Nombre total de pages vues

mardi 11 avril 2017

Vers la complétude de nos Êtres, avec une union de notre féminin et de notre masculin sacrés


Bien-aimés de l’Un, je vous salue, soyez les bienvenues, chères âmes, soyez accueillies, accueillies dans l’espace vibratoire des 12 Cristaux Maîtres d’An d’Orion, d’où je suis, pleinement accueillies dans cet espace sacré et consacré.

Je suis Christ’al Chaya, maître d’enseignement et de rigueur, un Melchisedech de la Fraternité Dorée d’Orion et je viens vers vous, humains de la Terre, pour vous accompagner dans ce processus d’ascension, dans ce besoin d’intégration mémorielle et cellulaire.



Chères âmes, le temps s’accélère et une fenêtre de changement de dimension est annoncée. Vous venez de traverser différentes initiations, qui vous ont amenées vers la fin de votre karma individuel et peu à peu, vous allez vers la complétude de vos Êtres, avec une union de votre féminin et de votre masculin sacrés. Cette complétude va permettre à vos réceptacles humains terrestres de recevoir votre Être solaire. Cet Être solaire qui s’incarne peu à peu, vous demande une ouverture du cœur, du Sacré Cœur. Il ne peut y avoir d’alignement s’il n’y a point cette ouverture du cœur, cet alignement dans le Sacré Cœur. Lorsque votre cœur s’ouvre, vous pouvez progressivement retrouver l’équilibre de la trinité sacrée : Amour, Lien d’amour, Amour éternel. Des vagues d’énergie à haute fréquence vont vous permettre de vous syntoniser à la respiration du cœur de la Source Première.

Chères âmes, cette trinité sacrée qui s’équilibre, s’harmonise à l’intérieur du cœur de chacune de vos cellules, vous permet tout simplement d’éduquer la part involutive contenue à l’intérieur du plan de construction de votre ADN. Cette part involutive, qui rejoint progressivement la part christique, apprend à s’incliner devant la force d’amour. La part involutive s’est créée par la distorsion du masculin et du féminin sacrés. En retrouvant l’équilibre, cette force involutive de dispersion peut reconnecter à cet attribut majeur qu’est l’empathie. L’empathie est une expression du Souffle Divin, un moyen de ressentir que l’autre est un autre vous-même.

Dans l’éducation involutive que vous avez reçue, l’empathie a été distorsionnée et cela a fait que vous avez renié votre part féminine. Dans ce plan d’éducation des systèmes de dispersion, l’empathie n’a servi aux exécutants reptiliens et dracos, qu’à une seule chose, capter, capter l’essence, les besoins que pouvaient éprouver les Êtres qu’ils voulaient asservir. Ils se sont donc servis de l’empathie pour jauger, juger, prendre le pouvoir. Lorsque ces exécutants ont dû vous capturer, vous ausculter, vous torturer, ils n’ont fait preuve d’aucune empathie. Ils se sont coupés de la vibration du cœur. Ils n’ont éprouvé aucune empathie et ils ont exécuté afin d’obtenir une élévation de grade au sein même de leur confédération sombre. Ils ont exécuté toutes sortes de méfaits, tout simplement pour être reconnus par leurs mentors, leurs supérieurs, leurs pairs, être reconnus dans leur puissance, être reconnus dans leurs possibilités de briller davantage que d’autres.

Aujourd’hui, les dissidents reptiliens n’éprouvent en réalité aucune empathie car ils ne connaissent pas la vibration sacrée du Cœur christique et ils ont très peur, très peur lorsqu’il s’agit de se présenter au troisième portail de rédemption de Rapa Nui, ils ont peur de mourir, ils ont peur de se laisser traverser par toutes les souffrances qu’ils ont infligées à leurs victimes, ils ont peur de ressentir ces éléments de souffrances en eux. Il est vrai que s’ils ne supportent pas cette souffrance, ils ressentent à ce moment-là, la sensation de mort physique. Ils doivent apprendre à ne pas résister. Comme vous aussi, vous portez ces empreintes involutives en vous, vous devrez apprendre à ne pas vouloir résister contre les forces involutives, mais simplement à vous laisser traverser par les parts les plus obscures et lorsque vous vous laisserez traverser sans vous agripper à aucune émotion vive, vous ressentirez cet espace de plénitude du cœur, du Sacré Cœur et vous trouverez ainsi la voie de la maîtrise, la voie de l’alignement à la Conscience unitaire du Sacré Cœur.

C’est seulement quand vous serez alignés à la conscience de ce Cœur d’amour, que vous saurez lâcher prise et vivre comme si vous étiez déjà morts, que vous trouverez l’alignement de vos sept étoiles. A ce moment-là, se formera à l’intérieur de vous, l’union mystique et sacrée du féminin et du masculin, éveillant ainsi votre kundalini. Cette kundalini est le réceptacle de l’amour, de la connaissance d’amour, du lien d’amour qui est la propagation de la connaissance et du devoir d’amour, qui est de servir l’unité des mondes. Cette kundalini sacrée devient-elle un sceptre, un bâton de pouvoir, une épée Melchisedech. Le sceptre de connaissance ne se brandit pas. Il n’y a pas  de pouvoir à prendre sur l’autre. Il s’agit, en fait, de devenir maître de soi-même, maître de ses propres ombres, de ses propres limitations. Seul un Être qui a atteint la maîtrise connaît le pouvoir de la connaissance d’amour. Ce pouvoir est de rayonner la totale lumière, une lumière christique qui alchimise, qui ouvre la voie sacrée de la rédemption, de la solarisation et qui fait prendre conscience aux belligérants avides de pouvoir qu’en réalité, eux aussi, sont au service de la Source Première.

Finalement le rayonnement de cette connaissance d’amour leur rappelle qui ils sont véritablement et ce n’est pas parce qu’ils ont choisi la séparation d’avec la Source, qu’ils en sont réellement séparés. Par leur acte belliqueux, ils n’ont fait que vous révéler en tant que Christ Rédempteur. Ce sceptre contenu à l’intérieur même de votre anatomie énergétique, irradie cette lumière d’amour, cette vibration unique. Lorsque cette lumière s’intensifie parce que vous êtes manifestation vivante et vibrante de votre divine Présence Je Suis, alors tous ceux qui s’opposent au Principe universel d’amour finissent par s’incliner, finissent par demander la rédemption. Peu à peu, les grands monarques qui ont soutenu les forces de dispersion, commencent à se demander s’il est nécessaire de poursuivre dans leur illusion, la séparation. Certains sont aveuglés par leur orgueil et pensent qu’il faille aller jusqu’au bout de leurs idéaux. D’autres, cependant, pensent qu’il est encore temps, temps de rejoindre cette unité d’amour, temps de rejoindre les unités christiques des mondes confédérés libres.

