Nombre total de pages vues

vendredi 17 mars 2017

LE FEMININ GUERISSEUR


Le féminin guérisseur s’ouvre dans tes mains et résonne comme une transmission de femme à femme. Il est recueil, pages qui viennent conter la Médecine des Femmes avec un grand M., Médecine des femmes, savoir intuitif féminin, savoir empirique, passation de savoir, savoir d’écoute profonde, savoir guérisseur que Yaël Catherinet Buk qualifie de "Féminin Guérisseur"



Nous, les femmes, avons perdu nos connaissances profondes, le fil de l’histoire les a gommées. Nous les avons oubliées. La mémoire s’est distillée au fond de nos entrailles. Nous avons caché nos grimoires, notre magie, nos partages. Beaucoup ont été brûlés… la connexion a la nature, les mains qui soignent, apaisent… qui enfantent… nous avons laissé et donné au temps, au vent, le repli, le silence, l’abnégation. Nous nous sommes tues, la grande Déesse s’est terrée en nous, a hiberné pour très longtemps ! Nous avons malheureusement dissimulé nos connaissances, oublié la transmission des gestes, les paroles qui donnent du sens, les symboles qui magnifient les passages.

Nous avons fermé la porte qui s’ouvre pour accueillir, soutenir, reconnaître l’autre, notre sœur, que nous avons souvent prise pour rivale. Les mères et les filles, les sœurs set les tantes, la communauté des femmes bien souvent ne se soutient plus, chacune vivant dans sa solitude, passant les âges de la vie sans célébration, sans transmission, sans y mettre du sens.

Cette solitude engendre la souffrance, la banalisation, le repli… la médicalisation à outrance.

Mes souvenirs de jeune maman me rappellent cette solitude face à mon bébé, face à la norme, la tristesse face au manque de transmission et d’accompagnement. L’absence des premiers gestes et des mains qui caressent lors des contractions du bébé qui, lui, pousse et va vers la vie ; les oreille set le cœur qui écoutent ; l’aide pour nourrir mon petit d’homme… Toutes ces ressources m’ont tant manqué, ces paroles, ces gestes m’ont terriblement fait défaut. Je les ai cherchés, attendus. Je me les suis créés.

Il est temps pour nous les femmes, de nous parler, nous soutenir, célébrer nos lunes, nos enfants, nos amants, nos cheveux blancs. Notre société actuelle confond bien souvent le sacré avec la religion, les savoirs naturels avec les peurs et les croyances. Elle enferme la sagesse, le cœur, l’humanité qui fait et donne naturellement.

Et si nous laissions la place à l’autorité naturelle du savoir qui est nôtre ? Et si nous avions davantage confiance en nous, en notre corps, en mère nature, en l’autre et en la vie ? Et si nous laissions une place, tendions la main à  la femme juste à côté de chez nous pour partager ? Et si nous alimentions notre féminin de nourritures divines, appropriées, douces et bienfaisantes ?

Aujourd’hui, telles de belles endormies nous nous éveillons et nous mettons en marche. Des cercles naissent, des graines, des pistils s’essaiment, nous butinons.
Pour je souhaite te parler du féminin guérisseur ?

Le féminin guérisseur est en chemin, le chemin est guérison, le féminin est une chanson. Il est temps pour moi d’écrire pour les femmes. J’ai à cœur et à plume d’utiliser mon parcours et la langue poétique pour parler de nos secrets et de nos attentes, de nos espoirs et de nos transformations. J’ai à cœur de poser sur la page blanche les visions et rituels qui m’ont inspirés.

Chaque femme porte en elle une guérisseuse qui s’éveille.

Celui qui ose avoir un projet dans la vie et ose tout laisser tomber pour vivre sa Légende Personnelle finira par réussir. L’important est de garder le feu dans le cœur, et d’avoir la force de caractère pour surmonter les moments difficiles. Souvenez-vous : le désir qui est dans notre âme n’est pas venu du néant ; Quelqu’un l’a mis là. Et, ce Quelqu’un, qui est pur amour et ne souhaite que notre bonheur, fait cela uniquement parce qu’il nous a donné, avec le désir, les outils pour le réaliser.
Citation Coelho.



Ce que souhaite Yaël à travers ce livre :

Réveiller la guérisseur en toi ! Endormie, elle attend que tu pousses la porte, que tu oses lever le voile et ouvrir ton cœur à ta propre lumière. Nous somme s toutes des guérisseuses, nous portons la connaissance de la médecine des femmes : celle de notre corps, de nos cycles, de notre âme et de notre cœur, essences de femmes. Nous sommes toutes appelées par Terre-Mère. Ses plantes et ses minéraux, ses recettes et remèdes, ses chants et incantations venus du fond des âges habitent notre caverne…


Extrait du livre de Yaël Catherinet Buk : LEFEMININ GUERISSEUR  – auto-édition. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire