En oscillant sans cesse entre être "féminine" et être "forte" ", "il est possible de transcender la domination en étant à la fois l'un et l'autre".
Diane DREHER nous invite à découvrir notre essence personnelle par le biais de notre aspect Yin (la sérénité intérieure) et Yang (la force personnelle). Cela s'adresse aux femmes mais, à ma connaissance, cela pourrait tout autant intéresser des hommes.
Voici donc un résumé des 5 premières leçons, Yin. Chaque leçon est suivie de
conseils et exercices pratiques de mise en application.
Leçon n°1 : Retrouver son sentiment d'unité.
Même lorsque nous menons de front plusieurs projets, il est possible de
retrouver une forme d'unité, car tout dépend de notre perception de la réalité.
En orientant notre regard sur ce qui lie les choses, plus que sur ce qui les
divise (les spécialités), nous pouvons redécouvrir l'équilibre dynamique dont
nous faisons partie. C'est donc en soi que l'on trouve la méthode pour ne pas
s'éparpiller, plus qu'en limitant le nombre de ses activités. Dans cette leçon, Diane DREHER nous invite à renouer avec la nature, initier
des rituels quotidiens (transformer les taches routinières en rituels, y mettre
un peu de soi) et nous questionner sur ce qui nous rend heureux, libre et
paisible.
Leçon n°2 : Se recentrer.
Parfois, nous dépassons nos limites et sommes débordés par un surplus
d'activité, stressés. Par exemple nous sommes victimes d'un "manque de
joie, comme si la vie ressemblait à une immense liste de devoirs et
obligations". Cet état nous indique qu'il est temps de prendre notre vie en
main et de ne pas nous laisser diriger par les événements. Soyons alors le
centre de notre vie et faisons des choix à partir d'un centre solide, en
conscience de nos besoins et valeurs. Pour cela, prendre des responsabilités et engagements au détriment de sa propre
santé n'est pas forcément un choix responsable. S'accorder des temps de pause
est parfois indispensable pour se recentrer et retrouver un sens, et donc du
plaisir, à ses activités. Ces temps de pause son l'occasion de retrouver sa
propre direction et de vivre pleinement sa créativité et ses valeurs plutôt que
de gaspiller son temps en détails.
Leçon n°3 : Vivre la compassion pleinement.
Donner du fond du coeur suppose de ne faire de mal à personne, soi-même inclus.
Le don fait au dépend de soi (par exemple, accepter de converser au téléphone
pour faire plaisir à son interlocuteur alors que cela nous importune) n'est pas
un véritable don et peut s'avérer destructeur, pour soi comme pour l'autre. La
compassion est aimante. Pour être en mesure de donner, consolidons notre force et ne nous autosabotons
pas (en nous limitant, dépréciant,...)
Diane DREHER nous invite à l'autocompassion et propose, pour agir avec amour et
empathie plutôt que par devoir, de cultiver le détachement et de ne pas
s'approprier la responsabilité de tous les problèmes.
Leçon n°4 : Gagner en simplicité.
Cette leçon donne des conseils pour s'offrir du temps LIBRE. Ces moments sont
indispensables à l'épanouissement de notre créativité et inspiration. Pour
cela, débarrassons-nous du superflu étouffant et réintroduisons de l'ordre et
de la beauté dans notre environnement. Consolidons, voire créons, nos
frontières personnelles afin de nous retrouver et de savoir à nouveau qui nous
sommes. Diane DREHER nous propose des outils pour cultiver le temps, l'espace et le
relationnel de notre jardin intérieur.
Leçon n°5 : S'inspirer des cycles de la nature.
Se connaître permet d'exploiter ses pics d'énergie afin de ne pas la gaspiller.
Cette leçon nous invite à respecter nos cycles naturels et personnels, au cours
d'une journée, d'une année ou d'une période de vie. Les quatre saisons peuvent nous guider à chaque étape d'une nouvelle
entreprise. Accepter le passage d'une saison à une autre permet de ne pas vivre
de manière répétitive et d'évoluer. Par cette analogie, Diane DREHER nous
communique donc aussi quelques clefs utiles à la pérennité d'un projet ou d'une
relation.
Le printemps, cycle de la nouveauté, est animé par l'émerveillement et
l'inquiétude. Cette période forte est l'occasion de se poser des questions sur
les choix et le sens de son projet. Rester dans ce cycle attrayant peut être
tentant, mais c'est alors prendre le risque de cumuler les débuts de projet
sans aboutir, de cultiver l'immatériel et le juvénile.
L'été est une période de patience et confiance. C'est le moment de persévérer
si l'on veut pouvoir un jour récolter. L'intégration d'un nouveau comportement,
par exemple, nécessite de s'y astreindre au moins 30 jours afin de devenir
naturel.
L'automne marque la nécessité de terminer ce que l'on a initié. Il est temps de
cesser de développer afin de récolter (perfectionnistes, veillez à ne pas
demeurer en été).
L'hiver, temps de pause, est le moment idéal pour faire le point sur ce que
l'on a entrepris. Ce temps de "vide" doit être accepté et il ne faut
pas chercher à le combler pour pouvoir en tirer des enseignements en avancer
vers un cycle différent.
Compte-rendu
de "Dix leçons pour être forte et
sereine - le tao de la femme" de Diane DREHER, aux éditions PAYOT,
2010.
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