LA BRILLANCE
"La beauté permet de muter la
puissance
pour la réunifier au bien et au
vrai !"
Verbe,
lumière, brillance
On pourrait établir une antipolarisation
entre les plans vérité, bonté, beauté, puissance, mal, mort, dans le sens où la
beauté est une dimension qui établit une sorte de fascination et d’attirance
par l’harmonie interne que contient cette forme, alors que la puissance peut
imposer des simulacres d’amour, de respect ou de fascination mais uniquement
par une situation imposée. On pourrait opposer aussi la bonté au mal puisque la
bonté est éprise de douceur, de gentillesse, d’altruisme, alors que le monde est
lié à la dureté et à l’épreuve sur les créatures. Enfin, la vérité est liée au
Verbe, à la conscience et, à l’antipôle, l’arrêt de la vibration crée la mort.
Le Verbe correspond à la vibration
première, à la conscience internelle et à la vérité. La lumière correspond à la
diffraction du Verbe, à la dimension éternelle et à la bonté. Le feu correspond
à la descente de l’énergie par rapport au plan lumière supérieur, à la
dimension externelle et à la beauté. Et enfin on arrive à la condensation dans
la forme et la matière que représente le plan seternel, le ralentissement
complet de la vibration jusqu’à l’opacité.
La beauté peut commencer un rayonnement
de type externel et avoir une certaine brillance. Seulement, si ce rayonnement
devient plus intense, il va y avoir pénétration dans les plans seternels de la
puissance, du mal et de la mort. Si vous augmentez la brillance de la beauté,
si par exemple vous faites de la lumière polarisée, en augmentant la puissance
de la lumière vous allez réaliser un laser qui vous brûlera, donc vous fera
mal. Et, si vous n’arrêtez pas, il vous tuera. Ainsi, à travers une opération
de brillance, il ne faut pas oublier que le rayon de brillance, traité d’une
certaine manière, va pénétrer dans la puissance, traverser le mal et fouiner au
coeur de la mort pour soutirer quelque chose qui est la vie tombée dans la
mort.
Il y a des êtres qui ont une
sanctification à l’intérieur d’eux-mêmes. Ils ont une beauté, une radiance, et
peuvent même avoir une émission de lumière autour d’eux que l’on appelle
l’auréole. Il y a des êtres qui ont une beauté formelle, une beauté du geste,
du chant, et cette beauté est reconnue socialement.
Et, si vous poussez plus loin, il y a
ceux qui déclenchent une pénétration dans des zones plus lointaines en
augmentant l’utilisation de la forme jusqu’à toucher aux portes dites du mal.
Il s’agit de la zone du sexe, dans la mesure où l’on accouche dans ce plan par
la douleur, le mal et on entre alors dan s le plan des morts, là où nous sommes
incarnés dans un système condensé qui est une mort par rapport à certains
véhicules subtils. Il existe des êtres qui poussent plus loin l’émission et la
brillance du corps en atteignant les niveaux de danse, puis de strip-tease. Ils
arrivent ainsi, en utilisant la force de l’instinct sexuel, à surpotentialiser
leur énergie pour repasser à travers la porte du mal et rejoindre un niveau de
puissance. Ils vont chercher derrière cette porte un soulèvement, dans le plan
des morts, des gens avachis, et ils réveillent, en quelque sorte, les morts,
repassant la porte du mal pour recueillir éventuellement, avec ce rayon de
brillance poussé jusqu’au fond, une réponse du plan des puissances endormies,
des ports-vivants.
RAYON
DE BRILLANCE
Si on veut effectuer ce processus de
pénétration dans les zones de puissance-mal-mort pour recueillir une racine
lointaine, il faut s’y engager avec une présence de Verbe, une réserve de
lumière et de bonté, une certaine harmonie, un sens de la structure harmonique.
Ainsi, même s’il y a cette émission, il y
aura recentralisation parce que la structure supérieure et interne de
l’opération est plus forte que le système dans lequel pénètre la figure de
brillance.
C’est la raison pour laquelle il faut
être prudent, car il y a des gens qui
sont engagés, poussés dans un processus d’émission de brillance par le cinéma
ou le show-business pour atteindre quelque chose d’eux-mêmes perdu dans le plan
de la mort la plus lointaine. Ils se font acheter par la puissance. Ils
traversent toutes sortes d’actions qui sont dans le plan du mal. Les gens qui
se projettent dans les champs de brillance, de puissance, de mal et de mort et
qui n’ont pas une construction suffisante de la vérité, de la bonté et de la
beauté dans les étages supérieurs, vont terminer dans la déliquescence parce
qu’ils sont détruits progressivement par les forces de mal et de mort.
Il faut faire attention aux raisons pour
lesquelles on peut envisager de traiter le phénomène de la brillance. La
meilleure raison est celle d’un exercice de gestion et de maîtrise de sa
limite, en vue de réaliser non pas une projection de brillance dans les plans
extérieurs de puissance-mal-mort, mais une projection
mentalo-astrolo-éthérique, c’est à dire une projection du système de l’âme en
direction de l’esprit.
