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mardi 20 septembre 2016

Les femmes, la violence et la paix



TOUS LES 8 MARS, la Journée Internationale de la Femme célèbre la victoire de toutes celles qui, grâce à leur courage et leur détermination, font reculer partout dans le monde l’injustice et les discriminations dont elles sont l’objet.

Mais la Journée de la Femme met aussi chaque année en lumière, avec ses rapports accablants sur les violences faites aux femmes, qu'il reste encore un long chemin à parcourir avant que les droits de l’homme deviennent aussi ceux de la femme. 





Selon Amnesty International, les engagements de nombreux gouvernements en matière de protection des droits de la femme ne sont que « discours creux et promesses en l’air. Dans de nombreuses régions à travers le monde, les femmes continuent d'être traitées comme des citoyens de seconde classe. Chaque année, d'innombrables femmes et adolescentes sont mutilées, battues à mort, brûlées vives, violées, vendues ou louées à des fins domestiques ou sexuelles… »

De nos jours aux Etats-Unis, une femme est maltraitée toutes les huit secondes, et une femme est violée toutes les six minutes. Selon un rapport du Sénat américain, la violence conjugale y est plus répandue que les accidents d'automobile, les agressions et les décès liés au cancer. En France, une enquête du Gouvernement vient de révéler que tous les quatre jours, une femme tombe sous les coups de son partenaire.

Ces exactions reflètent le fondement de notre civilisation, basée sur la domination, le pouvoir et la brutalité. La violence, l’ambition, le matérialisme, et l’égoïsme y règnent en maîtres aveugles et souverains, au mépris de l’amour et du respect de la vie.

Quelle que soit la forme que prenne la violence exercée à l'égard des femmes, des discriminations sexistes aux violences conjugales, des abus physiques aux viols collectifs utilisés comme arme de guerre, elle n’est que la triste répétition d’un cycle infernal, un odieux crime contre l’humanité.

Le genre féminin est pacifiste dans son immense majorité. Si certaines femmes ont développé des qualités masculines et guerrières, c’est pour lutter et s’affirmer dans un monde où le masculin est omniprésent. 

Mais les femmes sont rarement assoiffées de pouvoir, de profit ou d’ambition. Une femme n’a pas un penchant naturel pour la fabrication des armes et la guerre. Elle n’est pas excitée à la vue d’une arme à feu, et ne prend pas plaisir à tuer.

La femme porte et donne la vie, son inclinaison naturelle est de la nourrir et la protéger, non de la détruire et de la violenter.

Depuis des siècles, les hommes ont laissé un héritage de guerres, de violences, et de destruction, auquel l’humanité, et en particulier les femmes, a payé un lourd tribut. Seuls les hommes qui ont élevé leur conscience, et laissent s’exprimer leurs qualités féminines, manifestent les qualités de la non-violence, l’écoute, et le respect de la vie. 

De fait, aujourd’hui le combat des femmes pour leurs droits et leur liberté n’a plus rien du féminisme et des vieux clichés dont on l’a affublé. 

Il est juste l’expression d’une conscience plus élevée. 

L’intuition que les choses doivent changer, et que le moment est venu d’expérimenter le Féminin, pour guérir l’humanité, malade de sa violence machiste et de son cruel déséquilibre entre le Masculin et le Féminin, et donner enfin une chance à la paix !




Brenda

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