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lundi 15 septembre 2014

Madame, aimez votre être magnifique.



Entité, l’amour n’est pas un lâcher-prise. C’est un état d’Etre. Partager un état d’Etre, entité, n’est pas une défaite mais ce qu’on appelle l’amour, un à un, redonné à soi-même. Je vous aiderai. Qu’il en soit ainsi. Et je suis satisfait que vous soyez sincère. La plupart des gens ne le sont pas.

Petites fille, les petites filles ne voient jamais leur mère comme étant jeune. Les petites filles ne voient jamais leur mère comme une petite file. Les mères ne voient jamais leur fille comme une mère. Cela, en vérité, ne permet pas la compréhension, car les mères sont toujours des petites filles. Malheureusement, en vérité, personne ne les voit jamais sous ce jour-là ; pourtant, elles furent jadis des enfants elles aussi et avaient leurs rêves, leurs espoirs et leurs aspirations, des rêves colorés ; jeunes filles courant pieds nus dans le vallon, rires, soies, rubans pâles et douce chevelure, amour charmant, non pas comme un feu follet, mais doux sur les lèvres et tendre dans son mouvement. Les mères ne lisent que rarement les choses décadentes. Quand elles étaient des petites filles, leur monde était vibrant, vivant, plein d’espoir et l’amour était une chose splendide entre ce qu’on appelle un homme empreint d’un profond mystère, de courage et de bonté visibles par tous. Les petites filles, elles, elles voient la vie comme étant en vérité un accomplissement de tout ce qu’elles peuvent espérer dans leur être. Leurs rêves sont magiques.

Mais leurs filles, qui ont les mêmes rêves, ne se rendent jamais compte que ce qu’on appelle une mère pragmatique ait eu les mêmes rêves un jour. Ne trouvez-vous pas plutôt cela remarquable en vérité que, lorsque la petite file grandit et trouve ce qui est très proche de ses rêves – elles ne trouvent jamais véritablement leur rêve – lorsqu’elles donnent naissance à leurs enfants, elles perdent la douceur de cette réalité qu’elles connaissaient il ya si longtemps sans en avoir l’expérience. Lorsqu’elles mettent au monde leurs filles, en vérité, leurs filles ont des rêves sans jamais imaginer que leur mère a eu les  mêmes ; elles oublient alors la tendresse.

Je tiens à vous dire ceci, Madame ; même la plus vieille des vieilles femmes qui s’est trouvée dans mon auditoire a eu le cœur le plus jeune qui soit. A ce moment de leur vie, elles peuvent rêver de nouveau car personne ne les regarde plus. Elles vivent maintenant dans leurs rêves.

Ne perdez jamais la faculté d’imaginer la douceur que possèdent de pâles rubans recouverts de paillettes noués autour d’une chevelure parfaitement lisse, celle des fleurs qui emplissent une pièce de leur arôme, celle d’une musique douce et celle d’un homme empreint d’un profond mystère. Ne perdez jamais de telles visions, car ce sont de telles visions qui aident le monde à changer, le rendant un lieu où de tendres jeunes filles peuvent réaliser leurs rêve et où des hommes honorables peuvent de nouveau se sentir honorables.

Vous êtes grandement aimée. Je souhaite vous laisser avec ceci ; ce que tout le monde pelle la réalité ou le monde réel, c’est l’anéantissement d’un rêve. Le monde réel est basé sur les rêves. Personne ne sait les amener à terme, au point où leur effet est pleinement ressenti. Ma chère dame, le monde réel est le rêve que les hommes soient des hommes, les femmes des femmes, partageant tous deux dans l’égalité de leur appartenance sexuelle en vérité, mais possédant tous deux le privilège unique d’être glorifiés l’un par l’autre. Entité, le monde réel est un monde dont la prospérité se développe dans la paix et les rêves, dans la beauté indicible et l’amour murmuré. Un jour, très proche, les choses seront ainsi et vous vivrez pour le voir.

Je connais votre cœur et ce qui est la cause de la souffrance de votre être. Je retirerai le masque et vous permettrai de devenir.

Qu’il en soit ainsi.


Ramtha


  Extrait du Chapitre : « L’étape suivante de la création » aux Editions AdA.

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