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mardi 21 juillet 2015

Le salut de l’humanité repose sur l’émergence de l’Âme féminine



Le mariage sacré de nos deux polarités suppose aujourd’hui, de notre part, que nous entreprenions, homme ou femme, un parcours initiatique de guérison visant à libérer notre matrice de vie, «car c’est uniquement par le déploiement de notre énergie créatrice que l’on peut éclore à notre véritable nature. L’éclosion de l’énergie du féminin sacré impulse une énergie transformatrice et catalytique. C’est une véritable métamorphose qui s’amorce sur tous les plans», annonce Lise Côté. 

Si, en ce moment, les plans divins arrosent la planète de rayonnements lumineux pour réactiver ce féminin sacré, il nous est demandé de rééquilibrer ces forces en nous. «Car la véritable évolution de l’humanité passe obligatoirement par la réunion consciente et amoureuse des dimensions féminines et masculines en chaque être et par la souveraineté des femmes et des hommes.» Tout ce qui compte, dans notre société et dans notre vie de déséquilibres, de conflits, d’oppressions, de rivalités, de luttes de pouvoir, de guerres, de désastres écologiques (tsunami, tremblements de terre, sécheresses…) est la conséquence de cette disharmonie entre les énergies du masculin et du féminin. 

Parce que tous les phénomènes visibles et invisibles de ce monde résultent de l’interaction constante des polarités. Lise Côté raconte, en préambule à ses conférences/méditations, une histoire à la haute portée symbolique, reçue par canalisation, et qui traite de l'importance de l'équilibre sacré et de l'union alchimique des polarités féminine et masculine : «imaginez un magnifique et immense jardin appelé la Terre. Du haut des cieux, propulsé par le soleil, les étoiles et le vent, et stimulé par la saison des semailles, le masculin, aventurier dans l’âme, se dirige allègrement vers une terre fertile pour y semer ses grains de vie et ses inspirations. Après avoir atterri, il en profite pour explorer différentes avenues, jusqu’à ce qu’il trouve un lieu qui le magnétise. 

Arrivé à destination, il prend le temps de labourer et d’aérer le terreau, afin qu’il demeure bien vivant et accueillant. Puis, il ensemence la terre de sa force et de sa lumière. Par la suite, il prendra soin et protégera la matrice gravide. Quant au féminin, il emmagasine magiquement l’énergie et la lumière du soleil et les rediffuse dans sa terre. La nature féminine, gardienne de vie, accompagne avec amour, puissance et sagesse, cet ensemencement dans son mouvement de croissance et de réalisation. Elle lui procurera l’eau et l’humus nécessaires à son développement et son déploiement optimal. En respectant les cycles de la lune, le féminin, solidaire par essence, est accompagné par d’autres féminins pour parfaire l’œuvre. Ils enlèveront avec parcimonie les mauvaises herbes, uniquement celles qui sont nuisibles à la croissance et à la vie, et s’assureront de sauvegarder l’harmonie. 

Parallèlement, le masculin, dans son mouvement plutôt solitaire de grand explorateur et obéissant à son esprit de conquête et de transformation, continuera d’ensemencer la terre et de la nourrir de nouvelles pousses par des idées inspirées, lumineuses, constructives et évolutives. Seuls l’amour, la conscience et la lumière les uniront pour l’éternité dans un mariage parfait de leurs énergies féminines et masculines, l’union sacrée en puissance et en sagesse au cœur de leur être cristallin».

«Qu’elle soit féminine ou masculine, chaque polarité est considérée comme une force essentielle au maintien de l’univers et possède son propre champ de forces», explique Lise Côté. «Les polarités masculines et féminines ont besoin d’agir dans une complémentarité universelle. Cette complémentarité nous permet de créer ensemble et de retrouver notre propre pouvoir sur la vie, notre capacité à vivre le meilleur de nous-mêmes. Lorsque chaque humain saura reconnaître l’importance égale de chacun des principes dans son expression ainsi que la nécessité d’une interaction harmonieuse entre les deux composantes, la paix émergera sur terre», assure-t-elle. Lise Côté propose de renouer avec cette force matricielle qui est en nous, de réhabiliter ce féminin blessé. Il nous est offert de libérer la puissance de notre créativité humaine en exprimant librement nos pouvoirs divins féminins, opprimés pendant bien trop longtemps. L’histoire de ces derniers millénaires a en effet coupé les femmes de leur potentiel créateur et guérisseur avec la complicité de l’Église. «Le pôle négatif, intuitif, réceptif, associé à la lune, à l’obscurité, a été entaché et relégué au second plan alors que le pôle positif associé au soleil, à la lumière, actif, scientifique, a été valorisé à l’extrême. Même le ciel a pris une connotation de pouvoir au masculin.

