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samedi 14 novembre 2015

La mère terrible


L'aspect négatif de l'image de la Mère originelle, c'est principalement son caractère dévorant. 

D'après Erich Neumann, les ogres et les ogresses, les monstres de toutes sortes qui menacent les héros des mythes et des légendes ont toujours un lien étroit avec la Grande Déesse Mère. 




Psychologiquement parlant, il est alors question de la force d'attraction que l'inconscient exerce sur le conscient. Comme je l'ai déjà mentionné, toute la vie psychique se joue comme une lutte entre des forces contraires. L'instinct de conservation, qui veut s'assurer que l'individu ne coupera pas le contact avec ses racines et ne se perdra pas dans des attitudes et des comportements inadaptés ou de nature à mettre sa vie en danger, peut entraver son développement et l'emprisonner dans une sorte d'inertie psychique. Dans les mythes, la victoire du Moi sur ces forces menaçantes est symbolisée par la victoire du Héros masculin sur le monstre féminin. 

Dans cette lutte épique, le Héros est supporté par le Père divin spirituel. Ceci signifie, pour Erich Neumann, que les forces psychiques qui soutiennent la formation du Moi individuel, de la conscience personnalisée, ont un caractère masculin, aussi bien chez la femme que chez l'homme. C'est d'ailleurs aussi ce que pense le freudisme en soutenant que c'est le père qui coupe le cordon ombilical qui retient et le fils et la fille à la mère et à l'état d'inconscience et d'irresponsabilité infantile. 

Lorsque le Héros échoue dans son entreprise, comme c'est le cas d'Attis, d'Adonis, de Dionysos, d'Osiris, etc., il meurt dans la fleur de l'âge, castré, démembré, et dévoré par la Grande Mère ou ses suppôts. Cela signifie que l'attraction de l'inconscient a réussi à empêcher le Moi de se former en tout ou en partie. La mort du Moi c'est, ou bien la stagnation dans un état d'inconscience et d'immaturité, ou, dans les cas graves, la psychose. 

La mort du Héros peut cependant signifier le passage par un état ténébreux et souffrant qui sera suivi d'une résurrection, d'un nouvel enfantement. Alors le sein de la Grande Mère devient un vase de transformation.


mercredi 11 novembre 2015

L'adolescence, une fleur en bouton


L’adolescence vient d’un mot latin qui veut dire CROITRE. Ni enfant, ni encore adulte, c’est un être en construction, malléable, influençable, infiniment fragile. Il n’est pas encore autonome mais contient en lui plein de graines de possible. Nous n’avons envers lui qu’une seule responsabilité : lui donner tous les outils nécessaires pour qu’il puisse trouver lui-même des réponses adaptées, des réponses aux questions que la Vie ne manquera pas de lui poser. Pour qu’il puisse amener sa propre note de musique dans le grand orchestre qu’est l’univers ! Sa propre couleur dans la palette du grand peintre, sa propre vibration.



On peut dire qu’être adulte signifie avoir une personnalité intégrée qui gouverne notre corps harmonieusement en se mettant progressivement au service de notre âme. Notre corps est formé de trois parties qui s’emboîtent comme des poupées russes. Chaque partie va s’affirmer et se développer dans une période donnée de notre vie.

D’abord c’est le corps physique : jusqu’à 7 ans l’enfant va consacrer toutes ses forces, sa volonté, à maîtriser au mieux ce corps physique qui lui permet son incarnation terrestre. Il va apprendre à tenir sa tête, puis tenir assis, debout puis marcher, courir, sauter, danser : il va contrôler ses sphincters. Enfin, il va apprendre à utiliser toutes les facettes de ce costume physique pour le valoriser au mieux et certes, ce n’est pas toujours facile : 208 os, des centaines de muscles. Pour aider cet apprentissage, l’enfant va tourner ses sens vers l’extérieur et découvrir ainsi de plus en plus finement à travers son corps le monde qui l’entoure. A cette période de la vie, l’enfant vit au présent, il vit les événements, les expérimente mais il n’a pas encore conscience de ce qu’il fait. C’est notre conscience à nous, parents, qui le porte. Souvent s’il fait une bêtise, nous lui disons : “mais te rends-tu compte de ce que tu as fait ? As-tu seulement conscience de ce que tu fais ?” L’enfant nous regarde hébété : autant de mots sans sens, insensés pour lui. Lui il vit juste dans son corps physique, ses désirs sont ceux de ses parents pour lui : ils ont froid, faim, soif, autant pour lui…

De 7 à 14 ans environ, l’enfant va justement apprendre à développer son corps émotionnel, c’est-à-dire son senti, son affect, ses émotions, ses désirs propres. A cette période-là, s’il fait une bêtise, que sa mère attristée le gronde, lui peut répondre qu’il n’est pas triste, que ça ne le dérange pas. Il affirme ainsi progressivement son corps émotionnel mais il garde profondément en lui le code familial avec ses principes, ses rituels, ses interdits. Car il est pétri de ça aussi ! Comme il n’a que très peu encore développé sa faculté de discernement entre ce qui est bon ou non, bien ou non, utile ou non pour lui, il s’appuie toujours sur ses lois familiales avec aussi ses non-dits.

