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vendredi 30 mai 2014

Rapports entre femmes et générations



Les hommes ne le savent peut-être pas, mais ce dont la plupart des femmes préfèrent parler entre elles, ce n’est pas d’eux ; c’est de leur mère. Tant et tant de confidences chuchotées entre filles, entre adolescentes, entre femmes adultes, entre mères, entre grand-mères même, tournent autour des faits et des dits de leurs mères. C’est que le sujet est un universel féminin. Certes, les femmes ne deviennent pas toutes mères, et les mères n’ont pas toutes des filles, mais toutes les femmes ont une mère, et même, parfois, plusieurs "mamans" (qui peuvent d’ailleurs être des hommes, puisque ce terme désigne une fonction et non une place généalogique).

S’interroger sur la relation mère-fille est donc le lot de toutes les femmes à un moment ou à un autre de leur vie, voire toute leur vie ; c’est aussi, qu’ils le veuillent ou non, celui des hommes, observateurs ou impliqués dans cette relation, parfois activement, parfois à leur corps défendant, si même ils n’occupent pas – à leur insu ou en toute clarté – une position maternelle vis-à-vis de leur femme, ou de leur fille.

Dans un article consacré aux différentes versions du Petit Chaperon Rouge, l’anthropologue Yvonne Verdier montrait que les versions écrites qui nous sont parvenues (celles de Perrault et de Grimm) opèrent d’étranges déplacements par rapport à la tradition orale, telle qu’elle se transmettait de personne à personne dans les foyers populaires d’autrefois. Dans les versions orales, ce n’est pas le loup qui est l’interlocuteur principal de la petite fille, mais la grand-mère ; ce ne sont pas les hommes qui menacent en priorité le monde féminin, mais les femmes, qui se dévorent entre elles ; et ce n’est plus la confrontation avec la sexualité masculine que symbolise le récit, mais c’st l’initiation aux âges successifs de la vie d’une femme, incarnés par la fille, la mère, la grand-mère.

L’aventure de la petite fille n’est pas tant la découverte de la sexualité, au risque du vil, que l’affirmation de son identité de femme, au risque de la rivalité, scandée par l’apprentissage progressif des savoir-faire féminins.

Au terme de cette subtile analyse, l’auteur s’interroge sur le succès de la version savante, celle qui privilégie "les relations de séduction entre le loup et la petite fille" avec pour fonction d’avenir : "Petites filles, méfiez-vous du loup". Cette version a fini par occulter la version populaire, insistant sur les "fonctions féminines" et "porteuse d’une tout autre morale : "Grand-mères, méfiez-vous de vos petites filles" !


Ce quadruple déplacement – de l’écrit à l’oral, du savant au populaire, du masculin au féminin, et d’une problématique de la sexualité à une problématique de l’identité – permet de mettre en évidence l’importance de l’enchaînement des places, de génération en génération, ainsi que la dimension critique des rapports mère-fille dans la transmission des rôles et la construction des identités. Ainsi, se trouve dessiné le cadre d’une recherche : comment apparaissent les rapports mère-fille, dans tous leurs aspects et à tous les âges, dès lors qu’on s’éloigne des problématiques savantes sur la littérature et des interrogations centrées sur une vision masculine ou non sexuée ? Et en quoi sont-ils spécifiques, c’est à dire non réductibles aux rapports parents-enfants en général ?

Issu du livre Mères-Filles une relation à Trois aux éditions Albin Michel

INVOCATION A LA MERE COSMIQUE



Ô Grande Mère, divin principe féminin, toi qui as donné naissance à l’univers, amante spirituelle, créatrice de toute matière, reine de tous les mondes, et de tous les mondes qui sont dans ces mondes ou au-delà, nous t’invoquons et t’appelons à nous.

Nous sommes tes enfants ; entends notre appel.

Nous sommes les filles et les fils de ton union divine, la chair de ta passion pour la vie. Toi qui as partagé la couche de l’Esprit, notre Père, au commencement des temps, et qui nous as amenés à l’existence par l’union de l’Esprit et de la Matière, nous sommes tes enfants, les fils et les filles de ta chair et de ton cœur. Nous nous souvenons de ce contact, du parfum de ton essence, et nous t’attendons, nous t’espérons.

Viens dans nos cœurs et accorde-nous le don de mémoire. Viens dans nos esprits, épanouis notre génie.

Eclaire-nous par ta présence.

Retire les voiles afin que nous puissions voir, ordonne aux portes de s’ouvrir, afin que la beauté et l’extase viennent habiter pleinement nos demeures et nos cœurs.

En cette heure, nous avons le plus grand besoin de toi. Nous t’appelons par le feu et l’eau, par la terre et le vent, par tout ce qui porte ton nom. Nous invoquons nos lignées et tous tes noms. Viens à nous. Viens à nous. Qu’il en soit ainsi.


Judi Sion, issu du livre "Le Manuscrit de Marie-Madeleine" aux éditions Ariane

jeudi 29 mai 2014

Dix plantes idéales pour la femme


 

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Depuis des millénaires, certaines plantes régulent les cycles, 

soulagent les douleurs ou accompagnent la ménopause. 

