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vendredi 4 août 2017

UNE POSSIBLE COOPERATION FEMININ / MASCULIN


Si je suis masculin, je ne peux pas être féminin ; pis encore, je ne peux que me poser en m'opposant, m'inscrire contre le féminin qui me menace. Est-il possible de se vivre dans une bipolarité, d'être une chose et son contraire, de circuler d'un pôle à l'autre, de vivre dans la tension des deux pôles, dans la richesse de l'ambivalence ?

Le seul péché, n'est-ce pas justement de s'identifier à un seul pôle au détriment de l'autre, de se limiter à un seul type de réalité ?

Dans la morale, la pensée dualiste prend bien soin de nous faire distinguer entre le bien et le mal, de nous culpabiliser sur le mal et de nous valoriser sur le bien. Nous aurons tendance à endosser facilement les vêtements du bien et à refuser les vêtements du mal. Ce que je suis sera le bien, le mal je le réserverai pour l'autre. Je lui taillerai éventuellement un costume sur mesure pour endosser tout ce que je ne suis pas prêt à accepter pour mon propre compte. Autrement dit, si je me retrouve dans la situation de quelqu'un qui ne reconnaît chez lui ni la gourmandise, ni l'envie, ni la malhonnêteté, etc., je vais trouver quelqu'un d'autre en face de moi qui va assumer tout cela.

Un compagnon peut être le support idéal de ces projections-déjections. Je suis le bien, l'autre est le mal. Le masculin (ou le féminin) est le bien, le féminin (ou le masculin) est le mal. C'est ce qui s'est passé pendant quatre mille ans de patriarcat et de justification théologique des grandes religions monothéistes.

L'extraordinaire simplicité du processus ne permet pas pour autant la lucidité. Les hommes et les femmes se sont enfermés dans ces croyances dualistes qui répondaient à un réflexe de peur et de survie, d'affirmation et de conquête.



Pouvons-nous passer au -delà du bien et du mal selon la formule Nietzchéenne) au-delà de cette opposition ? Qu'y a-t-il de nouveau à inventer ?

Ce qui fait mourir l'amour, ce qui rend l'intimité insupportable pour certains, c'est cette pression moralisante qui s'exerce de l'un sur l'autre, ce contrôle et cette aliénation de conscience. Pouvons-nous imaginer une autre manière de vivre en couple qui ne comporte pas d'ingérence sur l'autre ? Respecter l'autre véritablement comme une personne à la fois même et différente sur laquelle je n'ai pas de droits. Que devient l'engagement du couple dans cette perspective ?

Peut-on être à la fois solidaire et solitaire, amant et ami, fiancé et marié, allié et libre, dépendant et indépendant ? Nous sommes apparemment là dans des exigences contradictoires mais notre pari d'humanité semble bien être d'entrer dans la réconciliation des contraires, dans le dépassement des oppositions, dans l'instauration de la paix au sein de l'acceptation de la tension.

Dans quelle mesure le fait pour chacun d'entrer dans l'acceptation de la tension ambivalente entre deux pôles, sans s'identifier à aucun, correspond-il à la fin de l'intolérance et du conflit ? Apposer deux choses, comme dit Jacques Salomé, les mettre l'une à coté de l'autre au lieu de les opposer. C'est d'une véritable révolution de l'esprit qu'il s'agit, d'un revirement de la conscience d'une sortie de l'emprise du péché et de la culpabilité.

Pourquoi les couples se séparent-ils de plus en plus et de plus en plus vite ?
L'individualité devient une valeur à part entière. Personne ne supporte plus de se voir raccourci et rétréci au nom de' la famille et du mariage. L'aliénation d'une personne à une autre est devenue intolérable, irrespirable. " Tu me pompes l'air. " Cette expression familière montre bien le besoin d'espace dans toute association. 



L'air du temps véhicule cette exigence et la popularise, alors qu'elle était d'abord réservée aux artistes : Aller jusqu'au bout de soi-même quel qu'en soit le prix. Cette exigence est d'ordre spirituel, même si elle n'est pas comprise comme telle.

En effet il s'agit plus ou moins souterrainement de ne pas abandonner en route le désir sexuel et de ne pas se couper de la possibilité de rencontrer l'exaltation et peut-être l'élévation de l'amour. Car le sexe est la porte de l'amour, l'amour est la porte de la réalisation intérieure. Sexe, amour, lumière. Même ceux qui n'ont jamais réfléchi à cette flèche de développement la poursuivent opiniâtrement, mettant en scène rencontres, fusions, séparations. Est-il possible de s'engager dans un couple et de ne pas perdre le feu du désir ? Certains avancent la date de quatre ans comme fatidique à l'attraction sensuelle des corps, d'autres donnent sept ans; quoi qu'il en soit, la mort du désir sanctionnerait toute relation engagée dans le temps et l'espace d'une cohabitation.

