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mardi 24 février 2015

LA MÈRE IMAGINANTE, ou comment vivre en totale liberté



Le programme juste Rien d'étonnant que la nature ait donné à la formatrice de vie, en plus de la lucidité du regard, la puissance de son imagination. C'est le même rayon. L'anode! Encore faut-il qu'elle ne s'en laisse pas abuser, et qu'elle ne s'ouvre qu'aux aspects positifs, sous peine de détourner ses pouvoirs de leur but. Telle mère croit que sa seule prière lui fera un bel enfant. Telle autre, au contraire, ne croit pas que son psychisme influence son enfant. On croit, on ne croit pas.

Mysticisme, intellectualisme, mais sur quel appui organique?

(Certes, il est bon de prier, mais la première urgence pour le foetus, c'est l'oxygène! Et comment ne pas voir que tout le psychisme de la mère porte sa vibration jusque dans les entrailles et qu'il suffit d'un stress pour fermer la mère à la conception ou ulcérer son estomac!)

La puissance imaginative est donnée à la formatrice de vie pour qu'elle se réconforte en se reconnaissant dans les images de la nature. C'est là l'aspect le plus important de la dépolarisation neuronale. Il éclaire que la mère imaginante doit s'exercer à vivre en totale harmonie avec la nature visible et invisible, sa beauté, son intelligence. Ainsi ne risque-t-elle pas, par  cette attitude de bonne polarisation (= d'amour), de perturber le mouvement des électrons de ses propres cellules.

Il y a chez les abeilles l'époustouflant exemple de la reine. Un sommet de l'éducation prénatale. La galvanoplastie spirituelle l’a expérimentée, incontestable. Dans ce matriarcat total, toutes les larves, ces fœtus abeilles, sont prévues pour éclore en un triple système nerveux, presque au nôtre identique: locomotion, sensibilité et psychisme automatisé.

Système nerveux dont le programme est d'une étonnante précision à voir l'organisation de cette société laborieuse, son planning quotidien, son ouvrage sans chômage, avec les nettoyeuses, les ventileuses, les magasinières, les gardiennes, les butineuses. Les nourricières s'occupent de l'obstétrique. Les trois premiers jours, elles donnent à toutes les larves le même potage: la gelée royale, le nec plus ultra de la cantine, avec ses principes hormonaux et vitalogènes. Après le troisième jour, elles décident de maintenir une seule larve à ce régime royal. Pour les autres le plat commun: miel et  pollen. Cette larve favorisée, bercée dans une alcôve spéciale, ventilée, baignée par l'éthérique collectif, va devenir formatrice de vie, aura un destin biologique sexuel tout à fait glorieux. Fécondée par le bourdon elle pondra continuellement et sera la reine de toutes les autres. Les autres, non! Dans la même voie royale, la nature, nourricière, ne pense qu'à aider la mère. Elle n'a pas hésité à renverser les processus de survie chez la femme enceinte, ses modifications physiologiques anticipant les besoins à venir: preuve qu'un programme intelligent préside à la formation du foetus. (Par ex.: la cavité utérine subit des modifications physiologiques prégravidiques indispensables à la bonne nidation, idem pour la masse sanguine, la composition du sang, les fonctions rénales, etc... ; actions préalables aux demandes métaboliques du foetus.)

Mais pour ce programme il n'y a pas que le corps physique ou le corps éthérique. Il y a le corps émotionnel, le corps mental, le corps spirituel, d'autres corps supérieurs.  C'est aux possibilités de ces corps que la nature tâche d'éveiller la mère. Non seulement pour la satisfaire, mais pour que par loi d'harmonie - comme une note fait vibrer la même note - elle puisse en s'élevant elle-même en ses secrètes hauteurs, y vibrant de sa plus haute intensité, aider son enfant à la formation de tous ses corps.  Alors, autant que formatrice, elle devient créatrice, reine, dans le programme de la nature, douée d'une haute possibilité psychique. Mère magique lorsque par le mouvement elle vivifie son propre sang pour la santé de son enfant. Mère alchimique quand par la nourriture elle le clarifie et le fortifie. Mère astrologue dans sa respiration qui relie ses espaces cellulaires aux espaces stellaires. Mère kabbaliste enfin, lorsqu'elle réalise sa haute situation de reine dans l'océan cosmique.

Et c'est ce programme qui la porte! Surtout dans ses trois derniers mois de gestation, lorsque la lumière se fait! Qu'elle ose y croire. Qu'elle oublie ses antagonismes intimes, ses vieux réflexes conditionnés, ses tics intellectuels.

Qu'elle se sente prévue pour une oeuvre sublime. Qu'elle ressente sa grossesse comme une faveur, une dignité, une considération cosmique. Un vedettariat. Qu'elle s'habille de lumière, là où elle se trouve. Dans son jardin. Chez les naturistes. Dans les couloirs du métro. Et que sa marche soit celle d'une princesse portant en son Graal un Jésus. Elle est reine.

C'est là la puissance de la formatrice des matières. C'est la magie magnifiante de la mère, par quoi elle peut pour son enfant porter l'image d'un mage, d'un astre de haute magnitude, d'un esprit de magnificence, d'une âme de magnanimité et tout transformer. C'est son programme juste. Par l'imagination elle peut magnifier la matière et du magma manipuler le magistral. C'est son rôle, toute l'évolution le prouve. Qu'à chaque pas elle y ajoute un supplément d'âme. Ce supplément d'âme développera son aura


extrait de LE POUVOIR FORMATEUR DE LA FEMME
Par Pierre C. Renard 1996


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