L’examen de cette gestion du phénomène
de brillance est celui de la maîtrise de son système énergétique par rapport au
système de la forme. Il est certain qu’une personne qui est complètement
bloquée dans une forme, bouchée, qui n’a pas une bonne circulation d’énergie
dans son corps, qui ne peut pas bouger ni danser et qui est prostrée sur
elle-même, est une personne qui n’a pas à l’intérieur de son système de
condensation un mouvement pouvant faire penser qu’elle va pouvoir se dégager de
cette pierre que représente son système cristallisé physique ; Par contre,
celle qui arrive à manier son véhicule, qui le fait s’élever, qui peut le faire
danser, mouvoir, chanter, jouer de la musique, donc briller d’une certaine
manière, peut presque devenir une âme si elle parvient à réaliser cet acte dans
un champ d’énergie favorable et ainsi à refaire le contact avec son véhicule
subtil.
Des êtres qui ont développé en eux ce
rapport entre le subtil et le formel ont été aussi reconnus ; Par exemple le
danseur Nijinski faisait des sauts fantastiques et il se dédoublait ; il
était quasiment dans un plan et dans l’autre. Il y a eu toutes sortes d’études
qui ont été faites sur son cas. Il faisait des bonds prodigieux et était à
moitié en état de dédoublement ; Il y a un maniement du corps tel qu’il y
a une projection transcendante et celle-ci emmène le corps sur un autre niveau.
C’est fascinant. Les gens qui voient cette adéquation spéciale entre l’esprit,
l’amour, la beauté et la précision du geste, sont subjugués. Ils sont fascinés
par une brillance qui est d’ordre interne, mais qui se manifeste aussi à
l’extérieur.
Maintenant, tout le monde n’a pas un
branchement suffisant pour vivre une vie de saint. C’est une question
d’évolution. Une femme peut avoir à effectuer un voyage pour réaliser une
approche plus précise de ses lignes de brillance qui peuvent être complètement
englouties, dont elle ne soupçonne même pas l’existence ; Si elle
rencontre le regard d’un homme qui l’admire, elle peut se projeter dans cette
brillance et devenir une personne
totalement extériorisée qui ne pense qu’à
séduire, ou alors, si elle a un fort accrochage à l’esprit, à la
lumière, à la beauté, elle va, au contraire, se servir de sa beauté pour tout
ramener vers la bonté et la vérité.
ANGE
DE LUMIERE
Il y a toutes sortes de manières de
gérer sa brillance. C’est quelque chose dont il faut tenir compte, sinon on
risque d’être coupé de ses racines et l’on sait que les fleurs coupées ne
portent pas de fruit. Une personne qui
s’engagerait dans une recherche de conscience-énergie sans tenir compte de ces
zones de brillance – qui sont, en fait, des lignes de rapport avec les
puissances, le mal et la mort dont il faut extraire quelque chose pour être
complet dans le plan des anges de lumière – et qui ne gérerait pas son plan de
brillance, ni dans le sens de l’extériorisation, ni dans le sens de
l’intériorisation, est une personne qui risque, à un certain moment, de manquer
un peu de carburant pour passer complètement la porte de transfert internel.
En effet, l’exercice de synthèse qu’on a
à faire dans le resserrement de la porte étroite pour passer la porte
internelle, demande une confrontation avec ces zones serrées de l’énergie
existant au niveau de la puissance, du mal et de la mort. A l’intérieur de
cela, tant qu’on n’a pas réussi à extraire de soi-même la figure qui résonne avec
ces niveaux-là, on ne peut pas dire qu’on va repartir vers le dessus et qu’on
en est à sa dernière incarnation, comme certains l’affirment. Tant qu’on n’a
pas réussi à maîtriser notre figure dans ces zones, cela n’a aucun sens,
puisqu’on est justement venu en tant qu’incarné pour maîtriser une part de la
puissance qui est dans la création et pour la rattacher au créateur par
l’intermédiaire de notre créature.
La brillance qui pénètre dans les mondes
de puissance-mal-mort est quelque chose de très délicat à traiter, parce que,
en réalité, il n’y a pas de mutation des forces profondes de l’être sans
maîtrise des lignes de brillance. Mais en osant aborder ces circuits, on tombe
directement dans les grandes tentations et dans le risque total de se trouver
extériorisé. Tout dépend devant quel type de mâchoires on va présenter sa
brillance. On peut se présenter au grand public, à la télévision, au cinéma,
dans toutes sortes de spectacles, mais il faut choisir son rôle et réserver une
place au Verbe et à la vérité, une place à la lumière et à la bonté, et une
place à la brillance et à la beauté.
Extrait
de FEMME – REPONSES ESSENTIELLES
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