Car voici. Le bébé en naissant cherche
l'aura de sa mère! La sienne n'est pas faite. S'il pleure, il ne se calme que
contre un linge imprégné de l'aura de sa mère. Il se souvient cellulairement
des tissus maternels qui avaient leur qualité vibratoire particulière, celle du
vécu de la mère, dont maintenant il cherche la rassurance. L'aura n'est ni le corps physique de la
chimie, ni notre corps éthérique du mouvement, ni notre corps astral des
sensations, ni notre corps mental de l'intellect, ni notre corps spirituel des
hautes pensées, des hauts sentiments, des hautes actions. Elle est ce qui
s'exprime d'eux et se sert du véhicule éthérique pour se manifester.
Par sa longueur d'onde elle est
invisible de la plupart d'entre nous, sauf de ceux s'y entraînant (développement
de la pinéale chez les Initiés). Sa pureté, son intensité, sa puissance et sa
longueur reflètent notre état psychosomatique. La médecine énergétique y pense. Aujourd'hui, on arrive É la
photographier. Ainsi, les dires des Initiés, les visions des saints, les révélations
des mystiques sont confirmés par de modernes et scientifiques travaux (effet
Kirlian). L'aura est en quelque sorte notre photo activité, créée par
l'animation de nos milliards d'atomes corporels, dans lesquels gravitent
inlassablement les électrons selon une mécanique rigoureuse faisant de nous des
créatures vibrantes, émanantes, rayonnantes.
Vibration, émanation, rayonnement, trois
mots qui expriment toute la galvanoplastie spirituelle. Les scientifiques les
citent de plus en plus. C'est l'énergie de la matière, provoquée par l'esprit;
l'énergie de notre propre matière. La vibration est liée avec le mouvement,
donc avec notre volonté, c'est bien clair. L'émanation qui fait des cercles
comme une onde dans l'eau, est magnétique, liée avec le coeur, le sentiment, l'âme.
La radiation, rayon linéaire, droit, est conforme à la demande de l'intellect, à
la rectitude du savoir. Ainsi, de pouvoir vibrer intensément, d'émaner le côté
divin, et de rayonner la lumière, c'est cela la perfection, dit le Maître Omraam Mikhaël Avanhov.
Je schématise ici les étonnantes
connaissances de cet Initié sur cet aspect essentiel des choses. Ce qu'il en
faut retenir, c'est que les pensées, les sentiments sont des énergies, des
entités vivantes, des lignes de force cosmique sur lesquelles nous sommes tous
d'accord dans la nomination (amour, haine, etc ... ) s'exprimant par leurs
propres longueurs d'onde et intervenant sur les longueurs d'onde du corps éthérique.
Ainsi ils accélèrent ou décélèrent le mouvement des particules selon la hauteur
de leur vibration. On le ressent instantanément. On a vécu qu'un sentiment élevé
de joie modifiait en nous, par accélération de la vie organique, non seulement
nos fonctions circulatoires et digestives, mais l'éclat de notre teint: l'aura.
A l'inverse une tragédie, par ses basses fréquences, assombrit tout, bloque
tout.
Aspect d'une importance illimitée pour
la formation de l'enfant. En effet, si une fleur est sensible É nos vibrations,
à nos émanations, à nos radiations - si elle nous attire de la même façon, dans
une telle magie que nous marquons l'amour d'un bouquet de fleurs - que dire
alors de l'effet aurique de la mère sur son propre enfant, lové même, dans son hypogastre.
Comment les choses se passent-elles? De
la façon la plus évidente. Vérifiée par chacun de nous au long de la journée.
Je veux dire l'action des pensées et des sentiments sur le corps. La pensée de
la mère, par rayonnement, pénètre les espaces intermoléculaires du cerveau et
du système nerveux central. Le sentiment maternel, par ses émanations, pénètre
les espaces inter atomiques du plexus solaire et du système nerveux
sympathique. Voici donc concernés les trois centres solaires de la gestation:
le cerveau, le plexus, et le coeur qui les irrigue. Quelle révélation pour la mère.
D'autant qu'elle peut vérifier dans l'instant que par sa pensée ou son
sentiment, elle trouble ou harmonise son potentiel vital. Ainsi, sa façon de
vivre vient agir sur les électrons et les particules de sa propre matière
maternelle. La qualité de son mouvement et de sa puissance éthérique - la
chaleur de ses sentiments et de son amour - la lucidité et la clarté de sa pensée
– ceinture son enfant d'un champ vibratoire et formateur de lumière.
Le mot élumière est celui qui convient. L'aura est l'émanation
lumineuse de notre comportement. Elle se propose en termes de lumière. Son
intensité lumineuse est liée à son rayonnement, à l'activité mentale de la mère.
Sa couleur est liée à son émanation, au sentiment maternel. Et sa puissance est
liée à la volonté de la mère de former un bel enfant.
Ainsi le révèle le Maître Omraam Mikhaål
Avanhov.
Je disais É cette jeune amie: En
t'endormant, sens-toi enceinte de toutes les étoiles du ciel . Cet exercice la
confortait. Je le dis É la jeune mère, bien avant la conception. C'est son rôle
de mère spirituelle d'envelopper d'une peau de lumière par son pouvoir aurique,
cet ovule, cet oeuf, cet embryon, ce foetus, cet enfant. Ton imagination est prévue
pour aller chercher au plus près du ciel, source de l'énergie, les milliards de
lumières vibrantes, émanantes, rayonnantes
que tu laisseras couler dans ton âme, dans ton coeur et dans ton corps tout
entier, pour qu'en cette aura, ton enfant, en bas, en reçoive les
particules qui déposeront dans son sang les oligo-éléments de soleil et d'or.
