittera-t-il ? » Soudain cela n'aura plus d'importance. Aucune importance. Et
c'est ce peu d'importance qui imprimera de la magie à votre audace. Ne
voyez-vous pas ? La peur n'inspirera plus vos propos. Ils seront inspirés par
l'essentiel c.-à-d. ce qui compte. Vous ne pouvez l'empêcher ni l'arrêter. Et
même les plus timides d'entre vous qui préfèrent rester derrière, dirions-nous,
et qui pensent « Oh ! je vais regarder mes sœurs agir. Je ne peux m'imaginer le
faire, pas avec mon ogre de mari ». Bien, il n'y a pas d'urgence. Vous avez
l'éternité.
Mais je vous fais une prédiction, que le jour viendra où chacune des femmes
ici, et chacune des femmes que vous avez connues et que vous connaîtrez,
s'exprimeront et leurs voix seront immédiatement reconnues dans leur ensemble
comme la voix de la révélation. C'était ainsi avant et ce sera ainsi à nouveau.
Bien que si distant dans la mémoire de l'humanité que personne ne s'en
souvient. Si distant que je sais que ces pensées et ces mots paraissent
étranges, comme un langage que vous ne comprenez pas. Quoi qu'il en soit, le
temps le prouvera. Le temps, ce grand guérisseur, me donnera raison.
Vous avez besoin de parler à votre mère. Appelez votre mère. Votre Divine Mère.
Priez-La :
Oh! L’unique douce et bienveillante
Divine Mère qui lit mon cœur
Ouvre mes yeux et mon esprit afin que je voie que nous sommes une depuis le
début
Que ton amour divin guérisse à travers mes mains
Et donne-moi, Ô! Mère,
Ta douceur pour pouvoir être avec les troupes angéliques
Oh! Viens, oh! Viens, oh! Viens douce Mère
Que là où je sois, tu sois aussi
Et inonde ma maison et mon aura
De ton plus précieux rayon.
Amen
Trouvez
intuitivement vos propres prières, mes chères, ne le ferez-vous pas ? Parlez à
votre douce, douce Mère. Invitez-la dans vos jolis temples, car pendant que
vous vous brossez les cheveux, c'est Elle qui brosse vos cheveux, comme votre
mère le fit peut-être pour vous lorsque vous étiez petites. Oh! Abandonnez-vous
à Sa douceur car c'est la vôtre, peu importe dans quelle mesure vous la vivez.
Il n'en est point d'autres!
(Ici
Estelle livre des messages à l'audience. Elle ne s'adresse à personne en
particulier, mais elle le fait de cette manière : « Si le soulier te convient,
porte-le ».)
Il y en a une de vous ici qui se sent terriblement privée de tout droit, elle
sent que le tapis se dérobe sous ses pieds, et ne sait plus comment procéder.
Elle se sent comme si elle pataugeait, nageant sur place. Douce amie, cela
(l'épreuve) augmente pourtant vos forces. Un radeau de sauvetage est en
approche.
Il y en a une autre ici qui sent qu’elle est sur le point de commettre une
grave erreur parce qu'elle ne peut arrêter les changements. Je dis plongez
dedans, ma chère, entrez dedans, car c'est vous-même qui l’avez crée.
Maintenant rembobinez et regardez votre propre film, et apprenez de vos
erreurs.
Il y en a une autre ici qui aime un homme qui ne peut l'aimer avec la même
réciprocité, mais elle ne peut arrêter cet amour pas plus qu'elle ne peut
arrêter de boire l'eau qui apporte la vie à son corps. Buvez ma chère, buvez,
vous buvez à la fontaine de l'amour. Qu'y a-t-il de mal à cela ?
Il y en a une autre ici qui a peur de ne pas être assez spirituelle, bien
qu'elle veuille l'être et le recherche. Elle se surprend à se regarder dans le
miroir un peu trop souvent et à faire du shopping (rires), un peu trop
fréquemment. Vous, ma chère, avez passé un peu trop de vies antérieures dans un
couvent. Allez-y et faites du shopping. C'est un équilibre que vous devez
trouver. Je dis, allez-y, réalisez-le.
Il y en a une ici qui a été grandement incomprise par ceux qu'elle aime
tendrement. Elle a été accusée. Elle a dit ceci et cela et autre chose. Cela ne
vient pas d'eux, ma chère, cela provient de vous. Cherchez-en la source à
l'intérieur de vous-même, et vous serez en paix. Ils sont seulement les acteurs
de votre scénario ou pièce de théâtre personnelle.
Il y en a une autre ici qui pense qu'elle s'en tire bien du point de vue
terrestre et qui semble bien s'en tirer même au sens spirituel; cependant elle
est consciente que quelque chose lui manque. Je confirme. Qu'est-ce que c'est?
