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lundi 12 septembre 2016

Devenir UNE Femme


MF : Christine Lorand, comment vous est venu l’idée de faire des groupes uniquement pour femmes ?

Christine : Tout d’abord le besoin de reconnecter avec l’identité féminine. Je suis issue de la génération de 68 où la femme s’est trouvé projetée dans la société: elle a soudainement eu des activités professionnelles et des responsabilités importantes… et elle s’est placée « en compétition vis à vis de l’homme » plutôt qu’en contact avec son essence féminine.

Cette position a eu un impact dans la relation intime, j’ai remarqué que les femmes se sont positionnées (y compris moi !) dans une relation de compétition et de pouvoir vis à vis de l’homme et que cette essence féminine était mise de côté ou en tout cas très en arrière plan…il fallait beaucoup de temps pour pouvoir contacter cet espace vraiment féminin, de réceptivité, d’harmonie et d’intériorité.

C’était plutôt le côté masculin qui apparaissait dans ma propre vie. J’ai réalisé alors que je ne devais pas être exceptionnelle. Après l’écriture du livre « Le couple sur la voie tantrique », j’ai eu beaucoup de témoignages de femmes qui se sont senties concernées ou identifiées à l’histoire que je racontais…c’est à partir de là que j’ai eu envie d’animer des groupes de femmes.

J’ai pu observer que les femmes qui se rencontraient, avaient besoin de parler de leurs souffrances, de leurs blessures de femmes. Il y a un temps pour reconnaître bien sûr ses blessures mais aussi s’en désidentifier, les lâcher ! « Je ne suis pas la blessure », je suis autre chose…au-delà de la blessure il y a un espace intact, inviolable, qui a toujours existé.

Conscientiser, exprimer l’agressivité vis à vis de l’homme ouvre la porte de ma puissance , et de là, je me permets de toucher à la profondeur de ma véritable nature.




L’idée de la libération de la femme des années 60-70 semble avoir été qu’une étape mais certainement pas la libération totale de la femme ?

Oui, bien sûr, mais, c’est une étape importante au niveau social …quand je vois la femme en Afghanistan ou en Inde, elles n’ont même pas atteint cette étape là !

Donc, on a quand même progressé !

Le défi aujourd’hui pour moi est simple : est-ce que je peux être féminine sans être soumise ?

Est-ce que je peux être compétente professionnellement tout en étant en contact avec mon essence féminine ?

Peux, tu nous parler de ton expérience personnelle depuis les années 60, comment as-tu vécu tous ces changements ?

C’est vrai qu’au départ il y a eu un vent de liberté…c’était la pulsion sexuelle réprimée des générations précédentes qui éclatait…mais il m’a fallu des années pour comprendre combien je m’étais abîmée et compromise car ma sexualité répondait à une demande masculine « le sexe pour le sexe »et j’étais totalement inconsciente de mes besoins de femme de connecter avec le cœur et le sexe…

Au niveau professionnel, je cherchais la compétition avec les hommes au lieu de collaborer en complémentarité…je cherchais le leadership, le pouvoir a la place de l’alliance…mais là aussi j’ai compris que ce n’était pas la voie…je faisais peur aux hommes mais surtout je me fermais à mon intériorité, à ma douceur, souplesse, adaptation, à toutes ces valeurs féminines si importantes qui s’ajoutent harmonieusement aux valeurs masculines!

Comment vois-tu aujourd’hui les femmes de la génération 68 par rapport aux plus jeunes, à la nouvelle génération ?

Cela dépend vraiment du parcours de chacune !

Les femmes de la cinquantaine qui se sont ouvertes au Tantra, à la méditation… ont recontacté leur féminité. Maintenant, celles qui sont restées « femmes d’entreprise avant tout » sans prendre le temps de créer une vie personnelle, sont souvent devenues très amères, …

Mais je trouve que la femme a souvent une certaine honnêteté intérieure et elle est capable de se regarder et d’évoluer!


La génération qui arrive aujourd’hui est plus éveillée à cette nécessité d’équilibre…elles font aussi des études, elles votent, elles savent qu’elles peuvent avoir leur place mais elles sont moins dans une révolte…elle recherche plus un équilibre entre le social et le personnel, l’extérieur et l’intérieur…

Que penses-tu de l’équité Hommes- femmes en politique ?

Dans le principe c’est une démarche louable, en tous cas politiquement adroite qui interpelle l’électorat féminin. Il faut bien commencer quelque part. Je ne crois pas que la politique soit vraiment d’essence féminine. Les femmes en politique montrent, elles aussi, un aspect masculin face au pouvoir installé de l’homme. 