Tout cela, il va commencer à le remettre en cause non sans fracas, à l’âge de l’adolescence. L’adolescence marque le passage d’un être à deux corps, physique et émotionnel, à un être à trois corps avec le développement du mental. Le mental est bien différent de l’intelligence. L’intelligence nous permet de trouver des réponses adaptées à un problème concret, avec un esprit analytique, mathématique, synthétique. Le mental, lui, permet de capter des idées abstraites, des intuitions qui vont nous permettre de chercher un sens à ce que nous vivons. A cet âge-là, c’est le début des dissertations en classe.

L’enfant va donc passer là une période importante, incontournable où chaque idée, chaque concept, chaque règle va être revu et corrigé par lui. Ces règles, ces lois pouvant être celles de la mère, du père, du village, de la patrie… jusqu’à présent, il pouvait dire oui sans broncher au “parce que c’est comme ça !”, “un point c’est tout !”, “ne discute pas !”.

Maintenant revient en lui le mot qu’ont les tous petits de 3-4 ans quand ils répètent inlassablement des “pourquoi ?”. Mais ces “pourquoi”-là ne sont pas forcément émis verbalement. Il tourne la question dans sa tête, la retourne et va chercher une réponse raisonnée cette fois, utile, vraie. S’il ne la trouve pas seul, il va la chercher dans la force du groupe qu’il côtoie, que ce soient les copains de classe, le club de sport, le groupe de musique.

S’il ne trouve toujours pas de réponse, il va expérimenter le problème lui-même ou prendre souvent immédiatement le contre-pied de ce qu’on lui a demandé. Il fait l’inverse au grand dam des parents et éducateurs qui, bien souvent, ne voient-là qu’un défi, une confrontation, un conflit à réprimer au plus vite !


Pourtant si nous savions seulement ce que cette démarche-là, de l’adolescence, a d’essentiel ! Nous respecterions mieux cette cohérence qui aide à former l’intégrité de ce corps mental, qui aide à CROITRE, à se trouver soi-même...

Dominique V., médecin


Quand le Céleste caresse la Terre…


Il est sur cette Terre une joie qui dépasse toutes les autres, c’est la joie de vivre et partager un Amour où le Sacré est à la première place, où le Céleste caresse la Terre qui le lui rend bien. Je suis très touché de recevoir le cadeau de partager mon vécu et ma quête avec vous, pour regarder dans la même direction. Je vais m’exprimer en je, en nous et aussi en “elle”, cette Femme sacrée qui m’accueille, m’inspire, m’élève, me nourrit subtilement et qui sait me féconder à son tour. Femme sacrée qui m’initie à la Lumière de ses profondeurs… et à la rencontre avec moi-même. J’entre tout de suite dans le sujet, la relation intime sexuelle sacrée.



Nos préliminaires n’ont rien à voir avec ce que les sexologues en disent; ce ne sont pas des préliminaires pour “faire” quelque chose très prochainement. Non ! Nos préliminaires sont vivants, tel un état de réceptivité, un regard aimant sensuel qui s’étale de tout l’être, dans le temps, parfois des jours durant, parfois des heures avant une rencontre. C’est comme une conscience d’être en communion avec et sans le corps; un désir qui dépasse un but,… qui habite déjà le corps sans savoir où ni quoi. Peu importe si quelque chose de physique va se passer. Nos yeux, nos émanations sont déjà mêlés. C’est une offrande de soi qui nous prépare; c’est un préliminaire qui caresse l’aura.

Il est magique de se préparer ainsi avec amour, douceur, délicatesse, envie, désir, prière, gratitude !… Nous avons choisi délibérément de ne pas appartenir au style du “faire l’amour le soir” lorsque tout le reste du jour est géré et achevé. Là, le risque c’est d’une part d’être nous-mêmes achevés et d’autre part ce serait reléguer l’acte d’amour à une fonction, un besoin, un entre deux, un je-ne-sais-quoi… Notre temps d’intimité physique est justement un temps libre, privilégié, choisi parfois prévu d’avance, parfois joyeusement spontané. Nous avons un lieu sacré, un espace-Temple qui est beau, propre, clair, protégé, béni, entretenu. Nous y avons en image et dans l’invisible nos Alliés sacrés, puis des tissus, soies, linge pour menstruations; des parfums, des lumières (nous voulons nous voir, nous regarder, nous contempler à la clarté). Nous invitons les présences célestes, faisons un rituel spontané, nous voulons que la Lumière et l’Esprit président à l’Amour qui vient nous visiter, nous inspirer, nous élever, nous communier. Nous devenons porteurs du Geste le plus beau et le plus significatif sur la Terre Aimée. Puis il y a la découverte des corps, des parfums, de la peau… il y a cette délicate magie de l’enlèvement des voiles (les vêtements), le cœur battant… cet émerveillement sans cesse renouvelé.