Alors chères âmes, chers lecteurs, demeurez calmes, sereins, soyez confiants au plan d’évolution auquel vous avez participé depuis maintenant plusieurs siècles. Vous avez quitté vos étoiles d’appartenance, pour enrichir les univers et permettre à votre Être solaire de créer cette unité du « Germe Un » à partir de cet héritage métissé.

Soyez remerciées, chères âmes, pour ce que vous êtes, remerciées d’être incarnées en ces temps actuels. Peu à peu, vous allez prendre conscience de l’alliance nouvelle, de ce temps de réconciliation entre le féminin et le masculin sacrés. Soyez honorées par la présence de vos Êtres solaires, permettez-leur de vous accompagner, de s’unifier avec votre Être incarné.

Soyez remerciées, chères âmes, pleinement remerciées et accompagnées dans votre processus d’ascension.



OM SHANTI CHAYA

Pour étudier les lettres de Christ’al Chaya / http://www.christalchaya.com/aiuyzerhc.html

mercredi 5 avril 2017

La femme sera entendue dans le nouveau millénaire



Rien ne peut vous arrêter maintenant, absolument rien. Oh ! Si nous pouvions vous montrer combien nous avons attendu ce magnifique moment. Oh ! Puissiez-vous en voir la rareté et donc la valeur. Oh ! Puissiez-vous vous réjouir comme nous en ce moment précis. Ceci a été prédit une certaine nuit au milieu de l’été, pas par un homme de ce monde, mais du monde spirituel, assis ouvertement et parlant de la victoire des femmes. Que ce moment serait un commencement magnifique et un événement, bien que de petite participation quant au nombre réel. Et qu'à partir de ce point, mes chères, chères amies, rien ne pourra jamais plus arrêter la douce voix de l'esprit. Rien! Exprimez, exprimez mes chères âmes vos merveilleuses vérités à partir de maintenant, sans peur. Qui est là pour vous contraindre au silence ? Je vous dis que Dieu Elle-même ne le permettrait pas.



Quand je fréquentais les salles de la terre, jouissant d’une certaine estime et d’une certaine notoriété, tellement que le Royal Albert Hall offrait rarement des sièges libres aux représentations. Même alors, je recevais des menaces, je recevais de la correspondance venant de hauts vicaires de l'église d'Angleterre qui me conseillaient de rester silencieuse. Eh ! Oui, je parle de menaces qui étaient, disons, de nature sérieuse, mes chères. Du genre qui dit, « Si vous blasphémez encore autant, nous devrons vous considérer comme la plus sérieuse ennemie du Christ que nous connaissons, et donc libérer des forces contre vous pour vous éliminer ».

Que faisais-je donc? Je ne faisais que dire la vérité telle que le seigneur de la Lumière la mettait dans mon esprit pour la relater. Je ne voyais que les chères, chères âmes qui témoignaient avec moi pour donner leurs nouvelles et leurs annonces à leurs bien-aimés sur le plan terrestre. Et volontiers, plus que disposée j'ai transmis ces messages, et je contemplais l'amour émaner des auras des récipiendaires, comme je l'ai vu ici ce soir.

Mais je vous le dis, mes chères, notez cet événement, notez-le bien. Je dis qu'il amorce un cycle pendant lequel rien ne pourra plus arrêter le flot de vérité qui sort de la bouche de chaque femme vers le monde. Ne craignez pas la désapprobation de vos aimés. Car bien qu'ils l’expriment peut-être, ce sera sans effet. En d'autres mots, bien qu'ils puissent vous dire, « Je ne te crois pas », ou « tu sais que tu es assez folle », ou « pourquoi dis-tu cela » ou « tu inventes », ou peu importe l'excuse, en vérité vous ressentirez là une impulsion, une impulsion de ne pas vous arrêter. Et c'est une impulsion mise là par la Divine Mère elle-même. Elle ne sera plus silencieuse nulle part, et certainement pas à travers une de ses filles. Ne voyez-vous pas le niveau s'élever, alors que je vous parle ? Je suis ici pour l'annoncer, et me trouve si privilégiée de le faire. 

Mes chères âmes, ne vous méprenez pas. Ceci n'est pas une guerre, encore moins une bataille, contre les hommes, le ciel nous en garde. N'avons-nous pas eu assez de batailles ? C'est, au contraire, la libération des hommes. Car enfin leurs femmes peuvent leur dire la vérité sur eux-mêmes. Et je vous implore, mes braves, de ne faire que cela. 

Une après l'autre, vos langues se délieront. Une après l'autre, vous découvrirez une bravoure que vous n'aviez pas avant. L'une après l'autre, vous parlerez de ces belles, belles vérités que vous avez toujours sues au tréfonds de votre âme, vous serez seulement surprises de votre propre audace. Je ne peux attendre! Je ne peux attendre, mes chères! Je regarderai chacune d'entre vous. Exprimez-les, et exprimez-les clairement. Faites particulièrement confiance à votre nature de femme, que ce que vous direz soit inspiré par l'amour. Car de quoi d'autre en définitive êtes-vous faites ? 

Oh! Vous ne savez pas combien j'ai attendu pour venir et vous parler ainsi. Mais je ne pouvais le faire avant que n’arrive le moment approprié. Je vous le dis, je me sens comme Cendrillon ce soir. Et il n'y aura pas de rappel de minuit pour moi. (rires). Oh! Non, pas pour moi, et pas pour vous non plus. Au contraire le bal est reparti. Dansons. Dansons tous dans cette merveilleuse salle de bal qu'est la vie. 

Un événement de cette importance n'a pas eu lieu depuis des milliers d'années. Il commence mais n'a pas de fin. Et voyez comme vous le diraient de grands hindous, les manvantaras sont des ères importantes qui reviennent et reviennent au-delà des jugements humains. Alors avant que cette chose ait une fin, et cela ne devrait pas, vous serez toutes, dirons-nous, élevées dans la lumière et libres. Vous n'aurez plus à vous inquiéter de revenir dans une cellule de prison. 

