Le
féminin guérisseur s’ouvre dans tes mains et résonne comme une transmission de
femme à femme. Il est recueil, pages qui viennent conter la Médecine des Femmes
avec un grand M., Médecine des femmes, savoir intuitif féminin, savoir
empirique, passation de savoir, savoir d’écoute profonde, savoir guérisseur que
Yaël Catherinet Buk qualifie de "Féminin Guérisseur"
Nous,
les femmes, avons perdu nos connaissances profondes, le fil de l’histoire les a
gommées. Nous les avons oubliées. La mémoire s’est distillée au fond de nos
entrailles. Nous avons caché nos grimoires, notre magie, nos partages. Beaucoup
ont été brûlés… la connexion a la nature, les mains qui soignent, apaisent… qui
enfantent… nous avons laissé et donné au temps, au vent, le repli, le silence,
l’abnégation. Nous nous sommes tues, la grande Déesse s’est terrée en nous, a
hiberné pour très longtemps ! Nous avons malheureusement dissimulé nos
connaissances, oublié la transmission des gestes, les paroles qui donnent du
sens, les symboles qui magnifient les passages.
Nous
avons fermé la porte qui s’ouvre pour accueillir, soutenir, reconnaître
l’autre, notre sœur, que nous avons souvent prise pour rivale. Les mères et les
filles, les sœurs set les tantes, la communauté des femmes bien souvent ne se
soutient plus, chacune vivant dans sa solitude, passant les âges de la vie sans
célébration, sans transmission, sans y mettre du sens.
Cette
solitude engendre la souffrance, la banalisation, le repli… la médicalisation à
outrance.
Mes
souvenirs de jeune maman me rappellent cette solitude face à mon bébé, face à
la norme, la tristesse face au manque de transmission et d’accompagnement.
L’absence des premiers gestes et des mains qui caressent lors des contractions
du bébé qui, lui, pousse et va vers la vie ; les oreille set le cœur qui
écoutent ; l’aide pour nourrir mon petit d’homme… Toutes ces ressources
m’ont tant manqué, ces paroles, ces gestes m’ont terriblement fait défaut. Je
les ai cherchés, attendus. Je me les suis créés.
Il
est temps pour nous les femmes, de nous parler, nous soutenir, célébrer nos
lunes, nos enfants, nos amants, nos cheveux blancs. Notre société actuelle
confond bien souvent le sacré avec la religion, les savoirs naturels avec les peurs
et les croyances. Elle enferme la sagesse, le cœur, l’humanité qui fait et
donne naturellement.
Et
si nous laissions la place à l’autorité naturelle du savoir qui est
nôtre ? Et si nous avions davantage confiance en nous, en notre corps, en
mère nature, en l’autre et en la vie ? Et si nous laissions une place,
tendions la main à la femme juste à côté
de chez nous pour partager ? Et si nous alimentions notre féminin de
nourritures divines, appropriées, douces et bienfaisantes ?
Aujourd’hui,
telles de belles endormies nous nous éveillons et nous mettons en marche. Des
cercles naissent, des graines, des pistils s’essaiment, nous butinons.
Pour
je souhaite te parler du féminin guérisseur ?
Le
féminin guérisseur est en chemin, le chemin est guérison, le féminin est une
chanson. Il est temps pour moi d’écrire pour les femmes. J’ai à cœur et à plume
d’utiliser mon parcours et la langue poétique pour parler de nos secrets et de
nos attentes, de nos espoirs et de nos transformations. J’ai à cœur de poser
sur la page blanche les visions et rituels qui m’ont inspirés.
Chaque
femme porte en elle une guérisseuse qui s’éveille.
Celui qui ose avoir un
projet dans la vie et ose tout laisser tomber pour vivre sa Légende Personnelle
finira par réussir. L’important est de garder le feu dans le cœur, et d’avoir
la force de caractère pour surmonter les moments difficiles.
Souvenez-vous : le désir qui est dans notre âme n’est pas venu du néant ;
Quelqu’un l’a mis là. Et, ce Quelqu’un, qui est pur amour et ne souhaite que
notre bonheur, fait cela uniquement parce qu’il nous a donné, avec le désir,
les outils pour le réaliser.
Citation Coelho.
Ce que souhaite Yaël à
travers ce livre :
Réveiller
la guérisseur en toi ! Endormie, elle attend que tu pousses la porte, que
tu oses lever le voile et ouvrir ton cœur à ta propre lumière. Nous somme s toutes
des guérisseuses, nous portons la connaissance de la médecine des femmes :
celle de notre corps, de nos cycles, de notre âme et de notre cœur, essences de
femmes. Nous sommes toutes appelées par Terre-Mère. Ses plantes et ses
minéraux, ses recettes et remèdes, ses chants et incantations venus du fond des
âges habitent notre caverne…
Extrait
du livre de Yaël Catherinet Buk : LEFEMININ GUERISSEUR – auto-édition.
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