Cette grâce, cette beauté de dévoiler l’Être qui m’est prêté, cette Ame précieuse qui s’est construit un corps pour s’exprimer, se révéler, m’inviter à la rencontre. Que c’est donc émouvant de poser un regard neuf et remercier; cela n’est pas difficile du moment que la conscience est lovée dans l’écrin du sacré. Chaque geste, chaque moment de vie devient neuf, vierge, même éblouissant car je suis ouvert, vulnérable, sans pensée, sans connu…

Ivanoé



dimanche 8 novembre 2015

Les Porteuses de Vie



Quand nous avons choisi un corps de femme dans cette incarnation, pour notre voyage sur terre, nous avons en même temps choisi d’endosser la charge et la responsabilité de nourrir et renouveler la vie. Ce fascinant pouvoir de porter et donner la vie est à la fois un merveilleux cadeau et également un rôle, une mission de perpétuer l’espèce humaine. Dans tous les peuples gardiens de la terre, la femme a toujours été, et est encore, honorée et remerciée pour ce don. 



Les chefs de tribu ou les chefs de guerre, aussi puissants qu’ils soient, remercient la femme mère nourricière, reconnaissant avec humilité qu’ils viennent tous du ventre d’une femme. Ainsi Mère Terre, Grande déesse nourricière, était toujours remerciée au même titre que Père Soleil pour l’abondance de nourriture, de beauté et de vie qu’elle offrait pour la Vie. Tout naît de la profonde féminité, c’est la première loi sacrée universelle. Même si c’est le principe masculin, l’esprit qui ensemence, rien ne naît sans une terre fertile, humide et aimante qui couve, mature, protège et donne naissance à la lumière du monde.

Aujourd’hui plus que jamais, il nous est demandé d’équilibrer le principe féminin et masculin en nous, que nous soyons homme ou femme. Ces deux énergies se complétant, s’enrichissant l’une l’autre pour créer le couple intérieur nous permettant de devenir un être complet, autonome et humain. Ce principe est assez accepté par tout le monde, dans cette mouvance de conscience et de développement personnel. Il nous est également demandé de rééquilibrer le couple extérieur, de redonner à la femme sa juste place. 

Nous avons vraiment des énergies complémentaires dans nos rôles, nos dons et nos missions au sein de l’humanité, à valeur égale, pour le bien et l’évolution de tous. Et cette différence dans le rôle et l’importance de la complémentarité dans les sensibilités, les outils, les perceptions, les priorités sont moins reconnues. Il n’y a là aucune accusation ou critique, seulement une constatation et une conviction qu’il y a en ce moment, en cet instant, une occasion à saisir, une urgence à répondre. Il y a tellement de raisons à cela, tellement d’obstacles, de charges, de peurs, de souffrances, de croyances, de schémas à nettoyer, à transformer. Mais d’un autre côté, il y a aussi tellement de mémoires disponibles, d’aides invisibles, de vies à sauver, de pouvoir à retrouver, de choses à manifester, à créer…

Je rêve de femmes debout, unies, utilisant leur intuition pour être plus influentes dans les décisions de ce monde d’une manière douce mais ferme, en nourrissant la paix et la coopération. La femme est encore, dans la plupart des pays du monde, soumise, dévalorisée, peu considérée, inférieure aux hommes. Les choses sont différentes dans les pays riches, puissants mais souvent les femmes rentrent dans des rôles d’hommes pour exister et être reconnues mais aussi pour participer à un changement et prendre un rôle dans les postes d’influence. Là non plus, pas de critique et même de la gratitude pour tout ce qui a été fait pour que des voix de femmes soient entendues et écoutées. Mais je sens bien, je sais bien que ce n’est pas la juste place de la femme, que c’est loin d’être son véritable pouvoir, potentiel, don. Et c’est sans doute en chacune d’entre nous que cette mémoire doit d’abord être retrouvée, nourrie et incarnée pour petit à petit se manifester dans l’humanité.

Dans les enseignements des conseils des anciennes qui ont parcouru le temps dans des transmissions orales et secrètes, la Femme est la Gardienne des lois sacrées universelles. Elle veille à ce que ces lois soient respectées, elle veille à ce que toute forme de vie ait sa place dans le Grand Cercle Sacré et que chacune soit dans une juste relation avec les autres. Elle veille à ce que la loi de “Donner et Recevoir”, l’échange énergétique soit nourri. Par exemple demander permission, remercier pour ce que l’on prend, sentir que c’est un don et non un dû. Elle veille à ce que chaque décision prise soit positive pour l’ensemble et protège les enfants au moins pour 7 générations futures. 

Dans nos sociétés puissantes et dominantes qui font essentiellement prendre, consommer, se servir, sans trop se soucier du partage et des générations à venir, il est évident que l’influence de la Femme Mère Nourricière est peu présente. La Femme, les femmes unies et rassemblées ont un rôle essentiel à jouer dans l’établissement d’un ordre plus juste, axé sur la co-opération, l’harmonie, le respect d’autrui et de toutes les formes de vie du Grand Cercle Sacré, en développant l’estime de soi, la reconnaissance des dons et capacités de chacun, la gratitude, le partage et une grande compassion.

Nous aurions tous bien besoin que la bienveillance de l’Archétype de la Mère, porteuse de Vie, protectrice et nourricière revienne en force. Mère-Terre se dessèche, s’appauvrit, s’épuise, la couche terrestre nourricière se meurt, perd sa biodiversité par manque de respect et d’intérêt. Quand entendrons-nous son appel ? Les Anciennes disent que c’est lorsque la Femme écoutera sa propre terre, en prendra soin, sera capable d’entendre son utérus, incarnera la profonde féminité dans chaque instant de sa vie et manifestera ses rêves sacrés.

Notre utérus ne nous permet pas seulement de porter un enfant, il contient les semences de nos rêves sacrés, du rêve que porte l’humanité, les semences du monde de demain. Dans les enseignements de la sagesse ancienne, il est dit que cette grotte intérieure, ce temple sacré contient le passé, le présent et le futur. Lieu de pouvoir de la Femme, l’utérus nous permet de manifester ces rêves sacrés, d’amener ces rêves dans le monde tangible, palpable, de créer la beauté, c’est-à-dire manifester la conscience à travers la forme, créer de nouvelles formes inspirées des besoins d’aujourd’hui. Se laisser ensemencer et accueillir cette force de vie avec la bienveillance et la foi dans ce processus du Grand Mystère, le laisser se manifester à travers nous, c’est cela être une femme porteuse de vie. Tout l’art est d’accompagner, rien ne nous appartient.

Femmes, en hommage et gratitude à ce don merveilleux qui nous a été offert, en réponse à ce rôle essentiel que nous pouvons jouer ensemble, retrouvons, réveillons ces mémoires, re-sacralisons la femme Mère Nourricière, créatrice, muse, inspiratrice. Tissons en-semble la trame de rêve du monde de demain. Ayons confiance en nous et en ce qui passe à travers nous, laissons-nous être inspirées, ensemencées.

Même si nées femmes nous avons toutes une part de responsabilité dans la sauvegarde de la vie, responsabilité partagée avec les hommes, nous ne sommes pas forcément toutes destinées à porter un enfant dans cette vie, mais nous pouvons toutes contribuer à donner et nourrir la vie, quelle que soit la forme, à mettre notre partie féminine du pouvoir créateur au service de l’ensemble, au service de la Vie.

Anpo Wi


jeudi 5 novembre 2015

Magicienne de l'Eau et du Feu



Femme, reprends possession de ta colonne vertébrale ! C’est ton NON à tout ce qui ne te convient pas, ce que tu ne souhaites pas, ce qui va contre ton cœur ! Et c’est ton OUI à ton équilibre, au jardin vivant de ton ventre qui alors, est protégé. Ta colonne vertébrale repose sur tes pieds. Elle est alimentée par tes reins puissants qui donnent la vie et abritent les trésors de ta sexualité de Déesse. Ta colonne vertébrale est l’extension de tes racines. Elle te permet de reprendre ta place sacrée dans l’Univers en filtrant l’expérience passée : laisse ce que tu veux laisser et garde ce que tu veux préserver comme sagesse et source de grandissement...



Ta colonne vertébrale est la gardienne de ton féminin au sens de protectrice, comme une femelle dragon qui garderait l’entrée d’une grotte secrète : c’est le YANG de ton YIN, un chemin de bas en haut, un chemin qui monte, qui répond à la Terre, filtre ses effluves et te permet de réaliser tes rêves. Elle est un conduit magique qui te permet d’aspirer la force de la Terre et d'en faire pour toi un outil de réalisation de ce que tu souhaites pour toi-même : le sacrum, les reins, la base des côtes flottantes, la zone entre les omoplates et la base de ton crâne sont des passes magiques qui te permettent de nourrir tes fonctions cérébrales, les glandes endocrines qui contrôlent tes cycles lunaires, et l’ouverture de ton esprit sur les forces spirituelles qui peuvent te guider et t’accompagner sur ton chemin initiatique.

Femme, je veux te dire que tu n’es pas seule avec ton YIN, parfois écrasée par la difficile réalité du monde et les combats que tu dois mener. Le YANG de ton YIN te sert à “dé-émotionnaliser” ton rapport au monde, le rendre plus actif, plus engagé dans l’action soutenue par ton ressenti. Il te permet d’assumer ce qui est vital pour toi et de le VIVRE sans peur, sans te faire de reproche, juste parce que c’est ta voie que tu suis et un appel universel auquel tu réponds tout simplement.

Pourquoi certaines femmes souhaitent-elles un jour traverser seule l’Atlantique à la rame et braver seule la fureur et la beauté de l’Océan ? Elles se donnent comme initiation un objectif à atteindre. Elle se donnent à construire du YANG pour donner plus de liberté à leur YIN créatif, pour libérer leur force dans un cadre bien précis qui les protège tout en leur donnant une chance de s’accomplir. Car le YANG protège le YIN, il lui apporte une sécurité en ce sens qu’il est fort à la périphérie, à l’extérieur : il renforce le corps physique, fait saillir les muscles et fondre la graisse pesante, résoud les problèmes de mucosités stagnantes dans le corps.

Le YANG du YIN est tout entier contenu dans la créativité féminine : avec lui la Femme assume le rayonnement de sa Déesse intérieure et... extérieure. Elle prend courage et va jusqu’à la REALISATION de ses souhaits. C’est à cela que lui sert entre autres de se tenir debout sur ses deux pieds, fermement ancrée dans la terre comme un arbre ou une montagne... avec la souplesse de l’eau qui la caractérise !

Femme, je veux te dire de prendre courage et d’apaiser ton cœur car ce que tu souhaites sera réalisé à une condition : prends le temps de calmer le feu de ton cœur. Parfois celui-ci est si fort et tu ne le sais pas. Pourquoi ? Parce que souvent, sans le savoir, tu es très en colère, ton volcan du cœur est en furie et tes reins se vident, tes trésors se vident, tes ressources personnelles s’amenuisent, tu es à bout ! Prends tout simplement le temps de te reposer, d’aller dans la nature avec ton sac sur le dos et... marche ! Mets-toi en marche dans le YIN - YANG parfaitement équilibré de la Grande Déesse, dans son grand Ventre qu’est la Nature. Nage dans les Océans et les rivières, cours dans les déserts avec le vent, galope sur le dos d’un cheval fougueux et plein de... YANG, ondule comme un ruisseau sur le corps de ton Amour !... Et tes vœux de bonheur se réaliseront.

Femme, ton cœur est merveilleux, si grand que tu te perds toi-même parfois dans ses dédales ! Son feu est sacré. Il contient le pouvoir magique de la réalisation des rêves. Mais pour cela tu dois être ancrée à la Terre pour donner de l’Eau à ton Feu en transformant tes émotions de Feu. Ainsi tu te replaces dans l’harmonie YIN-YANG qui est le signe de la réceptivité aux forces de la Terre et du Ciel, ton alignement avec les forces divines. Ton cœur alors communique avec tes reins. Ta santé physique est excellente, tu te sens légère dans ton corps, tu peux agir et réaliser ce que tu sens, tu en as les moyens physiques. N’oublie jamais que ton corps est le YIN qui soutient le YANG de ton esprit, de toute l’atmosphère que tu souhaites générer en toi et autour de toi !

Ainsi permets-tu au feu de ton cœur de te servir et non de te... desservir ! Prends du repos, ressens la force de ton coccyx et de ton sacrum qui dansent, sens tes hanches se réchauffer d’amour ! Tes reins deviennent tout chauds chaque fois que tu danses en liberté, chaque fois que tu crées et que tu t’engages. Fais silence en toi-même, sors sous l’orage par forte pluie, tu comprendras ce qu’est le Feu du Ciel et reviens à l’intérieur de toi-même, sens le Feu chauffer tes reins et... entre doucement dans ton utérus comme dans un Palais. Ce sera ton Palais magique. Ton cœur doit toujours pouvoir trouver le calme. C’est la voie du Feu qui rejoint l’Eau vers le fond de toi, la fait pétiller de joie et de créativité ! Femme, tu es alors toute entière emplie des puissances centrées et secrètes de ton Océan. Tu apprivoises cette puissance YANG et sauvage qui fait partie de toi-même. Cet océan peut nettoyer ton univers émotionnel de tous les parasites qui entravent ta lumière éthérique. Au lieu d’en avoir peur et de le combattre, tu l’apprivoises comme un Dragon protecteur que tu apprends à chevaucher !...

Raconte-t-on encore aux petites filles d’aujourd’hui des histoires de dragons qui sauvent les princesses ? Ainsi, mu par son dragon fluide, le cœur devient-il absolu gage de paix dans l’action... Ainsi la femme redevient-elle Amazone rayonnante de Vie !

Fabienne Pignard-Marthod




Vrai deuil d’une fausse couche



La vie qui grandissait en moi n’est plus. J’accueillais timidement ces signes qui me parlaient de vie, j’ouvrais mon cœur à ce petit être qui m’a choisie pour s’incarner le temps d’une traversée dont je ne connaissais pas la durée,… sournoisement le doute s’est glissé jusqu’à la certitude. Tu as choisi de repartir. Je suis heureuse de t’avoir aimé.




Ces moments sont souvent banalisés, enterrés au plus profond du cœur des femmes parce que l’on ne sait pas quoi en faire : cet enfant n’a pas vraiment existé, parfois on ne l’a même pas vu, il ne figure pas sur le livret de famille… 
Qu’est-ce que la vie ? Mes cellules naissent et meurent au fil des jours dans un cycle perpétuel… Qu’est-ce qui fait que je demeure, même si tout ce qui me constitue ne cesse de mourir et de naître ?


En naissant à la vie aérienne, on meurt à la vie aquatique et on se déleste de nos organes spécifiques à ce milieu (placenta, cordon, membranes) devenus inutiles. 


Lors du passage de la vie aérienne à la vie que j’appellerai étherique, nous nous délestons de notre corps cellulaire et le rendons à la Terre. Chaque mort est une transformation. La vie est une spirale dont la mort est un passage à une autre spire. 
Accueillir les signes au creux de mon corps et m’ouvrir au passage sans me crisper sur l’avoir. M’ouvrir à la transformation, transformation du projet, transformation de ce que je sentais plein en quelque chose que je perçois vide, transformation du lien. Ne pas avoir peur de cette ombre qui prend toute la place et remplace le rêve. 
Accepter de lui offrir le temple de son utérus comme linceul ; l’accompagner en conscience vers cet au-delà que l’on ne connait pas et dont il est si proche.
Pour moi tu seras Gabriel(le). Tu seras un ange, une étoile, un papillon ; tu seras là, dans mon cœur. 


Prendre le temps de nommer, déposer une image au cœur de l’espace vide, au cœur de l’ombre, une image que l’on peut respirer. Le présenter à la fratrie présente ou à venir ; sentir qu’il y a sa place, ce qui permet à chaque enfant d’avoir sa juste place et non celle de l’autre, de celui dont on ne parle pas.


Prendre le temps d’exprimer tout ce qu’on a à lui dire en choisissant le mode d’expression qui nous convient : l’écriture, la peinture, la sculpture, le chant, le mouvement… Lui léguer notre peine et lui dédier un projet que l’on fera en pensée avec lui, à la manière d’un testament. 


A toi Gabriel(le), mon enfant que je n’ai jamais vu, mon premier né, je lègue cette pierre tombale qui pèse si lourd au creux de mon ventre…


A toi,… Je dédie ce voyage dans le pays de mon enfance que je voulais te faire découvrir…


Créer un espace sacré, dans un lieu qui vous sied, avec ce dont vous avez besoin pour vous accompagner : encens, statuettes, objets de la nature, icones, musique... Allumez une bougie en conscience pour vous mettre en présence de l’instant. 


Prenez la position qui vous convient pour vous sentir reliée à toutes les mères. Laissez la Terre vous accueillir dans ses bras et le Ciel déposer ses mains sur vos épaules. Localisez cette peine dans votre corps, inspirez-la jusque dans votre cœur et soufflez votre amour dans toutes vos cellules : vous transformez ainsi la peine en amour. Appelez ce petit être. Accueillez-le dans vos mains, prenez le temps ; puis lentement portez vos mains à vos lèvres comme si vous le teniez dans le creux de vos paumes, laissez venir les mots ou les sons ou le souffle, autorisez votre spontanéité ; puis quand c’est juste pour vous, ouvrez vos mains comme pour laisser un papillon s’envoler. Accueillez les images ; ouvrez un espace pour écouter ce qu’il a à vous dire puis laissez-le partir vers la lumière, laissez-le s’envoler. 

Vous pourrez enterrer ce qu’il a laissé sur la Terre. Si vous n’avez pas pu récupérer son corps, vous pouvez le concrétiser avec de l’argile, de la mie de pain, du tissus, un dessin ou tout autre fruit de votre création. Choisissez l’endroit où vous voulez l’enterrer, faites brûler de l’encens ou de la sauge dans le creux de la Terre, enfumez le corps ou sa représentation. Le corps doit être enterré, sa représentation peut être disposée sur une sorte de totem. Rien ne vous empêche de faire les deux. Trouvez les mots, les sons, les gestes pour accompagner ce moment.


Je vous inviterai tous les jours à lire le testament jusqu’à ce qu’il soit vide d’émotion. A ce moment, vous pouvez le transformer, par exemple le brûler avec de la sauge, le mêler à la terre, ou le confier à l’air ou à l’eau. C’est l’occasion de faire un nouveau rituel marquant la fin du deuil.


Ce rituel peut se faire même des années après la mort d’un enfant in-utéro. 

Maïtie Trélaün



lundi 2 novembre 2015

Le nouveau couple, serait-il un couple "psychanalysé" ?



Le poids des religions, les désirs familiaux, les pressions sociales ont eu, depuis des temps lointains, un impact important sur la façon dont nous nous mettons en couple. Le choix du partenaire, la construction de la relation à deux, la vie au quotidien, la conception d'enfant(s) et même, la séparation, sont les résultats d'influences diverses. Aujourd'hui, il me semble primordial de s'en rendre compte, afin que les futurs couples puissent évoluer dans un Monde de désir, d'égalité et de liberté. Cet écrit tente de placer les mots justes afin d'éveiller des discussions et d'ouvrir des portes vers un ailleurs plus serein. Il s'évertue à être “un galet jeté dans une marre”.




En désacralisant le “travail sur soi” et en favorisant l'émergence des “médecines du bien-être” dans notre société occidentale, Freud, Lacan, Dolto, Dumas et leurs contemporains, ont ouvert des portes restées longtemps fermées. Pourquoi ne pas se poser la question de leurs influences et apports, sur notre partage de la vie en couple ? Grâce à l'étude et à l'élaboration d'outils de réflexions concrets et exploitables, tels que la psychanalyse, la médecine chinoise et le chamanisme, ces personnalités ont acquis une renommée mondiale et bien des témoignages peuvent exprimer l'influence de leur travail sur l'existence humaine. Mon expérience m'a permis de constituer ce texte.


Il y a peu, je me suis séparée de l'homme pour qui j'ai tout quitté un an auparavant. Quand je me suis engagée avec lui, une personne importante m'a dit ces quelques mots : « Le fait que tu aies suivi une analyse et pas lui, va un jour, poser des problèmes de communications entre vous ». Cette phrase a résonné en moi et s'est inscrite dans mon patrimoine émotionnel. Quand je suis partie vivre avec cet homme, qui n'avait ni suivi d'analyse ni effectué un quelconque travail sur lui, j'étais amoureuse et décidée, je me sentais légère et puissante, tout en étant sûre de nous deux ; nous allions être les plus beaux et les plus forts. Incomparable désir de vivre et d'aimer... 


La deuxième phase de la relation devint plus complexe : faire connaissance et s'accepter. J'espérais que nous allions trouver le juste équilibre. Celui qui nous porterait tous deux vers un bien-être aussi bien individuel que respectif. Je sollicitais mon énergie personnelle, remuais ciel et terre, afin de communiquer et tenter de trouver des compromis pour que nos visions de la vie puissent s'accorder et nous permettre de nous aimer patiemment et gentiment.


La troisième phase fût critique : les compromis. Faire des sacrifices je le conçois, mais pas humain...(!) Je désirais que chacun de nous accède à l'épanouissement, sans que l'un de nous eut à mettre sa vie en veille. Les discussions devinrent des disputes, les disputes des crises...


Le temps s'est écoulé. Notre liaison a flétri, causée par le manque de communication, par l'accroissement de nos divergences d'opinions, par nos différences,... Un après-midi de printemps, je prononçais ces mots fatidiques : “ Je ne suis plus amoureuse” : un grand "Clap" de cinéma qui met fin à un film dont ont aurait aimé connaître la suite. Je suis partie de notre vie de couple, pleine de désillusion et de remords. Je me suis dit : “Plus jamais ça ! Plus jamais je ne veux aimer un homme qui n'a qu'une seule vision du monde, de la vie et de l'existence. Un "indécrottable", dirait une amie.” Cette phrase était loin d'être anodine et, à sa seule pensée, il m'a fallu me battre pour assumer mon départ : j'ai quitté mon couple car j'allais mal, alors maintenant, il faut que j'honore mes choix et que j'aille bien !

Quatre années auparavant, j'avais rencontré un analyste avec qui j'avais trouvé un bon équilibre de travail. Il m'a permis de déposer de lourds bagages dans son cabinet mais également d'en découvrir d'autres. Ce travail, car ç'en est un, m'a permis de prendre de l'assurance en mes capacités et désirs propres. Mes intuitions ont fait sens ; j'ai pris pleinement conscience de la subtilité des compétences et des rêves humains, de la profondeur de notre être et de ses possibilités, tout en réalisant la force du cocon familial et de la transmission éducative. J'admis pleinement que notre vie sur Terre pouvait-être vécue d'autant de façons qu'il y avait d'humains vivants, et même morts, et dans les "cieux", pour certain(e)s et, qu'il nous était tout à fait possible, voire impératif, de changer et de faire évoluer notre rapport à la vie au cours de notre existence. Une question de point de vue en quelque sorte, et de notre rapport aux choses. J'avais encore tant à apprendre de moi.


Il me semble que ce rapport aux choses de la vie résulte de notre vécu d'enfant, de l'éducation ou non-éducation, que les adultes ont pu et bien voulu nous apporter. Cette période de la vie qui apporte à l'individu les outils et méthodes qui lui permettra de considérer son individualité, le Monde et autrui, quand il deviendra un adulte/un Homme. Nous sommes des êtres facilement modelables, qui vivons selon des "penseurs bien pensants" et qui, mine de rien, aliènent bien souvent nos capacités individuelles et nos désirs profonds ; pour bien des raisons qui ne sont pas le sujet de cet écrit (ex : politique de marché et économique/pouvoir). Il arrive fort souvent qu'un être passe à côté de sa vie, de ses désirs et de ses amours car il n'a pas su être à son écoute et qu'il n'a pas appris à utiliser ses compétences, ni même à y croire.