Un des phénomènes les plus intéressants de toute cette affaire sera sans doute l'absence de peur avec laquelle vous le ferez. Je vous avertis. En d'autres mots, si hier ou l'année dernière vous avez peut-être ressenti « Oh ! J'aimerais dire ceci mais je n'ose pas vraiment, qu'en pensera-t-il ? Me quittera-t-il ? » Soudain cela n'aura plus d'importance. Aucune importance. Et c'est ce peu d'importance qui imprimera de la magie à votre audace. Ne voyez-vous pas ? La peur n'inspirera plus vos propos. Ils seront inspirés par l'essentiel c.-à-d. ce qui compte. Vous ne pouvez l'empêcher ni l'arrêter. Et même les plus timides d'entre vous qui préfèrent rester derrière, dirions-nous, et qui pensent « Oh ! je vais regarder mes sœurs agir. Je ne peux m'imaginer le faire, pas avec mon ogre de mari ». Bien, il n'y a pas d'urgence. Vous avez l'éternité. 

Mais je vous fais une prédiction, que le jour viendra où chacune des femmes ici, et chacune des femmes que vous avez connues et que vous connaîtrez, s'exprimeront et leurs voix seront immédiatement reconnues dans leur ensemble comme la voix de la révélation. C'était ainsi avant et ce sera ainsi à nouveau. Bien que si distant dans la mémoire de l'humanité que personne ne s'en souvient. Si distant que je sais que ces pensées et ces mots paraissent étranges, comme un langage que vous ne comprenez pas. Quoi qu'il en soit, le temps le prouvera. Le temps, ce grand guérisseur, me donnera raison. 

Vous avez besoin de parler à votre mère. Appelez votre mère. Votre Divine Mère. Priez-La :

Oh! L’unique douce et bienveillante
Divine Mère qui lit mon cœur 
Ouvre mes yeux et mon esprit afin que je voie que nous sommes une depuis le début 
Que ton amour divin guérisse à travers mes mains 
Et donne-moi, Ô! Mère, 
Ta douceur pour pouvoir être avec les troupes angéliques 
Oh! Viens, oh! Viens, oh! Viens douce Mère 
Que là où je sois, tu sois aussi 
Et inonde ma maison et mon aura 
De ton plus précieux rayon. 
Amen


Trouvez intuitivement vos propres prières, mes chères, ne le ferez-vous pas ? Parlez à votre douce, douce Mère. Invitez-la dans vos jolis temples, car pendant que vous vous brossez les cheveux, c'est Elle qui brosse vos cheveux, comme votre mère le fit peut-être pour vous lorsque vous étiez petites. Oh! Abandonnez-vous à Sa douceur car c'est la vôtre, peu importe dans quelle mesure vous la vivez. Il n'en est point d'autres!



(Ici Estelle livre des messages à l'audience. Elle ne s'adresse à personne en particulier, mais elle le fait de cette manière : « Si le soulier te convient, porte-le ».)

Il y en a une de vous ici qui se sent terriblement privée de tout droit, elle sent que le tapis se dérobe sous ses pieds, et ne sait plus comment procéder. Elle se sent comme si elle pataugeait, nageant sur place. Douce amie, cela (l'épreuve) augmente pourtant vos forces. Un radeau de sauvetage est en approche. 

Il y en a une autre ici qui sent qu’elle est sur le point de commettre une grave erreur parce qu'elle ne peut arrêter les changements. Je dis plongez dedans, ma chère, entrez dedans, car c'est vous-même qui l’avez crée. Maintenant rembobinez et regardez votre propre film, et apprenez de vos erreurs. 

Il y en a une autre ici qui aime un homme qui ne peut l'aimer avec la même réciprocité, mais elle ne peut arrêter cet amour pas plus qu'elle ne peut arrêter de boire l'eau qui apporte la vie à son corps. Buvez ma chère, buvez, vous buvez à la fontaine de l'amour. Qu'y a-t-il de mal à cela ? 

Il y en a une autre ici qui a peur de ne pas être assez spirituelle, bien qu'elle veuille l'être et le recherche. Elle se surprend à se regarder dans le miroir un peu trop souvent et à faire du shopping (rires), un peu trop fréquemment. Vous, ma chère, avez passé un peu trop de vies antérieures dans un couvent. Allez-y et faites du shopping. C'est un équilibre que vous devez trouver. Je dis, allez-y, réalisez-le. 

Il y en a une ici qui a été grandement incomprise par ceux qu'elle aime tendrement. Elle a été accusée. Elle a dit ceci et cela et autre chose. Cela ne vient pas d'eux, ma chère, cela provient de vous. Cherchez-en la source à l'intérieur de vous-même, et vous serez en paix. Ils sont seulement les acteurs de votre scénario ou pièce de théâtre personnelle. 

Il y en a une autre ici qui pense qu'elle s'en tire bien du point de vue terrestre et qui semble bien s'en tirer même au sens spirituel; cependant elle est consciente que quelque chose lui manque. Je confirme. Qu'est-ce que c'est? Cela s'appelle la dévotion. Vous n'êtes pas amoureuse de la divinité. Vous n'êtes pas en amour avec Dieu. Vous connaissez seulement Dieu et parlez de Lui, mais vous ne Lui avez pas permis de pénétrer votre cœur au point que lorsque vous y pensez les yeux se remplissent de larmes et vous vous précipitez à la recherche du premier autel où vous agenouiller. Cette chose qui ne peut être guérie, ma chère, a quelque chose à voir avec l'amour du divin. 

Il y en a une autre ici qui sent que tout va bien dans son monde et qui reste assise avec contentement. Eh ! bien, à elle j'ai peu de chose à dire. 

Il y en a une autre ici qui se demande quand, Ô! Quand ? Ô ! Quand viendra donc ce magnifique étranger ? Continue à te demander, ma chère, car c'est ton aimant et il est plus proche que tu ne penses. 

Il y en a une autre ici qui est allée d'une aventure amoureuse à l'autre, comme d'une mauvaise ville à une autre. Elle se demande quand elle rencontrera le merveilleux empire. Peut-être est-il temps d'arrêter de chercher. Peut-être est-il temps de cesser de voyager, au moins pour un temps, et de rechercher son propre cœur, son propre chez-soi et le rendre extrêmement confortable, peu importe où qu'il soit. Et notez à quel point vous aimantez cela en vous, à vrai dire, vous y vivez déjà. 

Et il y en une autre ici qui pense que personne ne la comprend, que personne ne l'a jamais vraiment comprise. Toutefois c'est à elle de se comprendre elle-même, et quand elle le fera, quand elle aura effectivement compris, il ne sera plus important que les autres la comprennent ou pas. Les autres n’auront qu’à accepter ce qu’elle comprend, qu’ils la comprennent ou pas ; c’est ce qu’ils auront. 

Et il y a encore une autre ici, qui ne peut percer son vernis de politesse enveloppante. Oh! Elle est si correcte. Oh! Elle ne marchera sur les pieds de personne. Elle fera tout ce qu'il faut nonobstant ce qu'elle ressent. Et elle est à la recherche d’une haute réalisation spirituelle. Rien de mauvais là-dedans, sauf qu'elle devra peut-être investiguer et intégrer cette caractéristique de la nature qui est très prompte à casser la branche, à secouer la terre, à causer un orage, à faire tout ce qui est nécessaire pour permettre l'évolution. 

Et il y en a encore une ici pour qui la peur est une constante compagne. C'est une paralysie aussi réelle que si elle était en fauteuil roulant. Il faut y faire face ma chère. Elle dit seulement : « Je ne sais pas de quoi. J'ai peur de l'inconnu ». Je réponds, ce n'est qu'une forêt dans laquelle vous ne vous êtes pas encore aventurée profondément et le chemin pour y parvenir est unique, son point de départ s'appelle la méditation. 

Et il y en a une autre encore ici qui s'imagine être assez spirituelle. Elle l'est aussi. Elle l'est. Et pourtant, elle craint au fond d'elle-même, profondément, ne pas être aussi avancée, autant qu'elle pense l'être. Je dis, corrigez cela. Vous êtes ce que vous êtes, acceptez votre couronne et cessez toute fausse modestie. Soyez la reine que vous êtes. Miroir, miroir sur le mur, dis-moi qui est la plus juste de toutes? Vous l'êtes sans conteste. Ne pouvez-vous l'accepter ? C'est ainsi. Laissez la Divine Mère vous dire à l'oreille sa vérité : vous êtes, vous êtes, vous êtes ... la reine du bal. Maintenant jouez votre rôle, ma chère et n'éprouvez aucune honte à cela. N'est-ce pas notre destinée à toutes ? 

Que Dieu vous bénisse mes chères âmes, hommes et femmes. Appréciez cette libération que vous poursuivez. Vraiment, participez-y et sachez que ceux qui vous observent d'un point de vue avantageux vous connaissent toutes et aussi chacune d'entre vous. Même les cheveux sur votre tête sont comptés. Cela a été une grande joie et un réel plaisir pour moi de vous parler ce soir, et à partir de maintenant ouvrez vos bouches, déliez vos langues et parlez, chantez, criez, réjouissez-vous. Rien ne peut vous arrêter. Je vous aime toutes. 



Transmis par transe médiumnique le 31 juillet 1998

par Estelle Roberts, voir son autobiographie : Fifty Years a Medium

dimanche 2 avril 2017

LA FEMME EXISTE AVANT LA MERE


Chaque fois que deux personnes se rencontrent, un monde nouveau est créé. Rien que par leur rencontre, un nouveau phénomène voit le jour - un phénomène qui n'existait pas auparavant, qui n'avait jamais existé. Et par ce phénomène nouveau, les personnes sont toutes deux changées et transformées.

Sans relation, vous êtes une chose ; sitôt en relation, vous en devenez une autre. Quelque chose de nouveau est apparu. Lorsqu'une femme devient amoureuse, elle n'est plus la même femme. Lorsqu'un homme devient père, il n'est plus le même homme.



Un enfant vient au monde, mais nous perdons complètement de vue un point : au moment où naît l'enfant, naît également la mère. Celle-ci n'existait pas avant. La femme existait, mais la mère n'avait jamais existé. Et une mère est quelque chose d'absolument nouveau. La relation est crée par vous et ensuite, à son tour, la relation vous crée.

Deux personnes qui se rencontrent, ce sont deux mondes qui se rencontrent. La chose n'est pas simple, mais au contraire très complexe, la plus complexe qui soit. Chaque personne est un monde en elle-même : un mystère complexe, avec un lointain passé et un futur éternel.

Au départ de la relation, seules les périphéries se rencontrent. Mais si la relation croît en intimité, devient plus proche, devient plus profonde, alors peu à peu, les centres commencent à se rejoindre. Lorsque les centres se rejoignent, c'est ce qu'on appelle l'amour. Lorsque les périphéries se rencontrent, cela s'appelle faire connaissance. Vous prenez contact avec l'autre, de l'extérieur, juste à partir du bord : vous faîtes alors connaissance. Fréquemment, vous vous mettez à appeler votre rencontre amour. Vous êtes alors dans l'erreur. Faire connaissance n'est pas aimer.

L'amour est chose très rare. Rencontrer quelqu'un en son centre, c'est passer soi-même par une révolution, car si vous voulez rencontrer quelqu'un en son centre, il vous faudra lui permettre d'arriver, lui aussi à votre centre. Il vous faudra devenir vulnérable, absolument vulnérable, ouvert. C'est risqué. Laisser arriver quelqu'un à votre centre est risqué, dangereux, car vous ne savez pas ce qu'il va vous faire. Et une fois tous vos secrets connus, une fois votre intimité dévoilée, une fois que vous êtes complètement exposée, que fera-t-il ? Vous ne le savez pas. Et la peur est là. C'est pourquoi nous nous ouvrons jamais.

Une simple rencontre, et nous pensons que l'amour est arrivé. Les périphéries se touchent et nous croyons que nous sommes rencontrés. Vous n'êtes pas votre périphérie. En réalité, la périphérie est la frontière où vous finissez, c'est la palissade qui vous entoure. Ce n'est pas vous ! La périphérie est le lieu où vous finissez et où commence le monde. Même des maris et des femmes qui auraient vécu ensemble depuis de nombreuses années peuvent être des étrangers, ils ne se connaissent pas l'un l'autre. Et plus longtemps vous vivez avec quelqu'un, plus vous oubliez complètement que vos centres sont restés inconnus.

La première chose à comprendre est donc : ne confondez pas relation, couple et amour. Même si vous faites l'amour, même si vous avez une relation sexuelle, le sexe est, lui aussi, à la périphérie. A moins que les centres se rencontrent, le sexe n'est que la rencontre de deux corps. Et la rencontre de deux corps n'est pas votre rencontre. Le sexe, lui aussi, reste une relation superficielle - physique, corporelle, mais toujours superficielle. Mais vous ne pouvez permettre à quelqu'un de pénétrer jusqu'en votre centre que si vous n'avez pas peur, que si vous n'avez aucune crainte.


Aussi, je vous dis qu'il y a deux sortes d'existence. L'une est dirigée par la peur, l'autre par l'amour. Vivre dans la peur ne pourra jamais vous permettre une relation profonde. Vous restez craintif et vous ne pouvez laisser faire l'autre : vous ne pouvez lui permettre d'entrer en vous vraiment jusqu'à votre cœur. Vous tolérez l'autre jusqu'à un certain point, et puis c'est le mur et tout s'arrête.


Celui dont la vie est tournée vers l'amour est l'être religieux et spirituel. Etre tourné vers l'amour veut dire : ne pas avoir peur de l'avenir, ne pas avoir peur du résultat ni des conséquences : vivre ici et maintenant. (…)



Extrait de : Mon chemin, le chemin des nuages blancs par Osho - EDITIONS DU GANGE 

samedi 1 avril 2017

Sur le chemin de l’Union



La méthode reconnective nous propose une VISION sur ce chemin de l’UNION, elle nous convie à reconnaître (conscience), à aimer (cœur)  et réintégrer (hara) tout ce qui nous coupe de notre totalité.  Cette méthode n’exclut ni  ne rejette  rien, elle englobe tout, elle prend tout ce que nous sommes sans jugement ni conditions. Chaque fragment réintégré devient ainsi un don de conscience et d’amour qui augmente notre propre unité intérieure. 
La méthode, par sa mise en action, devient un moyen intime d’expression du couple co/créateur. Les deux énergies concourent ensemble à la ré-création proposée par la méthode. La navigation intuitive proposée par la méthode se déploie par le relais de la structure des grilles d’ajustements vibratoires. L’intuition du féminin parcour les champs des possibles imaginés et proposés par la structure du masculin.  Les grilles deviennent ainsi de véritables cartes de navigation dans l’océan des potentiels du féminin. Le masculin n’exprime alors que « l’envie » la plus juste du féminin dans son désir de création. Dans ce cycle le masculin met en ordre et donne sens au « matériel intuitif », il se détermine ainsi par de nouveaux choix (la voix, la parole, le verbe, le geste) et essaye d’apporter la réponse la plus juste à la requête de manifestation de sa composante féminine.
Dans ce processus, le Masculin utilise son pôle (yin) de réception pour disposer du test intuitif et ressentir les effets de ses commandes. Il utilise son pôle (yang) d’émission pour émettre une intention de création.  La méthode devient un jeu de création dans lequel masculin et féminin coopèrent afin de grandir à une nouvelle expression de SOI dans la forme.
Chaque question ou  intention du masculin s’accompagne toujours d’un ressenti qui assure ainsi la guidance et une bonne navigation dans les grilles d’ajustement proposées par la méthode. En fonction des ressentis transmis par sa composante féminine, le masculin module et procède ou pas à des ajustements en interrogeant de nouveau intuitivement son propre féminin. Chaque séance, opérée seul ou à plusieurs participants, devient une nouvelle création, un don à la vie,  grâce auxquels le couple de chacun s’est exprimé, mais a aussi grandi dans l’union.

Masculin / Féminin dans leur rôle originel

Le Masculin pressent, devine, imagine avec la VISION (dans la notion de pressentir quelques choses que nous avons déjà réalisé, le Masculin PRESSENT et IMAGINE les plans dans la forme). Le Masculin essaye toujours de répondre aux inspirations de sa source Féminine et utilise son élan créatif pour mettre en œuvre tous les moyens de manifestation. Il utilise la Vision pour répondre à la requête de son Féminin afin de concevoir une manifestation qui  révèle au mieux la beauté de la source dans la forme. Le Féminin ressent, il retourne le ressenti intuitif et  le reflet de la vision du Masculin. Le Féminin en tant que source de l’Amour et porteuse de forme, connaît les lois naturelles de la procréation, elle assure ainsi au Masculin par le relais du ressentis une parfaite guidance quant à la nature de ses productions. Il n’y a jamais de chaos lorsque Féminin et Masculin marchent main dans la main. Le Masculin s’extériorise dans l’action et le Féminin dans la réaction. Le Masculin s’intériorise dans le ressenti et le Féminin dans le senti. L’action du Masculin est centrifuge, elle se détache du centre d’UNION pour prendre conscience de son action par le relais des ressentis. L’action du Féminin est centripète et rétroactive, elle est le produit de la réaction à l’information du Masculin; elle produit la forme afin de refléter au mieux  l’action du Masculin.  Le Féminin est la coupe, le creuset alchimique dans lequel la forme naît. Le Masculin informe la coupe, l’ensemence et y concentre le UN (IN-FORME).


Le Masculin pressent par son pôle YIN, il se met en action par son pôle Masculin et EMET (AIME et EST - AIMER et PRESENCE) sa requête au plan de Manifestation dans lequel il s’incarne (Le Féminin). Le Masculin part en quête d’information, il est alors le chevalier, le porteur de l’étendard (signature du SOI), le porteur de lumière; il part en quête d’informations pour la réalisation de sa VISION. Pour s’assurer de la réalisation de sa VISION, le Masculin s’ancre profondément dans le plan de manifestation qu’il informe, cet enracinement n’a lieu que par la guérison de sa propre séparation avec son propre Féminin. C’est par la guérison de cette séparation qu’il peut véritablement agir sur la structure de manifestation dans laquelle il s’est extériorisé. L’ancrage du Masculin n’a lieu que lorsque le Masculin a reconnu sa propre polarité Féminine et qu’il fait le choix d’aller guérir la séparation. Par cet enracinement le Masculin devient le pilier de fréquence qui relaie l’information du centre galactique et informe le champ unifié dans lequel il s’est ancré. Le Masculin devient une antenne, il ensemence le champ unifié de codes et symboles qui viennent révéler les potentiels latents de la matrice Féminine dans lequel il s’est enraciné. L’ancrage du Masculin et la renaissance à une nouvelle énergie Masculine  est pour moi, la première étape fondamentale dans le chemin de l’UNION. La seconde nous le verrons dans les chapitres suivants est l’Ascension de la Déesse ou le retour du Féminin sacré. Cette seconde étape restaure complètement le couple Co/créateur en chacun et permet au Féminin de se donner inconditionnellement à la VISION du Masculin. 


L’Ascension de la Déesse
L’Ascension signe le retour du Féminin sacré. Ainsi la quête du nouveau Masculin est d’accompagner le Féminin sur le chemin de la conscience. Le GRAAL se joue à deux, dans un couple restauré qui va grandir dans les expériences ressenties dans le CŒUR. Le Masculin Amour de la Source en quête de la Source de l’Amour. Mais le GRAAL sonne également le rappel de toutes nos autres quêtes multidimensionnelles dans la densité. Le GRAAL se joue dans toute notre multidimension, le GRAAL est la mission du SOI. En cela le processus ascensionnel est avant tout un processus collectif qui est détaillé dans un des chapitres suivants. D’une certaine façon nos autres SOIs apportent leur contribution énergétique (plutôt yang) et vont permettre l’équilibrage dans notre matrice de manifestation de l’ouverture du CŒUR (yin). Sans nos autres SOIs nous ne disposerions pas d’une énergie Masculine suffisamment puissante pour réaliser l’ouverture du CŒUR terrestre, rester ancrés et conserver notre intégrité. D’une certaine façon, notre multidimension se réduit et converge vers nous afin d’augmenter notre force de concentration en un seul point dans la trame de l’espace-temps.  Cette quête du Féminin  sacré est bien sur  la reconquête de l’Amour inconditionnel, et nombreuses sont nos extensions à vouloir y participer et retrouver ainsi ce contact avec la source. Le Masculin apporte l’axe et soutient le Féminin vers son propre retour à la conscience. C’est l’époque où nous ressentons une nouvelle posture qui réaligne tout le système cranio-sacré. L’axe énergétique du Masculin remonte désormais et apporte un nouveau tonus postural.



 Le Masculin par sa présence continue, informe et soutient la matrice Féminine, le processus même de guérison devient une simple PRESENCE à tout ce qui EST. Pendant cette initiation et ce périple amoureux, le Féminin guérit de ses blessures, en ce sens c’est l’ÂME qui guérit et retrouve peu à peu sa vraie dimension de pur AMOUR. Le Féminin demande souvent pardon au Masculin pour avoir oublié qu’il était l’AMOUR et pour sa contribution à la séparation. A chaque PARDON le Féminin guérit un aspect de lui-même et reçoit un nouveau DON de conscience.

Le Féminin s’ouvre ainsi au «OUI inconditionnel» et s’offre au choix du Masculin. D’ouverture de CŒUR en ouverture de CŒUR la moindre parcelle de non amour est guérie. Il s’agit d’une période de grande «détoxication « de nos champs d’énergie et d’ouverture à notre réceptivité. Le rôle du Masculin par son désir ardent de vie,  invite le Féminin dans des aventures et des défis afin de grandir à chaque fois à une nouvelle dimension de l’AMOUR. Le Masculin marque le chemin, donne SENS, prête son AXE, protège l’intégrité du Féminin dans cette quête de la source de l’Amour.

La danse du Masculin et Féminin s’étend ainsi à toute la multidimension. De nombreuses extensions viennent alors fusionner avec la personne pendant cette ascension.

Désormais le couple Féminin/Masculin devient de plus en plus efficace, le Masculin informe, le Féminin incarne .....

La Méthode reconnective sur le chemin de l’UNION

Ceci est un extrait du livre : EXTRAIT LIVRE de SOI vers SOI : "Vision" 

Tome  I – II - III  

mercredi 29 mars 2017

Jamais l’un sans l’autre : Masculin Divin, Féminin Sacré




Je suis Diane Bellego. Je suis l’enfant unique d’un couple ‘dysfonctionnel’, avec des parents qui passaient leur vie à se déchirer…/… Je pressentais qu’il y avait de l’amour entre eux – amour juste ‘impossible à partager’, je me mettais tour à tour à la place de l’un et de l’autre, et me suis construite en me disant : « Mais comment les deux peuvent-ils avoir tort et raison à la fois ? Et comment réconcilier cela ? »

Le masculin divin et le féminin sacré tendent à se dénaturer quand ils s’expriment dans la dualité : c’est l’expérimentation… et tant qu’on n’a pas réconcilié l’un et l’autre, alors on perpétue le monde de la séparation, le monde de la dualité. Il est important de restaurer le féminin sacré. Au féminin sacré j’associe la Déesse, la Nature, la Beauté, la Grâce, l’Amour. Et si l’on cherche à la dominer sans la respecter… la nature se manifeste par exemple avec des évènements comme Fukushima.



J’entends « masculin-féminin » comme deux principes universels et complémentaires, et cela n’a rien à voir avec « virilité et féminité » qui, pour moi, sont des dénaturations, des caricatures. Au quotidien, nous opposons et nous séparons fréquemment toutes les tonalités du masculin et du féminin : ciel et terre, sujet-objet, spiritualité-sexualité, onde et particule, tangible et subtil, dedans-dehors, être et faire, etc… et homme-femme.

Je précise donc que je ne parlerai pas du masculin des hommes et du féminin des femmes, mais de l’un et l’autre… destinés à s’unir, en chaque être que nous sommes : et plus je vais être complet(e), plus je vais générer une réalité en moi et autour de moi qui portera cette union, cette complétude.

Revenons sur cette opposition qui crée et définit autant notre monde intérieur qu’extérieur : par exemple, c’est parce que l’on croit (les croyances !), individuellement et collectivement, que dedans-dehors sont des énergies séparées, que l’on se retrouve dans des situations où l’on est adorable en société mais infernal à la maison, où on a Hitler qui adore ses chiens tout en commanditant des génocides, etc… et puis on va aussi jeter ses papiers de bonbons hors de la voiture comme on se débarrasse collectivement de nos déchets nucléaires chez le voisin ! Or peu à peu, avec la ‘mondialisation’ (au sens d’une vision globale), je vois que la pollution est partout et revient dans ma vie : ce que l’on fait à autrui, on se le fait à soi. Et ce n’est pas un concept intellectuel !

Le changement de conscience auquel on aspire tous : sortir de l’illusion qu’on est séparé (séparé de dieu, de la guidance, de etc…) et cesser de croire qu’il nous manque quelque chose à l’intérieur (un quelque chose ‘extérieur’ qu’on va essayer d’obtenir de l’extérieur par tous les moyens, dont séduction, manipulation, force… ou tout autre jeu de pouvoir). Comme on est par ailleurs dans une accélération de l’évolution planétaire, il est temps en cette fin de cycle de s’unir en Soi. C’est l’objectif de chacun d’entre nous.
…/…

Revenons sur la double polarisation : inspirer-expirer, émettre-recevoir… cela existe à la même mesure jusqu’au fond de chaque cellule, que l’on soit homme ou femme avec un sexe émetteur ou un sexe récepteur (un homme étant polarisé masculin sur l’extérieur et féminin sur l’intérieur, et inversement pour une femme) …/… De ce fait, monter aux arbres ne fait pas d’une petite-fille un garçon manqué, mais fait d’elle une femme complète.

