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Le rôle des lunes
Quelle femme n’a pas attendu désespérément ses règles ? Ou les a maudites ?
Tampon, serviette jetable ou lavable, cup ou flux libre… Autant de possibles,
autant de transmissions et des prises de conscience.
La relation de chaque femme à ses lunes est spéciale et spécifique.
Dans
le sang de chaque femme réside son pouvoir magique.
Dans la nuit des temps, le sang des lunes servait aux sacrifices des prêtresses
au service de la Grande Mère. Aujourd'hui, nous nourrissons nos plantes ou bien
nous dessinons avec notre sang. Dans les anciens temps, la propriété
fertilisante du sang menstruel était bien connue, et utilisée. Les recherches
modernes ont démontré la richesse du sang menstruel en cellules souches et en
éléments nutritifs.
Ce sang témoigne de notre vérité profonde : être source de vie.
Une femme est capable de donner la vie, de la faire grandir en elle, puis de la
mettre au monde ; d’amener une âme de l’autre monde à ce monde ici-bas. Tel est
le pouvoir des femmes. Et peu importe si nous usons de ce pouvoir ou pas, il
réside en nous. Une femme est connectée à la source de toute vie. Et
que ce passe-t-il quand nous perdons ce pouvoir de fertilité, quand nos lunes
deviennent irrégulières, puis cessent ?
Il s’agit d’une phase de transition profonde, qui touche chacune de nous.
La ménopause dans notre culture
Dans
notre société occidentale, perdre sa fertilité équivaut à perdre sa valeur de
femme.
Au sein d'un environnement où l’attractivité d’une femme repose sur sa capacité
à séduire les hommes, puis à enfanter, une femme ménopausée n’a plus aucun
intérêt. Elle devient une « vieille peau », avec tous les symptômes qui peuvent
accompagner cette phase : l’irritabilité (et il y a de quoi !), la perte de
désir, les bouffées de chaleur, la sècheresse vaginale, les prises de poids
importantes, l’ostéoporose, etc. Chez nous, en occident, cette période de
disparition de notre fertilité est vécue comme un processus de deuil de notre
valeur de femme. Et tous ces symptômes témoignent de cette perte de valeur.
C’est comme un point de non-retour : ce qui n’a pas été vécu jusqu’à présent,
il ne sera plus jamais possible de le vivre.
Le Renouvellement
Ailleurs,
dans d'autres cultures, cette période n’a pas du tout la même signification. Au
Japon, par exemple, elle est vécue comme un processus de transformation.
Ménopause, en japonais, s’appelle « Konenki ». « Kon » signifie «
renouvellement » ou « régénération », « nen » signifie « année » ou « années »,
et « ki » « saison » ou « énergie ». Ce qui pourrait se traduire comme « les
années de la saison du renouvellement » ou « les années de l’énergie de
régénération » ! Il n’est donc pas étonnant que les japonaises se plaignent
très peu de symptômes de ménopause...
Les Pouvoirs shamaniques
Au
sein des cultures indigènes, aux quatre coins de la planète, des Maori de
Nouvelle Zélande jusqu’aux indiens iroquois, les femmes ménopausées changent de
statut. De simples membres de la société, elles deviennent des guides de la
communauté, des « Anciennes ».
Dans la plupart des cultures shamaniques traditionnelles, par exemple les Maya
ou les Indiens Cree, une femme doit avoir traversé la frontière invisible de la
ménopause pour avoir accès à ses dons de guérisseuse et de guide spirituel. Le
sang menstruel a le pouvoir de créer la vie au sein de l’utérus. Si la femme
atteint donc l’âge de retenir son sang créateur de vie, de le garder en elle,
elle traverse ce seuil invisible et atteint le statut de « femme sage » ayant
accès à sa magie intérieure. Prêtresse ou guérisseuse, elle devient un guide
spirituel pour sa communauté.
D’un point de vue ethnologique, les Anciennes ont acquis ce statut car, le fait qu’à un certain âge les femmes cessent d’accoucher elles-mêmes et s’occupent des enfants de leurs enfants augmente les chances de survie de ceux-ci. Placer les grand-mères au centre de la communauté est donc un gage d'efficacité et de prospérité.
La femme complète selon Miranda Gray
Alors
que la vie d’une femme menstruée est cyclique - de mois en mois, d’année en
année - celle d'une femme ménopausée n’est plus soumise à ce cycle. Durant la
période de fertilité, nous traversons successivement, pendant chaque cycle, les
énergies des quatre archétypes. Notre cycle s’ouvre, au cours de la phase
pré-ovulatoire, sur l’énergie dynamique et entreprenante de « la Jeune fille »,
sure de ses projets. Puis, pendant l’ovulation, nous entrons dans les énergies
soutenantes et altruistes de « la Mère », au service de la vie et de la
communauté. Si l’ovule n’a pas été fécondée, l’énergie se tourne vers intérieur,
et nous devenons des « Enchanteresses » dotées d'une créativité sauvage, et
sachant exactement ce que nous ne voulons pas. Enfin, pendant nos lunes, nous
entrons dans l’archétype de « la Sorcière », en lien avec nous-mêmes, au
contact de notre vérité profonde.