N'y a-t-il pas des couples qui peuvent témoigner du contraire ? Et dans ce cas, quelle est leur recette ? Le jardin du couple demande-t-il à être fertilisé pour produire des fleurs en toute saison?

L'auteur , Paule SALOMON  a découvert que le couple, en nous, et hors de nous, s'accomplissait en sept étapes s'emboîtant les unes dans les autres. Ces sept couples, du plus archaïque que nous rejouons tous au plus évolué, vivant l'amour en conscience, en passant par le plus conflictuel, révèlent étape par étape un autre visage de l'amour.

La véritable aventure du couple commence quand le conflit a été dépassé, qu'un réel échange s'est établi, donnant à chacun liberté et autonomie. A l'aide de cas concrets, Paule Salomon montre les écueils, les frustrations, les rapports de force, souvent issus du milieu familial, qui peuvent être dépassés par une analyse de soi, une écoute attentive de ses désirs et de ses paradoxes.

Se donner du pouvoir l'un à l'autre, être solidaires et solitaires, amis et amants, savoir être libres et engagés: c'est un nouvel art d'aimer que propose l'auteur, en même temps qu'un outil de connaissance et d'exploration de la relation à soi et à l'autre.

Connaître le processus de l'amour, prendre conscience de cet itinéraire, c'est avancer une lampe à la main dans les ténèbres inconscientes du paradoxe amour/haine en ayant l'intuition que l'amour se rencontre et se dévoile au bout de ce voyage en spirale. Le couple est ainsi, comme l'amour, une "sainte folie" rendue possible. 


Extrait de Paule Salomon: La sainte folie du couple, Paris. Albin Michel, 1994. -



vendredi 28 juillet 2017

Notre peau et notre système nerveux ont une origine cellulaire commune


Un groupe de cellules s’est à un moment donné séparé en deux voies de développement : l’une s’orientant pour devenir le système nerveux – qui traite toutes les informations reçues du monde sensoriel – et l’autre devenant notre peau, une autre voie essentielle de contact avec l’extérieur et qui constitue notre enveloppe corporelle, ce que Didier Anzieu défini comme le « Moi-peau ».

Dans l’histoire du développement du foetus, le toucher est le premier sens éveillé.
Si chacun des autres sens a un organe unique et limité, c’est par la totalité de notre corps que nous sommes “toucher”. C’est la première voie ouverte à la communication. Avant de voir et entendre, le bébé perçoit certaines informations sur ce qui est extérieur à lui par le contact de son corps physique ou énergétique avec son environnement et par les sensations de sécurité et d’affection qu’il en éprouve. C’est par le sens du toucher que la transition de la vie intrautérine à une vie indépendante peut être vécue au mieux.
Le toucher permet également d’atténuer la sensation de rupture, d’abandon  générée lors de ce passage et éviter qu’il ne soit vécu comme une perte irréparable. Le toucher conduit au désir et la survie de l’espèce lui est peutêtre due.
« Nous sommes nés des DÉSIRS que nos ancêtres ont envoyés dans les étoiles, ces désirs fous qui gonflaient leurs coeurs pour une humanité meilleure. »
Edmée Gaubert : « De mémoire de foetus ».


Le sens du toucher est relié au chakra du coeur appelle centre cardiaque ANAHATA-CHAKRA.
Il s’exprime et se manifeste grâce à l’élément air. Il soutient les fonctions de la peau, du coeur, des poumons et stimule la glande du thymus.
Le toucher est une des voies de communication les plus primitives et les plus durables dans le temps. De la naissance à la mort, être touché est un besoin vital. En être privé est source de troubles profonds qui peuvent mener jusqu’à la démence.

La peau, « mémoire de l’Ame », est un lieu d’informations répertoriées dans ses différentes couches. Elle nous informe de notre état intérieur en le donnant à voir à l’extérieur. Cette mémoire, dite cellulaire, nous restitue les croyances profondément enfouies sur le plaisir et la façon de vivre l’intimité. Notre façon de vivre la sexualité est le reflet de ces croyances. Néanmoins, la sexualité faisant partie intégrante de notre Être, c’est peut être la dimension du corps qui se rapproche le plus de notre âme.
Le massage Tantrique est un art du toucher.
Tranquille et calme, clair et bienveillant, il vient apaiser les tensions.
Entre la joie de se sentir pleinement vivant dans sa relation au corps et l’aspiration à une élévation spirituelle, c’est un message, une autorisation à la face du monde d’exister dans sa globalité et sa totalité ; un oui à la Vie, un oui à l’Amour.