Revue de leurs vertus. 

Il y a 5 000 ans, les Égyptiens avaient déjà déterminé les plantes bénéfiques pour la femme. Depuis, les recherches et la pratique ont validé de nombreux usages traditionnels. Si la prudence est toujours de mise – en cas de maladie grave, de symptômes aigus et durant la grossesse ou l’allaitement, un avis médical s’impose -, les femmes peuvent aujourd’hui encore trouver des plantes pour les accompagner à chaque étape de leur féminité. 

Le gattilier (Vitex agnus-castus) 

Troubles de l’humeur, migraines, tensions abdominales… Ces désagréments apparaissent quelques jours avant les règles et caractérisent le fameux syndrome prémenstruel qui touche près d’une femme sur deux. Le gattilier permet de réguler les variations hormonales responsables de ces malaises. Ses baies ont été longtemps considérées comme des calmants de la libido et on les surnommait le « poivre des moines ». Aujourd’hui, on lui reconnaît des vertus sédatives et de régulation du syndrome prémenstruel ou de la pré-ménopause, ainsi qu’un soutien dans certains cas d’infertilité. Le docteur Bérengère Arnal, gynécologue phytothérapeute et auteur du Syndrome prémenstruel (éditions T. Souccar), conseille le gattilier sous forme de teinture mère ou de gélules entre le 8e et le 21e jour du cycle, durant au moins trois mois. 

L’alchémille (Alchemilla vulgaris) 

Considérée comme une plante sacrée depuis l’Antiquité, elle a donné son nom aux alchimistes, qui recueillaient ses gouttes de rosée nocturne. On lui prêtait la vertu de raffermir l’appareil génital féminin et de redonner ainsi leur virginité aux femmes, d’où son surnom de « manteau de Notre Dame ». Son action progestérone-like (qui mime la progestérone) en fait un excellent remède hormonal pour les syndromes prémenstruels, la pré-ménopause, les cycles irréguliers ou hyperménorrhées (règles abondantes). Elle est également antihémorragique et veino-constrictrice (jambes lourdes, hémorroïdes). On l’utilise sous forme de teinture mère, gélules et tout simplement en tisane, du milieu de cycle (14e jour) aux règles. 

L’achillée millefeuille (Achillea millefolium) 

Si elle tient son nom d’Achille qui aurait soigné son talon grâce à elle, l’achillée n’en est pas moins une plante phare de la femme. Elle est connue pour son pouvoir hémostatique et cicatrisant, mais c’est surtout son action contre les douleurs pelviennes et abdominales et sur le syndrome prémenstruel qui lui vaut sa place dans les soins gynécologiques. On peut la consommer en gélules, en teinture mère et tout simplement en infusion. 

L’armoise (Artemisia vulgaris) 

Elle tient son nom d’Artemis, déesse de la nature et de la chasse, en hommage à ses bienfaits pour les femmes. Déjà, Hippocrate l’indiquait pour les troubles du cycle féminin. En tisane, on peut la consommer sans danger durant quelques jours (6 jours maximum) en cas d’absence de règles par exemple ou encore de douleurs menstruelles. Elle stimule également la digestion et tonifie les nerfs. En revanche, elle est contre-indiquée en cas d’inflammation utérine ou d’infection récente du petit bassin et interdite aux femmes enceintes.

La matricaire ou camomille allemande (Matricaria recutita)

Déjà utilisée par les Germains, les Grecs et les Romains, la matricaire, qui dérive de matrix (la matrice), est souvent considérée comme une panacée. De par son effet sédatif, elle calme l’esprit et apaise les douleurs et crampes menstruelles. Ses fleurs se préparent facilement en tisane à prendre entre les repas.

La mélisse (Melissa officinalis) 

Son parfum doux citronné la rend facile et agréable à utiliser en tisane, ou même fraîche en cuisine. Depuis la Grèce antique, on fait appel à elle pour ses propriétés apaisantes du système nerveux et digestif. Pour la femme, c’est une alliée intéressante, car elle calme les dysménorrhées (règles douloureuses) associées à un fond d’anxiété ou d’agitation. Elle est déconseillée en cas d’hypothyroïdie.

L’hamamélis (Hamamelis virginiana) 

Dénommée autrefois noisetier des sorcières, l’hamamélis est la plante antalgique du système veineux, elle tonifie les parois vasculaires par vasoconstriction. De fait, c’est un grand remède antihémorragique, reconnu aussi en cas d’insuffisance veineuse et de varices, qui touchent particulièrement les femmes. Elle diminue aussi la congestion pelvienne, améliorant ainsi la qualité des cycles féminins. On peut la consommer en décoction, en infusion, en teinture mère ou en gélules.

La prêle (Equisetum arvense) 

Sa forte teneur en silice et autres minéraux en fait un reminéralisant de choix pour les femmes, notamment en période de ménopause. Son action diurétique douce la rend également utile en cas d’oedème ou d’infection des voies urinaires. On la consomme généralement sous forme de gélules.

La sauge 

« Celle qui sauve » était considérée comme une panacée au Moyen Âge. Toutes les traditions anciennes, à commencer par celles des Égyptiens, lui ont attribué des vertus magiques pour la fertilité notamment. La sauge sclarée (Salvia sclarea) et la sauge officinale (Salvia officinalis) ont toutes les deux des propriétés oestrogène-like. Pour cette raison, elles sont particulièrement adaptées à la puberté (pour mettre en places les menstruations) et à la ménopause (contre les bouffées de chaleur), accompagnant ainsi les grandes étapes de la vie d’une femme en lui procurant le plein d’énergie. Elles sont contre-indiquées pour tous les cas d’hyperoestrogénie et de cancers hormono-dépendants (sein, utérus…). Pour cette raison, il vaut mieux ne pas les utiliser au long cours sans avis médical. Elles se consomment facilement en tisane ou fraîches, en les évitant pour les hommes (troubles de l’érection éventuels). 

Le houblon (Humulus lupulus) 

Les cônes de houblon qui sont utilisés plutôt en teinture mère ou en gélules ont la même action oestrogène-like que la sauge et donc les mêmes indications et contre-indications – il est notamment déconseillé pour les hommes (le houblon est anti-androgénique, anti-hormones mâles). Il est plus particulièrement indiqué chez les femmes ménopausées souffrant d’acné ou en cas d’insomnies associées au stress, car c’est un sédatif puissant. 

Les infusions du Dr Bérengère Arnal en cas de syndrome prémenstruel 

On pourra faire confectionner deux mélanges de tisane en pharmacie ou en herboristerie à consommer durant les deux semaines qui précèdent les règles et pendant les règles. Pour le matin, un mélange composé d’hamamélis (feuilles), mélisse (feuilles), aubépine (sommités fleuries), frêne (feuilles), vigne rouge (feuilles), alchémille (parties aériennes) et achillée millefeuille (sommités fleuries) pourra être pris à raison de 3 cuillères à soupe du mélange à parts égales pour 50 cl d’eau. Pour le soir, une décoction de valériane (racines) et de viorne (écorce) à raison de 2 cuillères à soupe du mélange à parts égales pour 50 cl d’eau.


La Terre Mère ; terre de l'Humanité



par Maud Séjournant

La cosmologie amérindienne nous permet de comprendre les deux aspects du mot Terre : celui de l’axe vertical Terre/Ciel, et celui du cercle horizontal que l’on appelle Terre de l’humanité ou « des humains qui fleurissent ». 

Pour illustrer le premier aspect, il me vient une histoire qui m’a été transmise par Touhou Pouvou, chamane amérindienne.



« Autrefois, au commencement des temps, au temps d’avant, le Ciel qui contient tout l’univers avait accouché du Soleil. Celui-ci se promenait d’un pas régulier dans l’espace et se délectait de sa course. Au cours de ses pérégrinations, il se mit à remarquer cette belle planète qui se rapprochait de lui à intervalles réguliers. Il la regardait sans se lasser et s’émerveillait de la beauté de ses formes et de ses couleurs. Il finit par en tomber amoureux, et ne savait comment lui exprimer sa passion ; il continuait sa marche lente au fil des siècles tout en réalisant qu’il ne pouvait en altérer le cours pour pouvoir la toucher. Il devint tellement plein d’amour et de désir pour elle qu’il se mit à suffoquer et à sentir une rougeur lui monter au visage. Il ne put rien faire pour arrêter le processus. Un beau jour, il entra même en éruption ! De sa masse de feu, se détachèrent alors des étincelles qui descendirent sur la planète Terre. En touchant le sol, les étincelles de feu s’enfoncèrent dans la matière tendre et délicate ; le soleil crut qu’elles s’étaient éteintes et continua à envoyer tout son amour à la planète si belle et douce mais si lointaine : La Terre qui, elle aussi, aimait le Soleil garda les particules de feu dans son ventre, leur donna sa substance pour créer une forme qui entoure les précieuses étincelles venues de son amoureux fait de lumière. Un jour, quelques jours après pour le soleil, des millions d’années pour nous, le soleil crut percevoir un mouvement à la surface de sa planète bien-aimée ; il discerna des formes qui bougeaient là où étaient tombées les étincelles. Ces formes changèrent, changèrent et changèrent encore en laissant à chaque fois des traces dans le corps de la Terre ; ainsi naquirent les roches, les végétaux, les animaux et les humains, témoins des amours du Soleil et de la Terre. »

« Cette histoire, commenta Touhou Pouvou, nous dit un secret : la lumière a été recueillie dans le ventre de la Terre. Nous sommes ses enfants. Notre corps nous a été donné par la Mère Terre et chaque cellule abrite la lumière du Père Soleil. »

L’élément terre
La Terre a aussi un rythme bien à elle qui a pu être mesuré scientifiquement ; son cœur bat, disent les amérindiens ; le battement du tambour des cérémonies et danses amérindiennes nous le rappelle. Des recherches récentes ont révélé que les personnes qui sont exposées régulièrement au rythme d’un tambour ont une meilleure résistance aux infections. Ils retrouvent l’harmonie du rythme terrestre, de la voix de la Terre Mère qui leur rappelle leurs neuf mois de vie aquatique près du cœur de leur mère biologique.

Une femme indienne m’a dit un jour : « Sais-tu ce qu’est l’attraction terrestre ? » Et moi, bonne élève, de penser « gravitation, masse, distance » et de tâcher de trouver quelque loi physique qui décrive le phénomène. Elle me regarda lâcher mes bribes de souvenirs de cours de physique puis éclata de rire. Elle dit alors : « Non, je parle de la vraie chose : de l’amour qu’a la Terre pour nous. » Devant mon air ahuri, elle poursuivit : « Oui, la Terre nous aime tant qu’elle nous maintient sur la surface de cette planète, sur son corps, par la puissance de son désir de nous nourrir. Sans cela, nous volerions dans l’atmosphère, ajouta-t-elle avec un clin d’œil. Elle nous garde ainsi près d’elle pour que nous soyons près de tous les cadeaux qu’elle nous offre en permanence : son eau qui baigne chaque cellule de notre corps, son bois qui nous réchauffe et nous permet de construire des abris, ses minéraux pour renforcer notre corps et pour créer des outils. »

Je me remémore alors cette expérience d’enfant que j’eus un jour alors que je suivais mes grand-parents à la chasse. Je n’avais pu m’empêcher de me coucher dans un champ fraîchement labouré, fascinée par le sentiment de fertilité et d’accueil de cet espace où j’avais envie de me blottir à nouveau. C’était donc cela ! La Terre Mère avait parlé à l’enfant et je lui avais répondu en me laissant prendre dans ses bras. Mon amie indienne venait de mettre des mots sur l’impression puissante de cette générosité permanente qui m’avait alors touchée au cœur.



Le deuxième aspect est le niveau horizontal, celui du Cercle de l’Humanité ; c’est celui que l’enfant découvre lorsqu’il commence à marcher à quatre pattes et à se déplacer en regardant ce qui est autour de lui sur un plan horizontal. Nous sommes tous incarnés dans cette Roue naturelle qu’est la surface de la terre.

Sur ce plan, nous retrouvons les autres éléments qui vont venir compléter l’élément Terre sur la Roue de Médecine : l’Eau, si fluide et mouvante, l’Air, invisible et omniprésent et le Feu à l’alchimie si particulière. Même dans ce plan horizontal, la Terre garde son aspect sacré : C’est un potier indien qui me l’a fait comprendre. Alors que j’admirais un de ses pots qui avait une forme inhabituelle, il me dit simplement : « Ce n’est pas moi qui crée la forme, c’est l’esprit de la Grand-Mère Argile qui me guide et parle à mes doigts pour leur montrer ce qu’ils doivent faire. Et moi, je dois l’écouter avec mon cœur pour savoir ce qu’elle veut devenir. »

S’ancrer dans la terre
Cette substance apparemment si dense et prosaïque est habitée par un esprit qui est prêt à se manifester si nous savons l’entendre. Il me donnait là la clé pour ouvrir la porte de la relation aux éléments : savons-nous les écouter comme lui ? Dans cet espace, tout est basé sur le cercle qui, combiné avec le temps, crée la spirale ou le cycle ; cycle des saisons, de la journée, de la fertilité féminine liée au cycle de la lune. Le cercle a un centre, qui est celui où nous sommes à chaque instant ; il est fondamental de savoir se relier aux différents éléments de la Roue pour savoir où est notre vraie place. Le chemin pour devenir un humain n’est donc pas linéaire et ne mène pas à un but précis mais c’est en parcourant la Roue que nous apprenons qui nous sommes : c’est donc le processus même de recherche qui est la découverte. Lorsque nous sommes vraiment attachés à l’élément terre nous jouissons de chaque pas au lieu de nous précipiter vers le but. Les chamanes l’ont toujours su : ils savent s’ancrer dans l’élément terre avant d’entreprendre leur voyage dans le monde d’en bas ou dans le monde d’en haut, ainsi ils pourront revenir sur ce plan terrestre à l’issue de leur voyage.

Les chamanes sont souvent artistes et manifestent leur relation à l’esprit à travers un art. J’eus une conversation un jour avec deux amis. Nous avions convenu que les deux arts les plus proches de l’élément terre étaient la sculpture et la danse. L’un utilise l’élément terre à travers le bronze ou le bois, le métal ou encore l’argile comme les potiers. L’art de la danse utilise le corps humain qui a son origine dans l’élément Terre (et eau aussi).

« La danse, disait l’un, c’est donner du mouvement à la terre et la source de la musique vient du battement du cœur de notre Mère ; nous donnons de multiples formes à la vie à travers notre corps. La force vitale s’exprime là de la manière la plus directe. » Si l’on garde cette perspective, on peut alors voir comment les mots grâce et gratitude sont liés : la grâce du danseur est le reflet de sa gratitude d’avoir un si bel instrument, gratitude qu’il exprime à travers les mouvements de son corps.

Depuis, j’ai décidé de faire une danse de chaque mouvement avec la conscience de contribuer à la mouvance de l’esprit de l’élément terre : je lui donne une émotion. Chaque geste devient alors sacré, et chaque pas que je fais est une caresse de gratitude pour ma mère la Terre. Notre culture occidentale a oublié comment s’ancrer dans la Terre. Un conseil : cultiver quelques plantes en pot !

Adressé à toutes les femmes

Très Chères Femmes 
 " Je suis désolé, Pardonnez-moi, je vous remercie, je vous aime  "



Chères Femmes,
Nous sommes face à vous aujourd’hui en tant qu’hommes engagés à devenir plus conscient dans tous les sens du terme. Nous ressentons beaucoup d’amour, un grand respect, et un sens grandissant de la vénération pour les dons du féminin. Nous nous sentons aussi profondément désolés à propos, des actions destructives de l’inconscient masculin dans le passé, et le présent,  nous voulons nous excuser et réparer ces actions aujourd’hui.
Afin que nous puissions aller de l’avant ensemble, vers une nouvelle ère de co-création. A mesure que je m’éveille, je deviens plus conscient du jeu, des énergies masculines et féminines. En moi, en vous, en toute vie. Je sais que nous avons tous accès au spectre complet de ces énergies. Je suis de plus en plus conscient des dimensions au-delà de toutes dualités. LIBRES ! Et ouvertes, comme le ciel. Je m’engage à incarner et développer un masculin qui nous honore et nous célèbre comme étant égaux.
Je sais qu’afin de vraiment vous honorer en tant que femme multi dimensionnelle, je dois rester pleinement présent à moi-même. Au milieu de tous les dons que j’ai à partager avec vous. Nous pouvons créer de grands miracles ensemble. En nous nourrissant mutuellement de façon consciente, en nous traitant mutuellement avec révérence et respect, et en vénérant la divinité qui s’exprime au travers des énergies masculines et féminines. En tant qu’hommes notre relation au féminin a souvent été inconsciente, je me sens désolé que les femme et l’énergie féminine aient été si longtemps subjuguées et opprimées.
A travers notre histoire, les hommes vous ont violées et abusées, brûlées au pilori, acheté et vendu vos corps pour le plaisir sexuel, bannies des instances religieuses et politiques, reléguées à……, forcées à vous cacher vos visages, et même vous  amputer les organes du plaisir sexuel. Il se peut que je n’ai pas fait ces choses moi-même, mais je suis conscient des forces de la psyché inconsciente masculine. J’en suis effrayé… à dominer le féminin.
Nombre de ces hommes qui vous ont opprimées et abusées ne sont plus vivants. Parmi ceux qui vivent, beaucoup d’hommes pourront ne pas être capable de s’excuser parce qu’ils demeurent enchaînés dans une prison de colère, de peur et de honte. Au nom du genre masculin, je vous présente des excuses. Pour les actions inconscientes quand nous étions en colère, effrayé, et aux prises avec les forces destructrices de notre psyché.
Je choisis de ne plus contribuer avec ces forces, ni d’être dominé par elles dans ma vie. Je vous présente ces excuses dans l’espoir que nous puissions avoir un nouveau départ dans un esprit de co-création. Je reconnais que les religions durant les quelques milliers d’années passées ont été principalement fondées et propagées par les hommes. Nous avons souvent agis comme si nous détenions la vérité à propos de Dieu et de la Vie Spirituelle. Et tout ce que nous connaissons est une expression masculine de ces choses.
Le résultat est que nous avons supprimé de plus en plus les spiritualités basées sur le ressenti du coeur, qui relient et incluent. Je m’engage maintenant à honorer la spiritualité du féminin divin. J’honore votre profonde connexion à la Terre. En tant qu’Homme, notre relation à notre planète et ses ressources a souvent été motivée par la compétition, les possessions et la  domination. Nous croyions injustement que l’expansion nous protégerait de l’invasion.
Et dans ce processus nous avons violé la Sainteté de la Terre, et dérangé ses rythmes naturels. Je m’engage à écouter ce sens de l’intuition que vous avez sur comment soigner notre planète et l’aider dans son développement. J’honore votre intuition et  votre profonde capacité à ressentir. En tant qu’homme, nous avons souvent dévalué le ressenti et l’intuition, et favorisé les points de vue dominés par les informations et la logique.
Cette façon d’être semble avoir été nécessaire pour emmener l’humanité au-delà de l’animalité et de la superstition. Mais pendant ce processus, nous avons perdu une grande part du coeur de la vie. Je m’engage à respecter les arts du ressenti, de l’intuition et de la sagesse du coeur féminin.
Afin qu’ensemble nous puissions intégrer une vision mutuelle équilibrée de la Vie, qui inclut toutes sagesses. J’honore la beauté et l’intégrité de votre corps. Quand nous nous vénérons mutuellement à travers nos corps en conscience et avec dévotion, il n’y a pas de limites à l’amour que nous pouvons générer. Je me sens désolé que les hommes aient utilisé votre beauté comme une forme de commerce avec la prostitution et la pornographie.
Aux prises avec la luxure, nous avons souvent perdu la capacité de demander la grâce de l’intimité ou de prendre un nom pour une réponse. Je prends position contre toute forme de commercialisation forcée ou solitaire de la beauté des femmes, et je respecte le fait que votre corps vous appartienne. J’honore votre capacité à la résolution pacifique des conflits. Votre capacité à vous excuser, et de pardonner avec grâce.
Nous les hommes, nous nous sommes gaspillés dans des guerres interminables avec nos désaccords. Dans l’acte de défendre nos terre et de protéger nos familles. Nous sommes devenus addicts à la bataille elle-même. Par contraste, il est rare de trouver des femmes à l’origine d’une invasion ou une guerre. Je m’excuse de vous avoir entraînées dans ces guerres, et pour les viols, les meurtres, les coeurs brisés et les familles détruites qui ont résulté de ces guerres.
Nous accueillons votre sagesse pour créer un monde dans lequel nous pourrons nous entendre, sans recourir à la destruction. J’honore votre capacité d’être à l’écoute de votre corps et de ces besoins, de nourriture, de repos et de détente. Je célèbre votre capacité à faire attention à ce qui est ici, en cet instant même.
En tant qu’hommes, notre préoccupation envers les buts et les résultats a souvent relégué cela au second plan, nous rendant indisponibles pour une relation. Je sais que nous vous entraînons dans ce déséquilibre également, frustrant si souvent vos attentes de contact. Le temps pour une façon d’être évoluant vers le « centrage » est maintenant venu. J’accueille votre sagesse de maintenir l’équilibre de nos corps dans la façon dont nous nous rencontrons.
J‘honore votre sens de la compassion et de la justice. Dans notre système judiciaire les hommes ont dominé en tant que juges et police. Construit des prisons, et révéré le principe de la punition. Je veux vous accueillir pour travailler avec nous en transformant le coeur de notre système judiciaire. Je sais aussi que l’économie globale a été dominée par l’inconscient masculin, souvent vécu dans le sens du manque et de la cupidité. Le résultat est que beaucoup de gens se sont retrouvés pauvres et sans pouvoir.
Avec votre sens naturel pour nourrir et générer de l’abondance, je sais que nous pouvons travailler ensemble, pour créer une économie véritablement responsable et globale. En présentant nos excuses pour le mal que nous vous avons fait, je reconnais que moi-même et beaucoup de mes frères se sont aussi sentis blessés par leurs mères, leurs soeurs, leurs partenaires, et ex-partenaires.
Je vais prendre conscience du ressenti de toutes ces blessures en moi, puis je les laisserai partir. Je vous pardonne pour toutes les façons dont vous avez agit inconsciemment, et je me pardonne à moi-même et au sexe que je représente d’avoir dormi par faiblesse. A partir d’aujourd’hui et à l’avenir,
Je promets de traiter votre cœur comme le temple sacré qu’il est. Et je m’engage à honorer le féminin en vous et moi dans ma relation à toute Vie. Je sais qu’en oubliant le passé et en nous donnant la main dans le présent, nous pouvons créer une synergie authentique de nos forces.
Ensemble il n’y a rien que nous ne puissions faire. Ensemble nous pouvons faire des miracles. Des miracles, des miracles, des miracles, des miracles, des miracles 
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  Ho’oponopono… Adressé à toutes les femmes dans L'Esprit  Guérisseur perle-pluie
Le poète a toujours raison… Qui voit plus haut que l’horizon… Et le futur est son royaume…Face à notre génération… Je déclare avec Aragon… La femme est l’avenir de l’homme… Entre l’ancien et le nouveau… Votre lutte à tous les niveaux… De la nôtre est indivisible… Dans les hommes qui font les lois… Si les uns chantent par ma voix… D’autres décrètent par la bible.
Le poète a toujours raison… Qui détruit l’ancienne oraison… L’image d’Eve et de la pomme… Face aux vieilles malédictions… Je déclare avec Aragon… La femme est l’avenir de l’homme… Pour accoucher sans la souffrance… Pour le contrôle des naissances… Il a fallu des millénaires… Si nous sortons du moyen âge… Vos siècles d’infini servage… Pèsent encore lourd sur la terre… Le poète a toujours raison… Qui annonce la floraison… D’autres amours en son royaume… Remet à l’endroit la chanson… Et déclare avec Aragon… La femme est l’avenir de l’homme…
Il faudra réapprendre à vivre… Ensemble écrire un nouveau livre… Redécouvrir tous les possibles… Chaque chose enfin partagée… Tout dans le couple va changer… D’une manière irréversible…
Le poète a toujours raison… Qui voit plus haut que l’horizon… Et le futur est son royaume… Face aux autres générations… Je déclare avec Aragon… La femme est l’avenir de l’homme 

mercredi 28 mai 2014

Au dessus des blessures féminines

Dans notre histoire, l’énergie féminine a été profondément blessée. Ce ne sont pas seulement les femmes qui ont souffert de la domination masculine, les hommes aussi ont été blessés. Les femmes ont retiré leur conscience et leur force de leur ventre. Les hommes se sont coupés de leur coeur et de leurs émotions. Il est temps que les femmes montrent à nouveau leur vraie puissance, non pas de manière agressive mais de façon à réconcilier le masculin et le féminin. Actuellement vous pouvez guérir ces blessures et vivre ensemble dans la paix et la joie.



Chers amis,

Nous sommes présents ici aujourd’hui tous les trois : JeshuaMarie et Marie-Madeleine. Nous sommes honorés d’être ici avec vous. Nous vous voyons comme nos frères et nos sœurs. Nous sommes Un par le cœur. Et pour moi, Jeshua, c’est très libérateur d’être ici aux côtés de mes amies, parce que je suis souvent considéré comme le seul représentant de la conscience christique. Mais ce n’est pas l’entière vérité. Des femmes ont été présentes à mes côtés pendant ma vie sur Terre et elles ont été essentielles à ma mission. À l’époque, il n’était pas acceptable pour les femmes de faire ce que j’ai fait, d’être un enseignant public. Mais ma mère et Marie-Madeleine étaient toutes deux des guerrières spirituelles. Elles m’ont aidé à planter les graines de la conscience christique.

Aujourd’hui, nous parlons des énergies masculine et féminine.

Mes compagnes d’âme et moi parlons d’une seule voix. Dans votre histoire, l’énergie féminine a été profondément blessée. Cela a eu des conséquences importantes à la fois pour les hommes et pour les femmes sur Terre. Ce ne sont pas seulement les femmes qui ont souffert de la domination masculine, les hommes aussi ont été blessés.

La blessure féminine

Nous allons d’abord parler de la blessure féminine.

Nous vous demandons d’imaginer une femme. Elle représente la totalité de l’énergie féminine. Cette énergie féminine a été dégradée, et traitée avec violence. L’effet que cela a eu sur les femmes est que celles-ci se sont retirées de la partie inférieure de leur corps, là où réside leur puissance. Spécialement lorsqu’il y a eu des violences sexuelles. À cause de ce trauma, les femmes ont retiré leur conscience de la partie inférieure de leur corps.

Il leur est devenu difficile d’être conscientes d’elles-mêmes et enracinées. Projetez cette femme devant votre regard intérieur. Elle représente l’énergie collective des femmes. Dans cette image, vous pouvez visualiser une sorte de trou dans son ventre. Elle a retiré sa conscience de cette zone et elle se sent en insécurité parce qu’elle manque de fondations. Dans son ventre, vous pouvez entendre des cris de douleur et d’angoisse.

Nous aimerions inviter chacun de vous, homme ou femme, à envoyer de la lumière à cette femme, en direction de son ventre. De cette façon, vous vous offrez aussi de la lumière.


À présent, Marie-Madeleine prend la parole.

Je suis Marie-Madeleine. Je vous aime profondément. Je suis toujours avec vous. Je me suis élevée au-dessus de la blessure féminine et je souhaite à présent toucher avec douceur cette zone douloureuse pour aider les femmes à renaître avec joie et fermeté, et qu’ainsi, la puissance féminine puisse revenir pacifiquement. Je ne veux pas de conflits. Je viens en paix et je lance un appel particulier aux femmes.

Toutes, vous avez été blessées au cours de l’histoire, mais actuellement, vous retrouvez votre force. Cette époque est la vôtre.

La blessure chez les hommes
Je souhaite vous rappeler que les hommes ont aussi besoin d’aide. Vous, en tant que femmes, êtes familières de cette blessure présente dans votre ventre, de la douleur et du trauma d’avoir été dégradées. Mais qu’est-il arrivé aux hommes ?

À cause des énergies masculines dominatrices dans le passé, du pouvoir et de l’oppression exercés, les hommes ont été forcés de fermer leur cœur. Ils ont dû être forts et durs. C’était une sorte d’image idéale de l’homme.

Mais ainsi, les hommes se sont coupés de leur part féminine. Beaucoup d’entre eux se sont retrouvés enfermés dans leur tête. Il leur est devenu difficile d’exprimer leurs émotions et leurs sentiments. Et leur incapacité à se connecter à leur part féminine, à leurs sentiments, est aussi une blessure. Vous ne vivez pas pleinement votre vie lorsque vous n’avez pas accès à vos sentiments. En fait, vous êtes déconnectés de votre âme. Et par conséquent, chez les hommes, il peut y avoir un sentiment de solitude et de séparation perçu comme un trou dans leur cœur.

Vous voyez donc que les hommes et les femmes ont été tous deux blessés dans le passé. La blessure des femmes est localisée dans leur ventre, la blessure des hommes est comme un trou dans leur cœur.

Femmes, tendez la main aux hommes
Je veux dire ceci aux femmes : à mesure que vous regagnez votre puissance, que vous reconnaissez votre véritable force, tendez la main aux hommes. Ils ont besoin de votre aide. Ils se sont coupés d’eux-mêmes, ils sont devenus des étrangers chez eux. Ayez de la bonté, soyez compatissantes envers eux.

Parce que la nouvelle Terre ne peut naître que si les deux sont en harmonie. Si l’homme et la femme comprennent leurs blessures mutuelles, ils peuvent bâtir un pont entre eux.

Je demande donc aux femmes de se joindre à moi et d’envoyer de la lumière dans le trou qui est dans leur ventre, et de cette lumière jaillit une corde qui va droit dans la Terre. En tant que femmes, ressentez votre connexion à la Mère Terre. Vous êtes si puissantes et si essentielles à la vie. Souvenez-vous de votre véritable force.

Et à mesure que vous redevenez conscientes de vous-mêmes, tendez la main aux hommes et envoyez de la lumière dans le trou qui est dans leur cœur.

Vous êtes faits pour vivre dans la joie
Vous êtes au seuil d’un temps nouveau. Vous êtes faits pour vivre ensemble en tant qu’hommes et femmes, pour avoir de la joie et rire ensemble en tant qu’êtres humains.

En beaucoup d’entre vous, je vois des guerriers fatigués. Vous avez tant lutté et certains d’entre vous sont très fatigués et déçus. La réponse à votre douleur réside dans un mode de vie très simple. Vous sentir vraiment connectés à la Terre et vivre en harmonie avec la Nature, jouir des plaisirs humains simples, de l’amour entre un homme et une femme, avoir des liens d’amitié avec des êtres en affinité avec vous, et vivre en paix avec votre entourage et la Nature, telles sont les promesses de la nouvelle Terre.
Au cours de ma vie sur Terre, j’ai fait l’expérience en profondeur de la blessure féminine. J’étais une amie proche de Jeshua. J’ai pu ressentir sa force et sa sagesse, mais aussi ses peines et ses doutes. Il y avait entre nous une compréhension intime mutuelle. Et j’ai éprouvé une profonde douleur, un profond chagrin lorsqu’il a dû partir, lorsqu’il a été tué. Souvent, lorsqu’il parlait, je pouvais ressentir ses paroles non seulement dans ma tête, mais aussi dans mon corps tout entier. Je n’aimais pas argumenter autour de ses paroles, de ses messages. J’étais donc assez différente de ses autres disciples. Parfois, ils se moquaient de moi. Parfois, je me sentais très seule. J’étais considérée comme une femme «libre», non-conventionnelle. Je suis vraiment très heureuse de voir que maintenant, les femmes libres sont de nouveau les bienvenues dans ce monde !

Beaucoup de choses ont changé depuis l’époque de Jeshua et je vous dis que ces femmes libres seront les guides du nouveau monde. Je vous invite toutes à vous affirmer dans votre vraie puissance.

Dans le passé, lorsque les femmes étaient sauvages, libres et passionnées, elles étaient souvent qualifiées d’hystériques. Au Moyen-âge, elles étaient appelées sorcières. En réalité, ces femmes – j’ai été l’une d’elles – étaient mues par l’amour.

À présent, il est temps que les femmes montrent à nouveau leur vraie puissance, non pas de manière agressive mais de façon à réconcilier le masculin et le féminin.

Source : Pamela Kribbe 2012
Traduit de l’anglais par Christelle Schoettel
Sous-titres et mises en évidence de textes d’A. Boudet

L’Emergence du Féminin Sacré





Le féminin sacré

Il est ce profond mystère que l’on retrouve dans les différentes figures des déesses : vierge et vierge noire, Tara, Kali, Freya, Isis, Marie-madeleine, etc…

Consciences qui se meuvent sous de multiples formes pour mieux envisager toutes ses richesses, elles vont nous dévoiler nos réalités intérieures en tant que femme, représentantes sur Terre de leurs Présences.

C’est par la femme que toutes énergies peuvent se matérialiser, qu’elles peuvent devenir tangibles, palpables. La femme est reliée à la Terre Mère et à la voûte céleste. Sa reliance est puissante mais la plupart du temps inconsciente. Les femmes d’aujourd’hui sont devenues ignorantes des trésors qui se cachent en elles. Comment jouir et rayonner de ce qu’elles sont quand elles ne le vivent qu’à tâtons ?

Oser être soi, oser s’honorer dans sa réalité archétypale et le rayonner sans l’imposer, simplement la vivre comme une é-vie-danse

Le cheminement :

Le féminin sacré ne peut s’approcher uniquement par le biais du mental. Il est de loin le moins impropre à la découverte du féminin sacré. Le corps, le cerveau droit sont des portes puissantes, imposantes pour pénétrer cette multiple vérité.

Il est donc primordial de créer un espace en soi, où vous honorerez ce féminin sacré pour découvrir que vous portez un des visages de la déesse et, le rayonner dans votre quotidien.

Si le travail corporel qui vous sera proposé afin d’habiter la réalité de qui vous êtes sur tous les plans peut, au premier abord rebuté ; il est important de comprendre que vous passerez par le corps pour faire corps avec cette réalité de la déesse en vous.


Extrait de L’Emergence du Féminin Sacré Anne-Marie Leroux et Elli Mizikas