La
pré-ménopause et la ménopause sont souvent vécues comme des périodes
difficiles. Elles sont accompagnées d’irritabilité voire de dépression, et de
nombre de symptômes invalidants qui témoignent, du point de vue du décodage
biologique, de la perte de notre valeur de femme. La disparition de la libido
et la sécheresse vaginale renvoient au fait que nous ne nous sentons plus
désirables puisque nous ne sommes plus fertiles. Les bouffées de chaleur brûlent l’énergie des ovaires dont nous ne savons plus quoi faire.
L’ostéoporose attaque à travers notre structure notre valeur intrinsèque.
L’anxiété et la dépression surgissent lorsque, perdant le contact avec
nous-mêmes, nous refusons de ressentir notre vérité profonde.
La
pré-ménopause est associée tout particulièrement à la phase de «
l’Enchanteresse », et nous permet de profondément expérimenter cet archétype.
C’est le moment de ressentir ce que nous ne voulons plus, ce que nous
souhaitons changer. C’est l'opportunité de nous permettre d’exprimer notre
créativité sauvage, celle qui n’a pas peur de sortir des conventions. C’est le
temps d’apprendre à chevaucher nos émotions, à les mettre à notre service et au
service de nos relations, au lieu de nous laisser dominer par elles. C’est le
moment d’expérimenter notre magie sexuelle, d’attirer, de séduire, de nous
affirmer, de créer à partir de notre désir profond.
La ménopause est une transition qui, lorsque nous sortons de la ronde cyclique, nous appelle à faire un bilan.
Quel
a été mon vécu ? Comment je me suis permise d’expérimenter les quatre
archétypes du cycle ? Me suis-je autorisée à suivre mes projets, à me mettre au
centre de ma vie, telle une « Jeune Fille » ? A quoi ai-je donné vie ?
Qu’est-ce que j’ai mis au monde, telle une « Mère » ? Qu’ai-je fait de ma
créativité et de mon désir ? Comment ai-je utilisé ma magie sexuelle, celle de
« l’Enchanteresse » ? Etais-je en lien avec ma vérité profonde, telle une «
Sorcière » ? Me suis-je permis de l’exprimer ?
Se
poser toutes ces questions peut être douloureux. Pourtant, être vraie avec
soi-même est le seul vrai moyen de s’épanouir.
Suite
à ce bilan, d’autres questions s’imposent.
Qu’ai-je encore envie de vivre ? Qu’est-ce que je voudrais encore mettre au
monde ?
La
bénédiction de la femme complète réside dans le fait que, libérée de la
cyclicité, toutes les énergies des archétypes lui sont disponibles et accessibles,
selon son souhait, ou selon ce qui a encore besoin d’être intégré. Ainsi une femme ménopausée peut rester plusieurs mois, ou même des années, dans
un des archétypes, ou à l'inverse utiliser les quatre pendant la même journée.
C’est d’une immense liberté !...
La transmission et la place dans notre lignée
Qui suis-je ? Qu’est-ce qu’ai j’ai expérimenté ? Et qu’est-ce que je voudrais
transmettre aux générations suivantes ? Embrasser le rôle de « L’Ancienne »,
celle qui a vécu, qui a mis au monde, qui a aimé et qui a haï, qui a échoué et
qui a réussi, et qui a mis du sens sur sa vie, procure une immense
satisfaction. Mettre son expérience intégrée au service des générations
suivantes, qu’elles soient de notre chair ou pas, nous permet de nous
rapprocher de notre sens profond, loin des clichés et des stéréotypes.
Dans nos ovaires, se trouvent environ 450.000 cellules souches. Au cours de la
période de fertilité, environ 500 ovules parviennent à maturité, dont
quelques-uns donnent, peut-être, un autre être humain. Or, tout le potentiel
des autres est encore là, énergétiquement et biologiquement, en attente d’être
utilisé.
Quelle grâce !...
Devenir
une femme complète …
Quel challenge, et quelle bénédiction !
Quel challenge, et quelle bénédiction !
Par
Christina Zelzner
Christina Zelzner est Psychobiothérapeute.
Au cours de son chemin de vie, elle a rencontré le Féminin Sacré qui lui sert
de fil conducteur. Elle accompagne hommes et femmes sur leur voie
d’épanouissement sexuel et personnel. Ayant à l'origine une formation en
psychologie et en décodage biologique, elle a ensuite élargie ses connaissances
à l’art-thérapie puis aux constellations familiales. Son orientation
progressive vers la sexualité s'est réalisée au travers de la Sexual Grounding
Thérapie, du Tantra, du Tao et du chamanisme.
Elle complète actuellement ce
riche parcours par une formation en Somatic Experiencing spécifique au
traitement des traumatismes.
Un site www.psycho-bio-therapeute-grenoble.com
Le manque de désir sexuel est un réel problème pour les femmes. Et il existe même un remède contre la ménopause. Vérifiez ici http://cialisprix.net/cialis-feminin-aide-de-milliers-de-femmes.html.
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