« On peut se passer de religion mais pas d’amour ni de compassion. » Dalaï-Lama


Contact : Marie-Jésus SANDOVAL-AMRITA
www.esprittantra.org 
www.femininsacre.org 


samedi 22 juillet 2017

Le cycle menstruel : mesure du temps



L'élaboration du cycle menstruel a marqué une étape importante dans l'évolution de l'humanité vers un niveau supérieur à celui du règne animal. Par l'instauration du cycle menstruel, nous accédons à la stimulation sexuelle et, de là, à une sexualité active pendant toute la durée de notre cycle, au lieu d'être contraintes, comme les animaux, de ne l'exercer que lors des phases saisonnières de « chaleurs ». Notre sexualité et notre créativité sont au maximum lors de l'ovulation et aussi à la période des règles, nous permettant ainsi d'accéder aux énergies créatrices qui, chez les animaux, ne sont destinées qu'à la procréation. Lorsque nous ne sommes pas biologiquement fécondable, nous pouvons procréer des idées plutôt qu'une nouvelle vie. 



Le cycle menstruel en tant qu'expérience vécue et ses homologues, comme le cycle lunaire, ont donné naissance aux premiers concepts de mesure et de temps. Depuis les origines de l'humanité, on s'est servi du corps dans son interaction avec les objets qui l'entourent comme unité de mesure fondamentale. Ainsi en est-il de la longueur du pied posé sur le sol, ou de l'écart séparant deux pieds lorsqu'on fait un pas, qui devinrent des mesures de distance. C'est par ailleurs en se fondant sur les concepts de série et de mesure qu'on imagina la division du temps ainsi que les premières horloges et les premiers calendriers. Maintes cultures se caractérisaient par une mesure du temps basée sur les nuits et les mois lunaires, fixant leurs fêtes religieuses en fonction de la pleine lune.

Même de nos jours, la date de la fête chrétienne de Pâques est déterminée par la pleine lune, comme c'est le cas de beaucoup de fêtes dans les religions islamique et juive. On constate que le concept de relation unissant les femmes à leur menstruation, à la lune ainsi qu'à la mesure et à la sagesse se reflète dans maintes cultures à travers le monde et dans beaucoup de langues. Ainsi, le mot menstruation dérive du mot latin désignant le mois, signifiant lui-même lune. Ces concepts ont trouvé leur expression au sein de l'immense éventail des activités ayant conduit à l'édification de la civilisation : agriculture, organisation sociale, artisanat, commerce, enseignement, prophétie et religion. Parmi les images et les mythologies qui nous sont parvenues des antiques divinités, beaucoup nous les présentent enseignant ces matières et ces compétences.

Dans cette optique, la menstruation n'est pas une « malédiction », mais plutôt un présent d'où sont issus l'édifice et la diversité de la culture humaine. L’image de la lune considérée comme un reflet du cycle féminin devient un symbole des énergies créatrices. Le synchronisme des cycles féminin et lunaire reflète également notre lien avec le divin, car en raison de notre caractère cyclique, nous portons le mystère de la vie dans notre corps, nous avons le pouvoir de la donner et de garantir l'avenir de ceux qui nous entourent. En introduisant le non exprimé dans le monde de la création, nous détenons les énergies nourricières, créatrices et porteuses de vie universelles. Un symbolisme analogue s'attache à l'image de l'araignée. Tout comme elle tisse sa toile à partir d'une substance extraite de son corps, on considère la déesse-araignée comme la créatrice de l'étoffe spatio-temporelle, édifiant et animant toute la création et simultanément consciente de chaque vibration se produisant dans sa toile.

 Cette Dame du Filet déroule les fils de la vie et les tisse en respectant les modèles et la trame de toutes choses animées. Ultérieurement, on associe aux divinités les compétences qu’exigent le filage et le tissage, non seulement en tant que protectrices du métier, mais aussi en tant que représentantes du filage de la vie et de la mort. La déesse fileuse déroule le fil de chacun et chacune à partir des fibres de la vie, la Mère tisse la tapisserie de l'expérience, le temps coupe les fils et la divinité des ténèbres défait la tapisserie, en la réduisant à ses fibres élémentaires pour qu'elles soient à nouveau tissées. 

On considère le cycle menstruel utérin comme celui de la vie et de la fécondité au moment de l'ovulation et comme celui de la mort et de la stérilité au moment de la menstruation ; ce cycle est représenté par les phases lunaires, mais il est aussi un reflet des saisons terrestres. Dans beaucoup de mythologies, ce mystère de la matrice est illustré par un vaisseau magique ou à transformations. Dans les légendes du Graal, il prend la forme d'une coupe ou d'un plat ; dans la mythologie celtique primitive, il prend celle d'un chaudron et dans les textes alchimiques ultérieurs, sa forme est celle d'une bouteille ou d'un alambic. Ces vaisseaux offrent chacun abondance, fécondité, vie, transformation, inspiration spirituelle et initiation. Le légendaire du Graal, en particulier, propose une connaissance et une prise de conscience des énergies caractérisant la matrice et le cycle menstruel féminins. Le Saint Graal était, prétendait-on, le calice utilisé par le Christ lors de la Cène et qui, plus tard, sera tenu par Joseph d'Arimathie afin de recueillir le sang du Christ. Il était source de vie et de mort autant que d'inspiration spirituelle, car ceux qui y accédaient, mouraient en ce monde pour renaître dans l'autre.