Cela s'appelle la dévotion. Vous n'êtes pas amoureuse de la divinité. Vous
n'êtes pas en amour avec Dieu. Vous connaissez seulement Dieu et parlez de Lui,
mais vous ne Lui avez pas permis de pénétrer votre cœur au point que lorsque
vous y pensez les yeux se remplissent de larmes et vous vous précipitez à la
recherche du premier autel où vous agenouiller. Cette chose qui ne peut être
guérie, ma chère, a quelque chose à voir avec l'amour du divin.
Il y en a une autre ici qui sent que tout va bien dans son monde et qui reste
assise avec contentement. Eh ! bien, à elle j'ai peu de chose à dire.
Il y en a une autre ici qui se demande quand, Ô! Quand ? Ô ! Quand viendra donc
ce magnifique étranger ? Continue à te demander, ma chère, car c'est ton aimant
et il est plus proche que tu ne penses.
Il y en a une autre ici qui est allée d'une aventure amoureuse à l'autre, comme
d'une mauvaise ville à une autre. Elle se demande quand elle rencontrera le
merveilleux empire. Peut-être est-il temps d'arrêter de chercher. Peut-être
est-il temps de cesser de voyager, au moins pour un temps, et de rechercher son
propre cœur, son propre chez-soi et le rendre extrêmement confortable, peu
importe où qu'il soit. Et notez à quel point vous aimantez cela en vous, à vrai
dire, vous y vivez déjà.
Et il y en une autre ici qui pense que personne ne la comprend, que personne ne
l'a jamais vraiment comprise. Toutefois c'est à elle de se comprendre
elle-même, et quand elle le fera, quand elle aura effectivement compris, il ne
sera plus important que les autres la comprennent ou pas. Les autres n’auront
qu’à accepter ce qu’elle comprend, qu’ils la comprennent ou pas ; c’est ce
qu’ils auront.
Et il y a encore une autre ici, qui ne peut percer son vernis de politesse
enveloppante. Oh! Elle est si correcte. Oh! Elle ne marchera sur les pieds de
personne. Elle fera tout ce qu'il faut nonobstant ce qu'elle ressent. Et elle
est à la recherche d’une haute réalisation spirituelle. Rien de mauvais
là-dedans, sauf qu'elle devra peut-être investiguer et intégrer cette
caractéristique de la nature qui est très prompte à casser la branche, à
secouer la terre, à causer un orage, à faire tout ce qui est nécessaire pour
permettre l'évolution.
Et il y en a encore une ici pour qui la peur est une constante compagne. C'est
une paralysie aussi réelle que si elle était en fauteuil roulant. Il faut y
faire face ma chère. Elle dit seulement : « Je ne sais pas de quoi. J'ai peur
de l'inconnu ». Je réponds, ce n'est qu'une forêt dans laquelle vous ne vous
êtes pas encore aventurée profondément et le chemin pour y parvenir est unique,
son point de départ s'appelle la méditation.
Et il y en a une autre encore ici qui s'imagine être assez spirituelle. Elle
l'est aussi. Elle l'est. Et pourtant, elle craint au fond d'elle-même,
profondément, ne pas être aussi avancée, autant qu'elle pense l'être. Je dis,
corrigez cela. Vous êtes ce que vous êtes, acceptez votre couronne et cessez
toute fausse modestie. Soyez la reine que vous êtes. Miroir, miroir sur le mur,
dis-moi qui est la plus juste de toutes? Vous l'êtes sans conteste. Ne
pouvez-vous l'accepter ? C'est ainsi. Laissez la Divine Mère vous dire à
l'oreille sa vérité : vous êtes, vous êtes, vous êtes ... la reine du bal.
Maintenant jouez votre rôle, ma chère et n'éprouvez aucune honte à cela.
N'est-ce pas notre destinée à toutes ?
Que Dieu vous bénisse mes chères âmes, hommes et femmes. Appréciez cette
libération que vous poursuivez. Vraiment, participez-y et sachez que ceux qui
vous observent d'un point de vue avantageux vous connaissent toutes et aussi
chacune d'entre vous. Même les cheveux sur votre tête sont comptés. Cela a été
une grande joie et un réel plaisir pour moi de vous parler ce soir, et à partir
de maintenant ouvrez vos bouches, déliez vos langues et parlez, chantez, criez,
réjouissez-vous. Rien ne peut vous arrêter. Je vous aime toutes.
Transmis par transe médiumnique le 31 juillet 1998
par Estelle Roberts, voir son autobiographie : Fifty Years a Medium
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