Connaissez-vous beaucoup d'hommes (et de femmes) ayant suivi une analyse ? De par mon chemin de vie cela ne court pas les rues... Mais il y en a, c'est vrai. Sont-ils mieux que les autres ? Je ne pense pas, je l'avoue. Mais, ce qui me vient au cœur et à l'esprit, c'est l'apport positif que peut avoir sur un être et son partenaire, la réalisation d'un travail analytique (réussi) ; partager sa vie avec un être ayant conscience de l'influence que ses parents ont (eu) sur lui, un être sachant remettre en question le rapport qu'il entretient à sa fratrie ou à sa solitude, à son lieu de vie, à ses amis et à la vie en général, me semble de plus en plus... essentiel. Mais aussi, tabou. Dans beaucoup de tribus humaines, qu'elles soient citadines, primaires ou paysannes, etc., cela paraît représenter une difficulté et un danger, que de parler des rapports humains et des liens qui les relient entre eux. Ca chamboule, ça martèle, ça rend triste, ça rend fou, ça donne envie d'hurler, ça engendre des disputes et des innovations, ça déprime, ça chatouille, ça rend fort, ça permet de s'assumer, d'être mieux dans ses pieds, de faire pousser ses racines, de se sentir vivant, de se sentir moins dépendant d'autrui, de... 


C'est un peu effrayant de se confronter à soi-même, de plus, c'est si fatiguant... Tant de questions restent sans réponses, le Monde est si vaste et si petit à la fois... Mais, cela apporte de la Liberté aussi, rien que celle de penser ; de pouvoir "se" penser et d'apprendre à se connaître. En occident généralement, l'individu apprend à se connaître au travers des enseignements scolaires, religieux et familiaux : biologie, éducation sexuelle (s'il y a), sciences civiques, catéchisme, politesse, morale,... Alors, pourquoi ne pas s'écouter soi-même ? 


C'est vrai aussi qu'il ne suffit pas de le dire et de le penser, pour pouvoir entreprendre une telle démarche personnelle. Il me semble, qu'il faut trouver "la" bonne personne avec qui travailler sur soi, mais aussi, "la" bonne méthode. Il y a des milliers de façons d'aborder la vie et ses complexités... Sûrement autant de façons qu'il y a d'Hommes sur Terre. Chacun est si unique. Mais rappelons-nous ! Il n'y a pas que les psychiatres, les psychologues et les charlatans qui peuvent accueillir un individu pour qu'il explore et apprenne à assumer sa personnalité. Comme, il n'y a pas que les personnes malades et les personnes dépressives, qui peuvent entreprendre un travail sur soi. Trouver une personne qui corresponde à notre individualité et nos attentes, demande de l'empathie envers soi-même. Il faut sûrement commencer par s'intéresser à l'endroit où l'ont vit, prendre le temps pour donner du sens à ses pensées positives, et développer les moyens d'être à son écoute personnelle. Un peu comme pour vivre l'amour, ai-je envie de dire... Même si Freud crierait sûrement au "transfert"!


Aujourd'hui, je crois qu'un "travail sur soi réussi" permet d'envisager un partage de la vie à deux, de façon plus sereine car plus universelle, mais aussi plus adapté à des besoins propres et uniques. Image d'Épinal ou pas (?), d'un couple où les êtres ont appris à apprivoiser leurs colères et leurs frustrations, où ils se sentent désireux et aptes de voir leur existence et le Monde évoluer au cours du temps et des saisons, mais aussi des êtres ayant le souhait de ne pas transmettre à leur(s) enfant(s) et connaissances, angoisses et mépris. Des êtres qui peuvent témoigner que la vie peut changer, que nos existences également, et que la parole est un outil essentiel et salvateur. 


A chacun sa chacune, à chacune son chacun, à chacun ses lacunes. 
Je ne sais ce que la vie me réserve, ni ce que je réserve à la vie, mais il me semble que les questions relatives à ce sujet sont tout à fait contemporaines à nos statuts de femmes et d'hommes du XXIème siècle et plus que jamais d'actualité : 


Le couple analysé est-il le couple de demain ? 
L'homme de “tous nos idéaux” se doit-il d'avoir suivi une analyse ?
La femme, que nous désirons être, est-elle enfouie en nous, sous une montagne d'émotions analysables ?
L'analyse, ou tous les autres types de travail sur soi, serait-elle nécessaire à l'épanouissement des humains ?


En espèrant avoir su éveiller quelques remises en questions, Mesdames et Messieurs, je crois comprendre que cela vaut la peine d'être vécue.
Bon Amour, Bonne Vie et Belle Créativité,

Elodie Ambroggi. A mon cher oncle.

Pour illustrer ma pensée, je conseille de lire des auteurs tels que, Didier Dumas, Danièle Flaumenbaum, Françoise Dolto et tant d'autres, qui osent donner un sens moins stigmatisé et plus évolutif au Monde et à nos existences.