Le Graal pouvait se remplir de vin blanc ou rouge, et comme l'utérus, il permettait d'accéder aux facultés d'ovulation et de menstruation, de vie et de mort. Dans les textes du Graal, les femmes n'allaient pas à sa recherche étant donné que le divin faisait déjà partie d'elles-mêmes. Tout au long de ces récits, les personnages féminins en reflètent les diverses facettes et facultés spécifiques, s'incarnant non en autant de femmes différentes, mais en autant de facettes présentées par la même femme. le légendaire du Graal nous révèle notre véritable caractère et, puisque nous sommes porteuses de ce Graal, la nécessité de reconnaître toutes les formes que prennent en nous les facultés potentielles qu'il confère et de les exprimer dans le monde matériel. 

Dans le récit intitulé L'Eveil, la Gardienne du Sablier est une représentante de toutes les femmes entre puberté et ménopause. Elle est née du premier écoulement sanguin menstruel et elle préside au rythme féminin jusqu'à la dernière menstruation. Elle symbolise la puissance du temps, des énergies créatrices, de la civilisation et de la vie elle-même. Une fois par mois, elle verse une larme salée : « l'eau de vie », et produit un œuf ainsi qu'une goutte de sang : « la source de vie », qui tombent dans une coupe -le Graal-, c'est-à-dire l'utérus.


EXTRAIT de Les forces du cycle féminin de Miranda Gray

jeudi 13 juillet 2017

Faire de l’amour une méditation


Extraits

Le sexe n’est pas ce qu’il semble être. Nous avons tous hérité d’idées préconçues au sujet de la sexualité, qui sont souvent fausses et forment un écran, une barrière, qui nous sépare du vrai pouvoir de la sexualité. Quand nous regardons au-delà de cet écran de malentendus, nous découvrons que le sexe est totalement différent de ce que nous pensons qu’il est. En explorant ma propre sexualité, j’ai découvert la vraie fonction du sexe, qui est d’apporter plus d’amour dans notre monde. Chaque personne peut devenir un messager d’amour en créant plus d’amour et ainsi apporter sa contribution au monde.


L’écran des conditionnements - nos expériences passées et nos idées- limite l’expression de notre sexualité en tant qu’être humain. Après tout, que veut un homme quand il fait l’amour à une femme ? Quelle est la motivation profonde pour faire l’amour ?

Ce n’est pas pour arriver à l’éjaculation ; c’est pour être aimé de la femme.


La femme est source d’amour, la mère de l’amour, et moi, en tant qu’homme, je peux avoir accès à cet amour. Pour moi, tout n’est question que d’amour. En étant dans le présent, j’ai découvert que dans la tranquillité, y compris la tranquillité intérieure dans le mouvement, je peux avoir accès ou connecter le « jardin d’amour » dans la femme. Et il n’y a rien de plus satisfaisant et touchant que de voir une femme s’ouvrir et irradier d’amour.


J’ai un espoir pour l’humanité ; c’est que l’homme trouve un chemin pour traverser l’écran du conditionnement sexuel, pour venir se détendre dans son autorité masculine naturelle. Pour qu’il puisse faire la paix avec la femme et faire l’amour à son corps, à son cœur et à son âme. p.7


Tous les enjeux majeurs qui ont toujours été considérés comme faisant partie de la sexualité sans jamais être remis en question tombent tout simplement.

Que nous en soyons conscient ou pas, une grande partie de notre personnalité, identité et perception de nous-même, trouvent leurs racines dans le sexe et dans la façon dont nous nous ressentons en tant qu’être sexuel. Le sexe joue aussi un rôle de confirmation de notre pouvoir et de notre puissance. Il est donc lié - consciemment ou inconsciemment - avec notre tentative de prouver notre vraie valeur et avec la pression de la performance qui en découle.

L’homme qui commence à expérimenter une sexualité plus tranquille, à l’opposé de ce que nous avons décrit ci-dessus, relate un soulagement extrême de ne plus subir de stress. Tous les enjeux majeurs qui ont toujours été considérés comme faisant partie de la sexualité sans jamais être remis en question tombent tout simplement. Ils ne sont plus d’aucune utilité. Pour se détendre dans sa sexualité, l’homme doit être encouragé à abandonner l’idée qu’en tant qu’homme, il est responsable à 100% de la qualité de l’échange sexuel, qu’elle soit bonne, passable ou insatisfaisante.