Alors il sera sain et vigoureux, pour qu'en lui s'inscrive une bonne mémoire.
Si une mère s'exerce à cette imagerie,
elle alertera de nouveaux centres nerveux, en elle de nouvelles cellules
cérébrales vont s'émouvoir, animer son hypothalamus, lequel relié nerveusement
à son utérus va commencer la fête de la gestation aurique dans les profondeurs
de ses entrailles, où le sang prend sa source, où l'enfant prend sa chair et se
forme dans l'informe, dans le mystère des ténèbres d'où jaillit toute vie. Ce
lieu appelé le coeur initiatique, comprenant le plexus solaire, le centre Hara,
et le centre sexuel, est le noyau super conscient dans les profondeurs du
subconscient. La cathode ! C'est là où la chrysalide va devenir papillon.
L'arcane le plus secret de la gestation. Il
est bouleversant ce regard, attentif, regard qui porte en lui une intensité -
nous disent-elles - donnant à la mère l'impression qu'«à cet instant, plus rien
n'existe que ce regard».
Nous savons, par les observations
concernant le développement visuel du nouveau-né, que son oeil préfère les
courbes aux droites, les plans homogènes aux plans hétérogènes, les couleurs
claires aux couleurs sombres. Bref: l'harmonie et la lumière! Le visage de la
mère semble le mieux posséder ces vertus, lorsqu'elle le tient dans ses bras, à
cette bonne distance. Il regarde surtout son oeil droit, l'oeil de
l'émissivité! Nous savons également que le développement visuel de l'enfant s'accomplira d'autant mieux que la mère le
regarde et s'intéresse à son enfant. Mais est-ce seulement une information maternelle que cet enfant vient chercher là?
Dans cet oeil qui a la forme d'un soleil
et qui est prévu pour regarder la lumière, n'y vient-il pas retrouver sa
«mémoire solaire»?
Et, si c'est en ce regard que l'enfant
dès qu'il est né vient chercher la mémoire de ses sources solaires, l'activité
la plus importante pour cette mère aujourd'hui, alors qu'elle le porte encore
en elle, n'est-ce pas son propre regard tourné vers le soleil? Car on ne peut
ressembler qu'à ce que l'on regarde. La terre, si stérile en hiver, si féconde
au printemps, donne la preuve qu'elle-même ne peut produire les éléments
matériels de ses saisons. Ils sont contenus dans la lumière du soleil. Se
met-elle en bonne position par rapport au soleil, que cette lumière lui donne
de quoi former les fleurs et les fruits, les parfums, les couleurs. Depuis des
milliards d'années ainsi nourrie du fleuve des photons solaires, la terre
évolue et se forme.
La mère se met-elle en bonne position
par rapport au soleil physique et spirituel, qu'elle en reçoit tous les
éléments nécessaires à la maturation du grain enfoui en elle. Cette bonne position, c'est la marque de
l'amour de la mère pour son enfant. Elle y purifie ses fleuves et ses rivières
Elle se laisse glisser et s'allonge sur le dos.
Elle sent le chaud de la terre le long de sa colonne. C'est bon. Elle ouvre sa
nudité à la lumière. Les bras tendus, au-dessus de la tête, écartés en étoile,
les jambes dans le même axe. Les mains et les pieds ressentant bien le sol.
Elle se figure dans un cercle de lumière, dont le centre, au creux de son
ventre, rayonne comme un soleil. Elle se comprend. C'est beau et sublime. Elle
sait que dans ce haut moment de son maternel instinct, elle va retrouver ce que
la civilisation lui a enlevé: le souffle de sa nature «sauvage», nature
particulière qui ressent les choses non terrestres, venues d'un ailleurs auquel
les hommes n'ont pas accès puisqu'ils n'en parlent pas. Elle a commencé par regarder les
feuilles des arbres qu'elle voit à l'envers, les nuages blancs qui y passent, les
flash de ciel bleu, le jeu des couleurs. Elle regarde, sans nommer, sans fixer
le vivant.
Elle ferme les yeux et s'ouvre par le
dedans à cette ambiance qui l'enveloppe. Elle écoute, sans chercher à
reconnaître. Tout ce qui se passe dans l'air, qui siffle, chante, piaille,
bruine, crie, qui travaille, qui traverse. Tout cet environnement qu'elle
s'apprend à accepter, à recevoir, à aimer, tous ces stimulis qui la stimulent,
l'ouvrent, l'amplifient. Une longue vague inondant et vasodilatatrice parcourt
la totalité de ses cellules et semble créer en elle un infini espace. Alors
elle se ressent, organe par organe, comme un miroir exposé face au ciel, son
enfant au centre.
Dans cet océan humoral maternel limpide,
dès la conception, l'enfant peut y boire de la lumière, comme déjà il l'a bue
dans le fleuve séminal de son père, si son père se nourrissait de lumière.
extrait
de LE POUVOIR FORMATEUR DE LA FEMME
Par
Pierre C. Renard 1996
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