« On est fait des deux, à la même mesure » signifie en terme de blessure, que le masculin est blessé à la même mesure que le féminin, et que l’un est à restaurer tout autant que l’autre. NB : patriarcat ou matriarcat, nul intérêt de se demander si une émasculation est pire ou moindre qu’une excision, car là on est dans l’extrémisme, dans l’extrême dénaturation, et dans l’aberration de l’un comme de l’autre.

Est-ce que certains d’entre vous connaissent Mère Meera ?
C’est un Maître Indien qui vit en Allemagne. Elle est petite, fine voire frêle et porte un sari – un sari qui rendrait féminin un caillou ! (sourire) – Extérieurement, elle est pur féminin et quand on plonge dans ses yeux on comprend qu’elle a fusionné force et compassion, avec ce masculin qui lui donne  l’axe.

Si on s’est construit avec l’empathie cela veut dire, par exemple, qu’à la même mesure on doit apprendre à ajuster (soit à installer la juste distance). Si on est dans l’accueil, il doit s’accompagner de dignité pour l’équilibre (sinon l’être est mis en pâture : le cliché extrême, avec une femme, sera par exemple les photos dénudées où elle s’expose…).

J’avais envie, pour cette conférence à Lyon, de parler davantage du Masculin Divin car au fil de ma pratique je me suis rendue compte que les femmes récupéraient le Féminin Sacré : un détournement, une forme plus ou moins subtile de féminisme, de revanche… voire de vengeance sur l’homme ! Or, mettre du ‘féminin sacré’ à toutes les sauces… cela finit par ne plus rien avoir de sacré. Aussi, le Féminin Sacré est un amour total : exclure l’autre aspect, rejeter le masculin, c’est sortir de l’Amour (soit de l’amour inconditionnel). Je suis au cœur de cette mise en pratique, et c’est un apprentissage pour tout le monde. Par exemple, j’ai proposé l’an passé – lors d’un Festival – une conférence, et un atelier ouvert à tout le monde.

Mon compagnon était présent d’autant qu’il m’aidait aux préparatifs et à l’organisation. Une dame, notamment, m’a témoigné que sa présence la dérangeait trop : il est vrai qu’il me fallait la rassurer, toutefois ce qu’il faut vraiment en comprendre, c’est que ce n’est pas son féminin qui s’exprime à ce moment-là, mais son masculin en colère !

Voyons maintenant ce qui se joue à l’intérieur :
Lorsque les femmes – attention, mesdames, je vous ‘secoue’ car ce n’est pas simple d’être homme, encore moins homme sur un chemin de conscience ! Donc, lorsque les femmes sont dans une revanche, un rejet : c’est d’une part qu’elles confondent l’homme et le masculin, et d’autre part elles sont manipulées par leur masculin.

Voici pour ma part, comment je me suis rendu compte de ces fonctionnements ? Je me suis construite en installant un masculin fort, car dans mon histoire ‘il fallait que j’assure’. Un masculin plutôt Chevalier, qui prenait soin des autres, protecteur, prévenant, respectant l’intégrité des autres… mais j’avais en moi, une sensibilité parfois exacerbée (devenant sensiblerie) que je cachais en maints circonstances. « Comment est-ce possible d’avoir un masculin si ‘chouette’ ? …mais en déséquilibre car je n’ose pas être plus en contact avec ma sensibilité. » J’ai donc observé que mon masculin protégeait le féminin des autres mais pas le mien, dont il se détournait… d’où, la carapace. « Pourquoi ce masculin fait-il pour les autres ce qu’il ne fait pas pour moi-même ? »

En introspection, j’ai ‘demandé’ à mon masculin de se retourner et de regarder mon féminin… et il m’a ‘répondu’ en quelque sorte : « Non je ne peux pas ! C’est un abîme, je vais mourir ! ». Pourquoi ? Parce qu’entre notre masculin et notre féminin, réside notre blessure la plus intime.

Lorsque le masculin est en face du féminin blessé – et il l’est à la même mesure que notre masculin est blessé – il fait face à son impuissance et à l’irréparable, et cela demande de changer de plan de conscience. Quand on constate l’état de notre planète : on peut également se dire qu’il n’y a plus rien à faire (impuissance), on peut banaliser, mépriser, minorer… ou alors on peut se détourner (comme moi, finalement, avec mon ‘chevalier qui allait sauver les autres’).

En changeant de plan de conscience, le masculin rencontre cette blessure et peut la reconnaitre : cela permet de faire grandir l’union (chemin initiatique tantrique) puis de guérir nos mémoires et celles de la Terre.

Je voudrais vous raconter une histoire pour illustrer : celle d’une femme qui assistait à ma conférence et qui m’a beaucoup marquée : cette dame, femme active avait un ordi et 3 téléphones. Elle était en talons très hauts, jupe très courte, décolleté très… ongles, bouche, seins très… mais très chic. Elle jonglait avec ses téléphones, gérant ses assistants… puis elle a pris le 3ème et a murmuré : « Tu m’aimes ? Et est-ce que tu me trouves belle ?». Si je lui avais dit qu’elle avait un problème avec son masculin, elle m’aurait rétorqué qu’elle gagnait plus d’argent que moi ! et elle aurait eu raison (sourire). Certes son masculin social était très fort, mais qu’en est-il de son féminin ? Il n’est pas développé : c’est une caricature de ce qu’elle croit qu’on attend d’elle. Autrement-dit, son masculin social regardait son féminin comme un mac considère une pute. Et du fond de l’abîme de sa séparation cette femme dit : « …avec tout ce que j’ai fait et refait, est-ce qu’enfin je suis digne d’être aimée ? »

Et là, on rigole moins : on a envie de la prendre dans ses bras, cette femme.
Reprenons le Tao, dans mon livre c’est expliqué : si on met le symbole du Tao à l’horizontal, les ronds sont des axes qui relient ciel et terre. Pour cette femme, au cœur de son féminin, il y a un petit rond non activé qui représente son masculin, son axe, la conscience de son essence divine. C’est cette conscience, activée, qui reconnait à la femme sa Beauté, son intuition, sa créativité, sa qualité d’accueil…

Il est donc important, quoi que l’âme ait touché, quel que soit la souillure, la blessure, la profondeur de l’ombre – il est important de reconnecter à l’essence divine qui elle, n’a jamais été touchée : elle intacte, indestructible… inaltérable.

…/…

1er résumé : tant que l’on s’occupe de restaurer le féminin sacré sans être, dans le même temps, en amour du masculin divin… on dénature l’un et l’autre et on perpétue le principe de séparation.