Au lieu de porter l’entière responsabilité de l’acte sexuel, ce qui lui demande un effort surhumain, l’homme peut découvrir comment simplement être en amour, intensément présent ici et maintenant, et explorer une nouvelle sexualité plus détendue, libre de la performance, sans efforts ni tensions.p.17




Ne pas être apprécié en tant qu’amant peut être très difficile à digérer pour un homme.


Une femme peut critiquer un homme sur pas mal de sujets, lui reprocher d’être un mauvais cuisinier, un mauvais conducteur, d’avoir un travail médiocre ou même d’être un mauvais père. Ces critiques ne sont certes pas faciles à entendre, mais elles ne sont pas rédhibitoires. Mais lorsqu’une femme se permet de critiquer nos comportements sexuels, de remettre en question nos performances d’amant, alors ces mots nous atteignent à l’endroit le plus vulnérable et ébranlent notre ego de mâle. Ne pas être apprécié en tant qu’amant peut être très difficile à digérer pour un homme.p.16


Ces ruptures du lien d’amour semblent tellement naturelles qu’on ne les associe pas directement à la sexualité

L’homme doit être conscient que souvent la femme s’identifie à l’orgasme/éjaculation de son homme. Dans ces quelques instants, la femme a l’impression que l’homme se donne à elle, et pour la femme c’est une sorte de confirmation. L’ironie est qu’elle déclenche chez l’homme le syndrome post-éjaculatoire, involontairement il perd de sa puissance (et elle aussi), tandis que le lien d’intimité et d’amour est rompu ou s’évapore. Parfois ces ruptures du lien semblent tellement naturelles qu’on ne les associe pas directement à la sexualité. On pense que c’est dû à notre personnalité et à notre façon de réagir. Pourtant, l’homme qui pratique la rétention d’énergie va commencer à se sentir totalement différent dans sa vie quotidienne. Les hommes racontent le plaisir qu’ils sentent naître dans leur cœur, la légèreté et la chaleur lumineuse qui irradie dans tout leur corps et leur être.


L’homme est aussi identifié à l’orgasme féminin, parce qu’il confirme qu’il est un bon amant et que cela conforte son égo de mâle (comme beaucoup de femmes simulent l’orgasme, ce n’est pas un retour tout à fait fiable). Le grand désavantage à faire jouir une femme, comme on l’a déjà dit, c’est que la plupart du temps l’homme éjacule quelques secondes trop tôt, à cause du haut niveau d’excitation et de tension, et ainsi perd sa puissance.p. 47


Le pénis est un instrument puissant capable de générer des états d’extase divine…

Le grand avantage de la présence à soi, d’être conscient pendant la pénétration, est qu’on peut sentir le pénis de l’intérieur, au niveau cellulaire. Finalement, vous avez le temps, il n’y a nulle part où aller (par exemple vers l’éjaculation), vous pouvez donc fixer votre attention à l’intérieur même du pénis. Écouter son pénis et rester particulièrement attentif à ses mouvements augmente considérablement sa sensibilité et permet de percevoir des sensations fines, délicates, cellulaires, absolument délicieuses qui se diffusent dans tout le corps. Mais pour que cela soit possible, il faut vraiment pratiquer une approche sans hâte, sans objectif, sans but.

Des expériences réellement extatiques, touchantes, palpitantes peuvent se produire par la mise en correspondance des pôles opposés. Quand le pénis et le vagin sont mis en présence dans un contact prolongé, ils se répondent l’un l’autre avec une intelligence innée. Le pénis est un instrument puissant capable de générer des états d’extase divine lorsqu’il est placé dans un environnement réellement complémentaire.p.90


Le pénis est capable d’effectuer une danse du serpent à l’intérieur d’une femme

Lorsqu’une relation s’établit dans le temps, il se peut que l’homme ait des pannes d’érection dues à la diminution de l’excitation. La femme est connue, la situation est connue, la routine est établie, il n’y a plus vraiment de quoi être excité. Pourtant, avec une nouvelle vision de la sexualité, on s’aperçoit que l’excitation n’est pas forcément nécessaire pour l’acte sexuel.

Sans aucun doute, l’érection peut survenir sans excitation ni stimulation à partir du moment où l’homme fait confiance à son pénis. En fait, une vraie érection est une réponse électromagnétique à la force égale et opposée exercée par le vagin. D’un état parfaitement au repos, le pénis peut s’élever lentement en réponse à l’environnement du vagin. La force féminine joue un rôle égal : sa réceptivité attire le pénis et le tire lentement vers l’érection, millimètre par millimètre. Le pénis se déplie lentement comme un serpent qui se dresse dans un mouvement en spirale. L’érection sans stimulation ni excitation peut aussi survenir lorsqu’on est dans une réelle intimité avec la femme. La force féminine exerce alors une attraction sur la force masculine sans que l’homme soit effectivement à l’intérieur de la femme. Certains hommes racontent que c’est comme si le pénis était réveillé par l’ambiance amoureuse créée par la présence et la conscience.


L’érection spontanée est celle qui surgit de nulle part, provoquée uniquement par la différence de polarité entre les forces dynamique et réceptive et par la présence des deux individus à ce moment précis. L’érection qui survient spontanément n’a pas besoin d’excitation ou de fantasmes pour se maintenir : elle a juste besoin de présence et d’attention. Au moment où l’attention de la personne vacille, le pénis commence à se rétracter, à se lover comme un serpent. En retrouvant sa présence et en lâchant les pensées parasites, l’érection revient rapidement. Le pénis est capable d’effectuer une danse du serpent à l’intérieur d’une femme, ce qui est une expérience fabuleuse pour l’homme.p. 98-99


Les hommes sont à la recherche d’une certaine autorité masculine, mais que signifie réellement être un homme ?

La capacité à rester présent définit réellement ce que signifie être un homme, particulièrement au vu de la confusion qui règne dans notre culture. Les hommes sont à la recherche d’une certaine autorité masculine, mais que signifie réellement être un homme ?

Ce n’est ni plus ni moins que la capacité à être présent. Si l’homme arrive à être présent dans la femme - sans la pénétrer avec un pénis assoiffé ou exigeant, mais avec un pénis qui est aimant ici et maintenant - alors le pénis peut commencer à « catalyser » ce qui s’est accumulé dans le corps féminin, et lui permettre de se détendre et de se transformer en pur amour - la qualité profonde de la femme.

Pour un homme, il n’y a rien de plus gratifiant que de voir la transformation se faire sous ses yeux. Loin d’être un fardeau ou une charge, cela donne le sentiment d’accomplir une noble tâche.

Être à l’intérieur de la femme avec conscience est un honneur. Ça me donne (Michael) une certaine confiance en moi - une autorité masculine.


À la fin de la retraite, un grand nombre d’hommes nous confient avoir enfin trouvé une vision positive de la masculinité, et avoir senti que c’est une expérience qui leur change complètement la vie. De plus, quand vous coopérez avec votre nature sexuelle, vous gagnez en maturité et devenez plus homme. Vous êtes plus présent, détendu et connecté à votre être profond ; vous êtes un être humain plus aimant.
p.132




De Diana Richardson et Michael Richardson

Présentation des auteurs


Diana Richardson est praticienne et enseignante en thérapies corporelles holistiques, elle est engagée personnellement depuis plus de 30 ans dans l’exploration de la sexualité tantrique. Enseignant de Tai chi et praticien de shiatsu, Michael Richardson partage avec Diana cette recherche inspirée par les enseignements d’Osho sur le tantra et par l’approche de Barry Long.
Au fil du temps, Diana et Michael ont développé une approche unique de la sexualité.


Ils ont écrit plusieurs ouvrages sur la sexualité et la relation de couple qui ont été traduits dans plusieurs langues. Sont disponibles en français : « L’extase sexuelle », « Slow Sex », « Amour et émotions » et « Slow Sex pour les hommes ».
Depuis 1993, ils enseignent aux couples l’art de la sexualité en conscience lors d’un séminaire d’une semaine, The Making Love Retreat.

La retraite Making Love est aussi proposée dans plusieurs pays par des couples d’enseignants habilités à enseigner l’approche de Diana et Michael Richardson. En France, elle est animée par Anne et Jean-François Descombes sous le nom : Faire l’amour en conscience.





Slow Sex pour les hommes 
Faire de l’amour une méditation

De Diana Richardson et Michael Richardson
Editeur: Almasta éditions, 2016
ISBN 978-2-940095-40-7
Pages: 208

mardi 11 juillet 2017

Christ’al Chaya et l’orgueil du féminin sacré


Lettre mensuelle

Bien-aimés de l’Un, je vous salue, soyez les bienvenues chères âmes, soyez accueillies, accueillies dans l’espace vibratoire des douze Cristaux Maîtres d’An d’Orion, d’où je suis, pleinement accueillies dans cet espace sacré et consacré, l’espace des douze Cristaux Maîtres d’An.

Je suis Christ’al Chaya, Maître d’enseignement et de rigueur, un Melchisedech de la Fraternité Dorée d’Orion et je viens vers vous, humains de la Terre, pour vous accompagner dans ce processus d’ascension, dans ce besoin d’intégration mémorielle et cellulaire.

Dans quelques mois, nous serons au Chili à Atacama, pour l’ouverture et l’activation d’une nouvelle trilogie de portails. Atacama en sera le premier, c’est une nouvelle trilogie dans les portails de solarisation. Nous avons choisi Atacama parce que ce territoire représente l’épicentre, l’équilibre du féminin et du masculin sacrés. A cet endroit, toutes les personnes présentes auront été, bien sûr, invitées parce qu’elles sont porteuses d’encodages spécifiques de sceaux spécifiques dont elles sont gardiennes depuis la Lémurie. Au moment où le vortex sur le portail sera installé, tous les sceaux seront libérés en chaque personne présente et installés par les Maîtres à l’intérieur du portail. Ce quatrième portail de solarisation est KSHA AMIN, il va traiter des extensions rebelles en lien avec l’orgueil.



Vos Êtres solaires qui descendent sont comme des nouveaux-nés. Au fur et à mesure qu’ils s’approchent de la nouvelle grille magnétique de la Terre, ils peuvent ressentir des résistances, des réticences à venir s’incarner dans vos véhicules humains. Peut-être parce que vous n’avez pas réglé vos problématiques liées à l’incarnation, parce que vous avez du mal à accepter de vivre dans ce système de survie. Peut-être êtes-vous las et prêts à mourir. Ce type de sensations ne va pas encourager votre Être solaire à s’incarner. De plus, votre Être solaire qui descend progressivement vers l’humanité terrestre, reconnecte à toutes ses anciennes mémoires galactiques où il s’est jugé d’avoir failli au Plan, il s’est jugé d’être impuissant, il s’est jugé de ne pas être à la hauteur, il s’est lui-même enfermé parce qu’il a perdu l’alignement du cœur, du Sacré Cœur.

Votre Être solaire évolue dans sa multidimensionnalité, dans des univers de conscience Père Mère, qui lui font ressentir uniquement son état d’être unifié à la Source, mais lorsqu’il s’incorpore progressivement à l’environnement terrestre, il se déplace avec son environnement karmique, l’environnement, les mémoires de son karma racine, de son karma où il s’est senti séparé de la Source. Les extensions se guérissent uniquement grâce à cette descente de l’Être solaire dans le corps de matière de l’humanité terrestre. C’est donc une opportunité pour votre Être solaire de grandir dans sa puissance de rayonnement, dans sa puissance d’action et de passer les différentes initiations qui lui permettront d’aller vers la maîtrise totale, la pleine puissance du rayonnement de sa Présence Je Suis.

Mais avant que votre Être solaire ne puisse vous retransmettre toutes les informations des plans multidimensionnels des univers dans lesquels il évolue, il a d’abord besoin, tel un enfant, d’être accueilli et de s’adapter à l’environnement terrestre. En tant que véhicule compatible, vous devez être pour lui comme une mère, comme un père, le rassurer, l’encourager à cette descente.

Avec le portail d’Atacama, c’est aussi une opportunité pour des entités leurres répliquantes de se libérer définitivement des contrats avec les familles involutives représentées par le Dieu/Déesse MAAB et ainsi, libérés du poids de la culpabilité et de l’orgueil, ces dissidents qui ont servi d’entités leurres, qui ont été créés précisément pour boycotter le mandat d’un Être solaire, enfin par l’ouverture de ce portail, ils vont pouvoir se libérer et entamer véritablement un chemin d’éveil. Ils accepteront enfin de faire allégeance à la Conscience Christos par l’éducation Melchisedech. Avec l’ouverture de ce portail, des Êtres seront affranchis, affranchis de la raison même pour laquelle ils avaient été créés. C’est un recyclage total qui est proposé aux dissidents leurres répliquants.

Grâce à l’ouverture du portail d’Atacama, les femmes pourront aussi traiter l’orgueil du féminin qui se croit supérieur au masculin car ayant cette qualité inhérente, cette qualité, cet attribut majeur des Christs, la rédemption, les femmes qui se croient supérieures, parce qu’elles portent le sang de la rédemption à travers leurs lunes, les femmes qui ont perdu la sororité à cause de la jalousie, de la frustration qu’elles peuvent parfois éprouver entre elles, tout ceci sera recyclé dans le portail d’Atacama et nous rentrons dans l’espace du deuxième chakra, la cocréation, dans l’espace où le Germe 1 grandit, se développe pour préparer ensuite la nouvelle Arche d’Alliance vers le portail de l’Éthiopie.

J’appelle tous les volontaires incarnés qui portent les sceaux de ce portail d’Atacama, de se joindre à nous pour l’ouverture et l’activation de ce portail.

Soyez bénis, soyez remerciés, pleinement remerciés et guidés dans votre évolution. 

OM SHANTI CHAYA


canalisation de Rosanna Nardicci http://www.christalchaya.com/index.html


vendredi 7 juillet 2017

Clés pour honorer la déesse en vous



« Traite-toi chaque jour comme une déesse »

Une phrase, une pépite, glissée à mon oreille sur une plage d’Indonésie il y a dix ans et qui a fait son chemin depuis. Mais, se sentir comme une déesse… c’est quoi ?