La Terre, dans sa nature féminine, s’est alors retrouvée en position de Shiva et Shakti, symbole du couple universel.

ISIS EST LA DÉESSE PRIMORDIALE QUI PREND LES ATTRIBUTS DES MULTIPLES REPRÉSENTANTES DU FÉMININ SACRÉ POUR LES UNIR DANS UNE SEULE CONSCIENCE.

La soumission devant la colère du ciel et son hégémonie. Au nom de Dieu, on a justifié la domination des hommes sur les femmes, qui ont été humiliées, rejetées, exploitées, violées, torturées. Hommes et femmes ont trahi leur polarité féminine. Aujourd’hui, le ventre matrice de la Mère Terre et celui des femmes transportent une grande souffrance.» Pour la messagère et guide spirituelle Lise Côté, il est temps que les femmes réactivent leurs pouvoirs et cette force infinie de vie contenue dans leurs entrailles. Car elles sont devenues des inconnues pour elles-mêmes, alors qu’elles portent en elles la conscience de la pulsion créatrice de vie, de l’amour, de la beauté, de l’harmonie, de l’ordre, de la justice, de l’équilibre de la nature. «Le salut de l’humanité repose sur l’émergence de l’Âme féminine, le retour de la Déesse Sagesse.»


Extrait de Magazine Sacrée Planète

dimanche 19 juillet 2015

Quand la vérité de l’homme unifie la beauté de la femme



Nous avons cet élément d’amour pour nous acheminer vers une transcendance. C’est surtout une sortie de notre numération interne vers l’extérieur, donc en numération externe, pour pouvoir contrebalancer l’accrochage de notre numération impérieuse profonde. C’est une autre manière de parler de l’état d’être amoureux.

A partir du moment où il y a inter-accrochage de numération externe entre deux êtres et que leurs numérations impérieuses profondes trouvent réciproquement un contre-équilibre, la numération supérieur de chacun des êtres a plus de facilité à muter l’énergie dans cet état d’équilibre, puisque les deux systèmes impérieux neutralisent leur système d’accrochage. Les pères spirituels, représentant l’esprit immortel supérieur d’un être ou la monade dans certaines traditions ésotériques, intermédiaire entre la créature et Dieu, peuvent alors agir sur les deux créatures pour éventuellement leur permettre de réintégrer la synthèse des systèmes extérieur et inférieur sur la numération intérieure, c’est à dire à l’intérieur du corps physique pour réintégrer cette énergie sur une dimension supérieure.

Si les pères spirituels raccordent, rapprochent deux créatures l’un de l’autre, c’est qu’il y a des intérêts à les voir polarisées, ne serait-ce que pour dépolariser certaines numérations impérieuses qui peuvent être accrochées à un être.

L’être humain peut être soumis comme l’animal à sa polarisation yin-yang sexuelle différenciée et la vivre totalement manipulé et inconscient. Il peut aussi lui donner certaines formes de législation de rapports dans un plan humain, comme cela se pratique pour la majorité des gens de ce monde.

Mais il faut aussi regarder ce phénomène avec des yeux plus cosmiques et arriver jusqu’aux archétypes qui président au jeu des rapports d’énergie entre l’homme et la femme. L’un de ces rapports d’énergie se concrétise dans la société par le mariage qui est une étape expérientielle pouvant durer un moment ou toute la vie. C’est la norme de rencontre habituelle sur cette Terre, et ceux qui ont à traiter un certain nombre de puissance  peuvent le faire en prenant alliance avec une autre personne. Ainsi, leur système de puissance est contrebalancé par celui de l’autre.

Tans qu’il y a ce type de contrebalance et un échange possible entre les deux systèmes jusqu’à étendre leurs configurations en faisant des enfants, une cellule familiale, et tant qu’il y a a un équilibre entre ces êtres et une évolution ré-équilibrante, il est évident qu’il n’y a aucune raison que ces êtres changent de situation. Au contraire, cela peut créer des liens énergétiques forts entre eux, il peut y avoir de bons échanges et de toute façon, s’il y a des enfants, il est bon qu’une cellule familiale stabilisée soir créée. Mais il faut considérer que le problème du mariage vient du fait que souvent malheureusement les êtres se marient  deux s et ne comprennent pas qu’ils se marient en réalité à trois, parce qu’ils se marient en plus soit avec le circuit du dessous, soit avec le circuit du dessus.

D’ailleurs, ils se marient essentiellement à quatre : il y a un circuit en dessous du couple et un circuit au-dessus du couple. Et ce couple, selon l’orientation de ses échanges, va être soit en triangulation inférieure, accroché par le pôle du dessous, soit en triangulation supérieure, accroché par le pôle du dessus.

En général, la situation du couple dans une société plus ou moins matérialiste, sur une planète très dense avec des problèmes matériels très complexes, fait que la triangulation se trouve plutôt accrochée par le dessous, d’autant plus si l’homme ne maîtrise pas son éjaculation et si la femme ne traite pas ses circuits énergétiques, ce qui accumule des énergies en elle. Tout le système continue à descendre vers un circuit de plus en plus matériel et, finalement le couple se trouve enfermé dans un système extrêmement condensé. A ce moment-là, le mariage devient une prison et la situation n’est plus évolutive pour les êtres qui font partie d’une telle configuration. Il y a alors nécessité de forcer : les pères spirituels font claquer la figure parce qu’elle est totalement involutive pour les individus.

Par contre, si le couple arrive à s’unir en tenant compte de l’existence d’un plan supérieur – celui des pères spirituels et de Dieu – il y a transfert des énergies, et toute la famille peut vivre dans un niveau énergétique subtil et lumineux, si les conditions sous-entendant le circuit ne sont pas trop dures, trop agressives. Il peut y avoir une évolution entre ces deux êtres et c’est toujours très sympathique et charmant de voir évoluer deux êtres qui arrivent à s’entendre avec des beaux enfants, etc. Le rêve dans une belle maison, avec une belle voiture, des vacances scolaires ... enfin une ambiance qui plaît ou qui ne plaît pas, cela dépend du stade d’évolution dans lequel on est et ce que l’on a à régler. Tant que les deux êtres arrivent à évoluer ensemble, il n’y a aucune raison de changer la situation.

La situation peut changer au moment où l’un des deux êtres évolue plus que l’autre. Alors un décalage va se créer, et la communion aura du mal à résister à ce décalage. Il n’y a pas de cas général, mais seulement des cas de figures dans ce domaine. Il faut considérer que le mariage estampillé par la société est un contrat qui existe aussi avec la société, donc celle-ci intervient avec un certain poids dans le plan du mariage, mais tout dépend  de la mission des êtres.

On peut porter un autre regard, de nature interdimensionnelle, sur des cas de séparation oud e décalage entre deux êtres. Certaines numérations impérieuses ne peuvent se dépolariser que si on en met une autre à côté plus lourde qui permette le décrochage de l’être. Une fois que ce décrochage est fait, il ya séparation, car l’être qui a vu sa puissance se soulever en contactant un temps une personne plus lourdement accrochée que lui va voir son système P4 (Science unitaire de l’intra-univers http://www.unitaryscience.org/sufra10.htm  ) soulevé d’un niveau. A partir de ce moment-là, il y a accrochage du système de numération impérieuse par le système interne et supérieur de l’être qui a pu avoir ce décrochage.

L’être peut alors continuer à évoluer plus haut et la personne qui s’était associée à lui et qui avait un circuit très lourd risque de rester en rade dans son niveau d’accrochage très lourd, si jamais l’être qui a pu faire le décollage de son système de puissance a une unité interne suffisamment forte pour se développer et se déplacer en totalité vers le haut. L’autre, qui était le déclencheur de cette contrebalance, peut conserver son accrochage de puissances impérieuses et devra attendre que disparaisse de sa vie l’être qui va s’élever sur un niveau supérieur avec son système de puissance et son système interne.

Etre amoureux est une grâce offerte aux échanges humains, qui bien souvent, ne s’exercent qu’à l’horizontale alors qu’il faut tenir compte d e la polarisation entre l’inhumain en dessous et le surhumain au-dessus qui influencent et utilisent en permanence la vie humaine pour réaliser des transferts entre la conscience et la puissance ou inversement. C’est pourquoi on pourrait dire que les échanges humains sont le plus souvent situés dans un plan de forme proche du sous-humain, sinon de l’inhumain, alors que les échanges trans-personnels où règne un amour spirituel dans un environnement plasmatique issu de la communion entre des êtres transmués se trouvent situés du côté surhumain.

La gestion d’une élévation, d’une mutation des puissances sous-jacentes ne peut se faire réellement que selon la verticale ; l’atteinte d’un contact avec les plans de conscience surhumaine ne se réalise vraiment que par une démarche de vie supra-personnelle.


Auteur Francesca du Forum "La Vie Devant Soi" : http://devantsoi.forumgratuit.org/

LE RETOUR DU FEMININ SACRE EN OCCIDENT



La Grande Déesse et le caractère sacré de la féminité n’ont jamais disparus : sa survie souterraine, nous l’avons vu, malgré les persécutions et l’obscurantisme de l’Eglise, lui permets depuis quelques décennies de réapparaître au grand jour sous des formes inattendues et variées :

Réhabilitation de la Grande Déesse Mère, au moyen âge, sous la forme de la Vierge Marie, mère de Dieu, la Bonne Mère, debout sur le monde ; figure divine et cosmique, mais encore associée à la Lune.

Un nouveau regard sur la Nature et une prise de conscience que la Terre est un être vivant : le retour de Gaïa.

Développement des mouvements écologistes.
Résurgence des antiques prêtresses : mouvement Wicca ; celtiques, chamaniques, et retour d’un néo paganisme dans la jeunesse actuelle accordant à la Nature l’incarnation de l’énergie divine ; néo panthéisme.

Un nouveau regard porté sur le personnage de Marie de Magdala (dont les Evangiles n’ont jamais dit qu’elle était une prostituée…) Ce, à partir de l’Evangile gnostique « de Marie » où elle est présentée comme la disciple favorite de Jésus : celle qui en reçoit les enseignements les plus secrets ; au grand dame des disciples mâles qui s’insurgent. Marie de Magdala aurait-elle été la compagne ou l’épouse du célèbre rabbi ?

Évincée ensuite par une Eglise misogyne engluée dans la peur de la féminité.

Le retour en grâce du Dragon :
Il devient l’ami, l’allié, celui avec lequel on doit composer et non plus combattre, la monture du héros (dans la littérature d’heroïc fantazy) L’apparition, dans le cinéma et la littérature, des héroïnes en quête d’absolu : Des femmes exprimant librement leur énergie et leurs désirs d’accomplissement : des héroïnes solaires et combattantes.


Extrait de A L’AUBE DE L’HUMANITE Par Jean Bernard Cabanes

jeudi 16 juillet 2015

RITUELS AXES SUR LA TERRE


Que le rituel soit solitaire ou de groupe, les autels construits avec une perspective Wiccane ou de la Déesse et axés sur la Terre comportent d’habitude les symboles de l’Univers physique : les Eléments Air, Feu, Eau et Terre ; un symbole du cinquième Elément : l’Esprit et une image de la Déesse.



Dans l’Occident, l’idée que l’univers est composé de types d’énergie distincts vient du philosophe grec Empédocle. Selon Aristote, Epédocle n’ a pas fait de différence entre la pensée et la perception, et sa théorie des éléments "ne se réfère pas au matériel, à la composition chimique de la matière, mais à la façon de penser à l’existence pour les gens, aux voies qui permettent d’éprouver les choses. Les éléments n’expliquent pas une réalité objective, mais la réalité subjective. Dans ce sens, les quatre Eléments sont les quatre chemins fondamentaux pour éprouver, expérimenter tout chose. Un microcosme de l’univers physique et subjectif est ainsi représenté sur l’autel, vous procurant une manière de comprendre notre expérience de la réalité et d’interagir avec l’univers.

L’élément essentiel d’un autel Dianique est la présence d’une image féminine qui représente la Déesse. L’image d’une femme en tant que Déesse sur l’autel est une hérésie pour les religions patriarcales, et placer son image sur un autel est un acte personnel et politique. Déposer une image de la Déesse sur votre autel exprime que le corps de toute femme est digne de vénération divine. Dans un monde où quasiment n’importe quoi d’autre peut représenter symboliquement le créateur Divin, excepté une femme, le fait de placer une image féminine sur un autel s’oppose à tout ce que nous avons appris. Pour beaucoup de femmes, placer et voir une représentation physique féminine dans un espace de culte est une première étape, simple mais essentielle, pour se reconnaître comme créée à Son image.

Certaines femmes changent leur autel toutes les six semaines pour correspondre avec la Roue de l’Année. Dans le calendrier de la Déesse, toutes les six semaines, il y a une fête basée sur les solstices, les équinoxes, et les quatre saisons de l’année. Vous pouvez faire refléter le changement des saisons en utilisant un drap d’autel différent et en incluant différents symboles saisonniers. C’est une formidable manière de passer vers une compréhension plus profonde du cycle de la Roue de l’Année.

Vous pouvez aussi choisir d’inclure des photographies ou des objets qui vous relient à vos ancêtres, vos aïeules. Cet acte nous rappelle continuellement que nos ancêtres sont toujours avec nous par l’esprit et vivent en nous à travers l’ADN formé en spirale.

Considérez comment vous pouvez utiliser les éléments Terre, Eau, Feu, Air, concrètement ou symboliquement dans votre rituel. Vous pouvez aussi considérer le point central saisonnier et élémental du thème rituel en choisissant vos activités fondamentales/ par exemple, le solstice d’Eté et associé avec l’Elément passionné et volontaire Feu. Le solstice d’hiver est associé avec l’Elément de quiétude : Terre, l’Equinoxe d’Automne avec le pouvoir dissolvant de l’Eau, et l’Equinoxe de printemps avec le pouvoir régénérant de l’Air.



Extrait de  Women’s Rites, Women’s Mysteries de Ruth Barrett  

La perception des sens lors d’un rituel


Nos cinq sens physiques : vue, odorat goût, toucher et audition, correspondent aux caractéristiques des quatre éléments Terre, air, Feu et Eau plus l’Esprit. De plus, définir de quelle façon chacun de ces sens peuvent stimuler les perceptions visuelles, auditives ou kinesthésiques.

Pensez à l’objectif de votre rituel. Qu’il s’infiltre profondément dans votre esprit. Laissez les images, les sons, les odeurs, les goûts, et les sensations physiques s’exprimer et émerger à la surface de votre esprit conscient. Ouvrez-vous à tout ce qui peut surgir. Ensuite, prenez en notes ou dessinez, ou faites bouger votre corps pour vous rappeler et enregistrer vos idées.



L’intuition est une information énergétique venant de l’intelligence de votre corps. Honorez votre savoir intuitif. Vous pourrez diminuer plus tard ce que vous inclurez finalement dans votre rituel. Ressentez, sentez, voyez, entendez… ne pensez pas !

Utilisez votre imagination, que voyez-vous ou que vous souhaitez voir pour ce rituel ?

Quelles couleurs voyez-vous ? Quelles couleurs portez-vous ? Et vos invitées ? Portent-elles des costumes ou des tenues spécifiques ? Quel genre d’éclairage y a –t-il ? Quelle heure du jour ou de la nuit est-il ? Y’a-t-il un autel ? Quels objets y sont déposés ?

Sentir : Air / kinesthésie

Sentez-vous un parfum particulier pour ce rituel ? Une senteur favorise-t-elle le ressenti du rituel ? quelle senteur, ou lesquelles, "conviennent" ? Sont-ce des épices, des fleurs, de l’encens, des herbes, des huiles ou des eaux parfumées ou la brise de l’océan, juste l’air autour de vous, ou rien de cela ?

Goûter : Eau/Kinesthésie

Désirez-vous inclure des mets spéciaux, des herbes comestibles, ou une boisson dans ce rituel ? si oui, est-ce quelque chose de doux, de salé, d’aigre, ou d’amer ? Et pourquoi pas un repas spécial ou un festin ensuite ?

Toucher : Terre / Kinesthésie

Voulez-vous être touchée par les participantes ou par une personne en particulier ? Voulez-vous beaucoup d’espace autour de vous ? Quelle sensation d’étoffe voulez-vous sentir sur votre corps ? Voulez-vous porter des vêtements d’ailleurs ? Voulez-vous être debout ? Couchée ? Assise ? Danser ou vous déplacer ?

Entendre : Esprit / Audition et Kinesthésie

Que souhaitez-vous entendre lors du rituel ? Musique, chanson, chant, une voix ou plusieurs, des instruments particuliers, le son de la nature, les vagues de l’océan, le vent ? Y aura-t-il de la musique enregistrée, des mots parlés, ou le silence ?

Après avoir fait apparaître l’ambiance de votre rituel, réfléchissez à la façon de le créer. De quelle manière l’autel et l’espace rituel doivent-ils être conçus pour refléter le thème du rituel ? Considérez quel emplacement, intérieur ou extérieur (ou une combinaison des deux) est le plus favorable pour votre rituel. Comment exprimer le but du rituel sous forme symbolique ? Envisagez les cinq sens et leurs correspondances énumérées alors que vous planifiez comment créer l’autel et l’espace rituel…


Extrait de  Women’s Rites, Women’s Mysteries de Ruth Barrett 

lundi 13 juillet 2015

La Maîtrise de sa limite



A partir du moment où une femme peut voir sa limite, il faut lui en expliquer le processus de gestion, c'est-à-dire mettre à l’intérieur d’elle de nouvelles références pour maintenir sa limite à la bonne distance tout en restant en ligne avec. Et si elle veut rester à l’intérieur de ses limites, cette femme doit comprendre l’avantage qu’elle a d’être éventuellement centralisée par un homme, à cause de son système physiologique qui lui donne toujours tendance à repartir dans un plan incontrôlé.

Mais elle doit pouvoir contrôler son système de limite et le maintenir par elle-même si elle arrive à gérer les relais qu’elle a choisis, dans la mesure où elle essaye de s’acheminer vers un ensemble de qualités qui s’approchent de celles qui caractérisent l’homme. Si elle ne le fait pas, elle est toujours  sujette à se faire envahir à nouveau d’énergies incontrôlées par les bases inconscientes et à perdre la notion de sa limite. Si une femme a englobé dans la famille, dans la société, dans une alliance quelconque un champ d’énergie qui l’a polluée et qui lui pèse encore, elle est obligée de servir du poison comme remède et de ce fait, d’envelopper un nouveau système qu’elle contrôle mieux que le précédent et qu’elle gère progressivement. Mais si ce nouveau système ne peut évoluer, elle doit reporter sa limite sur un autre et avec l’évolution de ce dernier faire une mutation du système qui n’évolue pas. Et de système en système, elle distinguera mieux sa limite.

Alors elle peut commencer à jouer avec elle-même, à s’approcher complètement de soi-même ou à englober plus qu’elle-même. Mais si elle manque de pratique, elle peut se détruire, alors il faut recommencer à créer sa limite et à la récupérer. C’est l’exercice de la vie. Ceux qui arrivent à re-concentrer leur limite, sont maîtres de leur vaisseau. C’est par la conscience que commence l’exercice de la maîtrise de l’énergie, et ainsi on peut sortir de l’état de condensation mortelle du corps physique. Voilà l’importance de la maitrise de la limite.

Il faut faire attention de ne pas créer de tensions avec les êtres qui tiennent votre limite parce qu’ils se braqueront et ils se cristalliseront davantage, vous empêchant de récupérer votre limite. Avec ces êtres relais à votre figure, il faut traiter avec la conscience, avec l’intelligence, mais aussi avec la ruse quelquefois. Ces niveaux-là jouent avec la puissance. C’est très compliqué. Il ne faut pas vous illusionner mais élaborer des plans de négociation, parce qu’il faut savoir que ces êtres sont souvent tenus par des systèmes qui ne bougent pas et n‘autorisent pas le déplacement.

La plupart du temps, quand ils voient que vous allez, vous, vous déplacer, ils ne vous feront aucun cadeau. Ils ne vous lâcheront sous aucune prétexte. Alors vous ne pouvez agir que par ruse ou force. Et si vous êtes vraiment la plus forte, pour cela, il faut vous mettre dans les conditions, c’est à dire qu’il y ait plus aucune échappatoire, vous avez la loi pour vous, vous imposez votre loi, cela marche. Mais si vous n’êtes pas la plus forte, il n’y a que la ruse. Et la ruse, cela veut dire ne jamais attaquer de front, parce que si vous agissez ainsi, vous êtes fichue, vous n’avez pas la possibilité de réagir. Attaquer de front, c’est dans un plan de droit et d’exactitude, au milieu de gens  qui sont des preux chevaliers. On attaque et c’est le plus fort qui gagne. Mais dans les plans de la puissance, ce n’est pas du tout cela. La situation est totalement déséquilibrée. On est aux mains de systèmes qui ont tout pouvoir parce qu’on est chez eux.

Donc, si vous voulez vous en sortir, il faut de la ruse. C'est-à-dire qu’il faut négocier avec des forces basales instinctivo-animales qui tiennent sans qu’il le sache l’être qui vous sert de limite quelquefois et qui veulent aussi vous tenir. Pour cela, il faut trouver une ouverture qui vous permette de vous dégager ou de passer par un programme qui puisse aussi apporter quelque satisfaction à votre vis-à-vis sans pour cela déplacer cette personne outre mesure.

Auteure : Francesca du Forum "La Vie Devant Soi" : http://devantsoi.forumgratuit.org/


Le pouvoir du rituel féminin




Le rituel de "Croning", de Kay est un bel exemple de célébration d’une étape du cycle de vie de la femme.



L’importante diffusion du LIVRE SACRE DES MYSTERES FEMININS de l’auteure et activiste Zsuzanna Budapest à sa publication en 1980 provoqua une grande vague d’intérêt pour les rituels féministes et axés sur la Déesse, en solitaire ou en groupe. Les livres de Z ont établi les bases de ce qu’elle a appelé la Sorcellerie Dianique ou "la spiritualité féministe".

La tradition Wicca Dianique est centrée sur la Déesse et le féminin, identifiée à la femme, conçue de la Terre, c’est la dénomination féministe de la religion Wicca (Sorcellerie/Witchcraft), ravivé et inspirée par Z.Budapest dans les années 1970. Visionnaire par nature, Z s’est rendu compte que le mouvement féministe avait besoin d ‘une réalisation spirituelle. Elle savait que grâce à la célébration rituelle de la Déesse, les femmes pourraient se relier avec honneur, et soigner les éléments les plus profonds d’elles-mêmes, amenant leur force et leur sagesse intérieure à une conscience perceptible. Ceci reste vrai aujourd’hui. Quand nous créons et participons à un rituel avec d’autres femmes, nous nous donnons le pouvoir en nous observant et en nous aidant l’une l’autre sur notre chemin de guérison. Le rituel nous permet d’évaluer et de valider les intersections physiques et les transitions émotives de nos vies.

Le cœur de la tradition de la Wicca Dianique est les Mystères Féminins : les Cinq mystères de Sange : naissance, ménarche (premières menstruations), accouchement/ lactation, ménopause, et mort. Les rituels Dianiques contemporains des Mystères Féminins comprennent également d’autres épreuves essentielle s, physiques, émotionnelles et psychiques que seules les femmes peuvent éprouver, étant nées femelles dans une culture patriarcale, et prenant conscience de quelle manière notre évolution personnelle au sein de cette culture affecte nos vie quotidiennes et notre identité féminine. Les rituels Dianiques célèbrent le cycle mythique de la Déesse à travers les cycles saisonniers de la terre, de naissance, mort, et régénération.

Ces cycles correspondent et rejoignent les transitions du cycle de vie féminin ; et les Diamiques honorent la Déesse en chaque femme dans les rites saisonniers. Nos rituels marquent les passages de vie et célèbrent la capacité des femmes à créer la vie, à maintenir la vie, et à retourner à la Déesse par la mort. Les thèmes saisonniers Dianiques ne sont pas basés sur un cycle de fertilité exclusivement hétérosexuel comme les autres traditions Wicca et, par conséquent, s’adressent à toutes les femmes. Dès le début de sa pratique contemporaine, la tradition Wicca Dianique a imaginé également des rituels ayant pour buts d’aider les femmes à guérir, et de s’opposer aux effets de la misogynie, des instituions et des religions patriarcales.

Nous femmes, incarnons la Déesse en tant que Créatrice. Physiquement, nous incarnons le pouvoir de la Déesse dans Sa capacité à créer et maintenir la vie. Nos utérus sont la métaphore vivant de son potentiel créatif, et ainsi, sont la source même de notre pouvoir créatif. Même si une femme a eu une hystérectomie, le pouvoir de son utérus, continuera à exister à l’intérieur du potentiel énergique d e sa créativité.

Inspirées par l’antique cosmologie mythique de la Déesse, où Elle se dessine Elle-même dans un acte originel de création, de nombreuses femmes épousent la métaphore de mettre au monde spirituellement soi-même et chaque autre. Dans les rituels Wiccans Dianiques, le centre d’intérêt est l’expérience personnelle de la femme, ses opinons, ses idées, et ses sensations, et non pas celles de son époux, de son amant, de sa famille, ou de ses amis. Dans les cercles Dianiques, les femmes ont l’occasion de découvrir leur être véritable, en dehors des contraintes de la culture patriarcale.

Dans les temps anciens, les rassemblements de femmes étaient reconnus comme essentiels et bénéfiques pour la communauté. Z.Budapest décrit ceci à l’époque pré-patriarcale, "les Mystères Féminin" s’intéressaient aux cycles naturels de vie, et les rituels étaient conçus dans les buts spécifiques : Assurer de bonnes conditions météorologique pour les récoltes, promouvoir la bonne santé des gens, se prémunir contre la maladie et la peste, et maintenir la chance de la communauté entière par le renforcement conscient de la coutume de relier les femmes entre elles en tant que manifestations de la Déesse".

De nos jours, il existe des raisons féministes expliquant pourquoi il est fondamental pour les femmes de passer du temps entre femmes seulement. Dans son livre "Fugitive Information" l’écrivaine féministe Kay leigh Hagan écrit ceci :  "Pour qu’une femme perçoive la profondeur de son pouvoir féminin inné, qu’elle est conditionnée à négliger, nier, détruire ou sacrifier – il faut qu’elle soit exemptée de l’exposition constante aux besoins masculins".

Du temps passé seule et des espaces exclusivement féminins établis délibérément permettent à une femme d’explorer des aspects d’elle-même qui ne peuvent apparaître en compagnie d’hommes". En promouvant un espace exclusivement féminin, soit lors des rituels, soit dans la vie quotidienne, de nombreuses femmes peuvent trouver leur essence et explorer leur propre vérité. Les bébés filles naissent à travers, et dans les Mystères épanouis de la Féminité. Le cercle de féminité est le vrai cercle de vie lui-même, car c’est à travers notre sang sacré utérin que le bon créateur passe de la mère à la file, et dont la vie humaine dépend. Alors que tous les êtres humains célèbrent ce Mystère, se tenant humbles devant son immensité, seules les femmes peuvent concrétiser cette expérience.

Le mot mystère est définit ainsi :

1-     Quelque chose qui n’est pas, ou ne peut pas être expliqué ; donc quelque chose au-delà de la compréhension humaine
2-     Un secret impénétrable, ne énigme
3-     Des rites pratiques ou doctrine dévoilées seulement à l’initié
4-     Une qualité ou caractéristique secrète et inexplicable
5-     Un rite religieux secret auxquels ne sont admis que les fidèles dûment initiés.



EXTRAIT DE LA FEMME LUNAIRE de Miranda Gray -Editions Jouvence