Mais dire que parce qu’on prend plus de femmes en politique, cela amener plus de féminin dans la société n’est pas vrai …c’est intéressant mais pas suffisant ! 


La société est toujours une société à dominante masculine…on parle des valeurs féminines mais ce n’est pas encore là !


Le féminin en politique est à inventer et à permettre qu’il se trouve à l’aise !

Assumer sa vie de mère et sa vie de femme reste-t-il aujourd’hui un challenge difficile ?

Oui c’est difficile…c’est rare de réussir des deux côtés… Simone Veil a écrit : « On ne naît pas femme, on le devient ». C’est une phrase intéressante !

Beaucoup de femmes pensent devenir femme en devenant mère…je crois que c’est le modèle de la génération précédente et c’est complètement faux ! 
Mais avoir un enfant ce n’est pas être femme, c’est être mère !


Peux-tu nous expliquer tes groupes de femmes ?

Dans l’ambiance très spécifique de ces cercles de femmes nous effectuons un parcours à travers les âges et les générations en quête d’identité féminine, en lien avec l’histoire familiale. C’est un processus de réhabilitation, d’acceptation de l’identité sexuée de la femme sauvage que nous sommes, par le vécu corporel, émotionnel, énergétique, intuitif .... Il y a une place pour la parole, le corps, le cœur, la sexualité, la guérison, le mouvement, la danse, le toucher, le chant, le silence, et la célébration.

Dans ces groupes, une grande place est donnée au ressenti et à l’expression de ce qu’elle sentent et à se permettre d’être en accord avec ce qu’elles se sentent ! Le pouvoir de la femme, c’est le pouvoir de son intériorité. Si elle suit son intuition, si elle est honnête avec elle, tout est ouvert, tout vient tout seul, tant au niveau personnel, relationnel et professionnel.

Utilisez-vous la méditation dans vos stages ?
Oui, nous pratiquons les méditations actives dans un espace de respect et de cœur et aussi de détente, et de rire. La dynamique est une des méditations indispensables pour nettoyer le côté émotionnel et rentrer dans un espace plus profond…


On parle aujourd’hui de libération des énergies féminines, qu’en penses-tu ?
En fait, les énergies féminines sont là…il n’y a pas besoin de les libérer, il suffit de les laisser s’exprimer ! C’est une véritable « évolution silencieuse » qui est en marche…


vendredi 9 septembre 2016

L'accomplissement sexuel de la femme


Selon Sarita (Mahasatvaa Ma Ananda Sarita), l'accomplissement sexuel des femmes est primordial pour l'harmonie dans les relations amoureuses, pour la famille et pour le bien-être de la société en général. Elle va jusqu'à dire que l'avenir de notre planète en dépend. Elle y a dédié 37 années de recherche personnelle et professionnelle.

Il existe 5 facteurs ou «clefs» qu'il est important de comprendre lorsqu'il est question d'accomplissement sexuel de la femme.

1) L'anatomie sexuelle et sa physiologie
2) Les cycles et la femme
3) L'intérêt de la sensorialité
4) Le rôle des chakras
5) La potentialité spirituelle de cet accomplissement.


Sarita a écrit un livre intitulé «Divine Sexuality» où elle développe en détail le sujet de la sexualité des femmes et des hommes. Elle utilise le terme «yoni» en référence au vagin; appellation tantrique pour les organes génitaux féminins, avec pour traduction: «lieu sacré». La dénomination pour le pénis étant «lingam», et signifiant «bâton de lumière».



L'anatomie sexuelle de la femme
Le saviez-vous?

- Le clitoris possède 3000 à 5000 terminaisons nerveuses, toutes dédiées au plaisir, et connectées à des centres de plaisir dans tout le corps.

- Le capuchon du clitoris est connecté aux bulbes clitoridiens qui se trouvent à l'intérieur du corps, et qui s'engorgent et entrent en érection lorsque la femme est excitée sexuellement. Le capuchon est également en connection avec les lèvres vaginales externes et internes, qui elles aussi s'engorgent et entrent dans une forme d'érection durant l'excitation.

- Les contractions orgasmiques se passent à l'intérieur de la yoni, mais l'intensité peut être différente selon le degré d'excitation et la participation de tout ou une partie du corps, l'échelle de l'orgasme variant du simple orgasme clitoridien à l'orgasme de tout le corps.