Les femmes qui sont en colère contre les hommes confondent les hommes et le masculin ; en rejetant le masculin extérieur elles le rejettent en elles : c’est leur aspect masculin intérieur en colère qui fait la guerre au masculin extérieur des hommes. Pendant ce temps, le féminin en elles continue à être blessé, et ce sont des femmes qui vont se plaindre d’être abusées dans leur faiblesse, reprochant à l’homme d’être ce qu’il est… sans réaliser qu’elles alimentent insidieusement la guerre. C’est un chemin de conscience et de responsabilité. Mesdames, il est primordial de bien saisir comment votre masculin intérieur vous manipule vous-même, et comment le masculin de la femme se détourne du féminin de la femme.

…/… Enfin, j’aime dire que dans le patriarcat, les femmes ont eu plus de chance que les hommes. Je répète volontairement que les femmes ont eu plus de chance que les hommes ! Et je m’en explique :
Dans le patriarcat, grosso modo, il a été dit à une femme : « T’es une mère ou une pute ».

Et on a dit à un homme : « Sois un homme. » Un homme, point (t’es un homme ou tu n’es rien = aucun choix).

La femme sait donc, dans son chemin de conscience, qu’il faut qu’elle réconcilie son cœur et son ventre. C’est d’autant plus ‘simple’ que chez elle cela se voit : elle a des seins qui sont émetteurs sur le cœur, et un ventre récepteur. Elle a deux grands thèmes de blessures auxquelles elle a accès. 

Tandis que chez l’homme, tout ne se voit pas : il a donc un ventre émetteur qui se voit… et un cœur récepteur ignoré (il n’a pas de trou au milieu de la poitrine) ! Or une blessure non reconnue c’est très grave : c’est un grand poison qui sommeille.

Éducation : lorsqu’on dit à un petit garçon qui veut donner sa tirelire à un pauvre « mais t’es qu’une pisseuse, une gonzesse » (note perso : idem registre pas pleurer, pas avoir peur, ‘même pas mal’, etc…) c’est ignorer ou mépriser sa sensibilité. Rajouté à l’injonction « T’es ça./ » (nb : elle mime un pénis en érection, avec l’attitude caricaturale d’un homme dur, implacable, compétitif et performant), il se trouve que lorsque l’homme prend conscience de son féminin intérieur, il ne sait pas quoi faire de sa délicatesse, de sa vulnérabilité et cela fragilise son identité d’homme, sans lui donner les moyens de se réconcilier ! Au moins, une femme peut arriver à faire de la pute une amante, et à la concilier avec la mère…

Voyons une dernière chose, et non la moindre : les hommes nous ont fait le CADEAU d’incarner principalement le masculin.

Or, comme l’aspect masculin est le principe expansif qui agit, c’est celui qui ose, tente, prend les risques… y compris de se planter ! C’est par conséquent un bouc-émissaire tout désigné, celui qui – dans la dualité – fait les erreurs : il est donc celui qui commet l’irréparable et en endosse la culpabilité (il a trop ou pas assez fait, il a ‘mal’ fait, a fait ‘mal’), ou bien pour ne pas commettre cet irréparable il est celui qui fuit, se détourne du féminin (il est impuissant : il ‘ne fait pas’). Important pour chacun, chacune, de passer de la culpabilité à la responsabilité : ainsi le masculin intérieur se tourne vers le féminin intérieur. (Important aussi d’aider les hommes dans ce passage !).

NB : Dans mon livre « Masculin-Féminin : l’Initiation Amoureuse (ou la Fusion au Cœur de la Séparation) », j’ai mis un protocole de réconciliation, que je conseille de faire une fois par an.

Exemple symbolique : un ‘dieu’ dans la splendeur de son aspect masculin, un ‘soleil’ qui illumine le ciel…

Il expérimente sur la terre, explore la densité. Or son feu, pourtant si merveilleux dans le ciel… brûle et dévaste une forêt avec tout ce qui vit dedans. Il doit voir et accepter la conséquence de ses actions, et se pardonner en toute connaissance de cause. C’est là toute la magnificence et le drame (note perso : drama / grec : ‘pièce de théâtre’ ou ‘action théâtrale’) de l’expérience de la densité, en connaissance de cause pour comprendre les co-créateurs que nous sommes. Apprendre les lois de la terre, du feu… apprendre à canaliser au lieu de s’en interdire l’usage (sinon pour l’homme, maladies comme inflammations intérieures type prostatites, ulcères, etc…).

Notre masculin intérieur est un expérimentateur, et son défi est de s’ancrer : il a besoin de mettre un genou en terre (les deux genoux en terre, c’est l’attitude du ‘pécheur’ et on a vu que cela ne marche pas. Note perso : attention à la confusion entre « servir/se mettre au service » et « être asservi/se soumettre »). C’est la position de la pure prière, du pardon : il est pure présence et vrai disponibilité. Ancré, un genou en terre : il voit la blessure du féminin et la reconnait.

Dans la relation homme-femme c’est là qu’un flot d’émotions peut émerger : comme c’est ce dont ‘elle a toujours rêvé’, elle se détend et son cœur s’ouvre. Pour la femme, après que l’homme le lui a enfin demandé, elle peut assez facilement lui pardonner. Toutefois, il est un pardon moins facile : celui qu’elle s’adressera ensuite, après avoir pris conscience qu’elle avait contribué à la ‘guerre’ en conditionnant son amour (oui mais, oui mais non, oui si…), en s’asséchant et se fermant à l’amour, en oubliant d’être amour !

2ème résumé : quand le féminin en soi est reconnu dans sa blessure, il pardonne au masculin.

Pour la femme qui prend conscience, elle s’ouvre à la dimension d’Amour qu’elle émet par son cœur et rayonne.

Le masculin divin fait l’amour au monde, il l’ensemence de vie par son action. La partie féminine de l’homme, son cœur récepteur, s’émerveille alors du monde.

Pour conclure cette conférence : se réconcilier c’est restaurer, honorer, célébrer en soi et en l’autre le masculin et le féminin. Puis l’union à l’intérieur de soi, de ce masculin et de ce féminin, c’est la guérison qui permet de prendre la pleine responsabilité de ce que l’on est venu expérimenter sur terre. Enfin, à partir de cette union, on réalise toute la liberté et la joie de créer le monde, individuellement et collectivement : La planète attend tout simplement notre réveil, notre complétude, notre union intérieure.



Extraits de la conférence de Diane Bellego (Salon Iris, 13.04.13) +  liens en bas de page.

Je vous invite à voir les vidéos sur ce thème (2010, 2012) et le site de Diane Bellego : «Tantra de la Réconciliation » (notamment page des conférences/interviews‘ et page desautres articles‘).