Nous sommes toutes passées par là : « Ah, si seulement j’étais plus mince, plus jolie, plus intéressante, plus intelligente, si j’avais plus d’argent, plus de temps, un partenaire plus présent… Je pourrais me sentir mieux, plus sexy, plus vivante, je réussirais mieux… »

Il y a plusieurs années en arrière, j’étais loin d’être connectée à ma déesse intérieure et encore plus loin de savoir comment l’honorer. Je pensais souvent à tout ce que je voulais changer en moi, les blocages que je rencontrais ou les choses qui m’embarrassaient et cela alimentait un cercle peu vertueux qui bien sûr m’empêchait de me réaliser pleinement et de briller de ma belle lumière. Jusqu’à ce « Traite-toi chaque jour comme une déesse » qui peut sembler un peu naïf, mais qui a marqué un tournant dans ma manière de vivre avec moi-même. Il y a une grande différence entre comprendre le concept avec son esprit et l’incarner véritablement. C’est un chemin. Éveiller et honorer ma nature de déesse fut, à ce moment-là, une décision, un engagement, une promesse avec moi-même. Les choses sont parfois un peu plus simples qu’elles n’y paraissent et peuvent commencer ici et maintenant, au moment même où vous lisez ces lignes. Prête ?



Découvrez 3 clés pour reconnecter à votre déesse intérieure et mieux vous honorer.

Clé n° 1 : Choisissez consciemment de vous porter de l’attention dans la bienveillance au quotidien.

À travers mes expériences personnelles autant que professionnelles, j’ai observé combien, souvent, les femmes, chacune à leur manière, entretiennent des comportements parfois peu respectueux de leur personne : mauvaise hygiène de vie, jugements excessifs sur soi-même, ou encore difficulté à poser des limites claires et à s’écouter.

Essayez d’observer…

Vous êtes en train de vous juger ou vous êtes dure avec vous-même...?

Pouvez-vous envisagez d’être un peu indulgente avec vous, comme vous le feriez avec une amie que vous aimez beaucoup ? Laissez passer cette pensée, ce jugement et l’histoire qui va avec sans vous y identifier. Respirez profondément et souriez-vous avec bienveillance. Savoir se foutre la paix, c’est aussi ça se sentir une déesse !

Pour d’autres, cela passera par une difficulté à poser et respecter ses limites. Vous êtes épuisée mais vous vous forcez à faire quelque chose pour faire plaisir à quelqu’un ? Réfléchissez à comment mieux honorer vos limites au quotidien, elles sont une marque d’amour et d’estime de soi.

Demandez-vous…

Que pouvez-vous faire chaque jour pour vous aimer un peu plus et cultiver la bienveillance à votre égard ? Pouvez-vous essayer de vous connecter un peu plus à vous-même et d’écouter ce dont vous avez vraiment besoin ?

Clé n° 2 : Tournez votre attention sur les forces déjà disponibles en vous.

Quelles sont les parties de vous qui se sentent déjà éveillées, déjà puissantes, déjà connectées, déjà une déesse ? Valorisez ce qui est déjà. Donnez de l’attention, du temps, de l’amour à votre nature de déesse pour la nourrir, en prendre soin pour la faire grandir. Décidez de célébrer cette partie de vous, glorieuse, expressive, qui a toujours été là. Parfaite, comme elle est.

Clé n° 3: Éveillez votre capacité à vous assumer totalement et à être présente à vous-même.

Être une déesse ne veut pas dire être parfaite ! Renoncez à essayer d’incarner seulement les meilleurs côtés de vous : se montrer la plus gentille, la plus douce, avoir l’air d’être quelqu’un de très bien, ou d’être toujours forte... Tous ces masques que l’on porte pour avoir l’amour ou l’approbation des autres. Soyez vous ! Gardez en tête que vous pouvez échouer tout en étant une déesse, vous pouvez avoir des rondeurs tout en étant une déesse, vous pouvez être en colère, ou triste, tout en étant une déesse ! Être une déesse ne consiste pas non plus à se débarrasser de nos blessures, ou à prétendre qu’elles n’existent pas mais à faire face aux blessures, aux émotions, aux échecs… À savoir être présente à soi, s’aimer, se consoler, se soigner… Le monde a besoin de votre authenticité, de vos vulnérabilités, donnez-leur de l’espace pour sortir de cette contraction de devoir être d’une certaine manière ! Prenez votre place, pleurez, riez, soyez en colère, aimez… C’est un cadeau que vous vous ferez et que vous ferez aux autres. Parce vous êtes parfaite là maintenant, tout de suite et que le monde a besoin de vous voir comme vous êtes !

L’intégration de ces trois clés nous amène à vivre nos vies de femmes plus alignées avec notre nature de déesse. Les choses changent à partir de notre intérieur et se manifestent dans toutes les sphères de notre vie : notre vie amoureuse, sociale et professionnelle, comme dans notre sexualité, devenant ainsi plus authentiques en étant le reflet de notre vérité intérieure.

En résumé, pour être une déesse, n’ayez pas peur d’être vous-même et de briller de votre belle lumière !