- La femme a généralement besoin d'un minimum de 20 minutes de stimulation sensuelle et sexuelle pour atteindre un palier à partir duquel l'orgasme peut se produire.

- Après l'orgasme, une femme demeure en général pendant au moins 20 minutes sur un plateau, période durant laquelle elle est à nouveau prête pour davantage d'orgasmes.

- Les femmes ont la potentialité de vivre des orgasmes multiples (un orgasme nourrissant le suivant en une rivière continue d'extase) et également des organes en chaîne (séparés chacun par un court instant).

- La yoni d'une femme n'est pas très sensible tant qu'elle n'est pas hautement excitée. La raison en est qu'elle représente le canal de naissance, et si elle était aussi sensible que le clitoris ou les bulbes clitoridiens, ce serait pour elle extrêmement douloureux d'accoucher.

- Lorsque la femme est hautement excitée, la yoni s'allonge et s'élargit, initiant ainsi un désir intense d'être pénétrée par son amoureux.

- La yoni, de par sa souplesse, va s'adapter à la taille du lingam qui la pénètre (raisonnablement, dans la mesure de l'anatomie des 2 partenaires).

- La façon dont une femme désire être stimulée sexuellement ou se stimuler elle-même dépend de son propre apprentissage du plaisir sexuel.

Dans la plupart des cas, sa potentialité sexuelle est en lien direct avec son propre entraînement durant la masturbation.

- Une femme a la capacité d'avoir des orgasmes multiples jusqu'à ses 90 ans et au-delà.

Sarita a travaillé avec d'innombrables femmes dans des stages en groupes ou en sessions individuelles, et a constaté qu'en général celles-ci ont un bon nombre de conceptions erronées au sujet de l'orgasme. Il en résulte un climat de honte et de souffrances cachées qu'elles n'osent souvent pas révéler à leurs partenaires. Une illustration en est que 50% des femmes feignent l'orgasme.

De multiples facteurs sont responsables de ce triste constat.

Un facteur déterminant est une affirmation erronée de Freud ne reposant sur aucune base scientifique. Il a énoncé qu'il existait 2 types de femmes, l'«infantile» et la «mature». Il a affirmé que la femme infantile avait besoin d'une stimulation clitoridienne pour atteindre l'orgasme, alors que la femme mature l'atteignait par la seule pénétration. Encore aujourd'hui, cette affirmation erronée hante inutilement la vie de millions de femmes.

Masters and Johnson l'ont scientifiquement testée au cours d'une étude clinique. Des électrodes furent posées sur des femmes qui disaient atteindre l'orgasme par la seule pénétration, et leur réponse sexuelle fut attentivement monitorée tandis qu'elles s'engageaient dans l'acte sexuel.

Il fut objectivé dans chaque cas qu'en fait les femmes avaient une stimulation active de leur clitoris par le frottement du lingam directement dessus ou par la stimulation du capuchon du clitoris au cours de l'acte.

Il fut plus tard vérifié, à travers leurs recherches qui venaient bousculer des fondements de base, que trois éléments étaient nécessaires – la stimulation clitoridienne, la participation des nerfs sacrés et les contractions vaginales – pour que se produise l'orgasme féminin.

Un autre facteur eut une grande influence. Une grande majorité de femmes de nos sociétés occidentales ne savaient même pas qu'elles pouvaient avoir un orgasme jusqu'aux années 1900. Il était admis que les femmes mariées n'avaient pas de plaisir dans le sexe, se résignant à cette corvée afin de satisfaire leurs maris ou avoir des enfants. Les gens croyaient que seules les femmes de bas aloi ou les prostituées connaissaient ce plaisir. C'est la raison pour laquelle les femmes portent la croyance ancestrale selon laquelle elles n'ont pas droit au plaisir, et que la sexualité n'a de sens pour elles que dans la mesure où elles satisfont leur partenaire, n'osant jamais demander ce qu'elles-mêmes veulent ou ce dont elles ont besoin. Pour guérir de cela, la solution est la masturbation, où vous découvrez ce que vous aimez sexuellement et comment vous l'aimez, pour ensuite le communiquer à votre partenaire. Si vous ne connaissez pas et n'aimez pas votre propre corps, ainsi que sa façon d'accéder au plaisir, votre partenaire ne le saura généralement pas non plus.

Parce que les femmes n'étaient pas conscientes de leur propre capacité orgasmique, lorsque commença le mouvement de libération de la femme, la tendance fut pour nombreuses d'entre elles à nier leur nature féminine, à copier les hommes et à entrer en compétition pour «le faire mieux». Sexuellement, ce fut un désastre. En effet, la réponse sexuelle de la femme est diamétriquement opposée à celle de l' homme. C'est la raison pour laquelle nous sommes complémentaires. Imaginez juste les pôles positifs d'un aimant que l'on ferait se rencontrer. C'est impossible. Ils s'opposent énergétiquement. Par contre, si vous rapprochez un pôle positif et un pôle négatif, ils se collent l'un à l'autre avec grand empressement. Les opposés s'attirent.

Un autre facteur important est l'éducation, ou plutôt le manque d'éducation. A cause de l'idée destructrice émise par certaines traditions spirituelles selon laquelle l'épanouissement spirituel ne serait possible qu'en reniant la sexualité, toute forme d'éducation sexuelle intelligente fait encore cruellement défaut, alors qu'internet et d'autres médias regorgent de pornographie. Sarita n'a rien contre le fait que des médias parlent explicitement de sexualité, dans la mesure où l'image qui en est présentée reste fidèle à la véritable expérience et au potentiel des hommes et des femmes. Or la pornographie est la plupart du temps stupide et surtout donne aux gens de fausses impressions sur ce qui est «attendu» durant l'acte sexuel. Elle fait ainsi beaucoup de tord aux jeunes, influençables, qui cherchent un enseignement sur ce sujet des plus essentiels.

Un jour, une jeune femme d'une grande beauté vint suivre mon enseignement de Tantra. Elle me confia en privé qu'elle était une prostituée de «haute classe», très demandeuse, mais qu'intérieurement elle ne ressentait que du dégoût et qu'elle n'avait jamais connu l'orgasme (bien qu'elle fut bonne à le feindre). Je l'interrogeai sur son éducation et lui demandai comment elle s'était orientée vers la sexualité. Elle me raconta qu'elle avait été introduite à la pornographie alors qu'elle avait 9 ans. Lors de son 1er film, elle vit des humains avoir des relations sexuelles avec des animaux. Elle fut profondément horrifiée et choquée, et tout se ferma brutalement en elle. Ce traumatisme psychologique et émotionnel fut le catalyseur de sa profession et elle devint une prostituée très malheureuse. Fort heureusement, cette histoire connut une fin heureuse, puisque je pus l'aider à en guérir et il s'en suivit qu'elle trouva un amoureux avec lequel elle découvrit le bonheur de l'orgasme.

Dans mes groupes, j'éprouve une profonde joie à refaire contacter aux femmes leur puissance féminine, les aidant à devenir conscientes de leur pouvoir et leur potentiel, non seulement pendant l'orgasme, mais aussi dans d'autres nombreux domaines de leur vie.


Les cycles et la femme

Les femmes sont les dépositaires de tous les courants et cycles de la vie. Il en est ainsi car nous, femmes, sommes liées à la lune et à la présence constante de la vie et de la mort inhérente à notre utérus. Lorsque nous portons un enfant en notre matrice, sa gestation correspond à chaque phase de l'évolution. Ce qui signifie que nous sommes les gardiennes de toute l'histoire de l'évolution, les gardiennes de toute vie. Quand nous ne portons pas d'enfant, et vivons les cycles menstruels, nous passons chaque mois par un processus de création, puis de dé-création. Tandis que le revêtement de notre utérus s'écoule avec le flot menstruel, le niveau de nos hormones chute et nous traversons une petite mort. Lorsque nous commencerons à prendre conscience du pouvoir extraordinaire inhérent au fait d'être femme, et que nous le mettrons en lien avec notre désir ardent de nourrir et aimer, nous tendrons naturellement à devenir les dépositaires ou gardiennes de la vie dans tous ses aspects. Quand une femme n'est pas consciente de sa puissance féminine inhérente à son utérus, elle est par là-même dans le déni de son plein potentiel à atteindre l'extase.

J'ai rencontré de nombreuses femmes qui croient que si elles s'investissent de leur plein pouvoir orgasmique, cela effraiera l'homme avec laquelle elles sont. C'est ainsi qu'elles le retiennent, ne voulant pas faire chavirer la barque.

Notre plein potentiel orgasmique est intimement en résonance avec le vécu que nous avons de notre utérus, des cycles de notre vie et de notre cycle menstruel. L'extase orgasmique la plus profonde se produit quand la matrice utérine est énergétiquement ouverte et que la femme est passionnément en amour avec le fait d'être la matrice de toute vie. Pour vous aider à ressentir ceci, apprenez à respirer et à faire des sons durant la montée de l'excitation sexuelle. Apprenez à aimer votre ventre et à aimer vos menstruations. Faites un journal de vos cycles et notez-y vos ressentis sexuels et émotionnels durant les différentes phases du cycle lunaire. Si l'homme avec lequel vous êtes a peur de votre extase sexuelle, il tirera un grand bénéfice à aller dans un groupe d'hommes, un groupe chamanique ou un groupe de Tantra, où il pourra faire l'expérience d'un rite de passage dans sa pleine puissance masculine.

Par Mahasatvaa Ma Ananda Sarita

mardi 6 septembre 2016

De l'état d'être intérieur à l'émanation de la divinité à l'extérieur de soi



M'appuyant sur la présence de ce centre de développement personnel dans le Jura pour écrire cet article, j'alterne mes propos entre la conscience de notre lumière intérieure et la concrétisation de cette lumière à l'extérieur.



Que nous l'appelions le Grand Tout, le vide, le néant, le petit, le rien, le magnifique, le tout-puissant, l'impuissant….Cette énergie en nous, nous la vivons tous au quotidien, consciemment ou aveuglément. Cette énergie fait partie de nous. Elle est en nous depuis la nuit des temps, porteuse de cette vibration de lumière divine. A nous de décider de la rayonner consciemment et de la vivre en présence dans notre matière. 

Certes, cet enracinement dans la matière ne se fait point sans multiple défis que l'univers a prévu pour nous, dans la justesse de poursuivre l'évolution de notre être.
Un centre de développement personnel existe dans le Jura Français. 

Cette structure peut accueillir d'autres artisans de paix, de lumière, désirant œuvrer auprès d'une recherche personnelle et spirituelle. 

Ce centre n'a nul but lucratif, nul but sectaire, nul but de déviance. 

Il est une vibration de « Qui Je Suis » enraciné dans la matière.

Que propose ce centre ?

CERCLES DE FEMMES

Solèna veut dire dans le code de lumière « soleil de lumière, soleil de Dieu » Ainsi, ce centre de développement personnel a été conçu dans l'intention d'accueillir de maintes femmes en cercle afin de pouvoir réhabiliter ce droit au Féminin. 

Chaque année, des cercles de femmes sont organisées dans les vibrations de Marie-Madeleine, référence du Féminin sacré, consacré, resacré, ensacré. 

Le centre accueille les femmes demandeuses de réhabiliter leur propre essence pure, fluide, coulant en leur sang, de cette femme sexuée par la nature même de son existence, de venir concrètement, par des pratiques réhabiliter le droit aux sangs des lunes des femmes, réparer cet espace fort blessé, jugé désintéressé, en ces temps patriarcaux, de yoni, organe de pureté, différenciant la femme de l'homme, demandant grandement amour et douceur, respect et dignité, de ré autoriser ce droit de penser par l'intuition et le cœur et non point toujours par le mental et la conscience.

GROUPE DE MEDITATIONS COLLECTIVES

Le lieu a été inspiré aussi dans l'intention d'appeler à de multiples moments de regroupements de maintes méditations : méditations à la lune, au soleil, à la Terre et aussi auprès d'autres êtres, ayant besoin d'un soutien psychologique, énergétique pour la traversée de ce qu'ils peuvent relever et révéler dans chaque moment de leur vie.
Des transes, aux multiples possibilités de les vivre, sont aussi au programme.

ACCOMPAGNEMENT en DEVELOPPEMENT PERSONNEL 
(tantra, transpersonnel,chaneling,médecine chinoise,…)


Solèna accueille les personnes voulant découvrir la voie tantrique, la voie de la dévotion au corps et à l'être, la voie transcendantale d'une divinité à l'intérieur de soi, une voie d'évolution possible pour chaque personne.

Tous êtres désirant se reconnaître, se retrouver et rencontrer leur propre lumière ou du moins la voie vers leur lumière…sont bienvenus.

Femmes, hommes sont, toutes et tous, accueillis sans discriminations raciales, religieuses, ou sexuelles. Tantra, channeling, soins en énergétiques, médecines chinoises, soins en transpersonnel,…sont organisées en séances individuelles, ou en stage, pour donner un accès ou permettre des pas vers ce retour au Soi….

Une proposition est de se reconnaître femme et homme sexué, éclats du Soi et faire ce choix de cesser de se laisser diminuer par nos propres peurs 

Toute personne prête à des initiations transformatrices, des voyages intérieurs et un éveil de la conscience et du cœur sont accueillies.





Ainsi, je scelle le possible d'ouvrir des êtres à l'envie de venir nourrir leurs êtres et ces lieux et de prendre conscience que la vie est une co-création. 

* Oui, chacun par l'essence et par l'identité de qui il est, apporte au collectif de l'humanité. 

* Oui, c'est par chacun de nous d'abord, à commencer par soit même à l'intérieur de nous que nous pouvons voir un changement possible dans ce que nous aimerions voir d'un monde meilleur, plus juste, plus beau. 

* Oui, ce désir commence par une semence en chacun de nous-mêmes.

Si nous nous positionnons au niveau de l'égo, ce logis d'Amour représente le « vulnérable », une lumière dans la matière….Et à un risque d'être éteinte mais un possible aussi que cette lumière soit rayonnante. 

Or ceci est une simple illusion du mental….La réalité est bien toute autre. Ni nous, ni notre égo, ni quiconque structure extérieure peuvent rejeter, éteindre, malmener un « précieux » dans la matière.

L'essence est déjà dans la matière, ainsi il n'y a point de possible de l'ôter.

Toute construction « divine » est bel et bien un choix divin sacré de lumière, bien au delà de notre carcan mental, de notre volonté égotique, bien au-delà de nos peurs du changement ou de l'émanation de quelque chose de différents que nos croyances mentales…Cette lumière est définitivement en chacun de nous et à nous seul appartient le choix intérieur de le reconnaître.

Ainsi, chaque jour, osons nous remettre en question sur nos comportements « jugeurs » que nous portons tous, certes, créés par les multiples peurs ou protections. Tournons notre regard vers cette lueur intérieure, et regardons celle-ci, non dans un nouveau jugement mais dans l''ouverture à l'amour de nous même, dans l'acceptation de ce qui est , et dans l'émanation de cette douceur en nous et autour de nous indirectement.

Merci à toi 'Méditation France' de donner le possible de communiquer l'existence de cet espace de Lumière en nous même et sur multiple plan de cette Terre, auxquelles je fais l'honneur d'enraciner comme sacré.

Ce foyer vibrant tant intérieurement que extérieurement tel ce centre jurassien, nous donne le possible de rire, danser, se transformer, se soulager, de venir se ressourcer, se tranquilliser, se pardonner. Ce(s) lieu(x) appelle(nt) à une intention de paix, de sororité de fraternité, d'amour et de lumière.

Je crois aussi, humblement que permettre à tous de vivre les expériences qu'ils ont choisis, nous fait grandir en sagesse.

Alors, lorsque nous prenons conscience que les guerres, conflits mondiaux et familiaux sont le reflet de notre propre combat intérieur, arrêtons de juger, stoppons nos actions et tournons notre regard vers l'intérieur afin d'amorcer la résolution en nous… enfin, le miroir extérieur commencera à changer…

Certes, sans besoin de dramatiser nos discordes intérieures pour les transmuter, nous avons ce libre choix et cette action d'harmoniser nos querelles mentales, émotionnelles, physiques…

N'est-il pas temps, pour nous tous de reconnaître que nous sommes des expressions du « GRAND AMOUR » (le TOUT), et que nous avons le possible de le manifester en nous et dans nos vies…?

Bienvenue à tous ceux et à toutes celles se sentant appelé à venir développer les êtres qu'ils sont, à venir rencontrer davantage et davantage l'espace tantrique en eux, à chaque femme se sentant appeler à réconcilier avec leur Féminin divin, et chaque homme se sentant appeler à rouvrir leur cœur.

Bienvenue à collaborer, à émaner pour la Terre du Jura et pour notre planète Terre, par le don de qui vous êtres.




OM

Bienvenue à Solèna

vendredi 2 septembre 2016

Une voie féminine vers la transcendance



Monika d'Henry, femme remarquable, signe un ouvrage qui répond aux interrogations sur le lien existant entre la sexualité de la femme et son éveil à la spiritualité. L'émotion mène t'elle à la pleine conscience ?

Toute femme le sait, les religions traditionnelles ont écarté leur sexe considéré comme trop émotionnel : l'accès à la spiritualité leur est refusé. Elles ne pourraient donc pas accéder à la sagesse ou à la réalisation de leur être. Sauf de rares exceptions et ces femmes reconnues ou canonisées l'ont été par des hommes, gardiens du Savoir, les mêmes qui tentaient de les écarter de la spiritualité. Abstinence, mortification du corps, voire martyre sont les conditions nécessaires à leur sanctification.

Présentes dans le désir, absentes de la sagesse

Pourquoi traiter de l'éveil au féminin ? L'éveil aurait-il un sexe ? Tout démontre que les femmes sont beaucoup plus présentes dans la quête spirituelle que les hommes. …et moins nombreuses à l'arrivée. Ou plus silencieuses !!!

Tout chemin spirituel rencontre tôt ou tard le désir. Qu'il soit désir de fusion avec le divin, l'unité avec Dieu. La non séparation pose la question du désir. Et de sa transcendance. Dans les traditions, la voie est souvent vécue dans la négation de la sexualité. Y a-t-il une voie qui puisse intégrer la sexualité?

Même Bouddha a résisté longtemps avant d'autoriser les femmes à avoir accès à son enseignement. Si Jésus a accueilli des femmes, l'Eglise s'est empressée d'enlever tout ce qui avait trait à son rapport à celles-ci. Témoin le scandale provoqué par le Da Vinci code suggérant un lien entre Jésus et Marie-Madeleine. Pourquoi cet ostracisme?



Avec émotions ou sans

La femme ne cherche pas l'absolu mais l'amour. L'homme ne veut connaître ni la souffrance, ni l'expérience de cette souffrance ; il se coupe donc de ses émotions. La femme, elle, se noie dans les émotions. Elle ressent avec son cerveau droit. Ils n'abordent pas le chemin de la même manière.

Il faut donc bien réconcilier les deux manières.

Hélas, la passion crée des obstacles à la réalisation de Soi. Pour dépasser le sensible il faut l'accepter, le vivre et le transcender. Pour cela, il faut glisser ou évoluer de la passion liée à ce corps bien terrestre à la conscience du corps d'énergie. Selon Monika d'Henry, la passion y est toujours aussi forte mais ce corps là est subtil et les flots d'énergie déversés passent à travers les canaux. C'est cela le corps d'énergie : il ne peut emprunter le chemin de la conscience du corps « grossier », il est mouvement infini..

Le livre de Monika d'Henry est le récit du dépassement d'une femme. Le long et lent glissement d'une passion extrême vers le renoncement à tout attachement.….elle abandonne son amour charnel, invitant l'absolu et passe par la mort du soi pour obtenir une véritable renaissance. L'intensité de cette quête et son total engagement sur la voie mènent cette femme à trouver un état que l'on peut qualifier d 'éveil. Existe-t-il réellement ?

Pour cette femme ce chemin est rendu plus aisé par la conscience de son compagnon décrit comme très avancé sur la voie.

L'attachement en sera d'autant plus fort !

Aimer cet homme qui est aussi un maître ? S'il est vraiment le maître qu'elle décrit, il doit alors rompre ce dernier lien. Et sa compagne devra entrer dans un processus qu'elle vit comme une agonie. L'ultime accomplissement est à ce prix. Un cheminement complexe qui nécessite courage et totale détermination dans la voie mystique.

Faut-il rejeter le rêve de fusion amoureuse pour atteindre l'hypothétique fusion avec le divin. Ce choix qui sacrifice l'amour humain et donc charnel en vaut-il la peine ? L'état de fusion avec le divin est-il réel ? Et qu'obtient on au bout de l'expérience.
Pour avoir conscientisé cet obligatoire passage jusque dans son âme, l'héroine du livre sera le témoin de sa propre transmutation.

Le Zen nous y invite : Jump ! Saute !

Appeler à l'accomplissement

Dans un style presque romanesque où la lecture s'effectue à plusieurs niveaux selon sa propre compréhension du processus, chacun découvre encore plus profondément ce qui conditionne l'émotionnel féminin et la peur de vivre ses sentiments chez l'homme.

« Le temps n'a plus d'existence, l'harmonie et l'ordre règnent. Cette histoire d'amour existe pour que l'homme et la femme grandissent. Elle ne s'arrête pas mais leur dualité s'arrête donc l'histoire ne se déroule plus, seulement l'harmonie…C'est une transmutation…..Retournez à cette conscience qui voit, qui sait et existe sans ego…C'est un saut où l'ego même universel et non plus seulement particulier, disparaît. Mort et naissance.»

A lire absolument : attention contagion possible mesdames et messieurs, le couple conscient est l'avenir de l'humanité. 

Vous nous ouvrez la voie Monika, merci




Patricia Menetrey

Ne laissez personne venir à vous et repartir sans être plus heureux



Thérapeute holistique et formatrice depuis quelques années, Catalina Boncilica propose un accompagnement individuel et en groupe. De la parole aux soins énergétiques, du soin du corps à celui de l'esprit, elle a des approches adaptées à chacun.



Comment en êtes vous arrivée à proposer de l'accompagnement, qu'est-ce qui vous a guidé vers ce chemin professionnel?

Je dirais que j'ai toujours eu un penchant à analyser les relations inter-personnelles ou professionnelles afin d'apprendre comment établir des relations, comment être en harmonie avec les autres.

Cette approche expérientielle a mené vers de "modèles" et "valeurs". Le questionnement sur ces premiers repères testés à l'immersion dans l'entreprise et dans les milieux multiculturels a déclenché le chemin professionnel, chemin construit à travers de formations et expériences nouvelles.

Concrètement, quel est ce parcours professionnel?

Mon parcours est imprégné par un triple changement réussi de carrière que j'ai réalisé par choix personnel : experte fiscale pendant 5 ans, chef de projet en informatique pour une quinzaine d'années et depuis 3 ans je me consacre à l'accompagnement des personnes et à la formation pour en faire mon métier d'âme.
Cette riche expérience professionnelle dans l'administration et dans le monde de l'entreprise, le travail avec des personnes via de métiers différents et le contact avec plusieurs cultures me permettent aujourd'hui d'accompagner sur le chemin d'évolution de votre choix, quoi qu'il soit le changement souhaité : d'aller vers la santé, vers le bien-être, vers la connaissance de soi, la gestion de stress ou de carrière ou trouver un équilibre entre vie privée – professionnelle.

Quels sont vos projets?

Ce qui me fait vibrer c'est de faire connaitre et rependre des enseignements et des connaissances afin d'être heureux ensemble. Nous avons crée "Atelier des âmes", le projet avec des projets, le rêve d'une nuit – construit autour de plusieurs thèmes, médecines alternatives, chamanisme, couleurs, bien-être, méditation
Ces derniers temps, c'est le Féminin sacré qui anime les âmes : des rencontres au féminin à la lune pleine, des méditations et des cérémonies d'inspiration celtique ou encore, les magiques "womb blessing" avec les femmes "Moon Mother" du mouvement international de Miranda Gray. C'est autant d'occasions d'honorer les manifestations des principes masculin et féminin et leur harmonie.

Pour rencontrer le féminin, je vous invite à l'atelier-initiation afin de devenir Moon Mother avec Miranda à Bruxelles le 21-22 septembre, à Bucarest le 5-6 octobre et à Paris, le 26-27 octobre. Egalement je partage avec vous l'émotion d'un programme riche Créer son Féminin et re-naître à la Vie avec Valérie du 10 au 13 août.
Suivez nos activités, préparées avec amour et attention.



Un autre projet sur le point d'être lancé s'appelle "La fibre poétique et la parole juste…."

Je me rappelle d'une réunion de cadrage sur un projet informatique ou les managers n'arrivaient pas à comprendre et évaluer les solutions proposées et donc de prendre de décisions. Trois longues heures d'explications… La situation semblait désespérée. Je me suis levée, l'air de chercher un document et j'ai posé délicatement une petite bouteille ouverte d'un mélange des huiles essentielles de menthe poivrée et lavande sur mon ordinateur portable là ou il est chaud. Des vapeurs se sont échappées. Un quart d'heure plus tard, l'intérêt et l'attention étaient de nouveau là. Je me sentais inspirée: j'ai exposé très synthétiquement les alternatives en utilisant des métaphores de cours d'eau: les résultats étaient un grand canyon, un delta ou une source de montagne au printemps. Plutôt inattendu pour ces informaticiens, n'est-ce pas ? ! …. mais parlant !

A la fin de la réunion, le directeur de programme m'a salué avec "j'aime bien ces consultants à la fibre poétique et la parole juste….". Pourtant c'était la clarté des "génies" de la petite bouteille…

Mon souhait – un projet au stade de vœu pour l'instant - est de faire connaitre ses "génies" – ses compagnons magnifiques de ma pratique quotidienne à plus de personnes, et cella non seulement dans le cabinet, mais aussi dans d'autres milieux comme celui de l'entreprise.

Qu'est-ce que vous voulez ajouter de plus pour terminer cette interview?

Prenons soin de notre chemin, privilégiant de relations harmonises avec soi-même, avec les autres, puisque les situations de vie sont là pour nous faire grandir. Ma vocation est de vous conseiller et de vous accompagner dans votre choix de vie. Mon choix est de ne laissez personne venir à moi et repartir sans être plus heureux.




Interview avec Catalina Boncilica